Type d'action Observe les types et tente de déterminé s'ils sont armés

Points de vie restants : 30/24
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : Des médicaments
Endroit où je me trouve :  Zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis : Eva, Javik & Miria zone 6 / Layla, Celya & Pelleas zone 8 / Arianne, Phil, Chloé & Anna zone 7

Je propose à l'équipe de progresser, car on ne peut tout simplement pas se permettre de rester plantés là trop longtemps. L'impératif de survie nous a amenés à traverser le fleuve. Celui de la curiosité et du danger nous a conduits à nous rapprocher du bruit de moteur, et de la fumée qui se propage depuis une des maisons du quartier. Les infectés avaient été très fortement ralentis par l'hiver et sa rigueur, surtout maintenant. Je sais bien que les choses ne sont pas idéales, mais je sais aussi que nous ne pouvons pas nier cette menace potentielle. Si nous avançons sans nous inquiéter outre mesure de ce qu'il pouvait se passer, alors nous risquions de nous faire tomber un peu plus loin. Et nous faire prendre en embuscade dans une rue alors que nous ne connaissions pas du tout les environs, c'était plutôt quelque chose de compliqué à appréhender, ça vous pouvez me croire. Je donne des directives pour battre les ruelles alentours, pour être prêt à trouver ce qui pourrait l'être. Anna Beauregard, ce joli petit lot qui nous sert de médecin en cas de pépin, était prête à cheminer avec Chloé et moi. Ma fille coupe le moteur de la voiture, me disant que c'était une bonne idée puisque ça nous aiderait à mieux entendre s'il se passait des choses aux alentours, mais aussi et surtout de mieux se rendre compte de notre environnement. D'un autre côté, cela pouvait attirer l'attention sur nous. Je laisse Chloé couper le contact, avec un signe de tête en guise d'assentiment. Les choses étaient tendues mais n'était ce pas normal ? Il n'était pas encore si tard et quelqu'un était déjà mort au sein du groupe.


Un hurlement coupe court aux chamailleries entre Lachance et Wilkins. Le genre de cri à vous glacer le sang, le genre de cri à signifier « oh putain, voilà les emmerdes qui commencent ». Je me trouve être dans une position assez mal aisée mais je tiens le cap ; nous ne pouvons pas nous disperser. Voilà peut être notre menace, justement. Et voilà que le jeunot se précipite en avant, en mode yolo. Je jure entre mes dents. Je me tourne vers ma fille et vers Anna.


| Restez là avec la voiture, si vous nous voyez revenir en courant, vous démarrez et vous vous tenez prêtes à décoller, on est d'accord? |


Je suis Lachance et Wilkins, qui n'attendent pas après un semblant de plan. Je m'avance à leur suite et Lachance souffle que les types ont des armes. Il voit mieux que moi de là où il est. Je comprends ce que dit l'homme à propos de ce qu'on doit faire. Je réfléchis une seconde. J'inspire. J'expire. Je me masse les tempes et je prends mon fusil.


| Elles étaient juste derrière nous, Celya était dans la merde et sa sœur l'aidait. Elles doivent pas être loin, crois moi. Bon. T'as raison, on peut pas laisser faire ça. Vous me couvrez? |


Je n'attendais pas vraiment son assentiment. Je bascule devant les types, à une dizaine de mètres d'eux et j'aligne mon fusil d'assaut dans leur direction. La voix de l'ancien officier de police retentit clairement dans ce nouveau monde sans tous ses bruits d'avant.}


| Hé, vous ! Ouais vous là bas ! Vous vous écartez de là, tout de suite. Et sans geste brusque, sinon je vous transforme en passoires. |

Type d'action JJ'essaie de les intimider

Les types s'écartent. Et dévoilent, sur le capot de la voiture, une femme en larmes, les vêtements déchirés, la poitrine à l'air. Ils ont tous l'air aussi furieux que surpris. Mais s'écartent sans faire de problèmes. Ils sont cinq, armés comme l'avait prévenu Brandon.


