Fall of Man
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Shovels and Dirt | Philippe
MessageSujet: Shovels and Dirt | Philippe    Shovels and Dirt | Philippe  EmptyMar 11 Juil - 18:35


J'inspire doucement et je grimace sous l'effet de la douleur. Ca fait combien de temps que je suis assise comme ça ? Beaucoup trop visiblement, ma jambe n'apprécie guère le traitement. Et, pire encore, depuis combien de temps n'ai-je pas fermé l'œil ? A dire vrai, là encore, je ne saurais le dire. Mais à chaque fois que je ferme les yeux, c'est Pelleas que je vois. Ou plutôt, ce qu'il restait de lui. Alors, autant me rendre utile et m'occuper de notre groupe. Dire qu'ils ont pris cher est un doux euphémisme. Quand nous les avons trouvés, je n'ai pas su où donner de la tête et j'ai passé les premières 48 heures à passer de l'un à l'autre, espérant qu'ils arriveraient à survivre à la journée. Puis à la nuit. La famille de Miria m'a été d'un grand soutien et, sans eux, je ne suis pas sure que j'aurais réussi à maintenir en vie ceux qui pouvaient l'être.

Et les jours ont passé. Etrangement semblables, étrangement surréalistes. J'ai eu l'impression de me retrouver au service des urgences, comme dans mes dernières années d'études, à ne plus fonctionner qu' à l'instinct. Malheureusement, je n'ai pas le même matériel et notre réserve m'a semblé bien maigre. J'ai envoyé Eva et le frère de Miria chercher ce qu'il pouvait mais s'aventurer hors de notre petit havre de paix n'était pas non plus une bonne idée. Alors j'ai fait comme j'ai pu, pensant les plaies, essayant de me charger des blessures physiques non sans savoir que celles de l'âme vont être bien plus complexes à gérer. Et pourtant, dieu sait si cela va s'avérer compliqué. J'ai cru voir mourir Philippe à plusieurs reprises alors que j'essayais tant bien que mal de le débarrasser de ces fichues balles. J'aimerais dire qu'il survit grâce à mes soins mais je pense que c'est plutôt la rage qui l'a aidé à passer cette étape. Et je ne suis pas persuadée que ce soit une bonne chose, quand bien même je sens une flamme brûler en moi à chaque fois que je songe au mal qu'ils leur ont fait. A tous. Peu m'importe la balle que j'ai prise dans la jambe. J'ai réussi à l'extraire moi-même et il est fort probable que je garde un léger boitillement durant les prochains mois, voire tout le reste de ma vie mais, au rythme où je vais, je gage que ce ne sera pas dans très longtemps.

Je me relève, essayant tant bien que mal d'étirer ma jambe blessée. Il va falloir que je change mes propres pansements si je ne veux pas mourir d'une infection quelconque. Alors, je profite du calme relatif du bungalow de Philippe, qui est encore endormi, pour m'atteler à la tâche, grimaçant alors que je relève le short donc je me suis affublée jusqu'à mi-cuisse. Le sang a déjà imbibé le tissu. Parfait.  Je nettoie comme je peux alors que j'entends que mon patient du moment commence à s'agiter. Il s'est déjà réveillé à plusieurs reprises, souvent confus et ce n'est pas plus mal. Quand il a recommencé à reprendre ses esprits, la situation est devenue plus tendue. Comment continuer comme ça quand il a échoué à faire la seule chose qui compte pour lui ? Comment lui dire que les choses vont s'arranger quand il a vu ce qui est arrivé à Chloé et qu'il a n'a rien pu y faire ? Et je n'ai encore pas eu le temps de leur dire ce qui est arrivé à Pelleas. Je ne m'en sens pas capable, j'ai peur de faire une crise de nerfs qui serait probablement mal venue. Je me rends compte que ma main tremble et que je n'arrive pas à refaire mon bandage mais je souffle, d'un ton que j'espère moins dramatique que ne le voudrait la situation. "J'espère que votre nuit a été plus reposante que la mienne. Si vous arrivez à tendre la main, j'aurais besoin d'aide pour tenir le bandage. Sinon je vais encore y passer un temps fou." Je me suis rapprochée, claudicant, la main sur le bandage et l'autre tenant un vieux tabouret, pour me laisser choir juste à coté de son lit, pour qu'il soit à portée.


