Les bureaux des douanes se situaient à la frontière. Ces postes ont été utilisés par l'armée canadienne pour contrôler le flux des réfugiés américains. Chiens et militaires s'assuraient qu'aucun contaminé ne suivait les gens mais... Le poste a fini par être submergé par des centaines puis des milliers de goules, et l'intense fusillade a duré des heures avant que les armes ne se taisent à jamais. Personne n'a eu le temps de ramasser le matériel militaire, et l'endroit pullule de goules désormais.
La Scierie Leclerc se situe en plein milieu des immenses forêts sur la frontière, et sa production était énorme. D'immenses rondins de bois sont entassés sur ses aires de stockages tandis que planches et autres matériaux de construction attendent une livraison qui n'aura plus jamais lieu. L'endroit a été en partie pillé par des réfugiés qui coupaient à travers la forêt, qui ont utilisé le bois pour se chauffer la nuit et les outils pour se défendre.
Averill Creek est un coude de rivière, non loin de la route 147. Cet endroit ne ressemble pas aux gorges ou à la rivière profonde qui coule à Coaticook, quand bien même il s'agit du même cours d'eau. Ici, il s'agit d'un endroit agréable, beaucoup plus plat, où les gens se baignent beaucoup en été. L'endroit est de plus masqué par une série de hauteurs sur les alentours ; certains survivants campent donc ici pour bénéficier de la protection des collines et de l'eau douce et poissonneuse.
Norton est une petite ville située à la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Cette petite ville tranquille, active pour son commerce interfrontalier, a connu un boom sans précédent pendant les premiers jours de la Grande Panique. Jusqu'à ce que les hordes de contaminés venues du sud ne tuent tout le monde et ne pourchassent les réfugiés. L'endroit est tombé si vite qu'il s'agit d'une nécropole à ciel ouvert.
Ce camp a été installé par les autorités américaines au tout début de la Grande Panique, quand les premières consignes d'évacuation vers le Canada ont été données. Entouré de barbelés et garnis de soldats et d'armes lourdes pour la protéger, le camp est pourtant tombé alors que la Garde Nationale du Maine s'est battue jusqu'au dernier homme pour gagner du temps quand les zombies sont finalement arrivés jusqu'ici. Désormais, il y a de nombreux marcheurs en uniforme dans le secteur... Mais aussi un matériel énorme, abandonné là par les autorités.
Cette route est une véritable ruine. Grand axe routier, des voitures sont abandonnées un peu partout maintenant, au fur et à mesure que les gens se sont heurtés à de plus grandes masses d'infectés ou sont tout simplement tombés à court d'essences. Les marcheurs ont aussi dévoré de nombreux réfugiés qui formaient l'arrière garde de l'exode vers le nord. Le bitume est jonché de bagages, de véhicules, de corps déchiquetés et de douilles.
Les cabanes sont nombreuses dans cette région boisée ; beaucoup de chasseurs et de bûcherons indépendants y avaient en effet leurs petites habitudes. Toutes sont en bois, parfois un peu en pierre. Certaines disposent même d'une dépendance. Mais la plupart sont vétustes et abandonnées ; il y a beaucoup de ces endroits qui tombent d'ailleurs à moitié en ruines, mais elles peuvent tout de même offrir un abri provisoire et providentiel.