La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé]
Sujet: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mar 22 Sep - 21:58
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
Messages : 750 Membre du mois : 15 J'ai : 28 ans Je suis incarné(e) par : Jensen Ackles Crédit(s) : Desdemoniac Je suis un(e) : Lucky Luke Vos Liens :
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[Leonie & Maïka] Les deux amours de ma vie !
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[Ludo] Ce type n'est pas qu'un leader, c'est aussi un ami !
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mar 22 Sep - 21:58
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
« Feat. Zakariah J. Griffin »
Type d'action : Je tente de réparer mon Browning enraté.
Saleté de balle ! Je remettais mon Browning à la ceinture, je n'avais pas de temps à perdre et le fusil me suffirait. Ce matin je m’étais levé d’assez bonne heure avec un but bien précis en tête… trouver de la bouffe pour le groupe. Bien sûr je n’étais pas de ceux qui pensaient avoir la chance de tomber sur une réserve de conserves aussi voilà pourquoi j’avais fait le tri dans mes affaires. Il ne fallait pas grand-chose pour fabriquer des pièges à poissons ou des collets. Et puis ça avait plutôt bien fonctionné lorsque j’étais dans mon précédent groupe alors j’espérais que la chance continuerait à me sourire. D’ailleurs, j’avais déjà posé un collet et un piège à poisson que j’allais relever. Mais je n’avais pas grand espoir car je n’avais pas vraiment eu le temps le jour où je les avais posés… Et puis le coin m’était beaucoup moins familier. Il fallait que je fasse un peu de repérage ! Tout ce que je savais c’était que la rive sud de Trois-Rivières n'était pas habitée. Il n’y avait que quelques lotissements un peu éloignés de l'autoroute, et de petites communautés qui faisaient partie de l'agglomération. Cette partie de la rive favorisait surtout l’industrie de loisirs, de vacances et de croisières. C’était un plus pour moi car il y avait des ports de pêche et de plaisance tout le long du fleuve ainsi que des parcs... Donc des animaux.
Je n’étais pas très loin du camp lorsque je remarquais que j’étais suivi… Pourtant je ne faisais comme si de rien n’était ! Dès que j’avais remarqué la présence j’avais identifié la personne et cela m’avait fait sourire. Un vrai casse-cou ce gamin. Mais cela pouvait être dangereux car même si il essayait d’être discret je l’avais repéré. D’autres auraient pu le faire aussi. Voilà pourquoi je me décidais que le prendre à son propre jeu. Mine de rien j’accélérais et dès que j’en eu l’occasion je me planquais derrière un buisson. Toujours en cherchant à ne pas faire de bruit le petit soldat arriva et je choisissais de le laisser passer. Je sortais ensuite sans bruit et marchais derrière lui en véritable militaire surentrainé. Après moins d’une minute je le rattrapais et sans lui faire mal je le mettais au sol en l’empêchant de crier… car c’est un réflexe humain et qu’au cas où je n’avais pas envie qu’il rameute des morts ou des vivants. Puis avec un sourire je le relevais en prenant la parole.
- Si j’ai une leçon à te donner c’est celle-ci soldat… Quand tu veux suivre quelqu’un tu dois devenir invisible. Il faut faire en sorte de caler ta marche sur celle de la personne. C'est-à-dire que lorsque la personne pose son pied gauche, tu pose également ton pied gauche… Cela te permet de masquer le bruit de tes pieds sur le sol, expliquais-je à Zak. Puis je le regardais avec un léger froncement de sourcils.Tu voulais me demander un truc ?Je scrutais les alentours.A moins que ton frangin soit là…
Ce n’était pas que je n’appréciais pas son aîné mais cela semblait être le cas de ce dernier à mon égard. Voilà pourquoi j’espérais, même si ce n’était pas bien, qu’Ethaniel ne soit pas là. Je disais que ce ne serait pas bien car cela voudrait alors dire que Zak trainait hors du camp sans un adulte pour l’accompagner. Et visiblement c’était bel et bien le cas. J’aurais sûrement dû lui faire la morale et tout le bordel mais au final je me contentais de sourire légèrement.
- J’allais relever et poser des pièges pour nous attraper de la nourriture fraîche… ça te dirait de m’accompagner ? Je t’apprendrais ce que je viens de t’expliquer concernant la marche silencieuse en même temps si tu veux.
Bon, je pense que son frère aurait envie de me tuer s’il était là mais ce n’était pas le cas et puis ce gosse était assez débrouillard pour que je lui apprenne à l’être encore plus.
Points de vie restants : 30/30 Munitions restantes : - Fusil pour tireur d’élite C3A1 avec un chargeur de 2 balles (sur 4) - Pistolet Browning avec un chargeur de 6 balles (sur 8) => Enrayé Gains des fouilles : // Endroit où je me trouve : Pas loin de Meunerie Acadienne Endroit où se trouvent mes ennemis : //
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Dim 27 Sep - 17:44
J'ai trouvé un petit coin douillet dans l'animalerie, en recyclant une ancienne niche exposée où j'ai entassé quelques coussins pour chien et chat. C'est le pied, parce que personne n'arrive à se glisser là-dedans sauf moi, et que je peux la fermer avec une planche en bois. Résultat ? J'ai retrouvé à peu près des nuits potables à ne plus craindre qu'un Zack me bouffe dans mon sommeil. Il faudrait déjà qu'il passe la porte d'entrée, se fasse les crocs sur Ethan et les autres, puis arrive à me trouver là-dedans et ouvre l'abri. Autant dire que j'aurais eu largement le temps de me réveiller pour lui enfoncer mon couteau dans le crâne... Alors j'arrive enfin à dormir tout mon saoul sans interruption. J'ai arrêté d'imaginer qu'on allait me bouffer vivant, même si je me doute que ça ne durera qu'un temps. Je doute que je me débarrasse un jour de ses cauchemars, mais tant qu'ils ne restent bien que ça... Des foutus cauchemars, ça devrait aller non ?
J'ai quand même un sursaut, cette nuit-là. Enfin, il fait quasiment jour on dirait... J'ai entendu du bruit et la porte s'ouvrir. Je regarde derrière la planche pour constater que Dean est sur le départ. Mais il va où comme ça, tout seul en plus ? Je prends mon sac et me glisse à quatre pattes hors de ma cachette. Je passe dans le dos d'Ethan puis dépasse les autres sans réveiller personne. Je reste plié en deux, à être le plus silencieux possible, tandis que je me glisse à l'extérieur pour suivre le militaire à la trace. J'entends Torby qui se lève pour m'emboîter le pas, intrigué par mon manège. Je lui fais signe de rester à la porte, mais je suis pas sûr qu'il m'écoute vraiment. Avec p'pa, ça marchait à chaque fois, mais quand c'est moi, c'est un peu quand ça lui chante... J'aurais pu me contenter de me signaler à Dean, de lui demander où il va et si je peux venir... Mais en fait, j'étais tellement sûr de me faire renvoyer à la niche direct que je mis immédiatement cette idée de côté. Et puis, c'est tellement plus drôle de pister un militaire ! Sauf que c'est un peu compliqué de vérifier où il va tout en surveillant que des Zack ne me déboulent pas dessus. Il accélère la cadence en plus, et j'ai un peu de mal à maintenir le rythme en restant discret... Merde ! Je crois l'avoir perdu de vue pour de bon. Je me suis fait un peu distraire quand le vent s'est levé, craignant d'avoir entendu un grognement d'un macchabée... C'est juste le vent, c'est tout. Je referme mes bras sur ma veste et continue de marcher tout droit en espérant retrouver sa piste. Je regarde le sol pour repérer quelques feuilles aplaties ou autres indices... Pas si évident. Avec Torby, impossible de perdre une piste, mais plus de faire du bruit. Bon, c'est pas grave... Au pire, je connais le chemin pour faire demi-tour !
Je commence à me dire que je ne retrouverais pas sa piste quand je sens un poids me percuter dans le dos. Je m'affale de tout mon long dans la terre meuble, les mains en avant pour me rattraper. Je reste silencieux. J'arrive même plus vraiment à respirer sous le coup du choc... Un Zack ?! Je suis mort... C'est pas vrai, je suis... Je sens une main à ma bouche, que je mords sauvagement. J'essaie de me débattre. Je réalise bien vite que c'est autre chose... Quelqu'un, plutôt. Je sens qu'on me laisse un peu d'espace, assez pour me retourner et... Difficile de décrire mon soulagement en constatant que c'est un visage connu. Juste Dean.
Je pousse un profond soupir, avant de lui jeter un regard noir. Je retire un peu de terre de ma veste, pour faire comme si tout était normal... Et pas que j'ai manqué de me pisser dessus. S'il voulait me donner une leçon pour éviter de sortir seul à l'improviste, il n'aurait pas pu trouver meilleure idée pour me passer l'envie.
- Ouais, la peur de ma vie là...
J'allais lui demander si ça l'amusait d'effrayer les gamins, quand il enchaîne par une toute autre leçon. Je le regarde sans bien comprendre au début, comme s'il se foutait de moi. Et puis, je me rends vite compte qu'il essaie vraiment de me dire comment faire pour recommencer au mieux, plutôt que de me rabrouer. J'ai un léger sourire, subitement attentif.
- Ah ouais ? Comme les loups, c'est ça ? Je sais faire ! Je marche dans la neige comme ça, pour que ce soit moins fatiguant. Je peux recommencer ?
