Sujet: [Terminé] Carry on my way so long Jeu 22 Sep - 20:29
Autant le dire de suite, ce n’était vraiment pas faute d’essayer, mais j’avais du mal à continuer à être aussi enthousiaste et souriante que d’ordinaire. Certes, je faisais un effort avec les autres, mais il était difficile d’être optimiste quand la nourriture se raréfiait et que j’avais l’impression de devenir de plus en plus transparente. Réellement, physiquement… J’avais de plus en plus souvent mal à la tête, et c’était pas bon signe. Pas du tout même. Que ça vienne de la fatigue ou de l’anémie, c’est quand même pas cool. Et je ne dois pas être la seule à le ressentir ça. Surtout avec le froid qui fait, ça ne va pas aller en s’arrangeant. Et je m’inquiétais pour les autres, pour ma famille. Que ce soit Jena, John ou Léon, ils sont trop jeunes pour endurer autant. Je sais bien, personne n’est fait pour endurer ça, mais je dois prendre soin d’eux, et si je n’y arrive pas, non seulement je ne sers à rien, ou presque, mais personne ne le fera. Enfin, si, eux-mêmes, mais c’est à moi avant tout de le faire. Je crois. Et puis, y a les autres. Chloé, qui doit avoir le même âge que mes frères ou peu s’en faut… Et Faith… Et Javik… Et… Et trop de monde. Je sais bien que dans l’absolu, les seuls qui m’importent réellement, ce sont les miens, mais à ce rythme-là, tout le monde sera bien trop affaibli pour pouvoir s’en sortir. Et si moi, je commence à perdre espoir, je me dis que les autres doivent avoir encore davantage de difficultés non ? Oui, je sais, les autres, ce n’est pas récent, mais ça ne va pas en s’améliorant, et si je ne parviens plus à les faire rire et avancer, je me dis à quoi bon au final ? Donc il faut. Il faut absolument qu’on résolve ça. Et vite.
Sans parler, mise à part l’état de fatigue permanent, que les tensions se font plus nombreuses à cause de ça aussi. Il a beau prendre sur lui, Javik va finir par s’emporter pour une broutille contre la mauvaise personne… Ou Faith va finir par trop énerver la mauvaise personne aussi… Les deux ensembles peut-être… A vrai dire tout le monde est à fleur de peau et sur les nerfs, ça péterait forcément à un moment ou à un autre, même si ça ne me réjouit pas du tout. Je soupire, avant de me décider pour de bon. Je finis de mettre mes bottes, et enfile mon manteau, avant d’attraper mon sac et mon fusil, et de me diriger vers le mobil-home où vit Philippe. C’est lui après tout qui s’est imposé en chef non ? Et bah qu’il assume un peu maintenant. Je suis bien d’accord avec lui quand il dit que tout le monde doit mettre la main à la pâte, blablabla, mais visiblement, ça ne suffit pas vu qu’on continue de mourir de faim à petit feu. J’enfile mon bonnet renard, que j’adore tout à fait, et mes gants tout aussi vifs, et je toque à sa porte en essayant de faire des ronds de buées. Bah c’est impossible je vous assure. Je sursaute presque quand la porte s’ouvre, perdue à nouveau dans mes pensées, et je souris.
« Salut ! Dis, j’ai vu sur une carte qu’y avait un zoo, ou du moins qu’y avait eu, un zoo dans le coin. A pied, c’est un peu loin je le concède, mais je me dis qu’ils devaient avoir une infirmerie et un centre de soin pour les animaux, que personne n’a dû penser à fouiller, donc potentiellement pas mal de médicaments Et sans parler des réserves de nourriture qu’il doit y avoir aussi… Ce n’est pas vraiment le genre d’endroit auquel on pense. »
Je hausse les épaules, avant de reprendre en le regardant.
« Les autres sont… Je ne sais pas trop où… Tu viens avec moi ? Sinon, j’y vais seule, ça me dérange pas vraiment, mais comme dit, c’est loin, alors… Enfin, ce serait plus sympa à deux… et moins dangereux accessoirement. Surtout que tu te débrouilles avec un flingue non ? »
Je penche la tête sur le côté, toujours tout sourire. Non, je me force à peine, même les autres y croiraient. Parce que je suis sûre qu’on peut trouver des trucs, il y a de quoi être motivée non ?
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 2 Oct - 16:14
On avait touché la veille quelques stocks. C'était quelque chose de bien, pour une fois. Des boîtes de corned-beef, de la viande séchée immonde comme on en mangeait souvent dans cette partie du monde. Mais quand on avait l'estomac vide ou presque, c'était comme un cadeau du siècle, le genre de cadeau qui vous remettait tellement à bloc que tirer un coup, c'était d'un seul coup quelque chose de bien plus tentant que simplement attendre la mort dans son coin. Je n'avais pas approché Eva pour ça. Ni qui que ce soit d'ailleurs. J'étais avec Eva. Sans être avec elle. Mais j'avais conscience que ce n'était pas le moment. Elle avait été violée à de nombreuses reprises. J'estimais que ce n'était pas du tout le moment. C'était pesant pour tous les deux, mais je n'avais absolument aucune idée de comment désamorcer cette situation. Alors j'avais fini de bouffer ma boîte, j'en avais même dévoré une seconde, et je m'étais endormi dans un état un peu comateux après le premier gros repas en des semaines, qui m'avait un peu rendu malade. J'avais passé une nuit sur le chiotte, à me vider les tripes. Même comme ça j'étais heureux. Cherchez l'erreur.
Je finis par sortir de la baraque, une fois que je suis habillé et équipé de pied en cape. Equipements, munitions, plusieurs couches de vêtements. Je savais que plusieurs membres du groupe étaient rentrés tard la veille, et n'avaient pas encore bénéficié des nouveaux stocks. Après tout, on était parfois tellement crevés en rentrant qu'on allait directement au placard pour en finir avec une énième journée de merde à zombieland. C'était toujours ça de pris, quelques heures de sommeil, quand on en avait terminé avec des patrouilles, des fouilles et tout le bordel. Il caille encore grave dehors. Je frissonne. J'avance jusqu'au cabanon tenu par Graham et sa fine équipe. J'entre un peu brusquement. La rouquine sourit. Elle a une drôle de gueule avec son couvre-chef, mais ça me fait même pas sourire. Elle me salue et me dit directement qu'elle a vu un zoo sur la route.
| Ouais, on va dire que je me débrouille. Et je t'accompagne. On ne va certainement pas prendre le risque qu'il arrive quoi que ce soit à une fille seule alors que je serais resté le cul dans l'eau, pas vrai ? Lawson me ferait la peau. Et je tiens à la vie. |
Je tire une conserve d'abricots en sirop de mon sac et lui jette.
| Le zoo est à quelle distance ? Est-ce que ça vaut vraiment la peine si c'est loin ? Et si on y va, tu expliques tout à ton mec d'abord. Je veux pas qu'il pique une crise à son retour. OK? |
Messages : 8670 Membre du mois : 11 J'ai : 38 ans Je suis incarné(e) par : Christian Bale Crédit(s) : Kanala Je suis un(e) : Lucky Luke Vos Liens :
Spoiler:
Ma fille, pour qui j'endurerais tout.