| [color=white]Quelqu'un peut aller libérer cette malheureuse pendant que je les tiens en respect? |


Un type s'avance.


| Mais vous êtes qui vous, bordel ? Cette salope nous a entubés, elle nous a tout piqué et essayait de se barrer avec sa caisse, c'est une affaire privée alors passez votre chemin, sinon... |

Points de vie restants : 24 (-6 famine)
Munitions restantes : toutes
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis :

Mon regard s'attarde quelques instants devant la maison en flammes, des pâtés de maisons plus loin. Si une part de moi est horrifiée de voir s'envoler en fumée les quartiers de cette ville où j'ai grandi, cette autre part de moi, celle qui se transit de froid depuis des semaines, est presque heureuse de cette source de chaleur bienvenue. Elle ne le sera pas autant si le feu se propage jusqu'à nous, ce qui ne manquera pas d'arriver vu qu'il n'y a plus personne pour se sacrifier et pour éteindre les flammes. Et, quand le feu sera sur nous, les choses risquent d'être autrement plus complexes à gérer.

Je fronce les sourcils, me demandant si cette source de chaleur inopinée ne va pas donner un regain d'énergie aux zombies. Mais voilà une pensée bien peu appropriée, surtout au vu de tout ce qui nous arrive dernièrement. Je suis d'ailleurs étonnée que nous soyons tous encore en état de tenir debout. Mais, depuis ces derniers mois, je me rends compte de toute la capacité de survie de l'être humain. Qui peut disparaitre en un clin d'œil, comme une flamme qu'on souffle, comme le regard perdu de Pelleas après la disparition de son amie.

Notre existence ne tient plus à grand-chose, pour ne pas dire qu'elle ne tient plus à rien, en voilà une preuve supplémentaire. Chacun réagit à sa façon à cette perte, nous n'avons même pas le temps de la pleurer correctement. D'autres éléments viennent perturber ce silence mortel et j'ai un regard en direction de Chloé quand elle se décide à éteindre le moteur de la voiture. Je ne suis pas capable de dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais, avant que je ne me pose la question, notre attention est captée par autre chose.

Et quand Brandon propose de se rapprocher du groupe, même s'ils ont l'air armés et qu'ils sont probablement en meilleur forme que nous, l'inverse serait toute façon difficile, Philippe le suit, bien évidemment. Je me contente alors de souffler, aux recommandations de ce dernier.

"Faites attention."

Je sais, c'est stupide de dire ça et probablement totalement désuet avec tout ce qui se passe ces derniers temps et pourtant, impossible de m'en empêcher. Je me retourne alors vers Chloé et je serre son bras quelques instants, essayant de me faire rassurante.

"J'espère que la voiture sera en état de marche. Mais surtout que nous n'aurons pas besoin de nous en servir."

Je continue de regarder dans la direction qu'ils viennent de prendre, essayant de prendre l'air aussi détendue que possible, quand bien même cette inquiétude sournoise continue de me gagner et menace de se transformer en peur panique si les choses évoluent de la sorte. Je n'ai pour l'heure pas spécialement envie de désobéir à Philippe mais je ne sais pas si Chloé partage ce sentiment ou si elle ne va pas se précipiter derrière lui, au risque de s'exposer au danger. Je lui jette un regard, guettant sa réaction, avant d'avoir mon attention détournée par du mouvement derrière nous.

Philippe était tellement concentré qu'il n'a pas prêté attention aux deux autres silhouettes qui se rapprochent de nous dans la direction opposée. Je serre mon tisonnier entre mes mains juste après avoir tapoté l'épaule de Chloé. J'ai l'impression que nous sommes encerclés, que nous n'avons plus aucun échappatoire et en plus, les rares personnes en qui je commence à avoir un semblant de confiance sont éparpillées autour de nous.

Type d'action J'observe les deux personnes qui se rapprochent de nous

Je plisse des yeux, essayant de mieux les distinguer. Mon instinct me souffle qu'ils ne sont pas le danger principal mais je ne sais pas si je dois vraiment l'écouter ou pas.