En parlant des loups, on en voit la queue... Torby, fidèle à lui-même, n'a écouté qu'à moitié ce que je lui demandais. Je le vois débouler à toute vitesse, éclair fauve dans les bois. Il s'arrête à côté de nous, la langue pendante, croyant que c'était un jeu sûrement. A moins qu'il se faisait vraiment du soucis... C'est possible. C'est rare qu'on soit vraiment séparé depuis que la fin du monde est arrivée. Je me mets à sa hauteur et lui gratte la tête. J'ai pas envie de l'engueuler.
- Hein ? Ethan ? Bah non, il dort...
J'ai un bref rire. Je me relève pour le regarder, sans bien comprendre. Bon, c'était pas vrai qu'Ethan dormait vu qu'il surveillait notre petite zone retranchée et que je me suis faufilé, mais avec un peu de chance il fera pas la différence.
- T'en fais pas ! Avant que le frangin débarque à la maison, Torby et moi on arrivait à bien se débrouiller hein ? Bon ok... Je suis pas aussi discret que toi, mais j'ai pas eu une super formation de soldat. Mais j'apprends vite si on m'explique... Et je sais tirer ! J'ai déjà explosé des Zack et tout ! Donc ouais je voulais juste, euh...
J'hausse les épaules. Il me devance. J'affiche un large sourire, un peu étonné que ce soit lui qui propose.
- Bah je voulais justement t'accompagner en fait. J'avais essayé les pièges chez nous, mais j'attrapais jamais rien. Je crois que ça puait trop la charogne pour qu'ils se ramènent. Du coup, on allait en ville avec Torby. Il est trop doué pour trouver de la bouffe, au flair.
Je me suis remis à marcher, juste derrière lui. Je suis ses pas, en parfait petit soldat, à poser le pied gauche puis le pied droit quand il le fait. Ca demande de faire des sacrées foulées quand même, mais c'est moins compliqué que d'essayer d'être totalement silencieux. En plus, j'ai le pas plus léger, donc c'est vrai que ça s'entend pas trop... Je regarde le chien qui nous suit en marchant dans la terre tout en évitant brindilles et feuilles. Chez lui, c'est naturel. Il regarde droit devant lui et trottine autour de nous, aux aguets.
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mer 30 Sep - 18:14
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
« Feat. Zakariah J. Griffin »
J’étais un solitaire et cela avait toujours été le cas depuis ma plus tendre enfance… Les seules personnes qui avaient réussi à me cerner réellement étaient ma cadette, ma presque jumelle à vrai dire puis ma femme et ma fille. Mon cœur se serra alors que je pensais à elles et je sus qu’il était temps que j’y aille… Une fois de plus ma nuit avait été courte mais c’était un choix que j’avais pris depuis notre arrivée. J’avais beau ne pas être le plus démonstratif du monde cela ne m’avait pas empêché de m’attacher aux membres du groupe avec une préférence pour les deux gosses qui ne cessaient de m’impressionner. Mais il n’en était pas de reste pour les autres non plus… Voilà pourquoi je m’étais investit d’une mission. Chaque nuit je faisais deux ou trois fois le tour de notre refuge pour vérifier chaque issue et être certain que nous étions en sécurité. Mes années d’expérience en tant que militaire me permettaient de me déplacer sans déranger personne. Ce fut d’ailleurs lors de l’une des mes rondes que j’avais compris que Zak s’était créé son propre abri. Chose plutôt assez futée en cas d’attaque ! Voilà toutes les pensées qui me traversaient l’esprit tandis que j’avançais en solitaire en direction des deux pièges que j’avais placé au hasard. Je n’avais pas indiqué mon départ aux autres car je serais de retour très rapidement et au pire des cas Marina devinerait où j’étais parti. Ce que je n’avais pas prévu c’était que j’allais avoir de la compagnie, aussi je me préparais à donner une leçon au garnement. Ainsi qu’une belle frayeur ! Certes je récoltais une belle morsure mais c’était mieux qu’un hurlement d’alerte qui équivaudrait à la sonnerie de la cantine pour les Zacks du coin. Je ne manquais pas le regard plein de reproches du gamin et ne répondais rien à ses paroles. Au contraire, je me contentais du lui donner un des cours primordiaux sur la survie. Je remarquais immédiatement le changement sur son visage lorsqu’il comprit que je ne lui faisais pas la morale. Il participa immédiatement.
- C’est ça… Comme les loups ! Comment tu sais ça toi ? Il n’y a pas grand monde qui…
Puis je m’interrompais car j’avais cru un léger bruissement. Mon ouïe ne m’avait pas trompé puisque je voyais débarqué le chien du gamin. Et de nouveau, je ne disais rien au sujet de cette intrusion dans ma sortie en solitaire. Je m’accroupissais pour caresser le chien et me relevais pour répondre au gamin.
- Maintenant que tu es… que vous êtes là je ne vais pas vous renvoyer ! Et puis faire demi-tour pour vous raccompagner serait une perte de temps. Ce n’est pas ce qui nous manque en général mais pour la recherche de nourriture si. Et oui, on peut recommencer en mode marche silencieuse, histoire que tu t’améliore.
Je demandais ensuite à Zak si son frangin était au courant de son escapade. Je n’avais pas envie que son aîné pense que j’avais moi-même embarqué le gosse et de me faire passer un savon inutilement. Car je n’avais pas manqué le regard noir qu’il m’avait lancé la dernière fois dans les escaliers de la cabane de garde-chasse. Le gamin me répondit qu’Ethan dormait et après un léger rire il rajouta que lui et son chien se débrouillait très bien avant son arrivée. Je ne connaissais pas leur histoire et j’en serais peut-être plus par la suite car Zak avait déjà changé de sujet pour m’avouer qu’il voulait m’accompagner. Ma proposition de relever les pièges avec moi tombait donc à pique mais je n’étais pas certain que son frangin apprécierait. Mais bon… Comme je l’avais dit je n’allais pas faire demi-tour et au pire je ferais un repérage moins large que ce que j’avais prévu.
- Pour ton frère je te demandais ça car je ne suis pas certain qu’il apprécierait de te savoir avec moi ! Il cherche à te protéger et l’extérieur n’est pas le meilleur endroit, expliquais-je simplement. Enfin, t’es là maintenant, autant que tu apprennes deux trois trucs. Les pièges ne fonctionnent pas n’importe où, il faut d’abord savoir par où passe le gibier. C’est d’ailleurs pour ça que je ne suis pas certain que les deux que j’ai posé aient donné quelque chose.Je regardais Torby.Lui il pourrait être utile pour trouver les bons emplacements. Allé, c’est par là, dis-je en reprenant la marche.
Je constatais que Zak marchait beaucoup plus silencieusement que précédemment et lui-même s’en rendait compte puisqu’il me le disait fièrement.
- C’est bien… Tu comprends et tu t’améliore vite, répondis-je en toute honnêteté. Par contre il va falloir garder le silence. Si le piège a fonctionné y’a des risques que ça ait attiré des indésirables. Tu reste derrière moi, pareil pour Torby.
J’avançais ensuite en direction de l’endroit où j’avais posé le collet et j’allais vérifier ce dernier. Mentalement je priais pour avoir attrapé quelque chose mais comme je l’avais dit à Zak, les chances étaient minces.
Type d'action : Je relève le collet.
Avec un sourire je détachais l'animal qui à force de se débattre c'était étranglé. Un beau lapin ! Je me relevais et m'adressais au gosse...
- Visiblement la chance à décidé de nous sourire !
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Jeu 8 Oct - 10:33
Je lui rends un large sourire, content d'avoir compris le truc. Durant une seconde, j'ai peur qu'il n'ait un geste malencontreux quand Torby débarque... Je sais que certains ont tendance à tirer à vue, dans le doute. Mais moi, je reconnaitrais la cadence de son pas trotinant et de ses griffes qui raclent le sol entre mille. J'hausse les épaules, à sa remarque.
- Hein ? Bah je pensais que tout le monde savait ça... Enfin. J'adore les chiens !
Oui, comme si ça pouvait tout justifier. N'empêche que j'en connais vraiment un rayon en canidé à force ! J'observe Dean quand il caresse le chien de la famille. Torby se contente de le renifler en retour, pour s'approprier son odeur. Il est encore un peu essoufflé par sa course, mais toujours aussi volontaire. Ca n'a jamais été un chien bien agressif, protecteur mais pas agressif. Par contre, peut-être qu'il saurait se débrouiller pour nous aider à chasser ? J'en sais trop rien. Ca reste un chien de berger à la base, mais du coup, il sait rabattre. Je craignais que le militaire nous donne un peu de difficultés, en n'étant pas très heureux de nous accueillir... Il a tout l'air d'être un solitaire, le genre de type qui se débrouille très bien tout seul et n'a pas besoin des autres. On dirait que la seule chose qui le fait rester en place dans un groupe, c'est sa soeur. Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que ça lui poserait pas de cas de conscience de quitter le groupe... Tant qu'elle serait là. Et si quelqu'un survivrait à la fin du monde, c'est bien Dean. Alors autant que j'apprenne un maximum de lui pour m'en sortir aussi non ?
Je me mets direct en route quand il accepte, avant qu'il ne change d'avis. Ca me rappelle les escapades en forêt avec p'pa, quand il voulait m'apprendre à chasser. J'avais pas trop la patience pour... Mais à l'époque, on n'avait pas de nécessité absolue de courir après notre bouffe aussi.