Ma partenaire, mon amie, ma compagne
. :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 16 Oct - 19:59
Peut-être devrais-je y aller avec Javik ou même avec John. Mais sur le coup, je suis assez égoïste j'avoue. C'est assez loin, ça fait une trotte, on ne sait pas trop ce qu'on trouvera. Et je n'ai pas envie qu'ils se risquent là-bas. Ah non, bien évidemment, je leur dirais jamais, donc ça tombe bien qu'ils soient déjà occupés avec des trucs prévus. Je peux pas leur dire que je préfère y aller avec Philippe, parce que si ça merde, eux iront bien. Bon, je peux pas lui dire non plus à Philippe. Surtout qu'il a aussi une gamine qu'il doit protéger, donc en argumentaire, ça le ferait moyen. Et je l'aime bien Chloé en plus. Et puis, sa nana, Eva. Elle par contre, je la connais pas. Enfin, encore moins que Chloé je veux dire. Et elle a l'air... fragile. Plus que Jena. Ou alors je me fais des idées. Après c'est pas comme si c'était mon genre de toute manière de me mêler de ce qui me regarde pas et de vouloir aider tout le monde... Je soupire et lève les yeux au ciel. Et puis, de toute manière, il se débrouille avec une arme, il est responsable, il est tout désigné en vrai pour m'accompagner. Surtout qu'il faut bien manger. Au moins un peu. Et je sais que j'ai raison, dans le coin, tout a déjà été fouillé et vidé.
Je grimace un sourire alors qu'il me répond.
« La fille seule sait tirer depuis l'âge de 10 ans et n'a jamais eu besoin d'un chevalier servant pour s'en sortir que tu le crois ou non. »
J'attrape la conserve, la regardant avec un sourire, avant de la poser sur la table. Les autres la trouveront bien assez vite.
« Merci. »
Je lui jette un coup d’œil et hausse une épaule. Je fais la moue en le regardant.
« A peut-être... 30 km ? Grosso modo... En marchant bien, on y sera vite. Le soleil se lève à peine, c'est jouable. Et puis si on trouve des médocs, ou de la bouffe, ce sera tout benef... »
Bon, vu la carte, c'est peut-être même à 40 km, mais ça fait déjà beaucoup 30, on ne va pas donner encore plus de bâtons pour se faire battre, pas vrai ? Si déjà il accepte... Je me mordille la lèvre alors que je hoche la tête.
« Je vais passer le voir rapidement en partant oui, mais je lui avais déjà dit que j'irais chercher de la nourriture... »
Juste que je lui ai pas dit où, parce qu'il serait capable de s’inquiéter pour rien. Et tout en parlant, je commence à avancer, mon sac sur le dos, mon fusil sur l'épaule. Qu'est-ce qu'il fait froid encore sérieusement... Je vois Javik plus loin et fais un signe à Philippe, avant de le rejoindre et de lui parler rapidement. Pas content, jetant un coup d'oeil à Philippe avant de soupirer. Comme s'il aurait pu m'en empêcher en même temps. Je l'embrasse rapidement avant de retourner vers Philippe en souriant, me tournant vers lui tout en marchant.
« Après, on peut aller ailleurs, si ça te paraît trop loin et si t'as une idée qui n'a pas déjà été exploitée... »
Dans le fond, je m'en fiche, si on a une chance de trouver ce qu'il nous faut...
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Sam 22 Oct - 15:53
Parce que je savais fort bien que Lawson n'était pas le mec le plus équilibré qui soit. Je ne savais pas qui il était vraiment, ce qu'il faisait avant la fin du monde. Mais j'avais déjà vu dans ses yeux, dans ses réactions habituelles, que ce mec était dangereux. Apparemment, Graham le supportait, et je ne les avais jamais entendus sortir de leurs gonds. J'imaginais que c'était tout ce qui importait. Il n'en restait pas moins que je ne voulais absolument pas risquer la moindre embrouille avec Lawson. Toujours cette sensation de danger ; ce mec n'était ni le plus sympa ni le plus équilibré de la Terre. J'avais bien conscience que je pouvais me fier à cet instinct qui avait fait de moi un bon flic pendant plus de quinze ans. Alors j'insistais, quitte à passer pour le mec relou de service auprès de la jeune femme. Qu'importe. Je ne suis pas parmi ces mecs qui font un concours de popularité. La jeune femme me dit qu'elle pourrait se débrouiller seule, en tous cas se défendre par ses propres moyens. Je ne dis rien, mais je coule un regard pesant dans sa direction.
| Vu ce qui est récemment arrivé à une femme du groupe, je pense que l'on peut convenir qu'un rien de renfort est nécessaire pour sortir. |
Je faisais référence à Eva bien sûr, et je ne lui demandais pas non plus son avis. J'étais du genre directif, mais c'était le métier qui voulait ça. La jeune femme me remercie pour la bouffe que je lui ai laissée. Elle ne semble pas avoir faim. Tant pis pour elle. Elle m'explique maintenant que le zoo est à 30 kiulomètres. Et qu'on y sera vite. Je hausse les sourcils.
| Avec de l'équipement on marche à 5 kilomètres par heure, normalement. Dans la neige tu comptes quatre, voire trois, si tout se passe bien. Ca veut dire qu'on aura du mal à faire l'aller-retour sur la journée, et qu'on devra peut être rester là bas. C'est ok pour toi? |
On en revenait à Lawson, si on faisait ça pour qu'au final il nous pique une crise, autant ne pas y aller... Moi j'étais partant, je savais que je pouvais faire confiance à Chloé pour rester une nuit sans moi, et Eva était une survivante. Elles s'en sortiraient. Mais je voulais que la jeune femme qui risquait de m'accompagner le fasse en connaissance de cause. La jeune femme me laisse un instant pour aller parler avec Javik et me dit qu'on peut aller ailleurs si je préfère.
| Non non... On peut y aller ! Ca va avec lui? |
dis-je en faisant un signe de tête dans la direction de Lawson.
Messages : 8670 Membre du mois : 11 J'ai : 38 ans Je suis incarné(e) par : Christian Bale Crédit(s) : Kanala Je suis un(e) : Lucky Luke Vos Liens :
Spoiler:
Ma fille, pour qui j'endurerais tout.
Ma partenaire, mon amie, ma compagne
. :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Lun 31 Oct - 19:25
Je ne vais pas dire que j’étais de celles qui voulaient toujours tout faire toute seule et qui envoyaient bouler ceux qui voulaient les aider. J’avais toujours aimé être un minimum choyée et dorlotée par les gens qui m’étaient proches et que j’aimais. Mais j’avais quand même des limites. Je savais me débrouiller seule, et plutôt bien, et j’étais totalement capable de survivre sans aide…. Sans trop d’aide d’accord. Et je n’aimais pas trop en fait qu’on se sente obligé de souligner que je ne savais pas faire. Ce n’était en rien contradictoire, c’était juste un savant dosage… Je lui retourne son regard, avant de grimacer pour de bon. D’accord, il avait raison. Je n’étais pas assez obstinée pour continuer à jouer ce petit jeu, alors que oui, clairement, je savais qu’il avait raison. Je me contente donc de hocher la tête.
« Désolée… Je ne voulais pas dire que je n’avais pas besoin de renfort, enfin pas vraiment. Juste que je n’ai pas à demander sa permission à Javik et que je sais me… Bref, tu as compris. »
Ouais, bon, c’était plutôt maladroit, surtout qu’il parle de sa femme… copine… Je ne sais pas trop et ce n’est pas le plus important. S’il voulait se sentir utile ou que sais-je en pensant m’aider, si ça pouvait l’aider, tant mieux. Et non, je n’y serais pas allée seule en vrai, j’aurais trouvé quelqu’un d’autre, ça fait bien trop loin pour se la jouer Indiana Jones en solo… Je le fixe alors qu’il se fait un topo en direct, et un sourire s’épanouit sur mes lèvres quand il semble accepter malgré la distance. Je hoche la tête.