Et puis, dans mon esprit, quelque chose fait tilt. Peut-être le fait que le fait qu'elle soit là est si improbable que ma mémoire se rappelle à moi en un clin d'oeil, ou peut-être est-ce tout autre chose. Toujours est-il que je souffle, d'un ton que j'espère assez fort pour qu'elle m'entende.

"Mademoiselle Graham ??"

Points de vie restants : 20 (-6 famine)
Munitions restantes : *
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis :
Zone 7

Du feu. Des flammes. Des bruits, partout. Tout mon cerveau est saturé, alors que le froid amoindri mes sens. Le froid... Pourtant, une maison part en feu, pas loin. Flammes et neige, feu et glace. Ou l'absurdité de l'apocalypse. Il n'y a pas de zombies, non. Pourtant... Pourtant j'ai peur quand même. J'ai tout le temps peur, mais là, je la sens qui s'éveille un peu plus, la petite boule tapie au creux de mon ventre. Elle se fait sentir... Je me sens si faible, si démunie, si incapable de faire quoi que ce soit. Et s'il faut se mettre à courir, combien de pas ferais-je avant de m'écrouler ? Je crois que je ne préfère pas le savoir. Non, je ne veux pas. Comme je ne veux pas savoir s'il me reste assez de force pour tenir un flingue, lever mon bras assez longtemps pour appuyer sur la détente. J'ai pas envie d'être là... Je veux juste me terrer dans un coin, vivre à l'abri, même si c'est recluse. J'aime pas ce froid, j'aime pas cette sensation de faiblesse extrême. Je suis nue, démunie. C'est tout. Mais comme paradoxalement, j'ai peur et besoin d'agir pour gérer cette peur... j'essaye de faire quelque chose. Couper le moteur, c'est la première idée qui me vient. La plus évidente. Tous ces bruits... Ils me parasitent. Je veux que ça cesse, ou ça va exploser, à l'intérieur.. Comme la maison, là bas. Putain, qu'est-ce qu'il se passe ici ? C'est pas normal. Je sais que c'est pas normal, c'est logique. Je l'ai remarqué direct, mais alors que le bruit de la voiture s'éteint, cette réalité me frappe encore plus fortement. Y'a tellement d'autres bruits...

Je serre les dents, alors que j'entends encore brandon pester sur Pelleas. Ils vont se calmer, tous les deux, oui ? Oui, ils vont se calmer. Parce que le danger, il est là. Je vois Brandon, le regard plissé, détaillant les types qui se trouvent pas loin. Ils n'ont pas l'air de nous avoir vu, mais les paroles de Brandon ne sotn pas là pour me rassurer. Et puis, le hurlement. Il me déchire les tympans, strident, glacial, lame parfaite qui surpasse soudain tous les bruits de moteurs et de flammes. Je me crispe, me mords la lèvre. Tant qu'il n'y avait que des zombies finalement, ça allait... Je me serre contre la carcasse de la voiture, comme si elle pouvait me protéger de quelque chose, alors que papa se décide. Je dis rien, je fais rien, j'acquiesce pas, je proteste pas. Acutellement... Je sais pas ce que je veux. J'aimerai lui dire que je viens avec lui, mais je sais que j'aurai pas la force de me battre. Mais je voudrais rester avec lui. Parce que quelques mètres d'écart dans ce monde, ça peut finir par séparer définitivement deux personnes. Je l'ai compris à Coaticook, quand l'armée a débarqué.