- C'est vrai ? Cool ! Mais je serais pas chiant, promis !
Je marche dans ces pas, même si ça demande de faire des énormes foulées. Je fais comme Torby, en évitant les feuilles. Finalement, j'en viens à marcher en regardant le sol et en me fiant aux bruits environnants pour savoir si un autre Zack que moi compte débarquer. C'est marrant, et différent comme approche. Il y a tellement de trucs qu'on se rend pas compte avant d'en avoir besoin ! Je grimace dans son dos quand il me parle de mon frère. On en revient toujours là dès que je décide de sortir sans lui, comme si j'étais menotté à cet idiot. Ils ne savent pas que j'ai tenté de me barrer à plusieurs reprises aussi... Mais je vais peut-être éviter de leur dire ça.
- Quoi, Ethan ? Il s'en fout ! Il cherche pas à me protéger. C'est juste... Une sorte de dette de famille, tu vois ? Dès que les parents seront là, il repartira. C'est un peu comme sa visite annuelle, mais prolongée, là. Franchement, t'en fais pas pour ça !
Tout le monde doit croire qu'on est de vrai frère, qu'on a grandi ensemble ou je ne sais encore quoi. La vérité, c'est qu'il en a rarement eu quelque chose à foutre de nous. Il est là... Parce qu'on lui a demandé. Encore heureux qu'il n'essaie pas de jouer les grands frères protecteurs par-dessus le marché ! Je préfère parler de la chasse, et du chien, c'est plus intéressant. J'enchaîne sans transition, comme Dean vient de le faire :
- Ok ! Torby, c'est un chien de berger. Je dis pas ça uniquement parce que c'est un berger allemand hein... On avait une ferme et tout. Je sais pas si c'est un bon chasseur, mais il retrouvait bien les brebis égarées pour les ramener dans les rangs, tu vois ?
On s'arrête enfin, au niveau d'un collet. Mon sourire s'agrandit, avec une once de fierté, quand il me complimente sur ma marche silencieuse. Je reste en retrait et m'accroupis pour saisir Torby par le collier. Le chien s'assoit sans se poser de questions. Quand je m'arrête, il s'arrête. L'inverse est souvent vrai aussi. Je n'entends rien, mais le silence m'oppresse vite. Je me sens toujours tendu, dès qu'on est à l'extérieur... Avec un sentiment de crainte incapable de me quitter. Je vivrais certainement avec toute ma vie, alors je préfère faire comme si de rien. Et puis, je sens le soulagement faire descendre la pression d'un cran à la vue de la belle prise de Dean. Torby se relève subitement et gémit un peu, frustré, la bave déjà aux lèvres.
- C'est pour plus tard mon beau ! Mais ouais... On en a de la chance ! Et il est où le deuxième alors ? On y va ? Et après, on en pose d'autres c'est ça ? Je peux me rendre utile pour un truc ?
Je me stoppe, sinon, on va encore dire que je pose trop de questions. Je lui rends un sourire, l'air de rien, et attend que Dean se remette en route pour lui emboîter le pas... Comme les loups !
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Ven 30 Oct - 22:17
♦ La vie est un animal que l'on traque !
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Je fus amusé par la réaction du gamin qui pensait que ses connaissances étaient les mêmes que tout le monde. Il se trompait ! L’homme en général était devenu un citadin qui se fichait de la nature l’entourant… Voilà pourquoi il y avait eu autant de morts. Les zombies étaient un fléau mais le manque de connaissance à la survie était tout aussi dangereux. Cependant, ces pensées je les gardais en partie pour moi. Je hochais les épaules en m’adressant à mon acolyte du jour.
- Et non, tout le monde ne sait pas ça… comme il est vrai que tout le monde n’aime pas les animaux, déclarais-je. Avant que tout ça n’arrive les nouvelles technologies avaient éloignés l’homme de la nature, déclarais-je avant de continuer avec un sourire. C’est pour ça que je prends toujours le temps de me balader dans les forêts et les champs avec Maïka.
C’était la première fois que je prononçais le prénom de ma fille mais je ne m’en rendais pas compte car j’étais en train de faire connaissance avec le fidèle animal du gamin en lui caressant la tête. J’étais persuadé qu’il avait suivi Zak pour le protéger et je voulais lui faire comprendre que j’avais le même souhait. Les animaux sont loin d’être des imbéciles… La preuve est qu’ils survivent beaucoup plus facilement que nous. Et question sauvetage ils dépassent aisément l’être humain. J’en avais la preuve sous les yeux ce qui me forçait à penser que sa venue était une bonne chose. Voilà pourquoi lui et son maître allait rester avec moi pendant cette mini ronde d’inspection. Je ne ferais pas la patrouille complète car cela était trop risqué même si nous étions deux à protéger le gamin. Je faisais donc part de ma décision à Zak qui n’attendait que ça.
- J’espère bien que vous ne serez pas chiants, déclarais-je en insistant sur le « vous ». De toute façon l’inspection des pièges va être assez rapide. Après je pourrais t’apprendre à faire des collets une fois rentré. On est trop à découvert pour un cours en plein air !
Je reprenais la route et écoutais Zak me parler d’Ethan… Visiblement je m’étais trompé sur les liens qui les unissaient et je me stoppais pour faire face au jeune garçon qui avait parlé du retour de ses parents. Les chances pour lui étaient sûrement aussi minces que les miennes pour retrouver ma femme et ma fille mais l’espoir était un moteur. Avec un sourire je reprenais la parole…
- J’pensais que vous étiez assez liés… apparemment je me suis trompé, déclarais-je. Mais une chose est sûre, il essaie de te protéger ! Il s’y prend un peu comme un manche parce qu’il ne sait pas comment t’aborder. Du moins c’est mon avis et je me trompe encore peut-être.Je marquais une pause.Sinon c’est bien pour la marche, tu comprends vite soldat !
La marche reprit et Zak me fit part du nom de son chien tout en m’expliquant ses qualités qui étaient devenues à notre époque de véritables dons. Rares étaient les hommes qui avaient gardé leur animaux de compagnie, je parle des chiens, alors qu’ils étaient un atout non négligeable.
- Je vois, mais le plus important c’est qu’il sera toujours le premier à repérer les ennemis ou quelconque autre danger, expliquais-je. Voilà pourquoi tu dois veiller sur lui comme lui veille sur toi.
Mes doutes concernant l’efficacité de mes pièges ne furent pas fondés puisque je trouvais un lapin coincé dans le premier. Il était assez dodu et cela était une bonne chose… Il y avait de quoi remonter le moral même si ce n’était que le début. Je le montrais à Zak qui parla à Torby avant de me poser tout un tas de questions. Cela me fit sourire et j’attendais qu’il se taise pour lui faire signe d’approcher. J’allais lui donner quelques explications utiles.
- Lorsque l’on braconne dans nos conditions il faut gagner du temps. Ici il y a du passage de gibiers donc on pose directement un autre collet. Il faut bien retenir l’endroit sans laisser de trace ou marque qui permettraient à d’autres de repérer le coin. Là je refais un collet, dis-je en le faisant et le positionnant. Voilà ! J’ai été vite mais je te montrerais comment faire au camp… on serait plus tranquille !Je me redressais et allais au niveau du deuxième collet mais ce dernier avait été arraché…Ce n’est pas bon ça ! dis-je en regardant les alentours. Tu sais quoi Zak, on va faire demi-tour… Vaut mieux pas tenter le diable et d’ailleurs Torby à l’air d’accord.
Le chien fixait en effet la direction opposée à celle d’où nous venions et avait les oreilles dressées. Si Zak ne me croyais pas, il croirait sûrement son animal. Cependant j’arrachais le reste du collet sur lequel apparaissait du sang séché et j’expliquais pourquoi je ne voulais pas aller plus loin à Zak.
- Un animal s’est pris là-dedans mais il a été bouffé. Ça peut être par un animal mais aussi par autre chose de moins sympa si tu vois ce que je veux dire.
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mer 11 Nov - 20:59
Comment il paraît sérieux, le militaire ! Dire que quelques minutes avant, il me sautait dessus pour me faire une mauvaise blague... Je lâche un rire léger quand il parle des nouvelles technologies qui nous éloigneraient de mère-nature. Je ne compte pas me moquer, c'est juste... Ca sonne bizarre quand ces mots ne sortent pas de la bouche de la mamie acariâtre du coin. Bon après il faut dire... Il en reste encore des vieux dans le monde dans lequel on vit ? Déjà que ça me déprime de ne croiser personne de mon âge... - Ah euh... Ouais. Ok. Mais ça te manque vraiment pas les feuilletons du samedi soir en fait ?
La télévision me manque cruellement... Et surtout mes consoles ! Je n'ai plus que la vieille Gameboy Advance qui traînait dans les anciennes affaires d'Ethan, la seule qui fonctionne avec des piles et pas un chargeur. J'aurais fini par péter un câble sans ma console... Et Torby, il faut le dire aussi.
Je m'arrête à sa hauteur, inclinant la tête pour le regarder un temps, alors qu'il caresse la tête du berger allemand.
- C'est qui Maïka ?