« Sur deux jours, ça me va oui… C’est ce que j’avais prévu à la base… » J’hésite une seconde et reprend la boite d’abricots que je range dans mon sac. « On se trouvera bien un truc relativement sûr pour la nuit, et on rentrera demain, on aura du temps pour fouiner un peu… » Forcément, il faut que j’en parle à Javik, et à John, qui péteraient un plomb si je partais deux jours sans les prévenir, même si j’avais déjà plus ou moins abordé le sujet… rapidement oui. Et si mon chevalier noir n’a pas l’air ravi, surtout quand je dis que je ne serais de retour que le lendemain soir au mieux, il ne dit trop rien. Signe que soit il devient sage, soit il sait que je finirais par le faire quoiqu’il dise. Les deux se rejoignant au final. Je jette un nouveau coup d’œil à Javik quand Philippe me demande si ça va, avant de reporter mon attention sur lui en acquiesçant et en commençant à avancer.
« Mais oui ça va. Il aime bien tout contrôler. Sauf que ça ne marche pas trop avec moi. Il s’y fait petit à petit. » Je hausse une épaule, presque amusée de constater que c’était vrai. « Et toi, ça ira avec Chloé et Eva ? Chloé peut rester avec Jena et les garçons si elle ne veut pas être seule… ou si tu ne veux pas qu’elle le reste… »
Quant à Eva, je n’étais pas certaine qu’elle veuille être avec d’autres personnes, encore moins des mecs, tout jeunes qu’ils puissent être. Bon, et il avait raison. Avec la neige, on n’avance carrément pas vite, et c’est épuisant. Ce n’est pas non plus comme si je m’attendais à pouvoir courir ou rejoindre le zoo en peu de temps. Mais la fatigue et la faim permanentes n’aident pas, et j’avoue que le rythme ralentit malgré tout au fur et à mesure.
On finit par arriver en vue du zoo alors que la nuit tombe presque déjà. Okay… Si on fait ça sur 3 jours, c’est faisable ? Je reprends ma respiration et me tourne un peu vers Philippe.
« Je sais que c’est mon idée, et je n’ai pas changé d’avis, mais le visiter de nuit, ça me dit moyen malgré tout… enfin, on peut avancer un peu et trouver un coin où se reposer après au pire ? »
Type d'action J’entre dans le zoo
J’attends une demi-seconde, avant de reprendre la route. De toute façon, on ne va pas rester planter là comme des cons non plus. Je regarde autour de nous, sans rien voir. Pas de traces dans la neige, pas de sang, pas de morts…. Carrément cool.
Type d'action Je fouille l’entrée du zoo
Je passe la tête par le… truc, la guitoune du zoo, le truc où tu paies ta place quoi. Avant d’ouvrir la porte et de fouiller l’intérieur. Je me retourne vers Philippe, tout sourire.
« J’ai trop des bonnes idées parfois ! » Je lui lance la boite de gâteaux qui était planqué sous le comptoir. « Ce ne sont que des gâteaux, mais tu vois, c’est bon signe ! »
Je lui souris, avant de me tourner à nouveau vers le zoo en dépliant le plan que j’ai trouvé au même endroit.
« Par là… Tu dois avoir l’infirmerie… et là, le coin vétérinaire. On pourrait y trouver des médicaments… Ou des réserves… »
Je le regarde à nouveau, attendant de voir par où il souhaite commencer.
Points de vie restants :14/20 (famine) Munitions restantes : 12 balles Gains des fouilles : Nourriture*1 Endroit où je me trouve : Dans l’entrée du zoo Endroit où se trouvent mes ennemis : /
Dernière édition par Miria Graham le Sam 12 Nov - 23:56, édité 2 fois
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Lun 31 Oct - 19:25
Le membre 'Miria Graham' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Mar 1 Nov - 14:38
La jeune femme a sa petite fierté. Ce que je peux comprendre. Quand on passe son temps à se faire courser par des zombies, les inégalités homme/femmes ont tendance à disparaître au profit de la simple nécessité. N'importe qui compte pourvu qu'il sait tenir un flingue et qu'il garde un minimum de sang-froid. Graham savait au moins contrôler son mec, et elle n'était pas manchotte avec une arme. De toute manière, pour être arrivée aussi loin dans la survie, c'était forcément qu'elle savait se débrouiller, somme toute. Je n'étais pas méchant en tous cas, pas frontal, losque j'évoquais avec elle le sort qui avait été réservé à Eva. Peu enviable, tout le monde en conviendra facilement. Même elle et son obstination ne pouvaient pas lutter contre ce genre de perspective pour le moins affreuse. Elle grimace quand elle se rend à l'évidence, mais je ne jubile pas. Il n'y a pas de bonheur à avoir quand le bon sens triomphe. Juste du soulagement, cela suffit. Je souris, compatissant.
| Ouais, je vois, tu veux pas dépendre de lui. Ce n'est pas moi qui te dirais que c'est une mauvaise idée. |
Ok, là je prenais parti, mais même sans savoir ce que faisait vraiment Lawson de son existence, il me semblait assez certain qu'il ne gagnait pas sa vie, pendant l'époque où on devait encore raisonner en ces termes, simplement en cueillant des poires ou en réparant des machines à laver. Il y avait quelque chose de dangereux et d'instable chez ce mec ; j'avais vu ça chez beaucoup de prévenus au fil des ans. La jeune femme sourit lorsque j'accepte de partir avec elle, et elle me dit qu'on pourra toujours trouver un truc sûr pour la nuit. Je hausse les sourcils.
| Serait-ce une manière de me faire du gringue, mademoiselle ? Allez, en route! |
Je la taquinais, bien sûr. Je savais bien qu'elle était amoureuse de Lawson, ça crevait les yeux. La pauvrette. Je ne savais pas ce qu'un homme comme ça avait à lui offrir, mais j'avais peur de deviner. Nous avons bien le temps de parler sur le chemin, qui est assez long. Elle me dit que ça va avec son mec, bien qu'il aime tout contrôler, alors qu'elle tient à son indépendance. Elle me questionne à mon tour, et bien que je n'ai pas la moindre envie de parler de ma famille ou plutôt de ce qu'il en reste, ce serait bien mauvaise grâce que de refuser, vous pouvez me croire.
| Oui. Eva comprendra et elle est de toute façon pas encore assez remise pour entamer une aussi longue marche. Chloé eh bien... Elle va sans doute profiter de mon absence, mais je sais qu'elle ne se mettra pas inutilement en danger. |
Le zoo est finalement en vue, et la jeune femme propose de s'installer ; au moins de repérer les environs. Elle a raison dans le sens où on ne peut pas crécher dans le premier endroit trouvé ; avec le dégel progressif, on risque de tomber sur un nid à zombies. Je hoche la tête.
| On fait ça. Encore que j'ai une lampe au besoin. On peut y aller en prenant notre temps... |
J'entre à mon tour, passant les grilles. Je ne prends pas mon fusil en main ; pour fouiller ce n'est pas très pratique, je le garde donc en bandoulière. Toutefois, je tire mon flingue que j'empoigne, plus efficace pour casser des têtes ou tirer des bastos à bout portant. Je suis Miria, mais en me démarquant du chemin qu'elle suit de son côté. Histoire de faire des cibles moins faciles. Pour le moment, rien à signaler, mais je sais d'expérience que tout peut changer à chaque instant. La jeune femme regarde avec précaution au niveau du guichet et trouve de la bouffe. Je lui rends son sourire.
| Continues de te la péter fillette, tant que t'es efficace, moi ça me va. |
Je me fige et me tourne vers elle.
| Tu crois que des bestioles ont pu survivre ? Genre des herbivores ou quoi ? Qu'est ce que je donnerais pas pour un steak...! |
Points de vie restants : On n'est plus en famine meuf ! Munitions restantes : toutes Gains des fouilles : rien Endroit où je me trouve : Dans l’entrée du zoo Endroit où se trouvent mes ennemis : /
Messages : 8670 Membre du mois : 11 J'ai : 38 ans Je suis incarné(e) par : Christian Bale Crédit(s) : Kanala Je suis un(e) : Lucky Luke Vos Liens :
Spoiler:
Ma fille, pour qui j'endurerais tout.