Je hoche doucement la tête, alors qu'Anna tente de me rassurer un peu. J'échange un regard avec elle, mais mes yeux reviennent bien vite se fixer sur les hommes. Et puis... Je la vois, la femme. Instantanément, mes mains se plaquent contre ma bouche. Crie pas, Chloé. Crie pas. Les larmes, les vêtements déchirés. J'imagine, rapidement. Ca va trop vite.. Ca me rappelle moi. Ma propre agression, que je revis souvent la nuit, en cauchemar, les mafieux se transformant régulièrement en zombies pour me dévorer le foie. Ils m'ont pas touché. Ils m'ont pas fait ça. Mais pour quelqu'un comme moi, la menace était suffisante. Et puis... Et puis ils avaient parlé de faire ça à Juliette, je crois. Ou à moi. Je sais plus. Mais j'imagine trop, trop vite. Je reste là, un instant, tétanisée. J'ai envie de courir et de leur dire de relâcher tout de suite cette fille. Ils... ils se rendent pas compte. J'entends pas ce qui se dit, pas vraiment, mais je vois, je devine le corps de la nana et ça me suffit. Une pression sur mon bras me fait revenir sur terre, et je tourne brusquement la tête vers Anna. Elle me montre des gens. De l'autre côté. J'acquiesce. Me mords la lèvre. Elle... Elle murmure quelque chose. Un nom. Je me crispe, essayant de garder mon sang froid. Pourtant, je sens déjà ma respiration s'accélérer, tout étant déjà embrouillé dans ma tête. Ca va si vite. Trop vite. Je dois pas me laisser emporter. Contrôler ses émotions, c'est le plus important. Je souffle. Inspire, expire, regard droit devant moi. Ca marche un peu, pas trop. Alors je me force à regarder dans la direction que m'indique Anna.

Type d'action Je tente aussi d'observer dans la même direction qu'Anna

Points de vie restants : -6 famine
Munitions restantes : 20
Gains des fouilles : X
Endroit où je me trouve :  Zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis :
Zone 7

Type d'action J'essaie de m'approcher de la fille et de les raisonner pour qu'ils la lâchent.

Points de vie restants : 14/14 (-6 famine)
   Munitions restantes : Pas d'arme à feu
   Gains des fouilles : Rien encore
   Endroit où je me trouve : Zone 8
   Endroit où se trouvent mes amis et ennemis :
Phil, Brandon Zone 8 // Arianne, Anna, Eva et Chloé en zone 7 // Miria et Javik en zone 6 //  Laila et Celya (PNJ) en zone 8

Forcément que nous ne sommes pas les seuls à avoir été attiré par ici. Et encore heureux qu’il y ait plus de morts dehors, parce qu’entre la voiture et l’incendie, ça les aurait attiré à 300 mètres à la ronde. Je frissonne malgré moi en me souvenant de l’église assiégée et de la horde qui nous poursuivait.
D’un autre côté, c’est plus évident d’éviter les morts que les vivants. Enfin, sauf quand ils sont super nombreux, mais sinon, c’est dans l’absolu, vachement moins dangereux. Et le cri me glace le sang. Une partie de moi n’a qu’une envie, faire demi-tour et se casser sans un regard en arrière, juste pour nous éloigner d’ici et de ce piège à rat. L’autre partie, majoritaire n’en déplaise à certains, a envie d’aller voir, essayer de savoir ce qu’il se passe et accessoirement, trouver à bouffer. Accessoirement.

Alors, malgré la prudence de Javik, je jette encore un coup d’œil et en reconnait certains. On les avait aidés, en quelques sortes, ils ne vont pas me flinguer pas vrai ?... Mais si, ça se tient comme raisonnement, je vous promets. Alors je m’approche, lentement, les bras écartés histoire de pas me présenter direct comme une menace.
Je fronce les sourcils quand c’est une autre voix, une autre personne qui m’appelle. Par mon nom. Je la dévisage un instant.
Et la maison flamboie de plus belle, colorant tous les environs d’une teinte rougeâtre, projetant davantage de chaleur que quelques minutes plus tôt. Et ce serait presque agréable, si ce n’était pas aussi flippant et dangereux. Je fixe les flammes quelques secondes, avant de secouer la tête.