Je reste sur ses talons, à faire le moins de bruits possibles. Je grimace un peu quand il parle de rentrer au plus tôt. Ouais... Je suis sûr que, même s'il ne dit pas non, Dean ne doit pas être ravi de ma présence. Il doit chercher à écourter sa petite excursion pour ne pas avoir de problèmes avec Ethan, malgré ce que je viens de lui raconter sur nous deux. La bonne nouvelle, c'est que je vais quand même apprendre à faire des pièges corrects... Ca peut vraiment servir ! Donc je ne rechigne pas. Quand il marque subitement un temps d'arrêt pour me regarder, je manque de le percuter tellement j'étais concentré sur où marcher pour être le plus silencieux possible... Pas encore au point tout ça ! Je lui rends un regard interrogateur, sans comprendre.
- Quoi ? Nan... Sérieusement, je me souviens l'avoir vu se pointer que trois fois à la maison avant la fin du monde... Il a fallu que tout parte en vrille pour qu'il se souvienne de notre existence quoi ! Enfin c'est juste que p'pa lui avait demandé de me chercher... Il est pas venu comme ça, par hasard, par envie. Une sorte de dette comme je te disais...
J'affiche une mine profondément perplexe quand il commence à me donner son propre avis sur notre relation... Enfin sur ce qu'Ethan devrait ressentir envers moi. Alors là, soit c'est lui qui est complètement à côté de la plaque, soit c'est moi. Je rigole, à défaut de bien comprendre où il veut en venir.
- Mouais... Bah il essaie, c'est le cas de le dire ! Et je suis pas dur à aborder hein...
Ethan veut trouver des solutions, c'est vrai. Je trouve simplement qu'il fait toujours les mauvais choix, justement parce qu'il pense comme s'il était tout seul. Il ne m'a pas franchement laissé le choix de partir, et je lui en veux encore pour ça, à débarquer dans ma vie comme une tempête et tout chambouler sur son passage... Alors qu'il n'avait jamais été là avant. J'ai encore peur de compter sur lui, des choix qu'il peut faire. C'est peut-être mon frère, mais c'est avant tout un parfait inconnu ou presque.
Bon... On se met à parler du chien, ce que je trouve nettement moins bizarre. Je redeviens enjoué, répondant de suite par l'affirmatif :
- Ouais, je suis d'accord ! Je me sens vraiment plus en sécurité avec Torby dans les parages... Parce qu'il repère toujours le danger avant moi, donc s'il est pas inquiet, j'ai pas de raison de l'être hein ? Et ça fait du bien de savoir ça.
Je suis content que ni Charisma ni Ethan ne soient présents avec nous. Ils n'auraient pas arrêté de me bassiner sur cette histoire de patte de lapin, comme quoi je porte chance... Parce que justement, là, dans le piège, on trouve un lapin ! Je lui offre un grand sourire réjoui quand Dean me le montre et m'empresse de le rejoindre à son signe de la main. Je suis ses mouvements avec attention quand il re place le collet et écoute ses explications en silence, mémorisant scrupuleusement tout ce qu'il peut me dire. Je n'ai pas eu le temps de bien voir et me contente d'hocher de la tête, heureux d'avoir le droit à une deuxième session pour revoir la pose de collet plus en détails.
- Quoi, on fait déjà demi-tour ? Mais...
Je tourne la tête vers Torby quand il prononce son nom. Le chien est effectivement aux aguets... Il a dû voir quelque chose au loin, ce qui est toujours mauvais signe ou presque. Je grimace un peu et me résigne à faire demi-tour.
- Ouais, un autre Zack que moi... Compris. On rebrousse chemin alors !
J'ouvre la marche. Impossible de me tromper sur le chemin du retour... Et je veux voir si j'arrive vraiment à être silencieux. Si un Zack était derrière nous, en tout cas, il n'aura pas réussi à nous repérer à cause de moi !
Points de vie restants : 15/18 Munitions restantes : // Gains des fouilles : x1 nourriture (lapin) Endroit où je me trouve : Chemin forestier, à l'approche de la meunerie Endroit où se trouvent mes ennemis : //
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Jeu 12 Nov - 10:35
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
« Feat. Zakariah J. Griffin »
Nous parlions de ce que les gens de notre époque savaient concernant la nature qui les entourait. Si l’ignorance de l’humanité étonnait Zak, cela n’était pas mon cas. A croire qu’il fallait être militaire ou garde chasse pour savoir suivre de nos jours ! Et non, je n’exagérais pas… Les zombies avaient tués ou transformés beaucoup de monde mais combien de personnes étaient mortes de déshydratation ou d’empoisonnement après avoir mangé des baies toxiques ? Des centaines… des milliers ! Les nouvelles tachnologie n’avaient pas eu qu’un effeyt positif sur notre société. Je souriais en voyant l’expression du gamin… Il devait penser que je parlais comme un vieux. Puis je haussais les épaules en entendant sa question.
- Je n’ai pas passé beaucoup de temps chez moi les années qui ont précédées tout ça… Toujours en mission et là où j’étais la télévision était presque un mythe. Quand je rentrais je profitais plutôt de ma famille.
D’ailleurs en parlant de famille le prénom de ma fille ne laissa pas Zak indifférent et il m’interrogea à son sujet. Je bloquais dans ce que je faisais durant quelques secondes. La dernière fois que j’avais parlé de ma fille avec une personne autre que Marina remontait à des semaines. Je reprenais ma marche tout en répondant au soldat en herbe.
- C’est ma fille ! répondis-je simplement en vérifiant que la photo était toujours dans ma poche.
Mais je me rendais compte que je n’avais pas envie de parler des deux amours de ma vie aujourd’hui. Je tentais donc une diversion en parlant d’Ethan à Zak et cela sembla fonctionné. Cependant, je ne mentais pas dans ce que je disais ! Le frère ainé essayait, selon moi, vraiment de protéger son cadet mais il ne savait pas comment s’y prendre et il avait plus le don de faire les mauvais choix. J’en eu d’ailleurs la confirmation en entendant les paroles de mon apprenti et cela me fit sourire. Je hochais la tête en guise de négation.
- Non, je le confirme. Tu n’es pas difficile à aborder ! D’où le fait que j’ai dit que ton frère s’y prenait comme un manche. J’ai aussi l’impression qu’il n’apprécie pas que tu t’entende bien avec d’autres personnes ! Du moins c’est l’impression que j’ai eu en voyant sa réaction vis-à-vis de moi dans la cabane dans la forêt.
Nous venions ensuite à parler de Torby et de l’importance que l’animal avait au sein du groupe. Il était une alarme à lui tout seul ! Les chiens, comme beaucoup d’animaux, étaient doté d’un sixième sens. Il était dommage qu’aussi peu de personnes s’en soient rendu compte pendant la grande panique et aient choisi d’abandonner leurs animaux de compagnie.
- T’as raison… Il sera toujours le plus fiable de tes amis ! Contrairement à un être humain, le chien ne pas être soudoyé.
Puis nous arrivions au premier piège qui nous offrait un lapin ! C’était un bon début mais je regrettais de constater que la suite ne soit pas aussi cool. En effet si le deuxième collet avait été prolifique lui aussi notre prise avait été volé. Je voulais espérer que cela soit par un autre animal mais je me doutais que la réponse n’était pas celle-ci. Voilà pourquoi j’annonçais à Zak que nous faisions demi-tour de suite. S’il semblait récalcitrant au début, il accepta en voyant l’attitude aux aguets de Torby. Tout en reprenant notre marche silencieuse beaucoup plus rapide je lui expliquais.
- J’ai préféré parti car je ne pense pas que la prise du deuxième collet ait été volée par un animal… Il aurait senti le lapin ! Et comme le sang était frais, cela a du se passer il y a peu de temps.Je soupirais.Et dire que je comptais te montrer pour les pièges à poissons…
Oui, j’étais déçu de devoir rentrer ! Mais je me rendais compte que l’on n’était pas obligé de le faire. Nous étions arrivés mais nous pouvions tout aussi bien continuer la leçon dans la pièce secondaire de notre abri. Avec un sourire je fis signe à Zak de me suivre ! La pièce était vide mais il n’y avait rien d’étonnant puisqu’il était encore tôt. Je m’installais sur un tabouret de fortune et indiquais au gamin l’autre chaise.
- On va continuer la leçon… Je vais te montrer étape par étape la création d’un collet et tu vas tenter de le refaire.
L’explication dura dix bonnes minutes pour que Zak puisse observer tout ce qu’il y avait à faire. Lorsque ce fut terminé je lui tendais ce dont il avait besoin avec un sourire.
- Allé, essaie d’en refaire un. Moi je vais essayer de redonner un coup de jeunesse à mon petit.
Sur ces paroles, je récupérais mon Browning à la ceinture et tentait de le réparer. J’y étais presque arrivé avant de partir mais j’étais trop pressé de relever mes pièges pour insister.
Type d'action : Je tente de réparer mon Browning enraté.
- Yes ! C'est pas trop tôt... déclarais-je en dégageant la cartouche.
Elle m'avait donné du fil à retordre mais mon flingue fonctionnait de nouveau ce qui n'était pas du luxe. Satisfait, je reportais mon attention sur Zak.
Points de vie restants : 30/30 Munitions restantes : - Fusil pour tireur d’élite C3A1 avec un chargeur de 2 balles (sur 4) - Pistolet Browning avec un chargeur de 6 balles (sur 8) Gains des fouilles : 1 lapin Endroit où je me trouve : Pas loin de Meunerie Acadienne Endroit où se trouvent mes ennemis : //
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Dim 22 Nov - 1:37
Je ne me souviens pas par quel hasard on a commencé à parler chacun de sa famille. C'est bizarre ... Parce que c'est typiquement ce dont tout le monde évite de parler, et surtout de me parler je crois. Dean aussi est assez frileux sur ce sujet, mais il lâche quand même quelques bribes qui, bout à bout, prennent rapidement du sens. Il a une fille alors ?