Ma partenaire, mon amie, ma compagne
. :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 13 Nov - 12:58
Il semble comprendre ce que je veux dire, quand bien même je ne suis pas sûre d'être claire. Enfin, c'est clair dans ma tête, c'est déjà ça. Le principal étant de retenir que je sais survivre seule ou presque, et que je suis heureuse d'en être capable. Point. Mais si j'apprécie de savoir me débrouiller seule, j'ai beau être têtue, je ne le suis pas au point de ne pas me rendre compte que personne ne peut survivre vraiment seul, surtout pas maintenant. J'esquisse un sourire avant de le fixer un instant sans perdre mon sourire.
« Je ne veux dépendre de personne. Javik l'a compris. Et... il n'est pas si... Il prend soin de nous. »
Je hausse doucement les épaules. Moi, prendre la défense de Javik sans trop de raison ? Oui, sans doute. Ce n'est pas comme s'il avait une capacité monstrueuse pour se faire des amis ou comme s'il était facile d'approche... Et puis, ce n'est pas si important, tant qu'il est là, même si je me dis qu'il reste en grande partie pour moi, il aide le groupe non ? Je le regarde une seconde, avant de laisser filer un rire léger, même si je sens mes joues s'empourpraient malgré moi.
« Faire du gringue en proposant une nuit à deux dans un coin à l'écart en pleine nature ? Quelle idée ! Ce n'est pas mon genre... »
Mais tellement pas en étant sérieuse, ni avant, ni maintenant. Encore moins maintenant en vérité. Je n'avais jamais dragué, certainement pas pour tout l'or du monde... Alors en étant avec Javik dont j'étais amoureuse ? Il y avait de quoi rire effectivement, surtout en me connaissant. Et si je parle un peu de moi, ou de ma relation avec Javik, il faut bien que je lui demande si ça ira pour sa famille à lui. C'est vrai, aucune des deux n'a vécu de choses faciles dernièrement.
« Oui, je comprends... Tant qu'elles vont bien. Je connais John, comme vous venez avec moi, il gardera un œil sur elles. »
Pour le peu que cela l'inquiète davantage encore... Mais non, John était sage et responsable. La plupart du temps. Mais de toute façon, maintenant qu'on est partis, on ne va pas faire marche arrière. Alors on continue d'avancer, et même si la route est longue, super longue, on finit par arriver au zoo. Et je suis vachement moins assurée maintenant que j'y suis. J'esquisse un sourire en le regardant.
« Ah, des piles, si on trouvait des piles, ce serait cool. Des grosses, pour les lampes justement... Et ça me va en y allant lentement... »
Alors on y entre. Je ne vais quand même pas flipper devant un zoo après avoir crapahuter pendant des heures. Ce serait tellement con. Je lui jette un coup d'oeil, ne pouvant pas m'empêcher de regarder autour de nous quand je le vois faire. Je e dis pas qu'il a tort, mais ce n'est pas vraiment rassurant, même si ça nous oblige à rester sur le qui-vive... enfin moi, parce que lui l'est déjà... Bon, après, on ne change pas les bonnes habitudes et je me retrouve à sourire comme une gosse en trouvant un peu de bouffe.
« Je suis toujours efficace. Mais je me la pète rarement... même si on dirait pas là j'avoue... Mets ça sur la joie de pas avoir marcher sur 40 km pour que dalle. »
Oui, bon, certes, si on trouve rien d'autre, ça me fera mal quand même pour un simple paquet de gâteaux quoi... Je me fige en le regardant, avant de reporter mon attention sur le zoo.
« Si le zoo est assez grand et qu'ils avaient des sources de nourritures naturelles... Mais vu les températures actuelles, je ne suis pas certaines qu'elles aient pu survivre, enfermées du moins... Mais ce serait cool. » Je plisse le nez. « Tu crois que des bestioles genre carnivores ont pu survivre ? Et être un peu affamées ? »
Ca, ça serait moins cool par contre. Quand bien même elles se mangent aussi, ce serait un peu plus galère...
Type d'action J'avance
Bon, se trouver un coin où se reposer... Genre la boutique de souvenirs là. Je tire sur la porte, qui s'ouvre dans un grincement magnifique. Je grimace en lançant un regard à Philippe.
« Pour la discrétion, on repassera... Désolée... »
Type d'action Je fouille euh le magasin de souvenirs /o/
Je regarde rapidement les étagères, mais mis à part les peluches, les tasses et autres boules à neige, il n'y a pas grand chose. S'il y a eu des trucs à manger là-dedans, ça fait longtemps que ça a été embarqué. Je fais le tour du comptoir, manquant de me casser la gueule quand je fais marche arrière en voyant un zack à moitié recroquevillé à terre, et qui déjà tente d'attraper mes jambes.
« On disait quoi tout à l'heure sur l'efficacité ? »
Points de vie restants :je t'enquiquines >< Munitions restantes : 13 balles Gains des fouilles : Nourriture*1 Endroit où je me trouve : Dans le magasin de souvenirs Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 au corps à corps et 1 à deux zones mouahahahahahahahah
Dernière édition par Miria Graham le Jeu 22 Déc - 11:47, édité 2 fois
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 13 Nov - 12:58
Le membre 'Miria Graham' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 27 Nov - 15:45
Il faut se battre pour ce que l’on a. Vérité bien tangible chez tous ceux qui ont survécu à la Grande Panique. Miria Graham l’a compris et elle défend ce qui est à elle, par extension à nous tous. Le groupe est tout ce qu’il nous reste, même si nous sommes bien peu proches les uns des autres. Paradoxe, que tout repose sur d’autres personnes alors qu’on ne les connaît même pas vraiment. Je sens par exemple que Lawson est dangereux, mais je n’en ai pas la preuve. Je ne sais toujours pas ce qu’il faisait exactement avant toute cette histoire. Rien de très catholique, je ne suis pas un imb&cile, et je me demandais encore comment une gentille fille comme Miria Graham pouvait s’être retrouvée avec un mec pareil. Oh, je ne cherchais pas plus que ça à comprendre. D’autant plus que j’avais l’expérience, en tant que flic, des couples improbables. On en rencontrait partout. Des fonctionnels ou des disfonctionnels, des chelous ou des « normaux », si ce mot avait un sens encore de nos jours. Bref. Elle me dit que son mec n’est pas ce que j’imagine. Je ne m’en défendrais pas, de ce que je pensais de lui. Quoiqu’il en soit, la jeune femme essaie de me rassurer, sur Eva et Chloé et le fait qu’elles soient bien en sécurité. Je ne cherchais pas plus loin pour le moment, car nous n’avions pas à trop nous laisser déconcentrer. Ce serait trop dangereux autrement. Elle me dit que ce serait bien qu’on trouve des piles. Je lui souris.
| Oui c’est vrai. Ca nous rappellera un peu plus le luxe auquel nous avions droit autrefois. |
Avoir droit à la lumière n’était pas en soi un avantage sur les zombies mais cela pouvait tout de même nous rendre d’assez grands services. La jeune femme me fait sourire dans sa manière de parler, c’est un peu comme si elle ressentait déjà l’adrénaline, comme si elle avait déjà la décharge qui déliait les langues et qui nous rendait plus loquaces pendant l’attente.
| C’est vrai. Tu faisais quoi avant d’éviter de finir en steak ? |
La jeune femme me dit ensuite qu’ils devaient avoir leurs propres sources de nourriture dans cet endroit. J’étais assez peu convaincu dans l’ensemble, parce que j’imaginais mal les carnivores se nourrir de conserves et les herbivores faire autre chose que bouffer des trucs qui avaient périmé depuis longtemps également, pour ce qui n’était déjà pas que du bête foin. Je haussais les épaules ; je ne voulais pas faire de faux espoirs à la jeune femme.
| Non, je pense que ces bestioles ont dû mourir depuis bien longtemps. Entre le bruit qu’elles font et l’intervention des zombies, ou encore la faim puis le froid, je pense pas qu’il reste quoi que ce soit de vivant ici. Mais bon, j’imagine que certaines ont peut être réussi à s’échapper, voire que les gardiens ont eu le temps de les laisser partir… |
La jeune femme ouvre la porte et je la suis, mais le grincement de la porte ne va pas manquer de nous attirer des ennuis. Aussitôt dit aussitôt fait, la jeune femme se fait attaquer. Je pousse une exclamation en me portant en avant, brandissant mon fusil.
| Putain de merde ! |
Oui, ce n’était pas forcément plus discret, mais ça soulageait toujours.