Dernière édition par Anna de Beauregard le Mer 26 Juil - 22:36, édité 1 fois
Anna de Beauregard

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MessageSujet: Re: Shovels and Dirt | Philippe    Shovels and Dirt | Philippe  EmptySam 15 Juil - 17:18

Je me sens mal. Je rêve. J’en ai conscience mais je rêve. Je suis démoli. J’ai conscience qu’il m’est arrivé quelque chose de très grave, et ce n’est pas quelque chose dont j’ai une conscience très aiguë. Je sais que quelque chose cloche… Mais sans avoir la plus petite idée de ce dont il s’agissait. Je naviguais donc entre deux mondes, entre deux modes de conscience. Je savais que je dormais, je savais qu’il m’était arrivé quelque chose, mais j’avais du mal à me rappeler quoi. Je me surprenais à rêver de Juliette, elle me visitait beaucoup dans mes songes, avec le leitmotiv « de toute façon tout ça, c’est ta faute ». Je la revoyais beaucoup. Elle et son fils, que j’avais considéré comme le miens. C’était étrange, et désagréable de me rappeler ces choses, car elles ne s’étaient pas bien terminées. Juliette et Gabriel avaient été dévorés par la horde qui remontait des Etats-Unis, mais pas avant d’avoir eu le temps d’abandonner ma fille seule à son sort. Je repensais à notre périple depuis Charleston. A toutes ces vieilles bâtisses coloniales, au whisky, aux soirées dansantes, à la plage… Je me rappelais Washington et ses monuments. Et New York. Ce putain de New York qui avait failli avoir notre peau à tous. C’était là que j’avais tué mon premier infecté.


Ensuite tout le reste. Les crises de plus en plus graves de Juliette. La jalousie qu’elle nourrissait vis-à-vis d’Eva. Eva, qui avait tellement morflé bien plus tard, elle avait payé à ma place et au centuple l’infidélité que j’avais faite à ma compagne d’alors. J’étais désespéré et j’avais failli perdre ma fille plusieurs fois, mais aucune n’avait été pire que celle où nous fuyions la ville de Coaticook sur la frontière. Je me rappelais la horde qui menaçait d’engloutir littéralement notre chemin. Ces jours et ces nuits de fuite. La rencontre avec Lawson et Miria, dans le chaos de la suite. Et l’arrivée à Trois Rivières. Et la noyade de la gamine là, j’avais oublié son nom. La lutte en ville et les retrouvailles avec Eva. J’avais l’impression que le rêve se faisait de plus en plus flou, mais je n’étais pas fâché de quitter ce cauchemar éveillé. Mais en fait c’était pire en me réveillant.


J’avais mal partout. Même soulevé les paupières me semblait difficile, voire carrément impossible, et je me maudissais presque aussitôt de me trouver dans un tel état de faiblesse. Ma vue était trouble et j’avais la bouche toute pâteuse, comme après une terrible cuite. Je ne me rappelais pas comment j’étais arrivé ici et je ne savais même pas où « ici » se trouvait. Je reconnaissais Anna toutefois. Mais je n’entendis qu’à moitié ce qu’elle me dit.



| Woooow j’ai l’impression de m’être fait rouler dessus. Je suis où là ? Qu’est ce qu’il s’est passé ? | grognais-je d’un ton rauque.

Philippe Esclavier

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MessageSujet: Re: Shovels and Dirt | Philippe    Shovels and Dirt | Philippe  EmptyMer 26 Juil - 22:36

Me concentrer sur les choses concrètes, que je peux maitriser. Ne pas fermer les yeux. Ne pas voir Pelleas. Ne surtout pas penser à lui. Plus tard. Quand les images seront devenues supportables. Et puis, de toute façon, au vu de l'état dans lequel ils sont tous revenus, d'autres images plus horribles encore se sont superposées. Je ne sais si l'on peut oublier ce genre de choses un jour, où si je vais devoir les vivre encore et toujours dans mon esprit. Et, lorsque je me pose cette question, je me demande s'il n'aurait pas mieux valu que je reste en tête à tête avec mon miroir, que j'évite de rencontrer ces gens, de m'y attacher, de croire que je pouvais faire autre chose que de boire en parlant toute seule. Si Brandon est mort avant même que j'ai pu faire quoi que ce soit pour lui, les autres sont en vie. On pourrait dire qu'ils ont de la chance, mais je ne suis pas sûre qu'on puisse appeler le cauchemar par lequel ils sont passé de la sorte. Quant à moi, ma balle dans la jambe est un moindre mal face à ces horreurs, quand bien même je n'ai plus beaucoup de chair à atteindre et que l'os a pris un sérieux coup. Le pire, c'est que je préfère me focaliser sur ça, radoter même, en pensant à ma blessure, plutôt que mon esprit ne s'égare sur le reste.  