- Et elle a quelle âge ? T'es marié alors ? T'es bien entouré pour un grand solitaire amoureux de la nature en fait ... T'étais en mission quand c'est arrivé, c'est ça ?
Puis je me tais, subitement. Parce que je viens de me rendre compte qu'il est certainement aussi dans mon cas, à ne pas savoir ce que sa famille est devenue... Séparé dans la panique générale. Ou alors il les a déjà perdu, mais à ce moment-là, il parlerait au passé non ? Il a peut-être pas envie d'en parler. J'ai peut-être pas non plus envie de savoir. Pourtant, j'aimerais bien la rencontrer, sa fille. J'en ai marre d'être qu'avec des vieux, qui comprennent jamais rien... Enfin seulement ce qui les intéresse. C'est drôle de se dire que l'école arrive à me manquer.
Je penche la tête, avec une moue interrogatrice, à l'entendre dire qu'Ethan ne l'apprécie pas. Sérieusement ? J'ai raté un épisode, je crois.
- Hein ? Mais non... Et puis c'est lui qui voulait qu'on reste avec le groupe et tout. Au contraire, il doit être content ! Et soulagé que je lui ferais pas le coup de me tirer à nouveau. Après... Je me souviens pas. Tout le monde était un peu remonté dans la cabane, mais crois-moi si Ethan l'était, tu l'aurais su direct.
D'un coup de crosse bien placé, ouais. Je grimace rien qu'en y repensant. Le genre de choses que je suis incapable d'oublier... Il faut toujours éviter d'aller trop loin avec Ethan. Je préfère tout de même éviter de lui citer en exemple, sinon il serait foutu de m'en vouloir de raconter des choses pareilles. Tout était bien moins compliqué avec Torby. Je lui rends un large sourire, à le désigner comme le plus fiable de mes amis. Je le sais bien ! J'aurais un mal fou à m'en séparer. Quand il est resté avec Eliott et qu'on s'est retrouvé séparé d'eux, durant le raid des militaires, je me suis senti tellement mal... Déjà parce que je craignais qu'il leur soit arrivé quelque chose en notre absence, et ensuite tout simplement parce que je n'ai jamais été séparé de Torby depuis que la fin du monde est arrivée. Encore une fois, c'était la faute d'Ethan... Mais il s'est rattrapé sur ce coup-là.
Et justement, Torby m'avertit d'un danger imminent, ce qui nous incite à rebrousser chemin. J'hausse les épaules, en réponse.
- Bah... Il y a des aquariums vidés à la Meunerie sinon ! Et vu que certains avaient de l'eau salé, les gens ont pas cherché à les vider. On peut faire des pièges à poissons là-dedans non ?
On arrive en vue de la dite Meunerie Acadienne. L'endroit n'était pas bien grand, et surtout récemment dévalisés avant notre arrivée, mais il constitue un repère idéal où se retrancher. Les magasins animaliers, ce n'est pas vraiment ce que les méchants visent en priorité en arrivant en ville... Et pourtant, ils fournissent bon nombre de matières premières, notamment pour les pièges de Dean. Quand il me fait signe, je m'empresse de le rejoindre dans la pièce secondaire de l'abri. Je m'installe sur le tabouret libre pour le regarder faire attentivement, étape par étape, la confection d'un collet. Torby s'est couché entre nous, le museau pointé vers la porte d'entrée. Je rends un large sourire à Dean quand il me tend le matériel pour que j'en fasse de même.
- Ouais ! Je crois que j'ai compris ! Alors ...
Je prends mon temps, faisant bien les choses dans l'ordre comme il me l'a montré. Je cafouille une ou deux fois et démêle tout pour reprendre depuis le début, avant d'enfin tenir le bon bout. Je suis si concentré que je sursaute en entendant le cliquetis métallique de l'arme et le cri d'exclamation de Dean. Même encore maintenant, ça me stresse de voir une arme qu'on manipule juste à ma portée, surtout si je ne fais pas attention. - Alors ? C'est bien comme ça, hein ?
Je me recule pour le laisser évaluer mon travail, restant dans l'expectative.
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Lun 23 Nov - 21:09
Les photos :
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
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J’avais parlé de ma fille sans même m’en rendre compte. Cela venait sûrement du fait que ce genre de discussion me manquait ! Lorsque nous étions en mission à l’étranger on ne cessait de parler de nos familles, de nos projets. C’était un moyen comme un autre de tenir ! Aujourd’hui c’était différent car je ne savais pas où ma femme et ma fille étaient. Cela n’empêchait pas que ne pas parler d’elles était un fardeau. Voilà pourquoi j’esquissais un sourire en entendant les questions de Zak. Je fouillais dans la poche intérieure de ma veste et lui montrais deux photos après les avoir moi-même regardé. Il y en avait une de nous trois et une prise par ma femme de Maïka et moi.
- Aussi étonnant que cela puisse paraitre… Oui, je suis mariée depuis sept ans ! Maïka a grandi depuis la photo mais elle est plus jeune que toi. Elle a six ans maintenant.Je marquais une pause. Et oui, j’étais en mission quand tout ce bordel a commencé. Et maintenant je les cherche. Je pense qu’elles ont du monté vers le Nord.
Oui, je continuais de garder espoir car c’était lui qui me permettait d’avancer. J’avais répondu en toute sincérité à Zak car j’avais vu sa réaction. Il s’était tut soudainement et je savais pourquoi ! Beaucoup de monde n’osait plus parler des familles séparées. Ce n’était pas mon cas tant qu’on ne me disait pas que j’espérais pour rien et qu’elles devaient être mortes ou pire ! Je parlais ensuite de son frangin au gamin en étant tout aussi franc. Cependant, Zak ne comprit pas où je voulais en venir. Je ne pensais pas qu’Ethan ne m’appréciait pas mais il n’avait pas l’air d’aimer mon comportement avec son cadet. Je ne comprenais pas vraiment ce genre de réaction… Mais c’était avec le concerné que je devrais en discuté. Je m’expliquais cependant auprès de son petit frère.
- J’ai pas été clair à mon avis. Je pense que ton frangin n’aime pas qu’on te motive trop à nous aider… Comme tu es en train de le faire avec moi. Il préférait que tu sois en sécurité et que tu y reste. Je peux comprendre son point de vue. Je n’aurais pas aimé qu’on envoie Maïka en tant qu’éclaireur dans une maison close. Cependant, je pense aussi que tu as le droit d’apprendre deux – trois concernant la survie, ajoutais-je simplement.
J’annonçais ensuite au gamin que nous allions faire demi-tour et même si je n’avais perçu aucun mouvement son chien lui avait senti quelque chose. Les ayant tous les deux sous ma responsabilité je ne voulais pas prendre de risque et je décidais de rentrer. Je précisais tout de même à Zak que nous allions continuer le cours improvisé. Je souris à son idée de piège mais j’avais beaucoup plus simple.
- Oui, on pourrait mais j’ai beaucoup plus simple et il ne faut qu’une simple bouteille en plastique et quelques miettes de pain pour ça. Mais on commencera par le collet ! Les prises sont toujours plus grosses.
Nous nous installions ensuite dans une pièce annexe de notre abri et c’est là que j’expliquais à Zak comment réalisé un collet étape par étape. Je pris le temps qu’il fallait pour tout lui détailler avant de le laisser faire. Pour ma part je me reconcentrais sur mon flingue que je réussissais à remettre d’aplomb. Ravi je n’avais pas pensé à Zak qui sursauta… Le gamin s’était fait tirer dessus il y avait peu et j’aurais dû m’en souvenir. Gêné je rangeais mon arme et m’excusais.
- Désolé Zak ! J’aurais pu faire ça à un autre moment. Attends ! Je vais vérifier ça, ajoutais-je ensuite avec un sourire alors qu’il venait de finir son premier collet.
Type d'action : Je teste la solidité du collet du soldat en herbe.
- Hé ! T'es un pro et tu ne me l'avais pas dit, déclarais-je en lui rendant son piège parfaitement réalisé.
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Dim 29 Nov - 15:02
Je regarde les photos que Dean me montre, avec grande curiosité. La brune, là, c'est sa femme alors ? Et l'autre... Elle est vraiment toute petite. Merde alors ! Je le pensais vraiment pas du genre à avoir une famille, vu son comportement, et encore moins se trimballer avec des photos sur lui. Pourtant, ça doit être un truc de militaires, quand ils partent en mission tout ça... Je me sens bête d'un coup, de ne pas avoir pensé à en prendre une des parents avant de débarrasser le plancher. Il y en avait plein sur les murs, de nous trois. Maman tenait des tonnes d'album avec des clichés de quand j'étais petit, le truc que je refusais qu'elle sorte quand on avait des invités. Parce que ça craignait de montrer ça !
- Ah ouais ? Elles étaient d'où ? T'as essayé de les appeler ? Tout le monde monte vers le Nord, donc c'est pas impossible qu'on les croise... J'ai laissé plein de mots aux parents pour qu'ils savent à peu près où on allait aussi avec Ethan. Je suis sûr qu'on finira par tomber dessus à un moment donné !