Type d'action J’attaque au corps à corpsblockquote>
J’écrase le visage du zombie à coups de crosse, c’est sonore, c’est dégulasse mais il ne bouge plus.
| On doit progresser, tout de suite. |
Points de vie restants : On n'est plus en famine meuf ! Munitions restantes : toutes Gains des fouilles : rien Endroit où je me trouve : Dans le magasin de souvenirs Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 dans la « rue » /
Dernière édition par Philippe Esclavier le Dim 27 Nov - 15:47, édité 1 fois
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Jeu 22 Déc - 12:58
Même si je m’en défends, je crois que tout ça, les morts, les fuites, le froid, la violence, ça m’a quand même quelque peu chamboulé. Oui, je sais bien, c’est le cas pour tout le monde, je ne suis pas idiote. Mais malgré tout ce qu’il s’est passé, malgré tout ce que j’ai subi, j’en viens à trouver des avantages, des… bienfaits à tout ça. C’est quand même flippant non de se dire qu’au final y a des trucs bien qui ont été engendrés par toute cette merde ? Parce que bon, me dire que sans ça, je n’aurais pas rencontré Javik, c’est une chose. J’aurais sans doute rencontré quelqu’un d’autre, de plus… gentil. Mais en fait, je ne veux pas quelqu’un d’autre. Et sans ça, je serais restée renfermée, jamais je n’aurais parlé si aisément avec quelqu’un que je ne connaissais pas. J’avais été forcé de faire davantage, d’accepter tout ce qui m’avais toujours paru si compliqué avant. J’avais dû changer. Sans doute en bien. J’espère. Je sais. Ça n’effacera jamais le reste. Ni papa, ni maman, ni Alice, ni les hommes que j’avais dû tuer, ni ce que nous devions subir et encaisser tous les jours. Mais j’étais devenue plus forte, assez pour les protéger, assez pour survivre. Ou peut-être, comme disais John, que je l’avais toujours été, sans avoir eu besoin de le montrer avant la Grande Panique. Peut-être. Toujours est-il que je me retrouvais à crapahuter dans la neige, par un temps glacial, avec un homme que je ne connaissais pas il y a seulement quelques semaines, et que je ne connaissais toujours pas réellement. Mais il menait le groupe, il protégeait sa fille et sa copine, ça en faisait quelqu’un d’assez bien pour que j’ai confiance en lui pour le moment. Ouais, tu peux rire, mais après tout, j’ai une confiance aveugle en Javik, alors pourquoi pas en lui ? Oui, pour sauver les siens, il nous sacrifierait probablement, mais qui ne ferait pas pareil aujourd’hui ?... D’accord, peut-être que moi, je ne le ferais pas. Mais moi, je suis un cas, on me le répète assez souvent.
Bref ! Tout ça pour dire, que je suis bien plus à l’aise avec les autres qu’avant et que ma timidité maladive a presque entièrement disparue. Presque. Je hoche la tête, le regard se perdant un peu dans le vide.
« Oui. Même si ce n’était pas du luxe à ce moment-là. Mais ce serait quand même chouette de pouvoir voir dans les bâtiments ou la nuit en cas de besoin. »
Non pas que j’ai peur du noir… quoiqu’à bien y penser, si, j’avais sans doute un peu peur maintenant, de me retrouver seule dans le noir. Parce qu’on ne savait jamais si on l’était vraiment, seul, et ça, c’est vraiment terrifiant. Enfin pour moi. Je le dévisage un instant, avant de sourire.
« Je voulais être pédiatre. Je ne me débrouillais pas si mal. J’adorais les enfants… enfin, j’adore toujours les gosses, c’est juste… Enfin, t’as compris. Etre médecin pour sauver des vies, être à l’écoute, aider les personnes, ce genre de trucs un peu dépassés maintenant. » Je hausse une épaule, essayant de ne pas m’appesantir sur le fait que non, il n’y avait sans doute plus d’enfants à soigner. « Et toi, tu faisais quoi ? Flic ou militaire non ? T’en as l’air en tout cas. » J’hésite une seconde, avant de reprendre doucement. « Vous aviez de la famille en France ? Vous avez réussi à savoir comment c’est là-bas ? »
Après tout, peut-être que d’autres se débrouillaient mieux que nous. On ne sait jamais… Même s’il n’avait pas forcément envie d’en parler. Ce que je pouvais facilement comprendre. Quant aux animaux du zoo, ma foi, il était difficile de se dire qu’effectivement, ils avaient pu survivre. Ce qui, d’un côté, n’était pas plus mal, même si une partie de moi trouvait inadmissible qu’on ait laissé crever les animaux juste comme ça. Mais tomber nez à nez avec un tigre affamé n’était pas l’idée la plus réjouissante qui soit.
« Ouais, et comme tu dis, même s’ils en ont laissé sortir, le froid, la faim, les zacks ne leur auront pas laissé beaucoup de chance. C’est bizarre de me dire que je me suis habituée, ou presque, à voir des hommes morts, et que je n’ai pas envie pour autant de voir un bambi à moitié dévoré… » J’esquisse un sourire sans joie. « C’est glauque un peu. Mais voyons le bon côté, pas de tigre à affronter, et des possibles réserves de nourritures et médocs. C’est parfait. »
Bon, pour le moment, niveau nourriture et médocs, on repassera. Par contre, oh surprise, je trouve un mort. Enfin, c’est lui qui me trouve. Mais j’ai à peine le temps de paniquer et d’attraper mon arme que Philippe est déjà là, démolissant ce qui était le visage du zombie. Je soupire et hoche la tête.
« Merci. Ouais, on bouge. »
Enfin d’abord, on va être minutieuse hein ?
Type d'action Je fouille le zack
Essayant de ne pas trop regarder le résultat des coups de crosse sur sa tête, je fouille rapidement la veste du mort, fronçant les sourcils en trouvant des sachets dans ses poches.
« C’est des fèves ? Ce serait cool que ce soit mangeable ! »
Dans le doute, je les fourre dans mon sac, avant de me diriger vers la porte de derrière.
Type d'action Je vais dans la réserve
J’appuie sur la poignée, forçant un peu quand la porte ne s’ouvre pas pus de quelques millimètres.