Mais, quand Philippe ouvre les yeux, j'ai une grimace. On dirait qu'il est tellement dans les vapes qu'il a oublié ce qui vient de se passer. Ca arrive souvent, en tout cas, c'est ce que j'ai lu dans plusieurs revues médicales. Une sorte de syndrome post-traumatique. Ou alors, il n'est juste pas suffisamment réveillé pour être en état de remettre ses neurones en action. De toute façon, je vais le voir assez rapidement. En attendant, voyant qu'il ne sera de toute façon pas capable de m'aider, je grimace, essayant tant bien que mal de finir de refaire mon pansement. Avant d'inspirer doucement, fixant le français, non sans une pointe d'appréhension.

"De quoi vous rappelez-vous Philippe ? Déjà, vous savez qui je suis ? Espérons que oui, je ne suis pas sûre d'avoir la force de vraiment tout vous raconter. Et je vous préviens, je vous interdis de vous agiter. Chloé dort pas loin et Eva veille sur elle. Elle est en sécurité." Autant qu'il est possible de l'être au vu des circonstances avec comme patrouilleurs des gamins à peine sortis de l'adolescence mais, quand on voit l'état du reste de notre groupe, c'est toujours mieux que rien, je suppose. Je ne suis pas sûre que Philippe soit en état d'encaisser toutes les informations dont il devra prendre connaissance mais je ne suis pas sûre d'être en mesure de lui cacher bien longtemps. Ce n'est pas la première fois qu'il se réveille et qu'il interroge qui il peut. Nous avons eu de la chance qu'il s'évanouisse avant d'avoir eu de vraies réponses et, pour l'heure, la réalité doit se mêler à ses cauchemars. Alors, histoire de gagner un peu de temps, je lui tends une bouteille d'eau, grimaçant en me relevant. "Buvez un peu. Désolée, ce n'est pas de l'alcool mais, vu votre état, je pense que ça vous achèverait plus qu'autre chose." Même moi je n'ai pas osé boire quoi que ce soit depuis que c'est arrivé. De peur que les monstres ne reviennent en force et ne se fasse plus virulents que tout ce qui nous entourent. Autant dire que personne n'est bien en forme en cet instant précis.
Anna de Beauregard

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MessageSujet: Re: Shovels and Dirt | Philippe    Shovels and Dirt | Philippe  EmptyMar 1 Aoû - 20:45

Si j’étais là, c’était qu’il m’était arrivé un truc. N’importe quoi mais quelque chose de suffisamment grave. Je savais très bien via mon boulot que la perte de mémoire n’était pas facile à déclencher. Des types pouvaient se prendre un immeuble sur la gueule et en réchapper en se souvenant du moindre aliment bouffé toute la semaine précédant l’effondrement. Non, ça voulait dire grave perte de sang, coma, choc traumatique ou à la tête ou à un membre avec l’agonie de beaucoup de cellules nerveuses, suffisamment en tout cas pour opérer une surcharge dans votre tête ou dans votre système nerveux. Donc, ça avait été la merde et ça coinçait. Je savais qu’Anna, par contre, devait être habituée à ce genre de cas. Je ne savais pas dans quel domaine de chirurgie elle travaillait mais entre les médicaments et les chocs possibles d’un point de vue physiologique, tout ça pouvait laisser beaucoup de menus désagréments chez ses patients.