Je lui rends un large sourire. Ethan avait laissé un papier sur le frigo, quand on est parti, pour dire où on allait et que tout allait bien. J'avais repris le flambeau ensuite, à laisser des messages écrits sur notre passage, parfois même à l'écrire sur des murs avec le sang de Zack quand j'avais vraiment plus rien d'autres sous la main. Je disais où on allait. Je faisais chier Ethan à lui demander tout le temps une destination fixe, alors même qu'il était pas du genre à s'en donner une. J'ai espoir, moi aussi, de les retrouver ici à Trois-Rivières. Je sais que mon père est très débrouillard, bien plus qu'Ethan et moi, et qu'il s'en sortira.
Je rends un regard sceptique à Dean quand il me détaille les motivations de mon frère. On parlait bien du même là ?
- Hein ? Mais non... Pas possible ! Il m'a même pas engueulé quand on est revenu avec la voiture, alors que j'avais pas prévenu qu'on partait et tout... J'aurais peut-être pas dû le dire ça, bref. On s'en fout ! Je suis assez grand pour me prendre en main, j'ai pas besoin d'une mère poule.
On s'est installé pour préparer des pièges. J'essaie tout d'abord d'appliquer ses conseils pour réaliser un premier collet, avant qu'on parle de pièges à poissons à base de bouteilles en plastique. Je siffle, d'un air appréciateur, parce qu'il a l'air de sacrément bien s'y connaître, mais je ne fais pas d'autres commentaires. Quand je suis concentré, c'est bien le seul moment où je me tais vraiment. Tellement que je n'ai pas fait attention à ce qu'il entreprenait de son côté. Il a remarqué mon sursaut, et je lui rends un sourire gêné.
- Nan, t'en fais pas. C'est juste que... Euh... Je faisais pas trop gaffe. C'est le genre de bruits qui te fait te retourner direct, un peu comme les grognements des Zack. Il était cassé ? Tu sais vraiment faire plein de trucs, c'est dingue !
Je commence un second collet pour bien saisir la méthode pendant qu'il vérifie le premier. Mon sourire s'agrandit quand il me félicite. Difficile de retenir un élan de fierté.
- Ouais, ouais ! T'as vu ? Un parfait petit soldat !
Je lâche un bref rire en rattrapant le collet.
- Alors, tu veux bien de moi comme second ? Je t'aide à faire les pièges et on ira les poser ? Je suis sûr qu'on va pouvoir passer l'hiver tranquille avec tout ça !
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mar 1 Déc - 14:42
♦ La vie est un animal que l'on traque !
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Je ne loupais pas le regard surpris du gamin en voyant les photos de ma famille… Il n’y avait rien d’étonnant à ça car il était vrai que je n’en parlais pas beaucoup. A vrai dire je n’étais pas loquace en général et maintenant que j’avais retrouvé Marina elle parlait plus souvent pour nous deux. Je récupérais mes précieux clichés et les rangeais dans la poche intérieure de ma veste. Les regarder quand j’avais le moral au plus bas était un bon remède même si dans le fond je savais que m’accrocher à un tel espoir pouvait être risqué. Mais je n’y réfléchissais pas plus longtemps et écoutais les nombreuses questions de Zakariah avec un sourire. C’était une vraie pipelette quand il s’y mettait. Mais quoi de plus normal ? Les gens aimaient parler de leur famille mais tous le faisaient de moins en moins.
- Oui, je les aie appelés pour leur dire de fuir ! Je pense que c’est ce qu’elles ont fait car lorsque je suis enfin retourné chez moi j’ai trouvé une maison retournée mais il manquait des trucs… Pas des choses utiles à la survie mais notre photo de mariage par exemple ! Je pense que Leonie l’a prise avec elle en pensant que je remarquerais sa disparition.
C’était une maigre piste mais c’était mieux que rien ! Et qui volerait une photo de mariage ? Personne. Une fois cette discussion finie on parlait de sa famille à lui. Du moins Zak m’expliquait comment il voyait son grand frère. Ce dernier était protecteur avec son cadet mais j’avais l’impression qu’il ne savait pas comment s’y prendre. Je comprenais mieux maintenant que le gamin m’avait expliqué leur relation. Cette dernière était presque inexistante avant la Grande Panique. Cependant cela ne voulait pas dire qu’Ethaniel voyait la prise en charge de son frère comme un fardeau. Certain drame nous font prendre conscience de priorités dont on n’avait pas connaissance jusque là. Je haussais les épaules et ne répondais qu’à la dernière phrase de Zak.
- Toi peut-être Zak… Mais qui te dit que ce n’est pas lui qui a besoin de toi ? demandais-je simplement. Certaines personnes ont besoin de motivation pour continuer à avancer. Prendre soin de toi et te protéger est sûrement celle d’Ethaniel. Il s’y prend mal mais il tient vraiment à toi, ça saute aux yeux.
Puis nous étions enfin arrivés à notre campement où l’on choisissait de se poser à l’écart pour que je puisse lui apprendre à faire des pièges. Je ne doutais pas qu’il retiendrait mes consignes très vite car ce môme était très vif d’esprit. Je le laissais donc faire et m’occupais de mon arme en oubliant que le gamin s’était fait tirer dessus il y avait peu. Voilà pourquoi je m’excusais même s’il ne semblait pas m’en vouloir. D’ailleurs il m’interrogea sur ce qu’avait eu mon arme. Je souris et lui répondais.
- Il faudra aussi que je t’apprenne à être sur le qui-vive même lorsque tu te concentre. Il n’est jamais bon de se faire surprendre pendant qu’on pose un piège, déclarais-je en pensant aux prochaines leçons sans m’en rendre compte. Et non, elle était pas cassé mais enrayée. Tu sais ce que ça veut dire ?
Je le félicitais ensuite sur son collet parfaitement réalisé. Il était doué et j’étais, je devais le reconnaître, bluffé. J’avais imaginé qu’il y aurait quelques défauts mais non. Voilà pourquoi je hochais la tête avec un sourire lorsqu’il se déclara être un parfait soldat. Je fus ensuite amusé par sa demande mais à bien y réfléchir je n’étais pas contre. Je me rendais compte que j’aimais partager mon savoir surtout si cela permettait aux gens de survivre.
- Non, pas mon second, commençais-je à dire. Tu seras comme à l’armée, mon cadet ! C’est le nom qu’on donne aux élèves militaires. Parce que le bleu ça te va pas, t’es visiblement trop doué, expliquais-je avec un sourire. Les non-militaires ou civils sont des péquins, précisais-je. Attends, j’ai une idée.J’ôtais une des plaques d’identité militaire de ma chaîne et l’accrochais à un cordon de cuir que je nouais.Tiens ! dis-je en lui passant autour du cou. T’es officiellement ma recrue.
Sur ces mots je lui tendais la main avec un sourire pour que cette poignée finalise notre coopération.
Les plaques militaires :
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Messages : 750 Membre du mois : 15 J'ai : 28 ans Je suis incarné(e) par : Jensen Ackles Crédit(s) : Desdemoniac Je suis un(e) : Lucky Luke Vos Liens :
Spoiler:
[Leonie & Maïka] Les deux amours de ma vie !
[Marina] Ma protégée qui sait se défendre !
[Ludo] Ce type n'est pas qu'un leader, c'est aussi un ami !
Mes hauts faits :
Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Mer 2 Déc - 11:21
Je penche la tête, avec un air interrogateur sur le visage alors que Dean finit par ranger les photos de sa petite famille. C'est marrant, ça... Pourquoi il ne leur a pas dit de l'attendre et de se barricader ? Elles auraient eu plus de chances de survivre avec lui, non ? En tout cas, c'est ce que mon père m'avait demandé au téléphone. J'ai beau savoir me débrouiller avec Torby, je ne pense pas que je m'en serais sorti si j'avais quitté OldBridge tout seul. J'ai su comment faire simplement parce que je connaissais le voisinage et où trouver tout ce dont j'avais besoin. Ici, on est en territoire inconnu... Et même pas dans le même pays ! Impossible de savoir à l'avance si on ne va pas tomber sur une horde de zombies plutôt que sur un bon filon. Et surtout, de loin le pire, il n'a jamais fait aussi froid au New Jersey...
- J'ai oublié de prendre des photos en partant... C'est pas une si mauvaise idée d'en avoir, surtout que ça pèse rien au fond du sac. Peut-être que si on tombe sur un camp de réfugiés, un vrai, qui a tenu la route, on retrouvera tout le monde...
Je lui rends un regard en coin, un rien sceptique, quand il me parle d'Ethan. J'avais pas vu les choses sous cet angle-là... Ca sonne bizarre à l'oreille quand même. Parce qu'il ne serait pas venu me chercher par obligation, enfin pas totalement, malgré ce qu'il avait l'air de dire le premier jour. J'en sais trop rien. Peut-être qu'il a raison. Mais pourquoi maintenant, alors que tout s'écroule, il s'est senti la soudaine envie d'avoir une famille ? Il a peut-être perdu quelqu'un. Ou alors... Il s'est rappelé ce qu'il avait raté dans sa vie.
- Tu crois ? Si tu le dis, mais si c'est vrai ... Tu t'entendrais mieux avec lui que tu le penses en fait ! Je connais pas grand-chose de lui au final, alors je saurais pas dire ce qui le motive vraiment...
Il ne me le dira jamais, même si ça me ferait plaisir. Je préférerais que les choses aillent dans ce sens-là, et pas qu'il me considère comme un poids qu'il se traîne alors que je n’arrête pas de lui dire de me laisser tranquille.