« Il y a un truc qui appuie derrière… Peut-être qu’ils s’étaient barricadés ou quelque chose du genre… Je pense pas qu’on arrive à l’ouvrir, même à deux… Tant pis, on repart par devant du coup ? »
Points de vie restants :20/20 Munitions restantes : 13 balles Gains des fouilles : Nourriture*2 Endroit où je me trouve : Dans le magasin de souvenirs Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 à une zone /o/
Spoiler:
Désolée aussi pour l'attente
Dernière édition par Miria Graham le Jeu 22 Déc - 13:05, édité 3 fois
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Jeu 22 Déc - 12:58
Le membre 'Miria Graham' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Mar 3 Jan - 22:19
Bon, on y est, et cette expédition semble porter quelques fruits déjà. Ca m’aurait fait chier de couvrir autant de chemin pour des prunes. Encore des prunes, outre leur redoutable pouvoir laxatif, ça avait quand même ses bons côtés. C’était sucré. C’est bon le sucré, en tous cas dans mon souvenir. Bon bien sûr, je préférais le salé. Il fut un temps où rien que le midi au boulot je pouvais m’enfiler une entrecôte de quatre cent grammes, à peine cuite, avec une sauce au poivre et des frites. Putain, ça remontait à tellement loin ce genre d’orgie. Ca ressemblait à quoi au final ? A un gigantesque gaspillage. Aujourd’hui, on en est à boire l’eau de la neige fondue ou de l’eau glacial d’un ruisseau pollué du Canada, à espérer tirer notre subsistance d’un hiver terriblement hostile du Grand Nord. Bref. Il fallait avancer. Encore et toujours. Sans jamais s’arrêter. Comme quand on s’était fait encercler par la horde avec Chloé. Je m’en rappelle encore. De l’obscurité qui tombait sur la forêt, que nos amis disparaissaient à l’horizon… Et que des zombies par dizaines, par centaines, refermaient leurs trajectoires sur nous. L’horreur absolue, indicible. J’en rêvais souvent, la nuit. Plutôt n’importe quoi d’autre que de revivre ça. Plutôt sacrifier le reste de l’espèce humaine que de revoir cette terreur pure, ce désespoir, dans le regard de ma propre fille. La jeune femme semble contente, du moins satisfaite. Mais nous continuons. Elle me raconte quelques éléments de sa vie d’avant, quand tout était plus simple. Ou plutôt non. Infiniment compliqué. La complexité à l’état brut, à chaque instant de l’existence. Ce n’était quand même pas tout à fait pareil que simplement survivre.
Elle voulait être pédiatre. Ceux qui s’occupent des gosses, je crois. C’est tellement loin tout ça. Adorait les gosses… Ce n’était pas mon cas. Je les aimais bien, oui. Ils m’aimaient bien, souvent. Mais je savais que je ne savais pas très bien prendre soin d’eux, pourtant. Elle me demande ce que moi je faisais, et où j’étais. Je ne souris pas quand je me dévoile. Un tout petit peu. Assez pour entretenir ce lien ténu, cette connexion entre survivants, mais pas trop pour ne pas tout dévaster si les choses devaient mal tourner.
| Je vois. Je t’imagine assez bien là dedans. T’es quelqu’un de gentil, et d’attentionné pour les autres. | Grumpf. | Oui, j’étais flic à la criminelle. Spécialisation grand banditisme. En France, j’ai un frère, une sœur, qui ont leur propre famille. Mes parents. Où qu’ils soient. J’avais une compagne aussi, Juliette. Et son fils. Ils étaient avec Chloé et moi quand tout ça a commencé, on était en vacances aux USA. On les as perdu tous les deux en cours de route. |
Il n’y avait plus qu’elle et moi aujourd’hui. Et Eva. Quoique ça puisse vouloir encore dire. Quoiqu’il en soit, j’espérais bien que les bestioles du coin étaient crevées. Ca me foutrait mal de devoir les achever ou de devoir les manger. Mine de rien, on n’oublie pas aussi vite la civilisation. Difficile de repenser à bambi sans avoir faim, aujourd’hui. Bon, elle parlait pour meubler et me forçait à me montrer moins renfrogné ; ce n’était clairement pas une mauvaise chose.
| Heureusement pour nous, la Grande Panique n’a pas l’air d’avoir laissé tant de traces que ça de ce qui était sans doute un joli zoo, avant. |
Je salue la jeune femme d’un signe de tête en killant le zombi ; on ne va pas passer notre temps à nous remercier à chaque Z qu’on poutre. Il y en a bien trop, et les renvoyer dans l’au-delà est plus une nécessité qu’une vocation. Elle fouille les poches du mort.
| [color=white]Attention, quand même. On n’est jamais vraiment sûr de rien avec ces saloperies. Mais ouais, ça a l’air de fèves. C’est mangeable avec de la flotte et les condiments qu’il reste dans mon placard, ça aura un minimum de goût. Bien joué, la rouquine.[color] |
Je réfléchis à ce qu’elle me dit.
| Hmmm… Non. J’aimerais bien ne pas traîner dans les environs. Place toi derrière et couvre-moi. |
Je garde mon fusil contre mon corps, et m’avance pour savater d’un énorme coup de rangers renforcées dans la porte.
Type d'action J’enfonce la porte
Points de vie restants : On n'est plus en famine meuf ! Munitions restantes : toutes Gains des fouilles : rien Endroit où je me trouve : Avec Miria Endroit où se trouvent mes ennemis : Fini /
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Jeu 19 Jan - 19:21
Vu d'ici, ça n'avait pas l'air catastrophique. La neige aide beaucoup à ce que ça ait l'air propre et tranquille oui. Après, tout dépend si le zoo était ouvert ou fermé quand l'épidémie est arrivée jusque-là. Certes, il a certainement était squatté depuis quoiqu'il en soit et... On ne sait jamais, ça a pu bien se passer et ne pas être rempli de zacks. Il y a peut-être des survivants. Ce qui serait peut-être pire oui. Ou juste d'animaux morts... Ou peut-être des animaux vivants. Ce n'était pas un zoo avec des animaux du grand Nord ? Ça survit dans un tel froid ces bestioles, quoiqu'en pense Philippe. Les loups, les bisons, ce genre de trucs ?... Enfin, les bisons je ne sais pas s'ils ont pu trouver de quoi survivre réellement, mais les loups, ils ont pu... Avec les autres animaux... et humains. Mais on va dire que non. Ou qu'ils sont partis loin. Histoire de ne pas en rajouter sur la liste des choses pouvant nous bouffer.
Et si je souris en parlant de moi, de ce que j'aurais aimé faire, ce n'est pas son cas à lui. A-t-il toujours été aussi déprimant ? Ou triste ? Non, sans doute pas. Ou peut-être que son boulot l'a formaté bien avant tout ça. Peut-être que je suis la seule à encore essayer de positiver et de profiter de ce que l'on a encore, ce serait pas étonnant, même si je trouve ça... Je sais pas. Dommage ou décourageant. Parce qu'à bon faire tout ça si c'est simplement pour se dire qu'il n'y a plus rien qui en vaille le coup ? Il faut bien trouver des choses qui nous font avancer. La famille est sans doute la principale, mais ce n'est pas aussi simple, pas vrai ? Enfin, ce n'est pas grave, je peux être enjouée pour eux. Même si dans sa bouche, être gentil et attentionné semble presque être une insulte. Je grimace malgré moi quand il parle de lui.
« Oh. Perdus séparés ou perdus... morts ? Oui, je mets un peu les pieds dans le plat... Je suis désolée. » Je lui jette un coup d’œil. « Et donc spécialisé en grand banditisme... Genre tu bossais avec Scotland Yard et tout ? Ce qui explique que tu te débrouilles aussi bien avec les armes, et que tu sois aussi directif. »
J'esquisse un sourire. Oui, il vaudrait parfois mieux que je parle moins, ou moins vite, un peu comme avant quoi, ça m'éviterait de faire des boulettes comme ça. Le bon côté, c'est qu'ils sont toujours deux, il a toujours sa fille... Dans un sens, c'est le principal non ? Et puis, je dis ça, mais je continue de parler même si c'est des sujets beaucoup plus légers et donc moins craignos, qui sont le reflet de mes premières pensées.
