Fall of Man
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez
Chapitre Deux : Forget the Past, the End Begins
MessageSujet: Chapitre Deux : Forget the Past, the End Begins   Chapitre Deux : Forget the Past, the End Begins EmptySam 7 Mai - 15:53





Robert "Rob" Longstreet, chroniqueur radio.


   Vous êtes bien sur Radio Canada, vous écoutez bien Rob Longstreet, et ceci est peut être notre dernière émission. Cela fait trente six jours que nous émettons presque en continu les informations relatives à la grande épidémie qui fait vaciller notre monde. Aujourd'hui mes chers auditeurs, je ne sais même plus par où commencer. L'attaque de contaminés sur le centre commercial du centre ville d'Ottawa s'est terminée tard dans la nuit par un coup de force de l'armée, et on trouve toujours de nouvelles victimes à l'heure où je vous parle. Pendant que les autorités en terminaient avec ce foyer épidémique, le secrétaire à la Santé Publique nous a transmis une liste de pas moins de soixante dix sept nouvelles zones en quarantaine. Les nombreuses disparitions à Québec dans les deux nuits passées laissent supposer l'émergence de nouveaux agents infectieux dans la métropole. Le major Tancredy du 22ème régiment d'infanterie nous expliquera un peu plus tard le dispositif mis en place dans la capitale pour maintenir les services publics et assurer la protection des citoyens. Ah... On me signale que le gouvernement fera une allocution dans un quart d'heure environ concernant les réfugiés nous venant tout droit des États-Unis, réfugiés qui nous le savons aujourd'hui, charrient derrière eux leurs macabres cohortes de personnes infectés. Nous allons écouter en attendant monsieur Beaumont de Laval, qui nous racontera ce qu'il a vu la nuit...

   Chocs sourds contre un micro. Craquements en arrière plan. Des questions, lancées sur un ton fiévreux. Un craquement plus fort que les autres. Des hurlements qui montent en puissance. Bruits de lutte. Bris de verre. Grognements, chocs sourds. Hurlements à n'en plus finir. La radio crisse. Plus personne n'émet.

             
© Tumblr


     




Coaticook


   Coaticook était une ville tranquille sur la frontière. Vivant de quantité d'activités différentes, elle était réputée pour son industrie agro-alimentaire et surtout, le développement de ses infrastructures touristiques. Il faut dire que ses gorges attiraient foule, surtout en été. Mais la saison est aujourd'hui terminée. Des fabriques ne sort plus aucun camion de marchandises. Du marché, plus aucun riverain. Des parcs, plus que des contaminés claudiquant et grognant, errant sans but jusqu'à ce que l'odeur d'une proie se fasse sentir.

   Il a suffi d'une personne, un commercial de la fromagerie qui revenait d'un rendez vous de l'autre côté de la frontière. Le soir même, il mourrait et revenait à la vie. Il attaqua sa femme au repas, et enfonça la porte de la chambre de ses deux garçons. Ces quatre personnes infectées contaminèrent leurs voisins le lendemain matin. Et de fil en aiguille, la ville perdit plusieurs dizaines d'habitants en l'espace d'une seule journée. Les services de police furent dépassés ; les cinq agents furent mordus et infectés à leur tour en appréhendant les suspects de « violences volontaires sur des personnes ». Une semaine plus tard et la majorité des citoyens encore sains était partie. Et voici, venus de tous les horizons, des exilés qui pensaient pouvoir survivre dans le comté. Du sud arrivait sans cesse de nouveaux réfugiés, et avec eux, le virus et ses légions.

   Coaticook est un endroit somme toute reculé. Entre gorges et collines boisées, rivières et plaines cultivées, peu de gens passent par là d'ordinaire. Mais lorsque l'armée américaine échoua à contenir l'infection, des millions de réfugiés montèrent vers le nord pour échapper au virus. Norton, au sud de la ville côté Etats Unis, fut submergée sous le nombre et partout, des milliers de zombies passaient la frontière pour envahir le Canada, à la poursuite des réfugiés qui venaient de leur échapper.

   Il fallait à tout prix fermer ce pipeline mortel. Stanstead, Norton, à l'est vers le Maine, les hordes avançaient et dévoraient tout sur leur passage.

       

           
© giphy


     




Lieutenant Matheson


   Les infectés sont partout. Il paraît qu'une semaine plus tôt, ils ont enfoncé le poste frontière de Norton. Ils submergent Stanstead. Le 3ème bataillon arrive trop tard ; le Major Birgil nous a fait descendre des blindés un peu plus haut sur la route, et de loin nous observons l'agonie de la ville. Notre flanc gauche est ouvert ; il paraît que le 2ème bataillon n'a pas pu arriver à Coaticook. Pourtant, l'ordre est donné de tenir nos positions. Les véhicules se mettent en travers de la route, faisant rugir leurs moteurs. Les tourelles se tournent vers le sud. Le vent porte les hurlements de milliers de réfugiés américains jusque nous. Il en arrive un flot toujours continu sur nos positions. On les laisse passer ; les chiens font le tri. Le sergent Peters fait en sorte d'amener dans le bosquet, plus loin sur notre arrière, tous ceux qui font hurler et grogner nos limiers. Des coups de feu s'échappent de temps à autres de l'endroit, et nous foutent le bourdon. La chaleur est à crever, je ruisselle sous mon casque. Mon arme glisse entre mes mains moites ; j'ai oublié mes mitaines au camp de base. Le tonnerre gronde au loin, au moment où les Chimera arrivent et se mettent en défilement en haut de la colline ; on distingue leurs canons sous leurs filets de camouflage. Bientôt, le mouvement des réfugiés se fait plus pressant. Les cris se font plus proches. On distingue des silhouettes chancelantes plus loin en bas de la route. Flash d'un éclair, et la pluie tombe en tambourinant sur notre équipement. On n'y voit plus à trente mètres. L'ordre est crié. Je le relaie en gueulant à pleins poumons. Les fusils s'alignent sur la route. Il y a encore des réfugiés, il y a encore des personnes saines.