Type d'action Je me déplace zone 7

J’avance vers eux. Et me fige alors qu’une femme sort de l’ombre et appelle Chloé. Et qu’une deuxième sort à son tour… Non mais ils se sont donné le mot ou quoi ? Ouais, ou c’est juste toi qui a lancé le mouvement en sortant la première. Mais pour le moment, je laisse les autres gérer, vu qu’elles semblent elles aussi ne pas vouloir… J’en sais rien, mais les autres ont leur flingue à la main non ?
Je dévisage celle qui m’a appelé… Sans déconner ??

« Professeur ? Professeur de Beauregard ? »

Je fais les quelques pas qui me sépare d’elle. Et la prends dans mes bras, riant presque.

« Qu’est-ce que vous foutez là ? Et pourquoi vous… ? Comment vous avez… ? »

Je secoue la tête, trop de questions s’y mélangeant, alors que je m’éloigne d’elle. Je lui souris, un peu paumée j’avoue.

« Vous êtes avec Chloé… Comment… »

Je suis contente de la revoir la gamine, elle avait l’air tellement à bout la dernière fois. Ouais, okay, ce n’est pas forcément mieux, mais elle est toujours vivante. Je lui souris aussi, même si l’autre femme l’accapare, avant de tourner la tête en entendant une voiture plus loin à nouveau. Non. Des voitures. Je me tourne vers Javik et grimace.

« Rester à découvert n’est peut-être pas une si bonne idée, je sais, je sais… »

Aller se planquer me semble une bonne idée au final quand même. Mais on reste avec eux, même si ça lui semble con. Et il me connait assez bien pour le comprendre… Non ?

Points de vie restants : 17/20
Munitions restantes : 15
Gains des fouilles :2 cartouches 9mm
Endroit où je me trouve :  Zone 6
Endroit où se trouvent mes ennemis : Zone 8, zone 1 ?
Où sont les autres ? :
Ariane, Anna, Chloé, Eva et Miria en zone 7
Javik en zone 6
Pelleas, Phil, Brandon, Laila et Celya (PNJ) en zone 8

Type d'action Attaque celui qui baisse la main vers son arme

Type d'action Tente de s'emparer de l'arme de l'adversaire

Points de vie restants : 30/24
Munitions restantes :
Gains des fouilles : Des médicaments
Endroit où je me trouve : Zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis : Philipp, Pelleas, Laïla & Celya : zone 8 / Chloé, Anna, Eva, Arianne, Miria  : zone 7 / Javik : zone 6

"Merde, mais où tu l'as dégoté cette nana, Lawson ?" demanda Spoon en observant Miria partir au-devant du danger. Oui, même si le danger n'avait pas l'air imminent, pour lui il y en avait quand même. Elle avait juste regardé deux secondes ces inconnus avant de se lever comme si elle le connaissait depuis toujours. Peut-être que s'il aurait reconnu Chloé et Philippe il aurait été compréhensible et d'accord sur le fait qu'ils n'ont rien à craindre. Hors, le monde d'aujourd'hui implique la plus grande prudence. Danny regarda son meilleur ami, histoire de savoir s'il voulait la suivre ou pas. C'est un après un regard vers le ciel qu'il se releva et lui emboita le pas avec toute la bande (les voilà en zone 7). En approchant, il ne baissa pas pour autant son arme et ne leva pas les bras. Jouer les poules mouillés ce n'est pas son truc, et si ces personnes ne sont pas inconnus, techniquement, aucun d'eux ne risquent quoi que ce soit. En même temps, il voulait s'assurer une certaine sécurité si jamais ces gens se retournent contre eux. Prudence est mère de sureté, n'est-ce pas !

C'est étonné qu'il vit Miria prendre la femme inconnue dans ses bras. C'était quoi ce délire ? Une vieille connaissance ? Son regard se porta alors sur Chloé, il fit seulement un hochement de tête en guise de salut et pour affirmer qu'elle ne risque rien. Plutôt que de s'intéresser à ces retrouvailles trop émouvantes pour lui, il avait envie d'aller voir ce qu'il se passe plus loin. De là où il se trouve, il pouvait reconnaitre la silhouette de Philippe, les autres lui étaient inconnus. On dirait bien que ça commence à chauffer. "On discutera plus tard de ton inconscience Miria. Pour le moment, tu restes là avec les filles et tes frères !" ordonna-t-il durement après ce qu'elle avait dit. "Trouvez un endroit à couvert !" se vit-il ajouter sans laisser la possibilité à son amie de répliquer. Après ces mots, il fit signe à Danny et Cooper de le suivre.