« Oui. On verra bien... »
Quoiqu'il en reste... Et ça commence bien, vu qu'on tombe sur un zack dès la première pièce qu'on fouille, le guichet compte pas vraiment. Mais comme là-bas, je trouve de la bouffe. Bon, d'accord, sur un zack, je trouve toujours ça un peu dégueu... Mais ça reste de la nourriture, tant que c'est fermé et tout, y a pas de problème, pas vrai ? Je lui souris, même si je suis d'accord avec lui.
« Le sachet est fermé, donc ça doit être bon. Avec des condiments ouais ce serait cool ! »
Malgré le zack, on est quand même rentable jusque-là, donc on a bien fait de venir. Sauf que ça ne doit pas être le seul. Et que cette fichue porte ne s'ouvre pas. Je retiens un soupir et m'apprête à faire demi-tour quand il reprend la parole. Je me contente de hocher la tête, relevant mon arme. Et je me retiens de lever les yeux au ciel quand il fait sauter la porte, ou presque, en foutant un coup pied dedans. Je suis sans doute la seule à trouver que ça a un côté gros bourrin ? Ouais, sans doute. Le principal, c'est que la porte vacille et s'ouvre. Cool. Et rien. Pas de zack qui nous saute dessus, ni d'ours planqué en embuscade.
Type d'action Je fouille la pièce
J'avance dans la pièce, la réserve sans doute, et je commence à soulever les magazines qui restent, avant d'ouvrir les cartons et de fouiller dedans. Et c'est quand je me retourne que j'avise un truc à côté de l'étagère, planqué derrière quelques nounours. Je grimace en saisissant le manche, poisseuse de sang, avant de le relâcher en voyant le poids.
« Ça t'intéresse ce truc ? C'est trop lourd pour moi... »
Type d'action Je me déplace
Je hausse les épaules, avant d'avancer et de pousser la porte de derrière, qui elle s'ouvre sans souci. Et nous revoilà dehors. Dans un froid encore plus mordant qu'à l'intérieur. Je me tourne vers lui.
« On avance alors ? Ça se passe plutôt bien pour l'instant ! »
Alors autant continuer.
Points de vie restants :20/20 Munitions restantes : 13 balles Gains des fouilles : Nourriture*2, une arme Endroit où je me trouve : Dehors Endroit où se trouvent mes ennemis : /
Dernière édition par Miria Graham le Jeu 19 Jan - 20:24, édité 3 fois
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Jeu 19 Jan - 19:21
Le membre 'Miria Graham' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Fouille' :
Tu trouves une masse, normalement pour des épreuves de force...
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Dim 22 Jan - 19:42
Tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir. C’était important pour continuer, de ne jamais s’arrêter, de ne jamais se stopper, de faire en sorte d’être toujours dirigé vers l’avant, orienté vers l’avenir. C’était pour ça que ce genre de projet était important. Se lancer dans des trucs un peu improbables, comme dans une parodie de ce qu’on aurait fait avant, mais avec la ferme volonté d’y croire, de le rendre possible. Se rendre au zoo pour y trouver des fournitures. Quel pitch. Déjà qu’avant l’épidémie, je n’y étais pas allé depuis fort longtemps, alors imaginez ma fréquentation de ce genre d’endroit depuis que les morts s’étaient relevés ? Je faisais briser ce presque tabou d’un coup de pompe, qui ouvrit la porte à la volée dans un grand fracas. Le bruit est terrible, car les gonds étaient solides, mais tout est enfoncé. C’est ça, de porter des godasses de sécurité, un peu comme celles que j’avais quand j’étais flic, des chaussures montantes qui protégeaient la cheville, et permettaient de défoncer des gueules. Ou des portes. Oui, des portes, c’était ça que j’étais sensé dire. Il y avait aussi le geste pour ça, taper juste derrière la poignée, pour que le choc torde gravement l’intérieur jusqu’à l’arracher. Et paf. On rentre dedans. On commence à se disperser pour chercher des trucs utiles. Elle continue de me questionner. Je ressens toujours la souffrance, mais bon, à quoi ça sert de ressasser ? je ne sais même pas ce qu’ils sont devenus avec certitude, même si les probabilités soient pour qu’ils claudiquent quelque part en boitillant et en grognant comme des bêtes.
| Morts, sans doute. Ne t’en fais pas. De toute façon, la question a un peu toujours la même réponse, pas vrai ? |
Et maintenant on parle boulot. Sa tournure de phrase, même en anglais, m’amuse.
| Je bossais rarement avec la police étrangère, mais ça pouvait arriver, oui. Surtout avec d’autres services français, en fait. Quant au fait que je sois « directif », c’est juste parce que je suis un connard. |
En tous cas, on a au moins de quoi se réjouir avec la bouffe trouvée. Je souris alors qu’elle se félicite de la trouvaille, et qu’elle a bien raison de le faire. Je tends l’oreille pour détecter l’approche de putréfiés alors que la jeune femme commence à retourner tout ce qu’il y a dans la pièce. Elle trouve quelque chose et me retourne, alors que de mon côté je suis à peu près certain qu’il n’y a rien qui arrive. Le bruit que j’avais fait avait peut être attiré quelque chose, mais rien n’était moins sûr. Je secoue la tête en souriant.
| Non merci, si j’ai besoin de cogner quelqu’un j’ai ça. | dis-je en montrant le tournis qui pendait à ma ceinture, aiguisé sur le bout.
je la suis dehors. Il caille sa race, encore.
| Allez, suis-moi, fillette ! |
y’a un bâtiment derrière, qui ressemble à un bâtiment de service, peut être qu’on y stockait des vivres pour les animaux. Et fondamentalement, des graines ou des boites, on peut les manger aussi, même si c’est pas ragoûtant. J’essaie d’ouvrir la porte.
Type d'action J’essaie d’entrer
[i]Verrouillée, évidemment.
| Bon, choux blanc, et une porte comme celle-là je peux toujours essayer de l’enfoncer. Tirer pour faire sauter le verrou, ça me semble un peu kamikaze. Comme on n’y voit rien. Va peut être falloir se trouver un abri pour la nuit, non ? Vu comment on se les pèle… |
Points de vie restants : On n'est plus en famine meuf ! Munitions restantes : toutes Gains des fouilles : rien Endroit où je me trouve : Avec Miria Endroit où se trouvent mes ennemis : Fini /
Dernière édition par Philippe Esclavier le Dim 22 Jan - 19:49, édité 1 fois
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Sam 11 Fév - 23:21
J'avais l'habitude à force. D'être un peu la seule à parvenir à se montrer tout le temps positive et enjouée.Je ne dis pas que je l'étais tout le temps, mais les coups de déprime et de baisse de moral ne duraient pas longtemps, parce que je ne pouvais pas me le permettre, sinon, je ne tiendrais pas. Et je ne savais pas comment ils faisaient, les autres, pour justement parvenir à continuer sans essayer de trouver du positif partout. C'était déjà bien assez difficile pour ne pas chercher à améliorer ce qui peut l'être, ne serait-ce que par des détails. Mais je sais bien que ce n'est pas si facile et que ça demande des efforts. Et que c'est sans doute trop au vu de ce que l'on vit chaque jour. Tout ça pour dire que je comprends que ce soit difficile de garder la tête hors de l'eau et de sourire. Mais, contrairement à d'autres, lui, soit il a appris à s'en foutre, soit il fait bien semblant. Sans doute un peu des deux. D'un autre côté, il n'a pas trop le choix non plus. Sa fille n'a plus que lui, il faut bien qu'il avance et au fond, la méthode n'a que peu d'importance. Même si c'est plus agréable pour soi comme pour les autres de trouver des trucs cools. Ça ne retire rien à ce que l'on vit, ça n'efface rien, ni les gens perdus, ni les actes commis, ça n'enlève pas les zacks, la faim, le froid, la fatigue. Et il y a toujours des moments plus difficiles et plus douloureux. Mais il y a des sourires, des mots, des gestes, des petits rien qui sont autant d'aides au quotidien et de petits détails agréables, qui soulage le reste. Enfin, après, comme dit, je suis peut-être un cas, complètement à l'ouest et déconnectée. C'est possible, j'y ai déjà pensé en fait, et c'est probable que j'ai un pet au casque en y songeant, un peu comme Anna en fait, mais version positive donc. Positive et un peu bourrine pour le coup. Mais il ne s'en offusque pas, sans doute trop las ou habitué à ce genre de questions au fond. J'esquisse un sourire sans joie.