Ca m'intéresse bien plus de parler des pièges et armes à feu, et j'oublie bien vite Ethan au profit des quelques leçons que Dean veut bien m'enseigner. Ce mec est une vraie mine d'informations pour la survie en territoire zombie ! On dirait qu'il était fait pour vivre dans un monde pareil et s'en sortir. Je lâche un bref rire quand il me parle d'apprendre à rester sur le qui-vive, ouais mais...
- C'est pas parce que je me concentrais, c'est parce que t'es là ! Je fais moins gaffe si t'es à côté de moi et qu'on n'est pas dehors quoi...
Je lui fais confiance. Il ne s'en rend peut-être pas compte, et moi non plus avant de le dire tout haut. Ca ne m'est pas arrivé de faire confiance à quelqu'un depuis très longtemps, peut-être même jamais depuis que le monde a changé. Ethan est plutôt inconstant. Des fois, il va te faire des trucs de fou et tu vas rien comprendre... Et des fois il va se comporter comme le dernier débile et... Tu vas rien comprendre non plus. Je m'attends à ce qu'il nous amène droit dans le mur à chaque fois, même si au final, on est encore en vie jusqu'à maintenant, et c'est déjà pas mal. Dean, il a toujours l'air de savoir ce qu'il fait et d'être taillé pour prendre de front tous les problèmes qui pourraient nous tomber sur le coin de la figure. Alors, il la joue peut-être souvent solo, mais c'est un membre du groupe efficace.
Je me réveille subitement quand il enchaîne sur une question technique des armes à feu. Je me précipite sur la réponse, comme si on était en cours.
- Ouais, je sais ! C'est quand la balle est coincée, pas bien dans son emplacement et tout... Après 'faut s'emmerder à la déloger, sinon elle casse le système ! J'ai bon ?
Je rigole un peu avant de rajouter :
- P'pa aimait bien chasser. Il arrêtait pas de me dire que ça lui manquait les parties de chasse avec Ethan et qu'il aurait bien aimé qu'on fasse ça nous trois le week-end, du coup il avait commencé à m'expliquer comment faire mais sa carabine est trop lourde... C'est celle qu'a Ethan maintenant ! J'ai quand même tué un Zack avec, avant que les militaires débarquent et...
J'hausse les épaules. La suite, il la connaît. J'ai pris du temps à comprendre qu'il n'était pas avec eux, et pas un ennemi donc. Même après, j'ai eu du mal. S’il n’était pas aussi sympa avec moi, je ne pense pas que je serais venu de moi-même à sa rencontre. Maintenant, je trouve que les soldats, c'est plutôt cool... Bon, j'ai un peu que lui en exemple, mais avant que tout parte en vrille, être soldat c'était cool aussi ! Mon sourire s'élargit en réponse au sien.
- Ok... Cadet, ça me va ! T'étais quoi dans l'armée, toi ? Je t'appelle toujours Cap'tain, mais en fait, j'en sais rien.
J'ouvre de grands yeux quand il me tend une de ses plaques militaires. Je la retourne en tous sens. Ca, et qu'il me dise que je suis trop doué pour être taxé de bleu, je crois qu'il ne se rend pas compte à quel point ça me fait plaisir ! J'ai le sourire jusqu'aux oreilles alors que je lui serre la main en retour. Je la passe autour de mon cou et éclate de rire, trop content.
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Jeu 3 Déc - 22:59
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
« Feat. Zakariah J. Griffin »
Zak était autant d’espoir que moi de retrouver nos familles en vie… Ok ! C’est un gosse. Mais cela remontait le moral de ne pas avoir quelqu’un qui levait les yeux au ciel dès que je prononçais le mot retrouvailles. Bien sûr Marina ne le faisait pas non plus mais je savais qu’elle était sceptique. Est-ce que je lui en voulais ? Absolument pas ! Nous avions beau être très proches, chose qui ne changerait jamais, cela ne voulait pas dire que notre façon de penser et notre comportement étaient les mêmes. Loin de là ! Je fixais ensuite le gamin en étant désolé d’apprendre qu’il n’avait pas de photo. Comme il le disait cela ne prenait pas beaucoup de place mais dans mon cas c’était d’un grand réconfort. Sans m’en rendre compte je lui posais brièvement la main sur l’épaule.
- Oui, c’est ce qu’il faut se dire ! Rien n’est encore perdu… Peu importe ce que certaines personnes disent concernant ce genre d’espoir il faut continuer d’y croire. Mes retrouvailles avec Marina en sont l’exemple parfait, ajoutais-je en repensant à ces dernières.
Puis toujours sur le même sujet j’en venais à parler d’Ethaniel. Ce dernier était très protecteur vis-à-vis de Zak même s’il prenait d’une drôle de façon. Bref, j’avais beaucoup de respect pour lui et bien que je ne le disais pas à voix haute je faisais en sorte de ne pas le cacher non plus. Je souris au gamin lorsqu’il déclara que si son frangin était tel que je le décrivais je m’entendrais sûrement avec lui. Il avait tout à fait raison.
- Je ne le nie pas mais je n’ai jamais été très doué pour les relations humaines, avouais-je. La pro dans ce domaine c’est Marina. Elle arrive à faire connaissance et se lier d’amitié très rapidement. C’est une qualité que je lui ai envié.
Cette conversation nous avait occupés sur le chemin du retour puis une fois arrivés nous avions commencé la première leçon. J’étais aussi surpris par les compétences du gosse qu’il ne l’avait été par ma joie inattendue. Cependant, ce n’était pas une bonne chose. Se laisser surprendre par un ou des morts, même des vivants, pouvait s’avérer mortel et c’est ce que je lui faisais comprendre. Sa réponse me toucha car je comprenais qu’il s’était relâché parce que j’étais là, parce qu’il avait confiance en moi. Et dire que je ne cessais de me demander si avec l’attaque militaire qu’avait subie le groupe j’avais bien ma place. Il venait de m’offrir une belle réponse. Et la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants ?
- C’est vrai que je suis là pour couvrir tes arrières en cas de soucis… C’est ce que fait tout bon militaire, ajoutais-je pensif.
Je venais d’avoir envie de parler de l’attaque que nous avions subie mais j’y renonçais. Je préférais interroger mon élève pour savoir ce qu’il pouvait me dire sur une arme enrayée. Sa réponse fut parfaite bien qu’il n’utilisait pas le langage technique. Mais quel gamin l’aurait fait ? Moi ! Mais quoi de plus normal avec un père militaire. Avec un sourire satisfait je hochais la tête lorsqu’il me demanda s’il avait bon. Cependant je ne pouvais pas le féliciter car il me parlait de son père, de ce que ce dernier lui avait appris et du fait qu’ils projetaient de faire des parties de chasse. Ce fléau avait détruit beaucoup de rêves… Puis un sentiment de culpabilité me tomba dessus lorsque parla du Zack qu’il avait tué avant l’attaque. Je restais silencieux quelques secondes…
- Protéger les civils, c’est ça notre mission. Ce que tu as vécu… enfin, ce que nous avons vécu n’aurait jamais dû arriver ! déclarais-je. Un militaire doit obéir, c’est vrai… mais pas être stupide !Je marquais une pause.Je suis désolé que toi et les autres ayez été blessés.
Militaire un jour, militaire toujours ! Car oui, je m’excusais pour une attaque d’une unité qui n’était même pas la mienne. Après l’offensive je m’étais juré de remonter l’estime que mon groupe devait avoir pour les hommes en uniforme… Moi ! Moi qui avais déserté. Bien sûr personne ne le savais et je ne le dirais pas car ma famille était ce qu’il y avait de plus important et était le motif de cette sésertion. Puis je passais à un sujet plus léger mais important. Du moins c’est ce que j’aimais à croire et je fus ravi que Zak trouve son surnom cool. Je souris ensuite au grade qu’il me donnait. Je n’avais pas eu le loisir d’en arriver là.
- Tant mieux si ça te plaît… Et moi j’étais loin d’être capitaine, ajoutais-je amusé. Je suis Sergent et j’aurais dû être promu Adjudant à mon retour de mission.
La fin de ma dernière mission n’avait jamais vraiment eu lieu puisque notre retour c’était fait dans l’horreur. Mais je chassais ces pensées de mon esprit pour offrir une de mes plaques à Zak qui fut visiblement touché. Il me serra la main avec un immense sourire que je lui rendais.
- Y’a pas de quoi ! Tu la mérite… Et maintenant je pense qu’on devrait rejoindre les autres avant qu’ils ne s’inquiètent. T’en pense quoi ?Puis j’ajoutais une précision.Ah oui ! La devise de mon régiment est « Viam Inveniemus » qui veut dire « Nous trouverons un moyen » ! Je trouve que ça colle bien à la situation.
Points de vie restants : 30/30 Munitions restantes : - Fusil pour tireur d’élite C3A1 avec un chargeur de 2 balles (sur 4) - Pistolet Browning avec un chargeur de 6 balles (sur 8) Gains des fouilles : 1 lapin Endroit où je me trouve : Pas loin de Meunerie Acadienne Endroit où se trouvent mes ennemis : //
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Spoiler:
[Leonie & Maïka] Les deux amours de ma vie !
[Marina] Ma protégée qui sait se défendre !
[Ludo] Ce type n'est pas qu'un leader, c'est aussi un ami !