Type d'action Va en zone 8

Alors que le trio était en train de s'approcher des inconnus, voilà qu'une nouvelle explosion de la maison les fait tomber en arrière. Légèrement secoué, les garçons se remirent sur leurs jambes, de nouveaux bruits de voiture se firent entendre. Des regards échangés furent suffisant pour savoir que cela ne disait rien qui vaille.

Type d'action Tir sur l'un des ennemis

Javik n'hésite pas à tirer sur l'un des hommes du groupe qui menace Philippe et les autres. Et bim dans le mille, l'un des ennemis se prend prend une balle.

Points de vie restants : 23/26
 Munitions restantes : 17
 Gains des fouilles : //
 Endroit où je me trouve :  Zone 7
 Endroit où se trouvent mes ennemis : ???
Où sont les autres ? :
Philipp, Pelleas, Laïla & Celya : zone 8
Chloé, Anna, Eva, Arianne, Miria, Javik : zone 7

Mes yeux ne se détachent pas de la femme. Elle est loin. Pas assez pour que je ne me rende pas compte de son état. Souvenirs pas assez loin dans ma mémoire pour ne pas remonter à la surface. Tous mes sens annihilés par le froid, tout mon corps ankylosé, faible, maigre, incapable d'agir, de réagir. Mon cerveau incapable d'aligner deux idées cohérentes. Ne me reste que mes yeux pour me rattacher à l'horreur de ce monde. Que mes yeux pour me maintenir au cœur du cauchemar que je vis, depuis bien avant la grande panique. Depuis mon agression. Ils ne m'ont rien fait, physiquement. Ils m'ont brisé mentalement. Ils ont laissé des plaies qui s'ouvrent au moindre détail. Au moindre nouveau corps, à la moindre nouvelle horreur sur laquelle mes yeux pourront se poser ne serait-ce qu'une seconde. Je suis sur la sensitive. Un rien, un détail, suffit à déclencher tout un mécanisme en moi pour faire ressurgir tant d'images. Je n'ai plus la force de contrôler, de stopper. Je n'en n'ai déjà pas assez pour agir, mais finalement, c'est peut être bien. Parce que si je dérape comme l'autre fois... Non, ne pas y penser. Pas à ça. Mais si je pense pas à ça, je pense à autre chose et c'est pas forcément mieux. Il n'y a plus de pensée heureuse. Il n'y a plus qu'un océan de sang. Je n'ai même plus de larmes pour pleurer, alors que la jeune femme me rappelle moi, dans le salon. Non, ils m'ont pas violé, mais ils m'ont tellement fait peur que j'en suis restée traumatisée. S'ils m'avaient violé... Qui sait. Qui sait ce qui se serait passé dans ma tête. En tout cas, la jeune femme était dans un bel état. Je voulais me jeter sur elle, je voulais l'aider, la rhabiller, la tirer hors de portée de ces hommes... J'aurais même pas le temps de faire deux pas qu'ils m'auraient sûrement abattue.

Alors je tente de détourner le regard, alors qu'Anna semble avoir repéré quelque chose. Non, quelqu'un. Fébrile, tremblante, je tourne la tête. Je vois, moi aussi. Je les vois qui se rapprochent.. Je reconnais la fille, avec un sursaut de surprise. Miria... Oui. Miria. La barre de chocolat. Elle avait été bien gentille, naïve aussi, sûrement. Mais j'avais apprécié son geste, et j'avais rien pu faire en retour. Elle... Elle avait survécu. Il y en a donc qui survivent ?

Un sursaut. Je me retourne, alors qu'une voix prononce mon nom d'un autre côté.