Je ne savais pas non plus ce qu’elle m’avait donné, et forcément, ça pouvait être ça aussi. Quand je pensais à toutes les saloperies chimiques qu’on refilait aux patients… en tout cas je sentais tous mes membres, même s’ils étaient presque tous douloureux. Autant dire que je suis assez sur mes gardes quand je l’interroge, d’autant que la sensation de malaise se fait plus profonde, plus blessante, et plus urgente aussi. Je sais bien que ce qu’elle va me dire ne va pas me plaire, mais je sais que je dois savoir, sinon je risque de finir par le regretter. Je plisse les yeux, qui sont remplis de larmes mais pas de tristesse ou de peur, simplement parce que la lumière, même ténue, me blesse la rétine. Et là, je chancelle, quand elle me dit que Chloé dort et qu’Eva veille sur elle. Mes yeux s’écarquillent.



| Euh, et bien, elle a quoi, Chloé ? Qu’est ce qui lui est arrivé, putain ? |


Je recommence à me souvenir, comme si rien que le fait d’en parler me mettait sur la voie. C’était bouleversant, comme une lame de fond qui chamboulait tout sur son passage. J’étais miné et dévasté de l’intérieur. Je n’avais plus aucun moyen de me défendre, de m’en tirer convenablement. Elle me dit que je devais boire même s’il ne s’agissait pas d’alcool, et que ça allait m’achever. J’écartais la bouteille.


| Qu’est ce qu’il s’est passé ? Qu’est ce qui est arrivé à ma petite fille ?! | je criais presque maintenant, en me redressant
Philippe Esclavier

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MessageSujet: Re: Shovels and Dirt | Philippe    Shovels and Dirt | Philippe  EmptyLun 21 Aoû - 17:27

Très franchement, je pensais qu'il avait déjà compris à ses réveils précédents. Mais visiblement, il est bien plus dans les vapes que je ne l'aurais cru. Et franchement, ce n'est pas pour arranger mes affaires. Je suis épuisée, je suis à deux doigts de craquer physiquement et nerveusement et je ne sais pas par quel miracle je ne me suis pas encore levée pour aller… à dire vrai, pour marcher, sans réfléchir, jusqu'à m'écrouler enfin et ne plus jamais avoir à me soucier de quoi que ce soit. Mais non, ça ne marche pas comme ça. Parce que, malgré tout ce qui a pu se passer, je reste un médecin. C'est ancré en moi, même si je n'exerçais plus depuis un moment au début de l'épidémie. Et surtout parce que je refuse de réfléchir à tout ça. A la mort de Pelleas, à tout ce qui est arrivé à notre groupe. Je me rends compte que j'ai la main qui tremble et je ferme le poing, inspirant longuement alors que je vois qu'il commence à paniquer.

Et, au lieu de garder mon calme, je le frappe du plat de la main sur le torse. Il est tellement faible que ça devrait l'empêcher de bouger un petit moment, le temps qu'il arrive à reprendre son souffle et qu'il m'écoute, même quelques instants. "Philippe, si vous aimez votre fille, vous allez rester dans ce lit et la fermer. Je vais tout vous raconter mais, par pitié, arrêtez de bouger, ça ne fera qu'aggraver les choses."

Je pose la bouteille à coté, sur la table de chevet, grimaçant alors que je vois que ses pansements commencent de nouveau à se rougir de sang. "Regardez moi ça. Et ne me dites pas que vous vous en foutez. Elle a besoin de vous en vie et si elle voit débarquer son père en mode cadavre, elle va paniquer." Ma voix s'est faite plus douce, espérant arriver à atteindre son esprit, à le calmer un peu. Pour refaire ses bandages, pour trouver les mots et arriver à lui faire entendre que le pire ou presque est arrivé. Qu'il n'a pas réussi à veiller sur son petit, que d'autres sont morts et qu'il nous faudrait un miracle pour survivre à tout cela, alors qu'on aurait pu croire qu'on avait déjà survécu au pire. Je cille, déglutissant alors que, brusquement, j'ai un flash du corps torturé de Pelleas. Est-ce que je pourrais vivre sans plus jamais fermer les yeux ? Biologiquement parlant, c'est impossible mais, on sait jamais, ça pourrait m'éviter de perdre la raison en fait.

Alors, plutôt que de penser à ce qui me fait perdre la tête, je préfère me focaliser sur ce qui, à coup sûr, fera péter les plombs à Philippe. Et je jette un bref coup d'œil aux alentours, cherchant, au besoin, une arme contondante pour l'assommer et qu'il n'aille pas voir Chloé tout de suite.
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