Mes hauts faits :
Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Ven 4 Déc - 11:39
Je lui rends un large sourire quand il me confirme qu'il ne faut pas perdre espoir. Ouais... Ca risque pas ! Mon père, c'est l'homme le plus fort que je connaisse. Il est capable de se dépêtrer de n'importe quelle situation, alors la fin du monde, ça ne doit même pas lui faire peur. Et je sais qu'il veillera sur maman... Je vais les retrouver. Ils ont dû suivre la piste des mots laissés, et plus on perd de temps à tenter de passer sur la rive opposée, plus on a de chance de les voir débarquer d'un moment à l'autre. Et c'est pareil pour sa femme et sa fille, s'il leur a appris deux trois trucs comme il le fait pour moi, c'est sûr qu'elles auront plus d'une longueur d'avance non ?
J'hausse les épaules quand il me parle d'Ethan, avant de lâcher un bref rire quand il m'avoue ne pas être très doué pour les relations humaines.
- Bah lui non plus l'est pas justement !
Ouais, Marina, sa soeur... J'ai pas trop eu l'occasion de discuter avec elle encore. Pourtant, elle a l'air marrante. Et elle a toujours de l'énergie à revendre. Quand je les regarde, j'ai l'impression de mieux me représenter à quoi ressemble une relation normale dans une fratrie. Ca n'a vraiment rien à voir avec Ethan et moi... Je préfère ne pas aborder le sujet, c'est plus intéressant de parler de la confection des pièges que de s'attarder à comparer ce qui n'est pas comparable.
Je lui rends seulement un sourire, quand il m'affirme qu'il sera là pour couvrir mes arrières en cas de besoin. C'est ce qu'on fait dans un groupe, non ? J'en sais rien, après tout. Avec la fin du monde, la plupart des survivants ont fini par s'organiser comme des meutes de chiens errants, mais j'ai passé le plus clair de mon temps en solitaire, alors j'y arrive pas aussi bien. C'est peut-être pour ça que je m'entends bien avec Dean. Il a l'air bien plus préoccupé que moi par l'incident qui s'est déroulé il y a quelques semaines, celui qui a entraîné la création de notre groupe d'ailleurs. Je ne comprends pas tellement ce qui le dérange là-dedans. Je veux dire, tout le monde ouvre le feu avant de poser les questions maintenant. Tout le monde a peur, en fait. Je lui jette un regard interrogateur, m'interrompant dans ce que je fais.
- Ouais mais tu sais, la fin du monde n'aurait jamais dû arriver aussi... Et puis si même le monde débloque, personne ne risque d'échapper à la règle. C'était pas la première fois que je me faisais tirer dessus, c'est juste... C'est comme ça. J'avais déjà commencé à courir pour me sauver quand ils se sont approchés. Je savais qu'ils allaient tirer, ils finissent toujours par le faire. Sauf que d'habitude, je suis déjà loin quand on essaie de me prendre pour cible. Faut pas t'en vouloir pour ce que font les méchants hein ?
Depuis l'épisode de la superette avec ces fous de la gâchette qui me tirait à vue... N'importe qui avec une arme à feu en main me fait flipper maintenant. Ce mec qui tenait les hordes en respect m'a foutu une frousse pas possible, alors j'ai détalé. Charisma n'avait qu'une batte, et elle est venue nous aider de suite... En plus, c'est difficile d'avoir peur de Charisma. Par contre, Dean, je ferais mieux de ne pas lui dire la première impression qu'il m'a donné. J'ai cru qu'il était là pour nous tuer. Alors oui, ça n'a pas plu à Ethan que je me casse sans prévenir, mais il faut le vivre pour le comprendre. Peut-être que maintenant, il comprendrait.
Je tourne la plaque militaire qu'il vient de m'offrir entre mes mains. Le lacet en cuir, c'est pratique en attendant de trouver une vraie chaîne, comme celle qu'il a. Je suis sûr que ça se trouve. Les militaires morts, c'est presque ce qu'on retrouve le plus à force d'avancer, parce que ce sont ceux qui ont les mieux survécus peut-être... Ou alors ceux qui ont fui de leur côté d'une base militaire, ceux-là même qu'on a croisé.
- Ah ouais ? Je dois dire Sergent Deedee ? C'est moins cool que Cap'tain quand même.
Je récupère le collet et me relève, Torby à ma suite. Il reste la langue pendante à me regarder et agiter la queue, comme si on allait repartir en ballade. La fausse joie...
- Ouais, t'as raison. Et non, on rentre Torby !
Je répète à voix basse la devise en latin qu'il vient de prononcer. Je ne suis pas doué en latin, mais ça fait classe.
- Pas mal ! Ben j'espère bien qu'on trouvera un moyen alors...
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Sujet: Re: La vie est un animal que l'on traque ! [Livre I - Terminé] Jeu 10 Déc - 21:35
♦ La vie est un animal que l'on traque !
Parti posé des pièges pour ramener à manger au groupe, Dean s’aperçoit qu'il a été suivi ! Le petit soldat est un véritable casse-cou. Est-ce pour déplaire au militaire ? Pas sûr.
« Feat. Zakariah J. Griffin »
Nous gardions tout les deux l’espoir de retrouver nos familles. C’était maintenant un fait établi et il n’y avait plus grand-chose à dire à ce sujet. J’en venais donc à parler d’Ethaniel afin d’en apprendre plus à son sujet et Zak me le décrivait comme je me l’étais imaginé. La seule chose concernant laquelle je m’étais trompé c’était la relation qui les unissait. Je les pensais plus proches que ça alors que non, seule la Grande Panique les avait fait se réunir. Concernant ma sœur et moi ce n’était pas du tout ça. La Grande Panique nous avait séparés pendant un temps insupportable ! Nous n’étions pas toujours ensemble, mon statut de militaire me l’empêchant mais jamais nous n’étions restés aussi longtemps sans nouvelles l’un de l’autre. Nos retrouvailles étaient un miracle et voilà pourquoi je continuais à espérer.
Je souris ensuite à Zak lorsqu’il déclara que son frangin non plus n’était pas forcément très doué concernant les relations humaines. Finalement il avait sûrement raison le môme !
- Et bien… ça nous en fait des points communs à ton frangin et moi ! T’as peut-être raison sur le fait qu’on pourrait s’entendre, déclarais-je simplement.
Puis je m’étais ensuite quelque peu égaré dans mes pensées et ces dernières n’étaient pas vraiment joyeuses puisqu’elles concernant ce qu’avaient fait mes frères d’armes. Je ne les comprenais pas ! Je savais qu’ils avaient suivi les ordres mais pourquoi ? Le monde partait à volo et ils auraient pu nous aider plutôt que de nous tirer dessus. Depuis ma désertion je regrettais celle-ci mais ce jour-là m’avait fait changer d’avis. Enfin je culpabilisais moins concernant moins ‘‘départ’’. Je préférais être un déserteur plutôt qu’un tueur. Je sortais de mes pensées lorsque Zak reprit la parole pour dire des choses tout à fait réalistes bien qu’elles fussent tristes. Je soupirais !
- T’as raison. Mais je trouve dommage qu’ils salissent leur réputation au moment même où ils pourraient prouver qu’ils sont là pour assurer la sécurité des non-combattants. Mais comme tu le dis si bien, le monde débloque… Il m’aura juste fallu un peu de temps de comprendre à quel point il était devenu cinglé !Je marquais une pause.En tout cas t’es sacrément courageux !
Personnellement je n’avais eu à affronter que des zombies pour le moment mais ce n’était pas le cas du gamin. En plus de la fureur des morts il avait connu la folie des hommes ! Dans quel monde les enfants survivants étaient-ils en train de tenter de grandir ? Je pensais à ma fille… Jamais elle ne connaîtrait les jeux de princesses, de déguisements et autres. Elle comme Zak devraient survivre ! Ce n’était pas la vie que j’avais espérer pour elle et je pensais qu’il en était pareil concernant les parents du gamin pour leur fils. Je chassais cependant ces idées noires de ma tête La réaction de mon cadet fasse à mon cadeau si dérisoire me fit sourire. Cependant je levais les yeux au plafond en l’entendant ressortit le surnom que Marina me donnait.
- Elle parle vraiment trop Nina, dis-je avec un sourire. C’est sûr que Sergent ce n’est pas aussi glorieux que Capitaine, avouais-je. Mais cela étant dit, plus les militaires sont gradés moins ils se bougent à aller sur le terrain, ils donnent des ordres. Mais bien sûr il y a des exceptions.
Je proposais ensuite à mon élève en techniques militaires de rentrer. Je savais que Marina ne s’inquiéterait pas mais concernant son frère j’avais des doutes. Je ne pensais pas qu’il l’avait prévu de son escapade. Et après lui faire part de la devise de mon régiment je me levais.
- Maintenant qu’on a une devise parfaite on y va.Je jetais un coup d’œil dehors.C’est bon ! La voie libre cadet !
Nous retournions auprès des autres pour voir qu’ils étaient réveillés eux aussi. Marina qui faisait quelques exercices m’adressa un signe de tête. Après un clin d’œil en direction de Zak j’allais la rejoindre.
Points de vie restants : 30/30 Munitions restantes : - Fusil pour tireur d’élite C3A1 avec un chargeur de 2 balles (sur 4) - Pistolet Browning avec un chargeur de 6 balles (sur 8) Gains des fouilles : 1 lapin Endroit où je me trouve : Pas loin de Meunerie Acadienne Endroit où se trouvent mes ennemis : //