Une voix bien trop familière.

Je la dévisage, écarquille les yeux, oubliant totalement Anna et Miria. Ma bouche s'ouvre. Se referme. Je crois à un fantôme, à un fantasme, je crois être devenue folle. Ca peut sûrement jouer des tours à l'imagination, le froid... Oui, sûrement. Sauf que là, non. Non. Elle est là, réelle, devant moi. Eva. Eva morte. Eva est morte. Elle... Elle devait être morte. Je m'étais faite à l'idée. Je reste quelques instants comme ça. Je lâche faiblement.

« E... Eva... Tu es... »

Je sors de l'habitacle de la voiture avec lenteur.

« C'est vraiment toi ? »

Oui. Oui, c'était elle. Pourquoi tu poses la question, Chloé ? Parce que c'est pas possible. Parce qu'elle est morte. Pourtant... C'est pas un zombie. Elle me parle. Elle se souvient de moi. Non, c'est elle. Mais comment c'est possible ? Je regarde vers papa, toujours occupé avec les hommes. Me mords la lèvre. J'ose pas l'interpeller. Je vois, d'un coup, les premiers coups partir, là bas. Je me mords encore plus fort la lèvre, alors que mon regard se perd, s'arrête sur Eva, sur papa, sur Miria qui parle aussi, mais dont les paroles ne m'atteignent pas. Un murmure m'échappe, alors que mes yeux reviennent se poser sur Eva un instant.

« Il faut les aider... »

Points de vie restants : -6 famine
Munitions restantes : 20
Gains des fouilles : X
Endroit où je me trouve :  Zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis :
Zone 7

Bon alors ça, c'est le bordel. Qui croire ? J'ai en face de moi une bande de sales types aussi dépenaillés les uns que les autres, qui se montrent assez menaçants. De toute évidence, ces enfoirés s'apprétaient à violer l'autre fille, celle qu'ils accusaient de tous leurs maux. Les apparences n'étaient pas fort trompeuses. Même si cette fille était bien ce qu'ils disaient qu'elle était, cela ne voulait pas dire qu'ils étaient des enfants de cœur. Honnêtement, si parfois j'avais encore l'impression d'être un flic, d'avoir une mission, ce n'était pas toujours le cas. Là je me disais simplement que ces enfoirés auraient pu buter la fautive et passer à autre chose. Pourquoi se faire chier à violer cette fille ? Le viol était une bassesse et surtout, un danger. Rien ne se passe jamais tout à fait impunément et dans un monde où il faut avoir des yeux derrière la tête, c'était une prise de risque totalement stupide. N'avais je pas réussi avec Brandon et Pelleas, grâce à eux même, à contourner ces sales types ? Pour le moment ils semblaient sages ; la courte distance et le fait de porter un fusil d'assaut capable de les réduire en charpie en calmerait plus d'un. Cela dit vue la distance assez faible, je n'aurais pas le temps de beaucoup tirer avant qu'ils ne soient sur moi. Pelleas réagit. Ce gamin n'était pas forcément le type le plus loquace du monde et avant toute cette affaire, il avait encore un côté petit rigolo qui pouvait détendre le groupe. Et surtout Eileen. Mais Eileen était morte dans le fleuve glacial. Et Pelleas avait tout perdu. On le sentait plus vindicatif et plus sérieux que d'ordinaire, véritablement révolté. Je ne pouvais pas le blâmer pour ça. Je ne comprenais pas toutefois l'énergie qu'il mettait à essayer de raisonner ces enfoirés. Les types ne s'écartent pas alors qu'il essaie de dégager la jeune femme.


| Wilkins, fais gaffe. Joue pas au con. |


Je ne lui commande en rien, mais mon ton tient plutôt du conseil et il est clair que je ne veux pas que le gamin meure parce qu'il aura été un peu trop^confiant dans l'espèce humaine. Ces hommes là sont des loups, qu'ils aient tord ou raison le risque est trop grand de les laisser indemnes. J'espérais que nous puissions reculer et laisser les choses où elles en étaient ; pourquoi risquer de se friter à autant de mecs alors que la situation n'était pas claire ? Je n'étais pas du genre à risquer ma vie et celle de ma fille alors que pour ce que j'en savais, tout le monde en face de nous était coupable de quelque chose. Mais on décide pour moi et Lachance se précipite contre le type qui se saisit de son arme. Forcément, les autres crient, se défendent, la fille hurle.