« Oui, sans doute. Mais il arrive parfois qu'il y ait des surprises... Je l'ai déjà expérimenté. Mais c'est plus... facile dans un sens et normal d'imaginer le pire. Je suis désolée malgré tout. »
Et on a beau être flic, perdre des gens qu'on aime, c'est jamais évident, alors autant parler d'autre chose. Je lui jette un coup d’œil et secoue la tête, souriant à moitié.
« Oh je suis presque déçue que tu ne sois pas un genre de James Bond, ça aurait été classe... Et je n'ai pas dit le contraire, mais on peut être et un connard et un flic directif... »
Je hausse les épaules et fouille à droite, à gauche, et je trouve à nouveau de la nourriture. Ça c'est chouette. Bon, on est tombé sur un zack, mais comme il gère, j'ai même pas à m'inquiéter si ce n'est pas mon cas actuellement. Et puis, il a pas été trop difficile à tuer, donc ça vaut le coup, et ça justifie un peu notre venue. Reste qu'à continuer comme ça et ce sera nickel. Et je trouve même un genre de masse, vous savez ce genre de truc qu'on trouve dans les foires et les fêtes foraine, pour savoir oh combien vous êtes fort et puissant... Le truc inutile par excellence en vérité donc. Tant pis, tant qu'à choisir, je préfère la bouffe. Et vu qu'il n'en veut pas non plus, je le laisse dans son coin. Qui sait, il y aura peut-être des courageux.
Je frissonne et resserre mon manteau autour de moi, remettant mon bonnet. Les zacks voient pas les couleurs, donc on s'en fout non ? Je hoche la tête en le suivant vers un autre bâtiment, qui forcément, ne s'ouvre pas aussi facilement. Ouais, ça ne peut pas toujours être facile.
Type d'action J'essaie d'entrer
Je regarde sur le côté et avise une fenêtre. Tirant une caisse jusqu'à la fenêtre, je grimpe dessus et tente de la soulever. Et paf, elle s'ouvre.
« Monsieur a demander un abri ? » Je lui souris. « On verra bien une fois dedans, doit y avoir une autre porte. Et au pire, il y a d'autres fenêtres. »
Et sans attendre, j'enjambe la fenêtre et passe à l'intérieur. Et s'il me suit pas ? Bah je fais demi tour, facile... Un bureau...
Type d'actionJe fouille
Je commence à fouiller en silence, sans rien trouver d'autres que des papiers, classeurs et autres livres de comptabilité ou autres... Ouais, le bureau du régisseur ? Ou du comptable. Bref, rien... C'est un grand bâtiment, on aura plus de chances dans les autres pièces. Je relève la tête et me fige. D'accord, ça ne peut pas être lui, vu que ça vient de l'autre côté de la porte. Je tourne la tête vers Philippe, mettant un doigt sur mes lèvres avant de lui désigner la porte en chuchotant.
« On a de la compagnie. Encore. J'adore les bâtiments... Je te laisse faire James Bond ? »
Je hausse les épaules, saisissant mon fusil en souriant. Une lampe, ce serait cool oui.
Points de vie restants :20/20 Munitions restantes : 13 balles Gains des fouilles : Nourriture*2, une arme Endroit où je me trouve : Dehors Endroit où se trouvent mes ennemis : un zack à une zone et un à deux zones
Dernière édition par Miria Graham le Sam 11 Fév - 23:37, édité 1 fois
Messages : 2806 Membre du mois : 0 J'ai : 25 ans Je suis incarné(e) par : Holland Roden Crédit(s) : Shereen Je suis un(e) : Calamity Jane Vos Liens : Mes hauts faits :
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Sam 11 Fév - 23:21
Le membre 'Miria Graham' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: [Terminé] Carry on my way so long Lun 20 Fév - 20:36
[HJ comme convenu je le termine, puisqu’il est commencé depuis… Cinq mois xD et qu’on n’a jamais su être tous deux des foudres de guerre. On peut s’en refaire un plus contemporain si tu veux]
On trouvait des trucs mais on risquait vraiment au fil du temps de faire de mauvaises rencontres ; l’obscurité n’aidait pas non plus, d’ailleurs. On allait finir par avoir des problèmes, c’était une certitude. Rien n’était aussi complexe, ni aussi dangereux que d’avoir à gérer des morts-vivants. Ca allait au-delà de leur endurance, de leur résistance. Le plus grand danger, c’était leur volonté, ou le substitue de ce qu’on pourrait appeler de la volonté. Ils n’allaient jamais abandonner, c’était l’évidence même. Et donc, ils allaient continuer, encore, et encore, et pour toujours, à pourchasser ceux qu’ils auraient le malheur de voir, de sentir ou d’entendre. Et là ce serait encore le carnage, l’horreur. Ces râles dans la nuit, synonyme de désespoir affamé, de vendetta sur la vie elle-même. Je ne voulais pas me retrouver piégé dans un endroit que je ne connaissais pas, de nuit. Le fait qu’il soit relativement ouvert me permettait de ne pas trop me stresser, c’était un fait. Comment on peut encore fliper jusqu’à devoir se retenir pour pas se pisser dessus, quand ça fait déjà des mois qu’on combat une menace ? La jeune femme s’excuse en tous cas de me faire ressasser des souvenirs de merde. Je haussais les épaules, essayant faussement de m’en foutre. Je ne savais pas si j’en étais arrivé à un point où je me fichais réellement des autres ou si au contraire, leur destin me touchait de trop près. Avant, j’étais flic. Seconde option. C’était à toujours flipper pour les autres qu’on faisait les pires conneries.
| T’excuse pas, j’ai dit. |
Inutile de ressasser sur tous ceux qui avaient été tués. Il y en avait trop, et j’avais appris que l’être humain n’était en rien un réservoir inépuisable de compassion, de compréhension. Mince sourire, fantôme de bonne humeur, lorsque la jeune femme continue ses plaisanteries pour détendre les choses.
| Oh, tu sais, pas besoin d’être 007 pour cultiver un peu de mystère… On sait pas grand-chose des autres, finalement. |
Et c’est parfois pas plus mal. Comment réagirait la rouquine si elle apprenait que j’avais déjà passé à tabac des suspects ou provoqué délibérément une fusillade pour me débarrasser d’individus plus dangereux encore ? Elle ne couvrait peut être plus mes arrières. Ou alors, elle ne serait peut être d’un coup plus aussi encline à me protéger, à s’assurer de mon bien être ou en tous cas, de ma résistance. La jeune femme caille. Et moi aussi. Il faut qu’on trouve un abri ; pas le choix ou bien on finirait par claquer ! Mourir de froid après toute cette route serait trop ridicule, et trop dangereux aussi, pour qu’on ne soit pas assez cons pour mourir dehors. La jeune femme ne se démerde pas trop mal et on entre dans un endroit fermé. Elle fait un petit peu de bruit, et ça a l’air de suffire, même si elle a été discrète. J’entends des bruits de pas, qui traîne. Je me tourne vers la jeune femme, qui me fait un geste.
L’endroit a déjà un taulier et je sais même comment il s’appelle. Enculé de zack.
Je tire mon tournevis plat, aiguisé en pointe. Je lui jette un regard entendu.
Et pars dans les ténèbres pour remplir ma sanglante besogne.