| Personne ne bouge ou putain, je vous descends! |


Trop tard, c'est la baston et ils se jettent sur nous. Je crie et ouvre le feu sur celui qui semblait être leur chef. Le type se prend ma rafale en plein torse et s'écroule mais déjà, les autres se jettent sur nous et je dois me battre pour ma vie.

Type d'action Je tire en automatique sur le type d'en face avant qu'on ne soit tous au corps à corps.

Points de vie restants : 24 (-6 famine)
Munitions restantes : -3
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis :

Chloé est tendue, c'est indéniable, mais le contraire aurait été étonnant. C'est notre lot à tous alors que nous assistons à une scène que je m'efforce de ne pas trop observer, de peur d'avoir de nouvelles images qui hantent mes nuits. Pourtant, les cris de cette femme seront impossibles à oublier. Enfin, dans l'optique où nous sortirons de là en un seul morceau ce qui n'est pas une probabilité sur laquelle je parierais les yeux fermés.

Et, alors que les hommes essaient de résoudre ce cas des plus problématiques, doux euphémisme pour éviter de me dire que le sang va couler avant que nous ayons le temps de faire quoi que ce soit, voilà que les gens semblent s'agglutiner autour de nous. Alors que je n'ai vu personne pendant des mois, voilà que je retrouve ce qui semble être une ancienne étudiante, que Chloé reconnait quelqu'un à son tour et qu'une jeune femme débarque, la mine aussi apeurée qu'un lapereau pris dans les phares d'une voiture.

Miss Graham me serre dans ses bras et je me tend, guère habituée à ce genre de contact physique. Et puis, surtout, ce n'est guère le moment quand on voit ce qui se passe autour de nous. Je laisse pourtant filer un sourire désabusé en direction de la jeune femme, le regard toujours aux aguets et guettant les alentours.

"Le monde entier est devenu plein de surprises miss Graham, le fait que l'on se retrouve ici n'est qu'une preuve supplémentaire."

Son ami ne semble guère lui laisser le temps de dire quoi que ce soit et trop de choses se déroulent en même temps pour que j'arrive à suivre vraiment tout ce qui se passe. Il fille d'ailleurs avant que l'on ait le temps de dire quoi que ce soit et je jette un regard en direction de l'inconnue qui s'approche de nous, les bras toujours levés.

"Venez donc ici jeune fille et baissez moi donc ces bras. A moins que vous  ne vouliez qu'on vous dessine une cible sur le front. Si vous voulez nous tuer, vous le ferez, les bras levés ou pas. Et au moins, nous n'aurons pas eu l'impression d'être pris pour des idiots."

Et, j'entends des explosions, du bruit de verre brisé, au loin. Le feu se rapproche dangereusement, bien plus vite que je ne l'aurais cru et je commence à vraiment me demander si nous n'allons pas devoir l'affronter plus tôt que prévu. Mais c'est sans compter sur les hommes qui semblent décidés à s'étriper dans un monde qui n'en a guère besoin. J'entends les premiers coups de feu retentir et je me crispe, la main sur la portière de la voiture.

Je lâche alors, le plus calmement du monde en direction de Chloé qui semble sous le choc de ses retrouvailles avec la jeune femme.

"Je pense que nous verrons plus tard pour les politesses d'usage. Vous pensez qu'on peut monter dans ce véhicule et foncer dans le tas ?"

Techniquement, nous n'aurons pas désobéi aux ordres de Philippe et nous serons restées à proximité de la voiture non ?

Points de vie restants : 20 (-6 famine)
Munitions restantes : *
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis :
Zone 7