   Nous sommes venus fermer le « corridor vers l'enfer ». L'ordre est hurlé.

   Les Chimera et les transports ouvrent le feu, le claquement de leurs canons concurrence le grondement du tonnerre. La pénombre se déchire d'un millier de javelots lumineux qui sèment sang, membres et concert de hurlements dans la plaine toute entière. Nos rafales claquent comme autant de coups de fouet. Je pleure en rechargeant mon arme. Pas parce que nous tuons des innocents, pas parce que je compatis du sort des contaminés.

   Parce que je me rends compte que nous n'aurons jamais assez de munitions.

       

           
© tumblr




     




Coaticook


   Les survivants à Coaticook se sont très rapidement organisés. Un médecin à Barnston a su rassembler nombre de survivants du coin ou de l'étranger, et a su maintenir la cohésion de ce groupe naissant. Réfugié dans une localité isolée et bien défendu par les murs épais de corps de ferme des alentours, le groupe « Padawan » a su survivre et s'adapter à son nouvel environnement. Restant discret et loin du tumulte des localités plus importantes sur la frontière, ces individus ont amassé les ressources susceptibles d'être trouvées dans les environs et ont su recruter d'autres réfugiés. S'ils pensaient peut être pouvoir passer l'épidémie bien à l'abri du monde, ils n'étaient pas inconscients au point de penser qu'il n'y avait qu'à attendre. Plusieurs membres du groupe explorèrent les environs et rencontrèrent d'autres survivants. Emily Ayleward et Pelleas Wilkins en tirèrent des expériences très différentes, l'une pouvant imaginer une collaboration avec un autre groupe au nord de Coaticook, l'autre manquant de se faire détrousser par des maraudeurs. Poussant leurs expéditions vers le sud et la frontière, Pellas Wilkins, Emily Ayleward, Alicia Rose et plusieurs de leurs camarades n'auraient pu imaginer ce qu'ils allaient découvrir...

   Dans le même temps, le groupe « Ordre » s'établissait en centre ville de Coaticook à plusieurs kilomètres de là. Jouissant d'une forte dispersion des contaminés, la famille Esclavier et leurs camarades parvinrent à établir un périmètre qui, s'il n'était pas sécurisé, leur permettait de survivre. Une discipline de fer et de hauts risques encourus par ses membres permirent au groupe d'assembler des ressources et de perdurer, quadrillant le secteur pour trouver de quoi se nourrir, se loger et s'équiper. Pourtant, les germes de la dissension ne devaient plus tarder à apparaître. Philippe Esclavier, leader autoproclamé du groupe, manqua tromper sa compagne Juliette, avec sa partenaire Eva Mc Allister. Juliette et les enfants de Philippe réagirent très mal à ce qu'ils apprirent. D'autres membres préférèrent partir. La tension était à son comble... Quand une large horde d'infectés fut repérée au sud. Philippe et Eva assemblèrent une équipe pour détourner vers l'ouest cette meute propageant la contamination plutôt que vers le nord et Coaticook. L'opération fut un succès. Des centaines de contaminés suivirent ces survivants vers l'ouest, se perdant en pleine nature plutôt que de fondre sur Coaticook et ses survivants.

   Arrivant au niveau de Norton et son camp de réfugiés au même moment, les survivants du groupe « Padawan » et du groupe « Ordre » se sont plus ou moins entraidés pour survivre. Dans l'affaire, plusieurs membres du groupe « Padawan » se sont fait tuer ou contaminer. Le groupe « Ordre » a perdu Juliette Bourgeois et son fils, portés disparus, tout autant que Violet Colin. La dernière fois qu'ils furent aperçus, ils étaient submergés par des vagues d'infectés... On aurait pu croire que cette épreuve aurait rapproché les deux groupes, mais tous furent touchés par les pertes subies. On dit Philippe et sa fille Chloé bouleversés par la perte de Juliette et son fils Gabriel ; la moitié de leur famille avait disparu d'un coup en abandonnant la jeune fille. Eva culpabilisait et de leur côté, Pelleas, Alicia et Emily portaient le sort funeste de leurs camarades sur leurs épaules. Les deux groupes ne collaboraient pas plus que ça, mais ils étaient provisoirement à l'abri grâce à leur diversion et leurs trouvailles respectives. Peut être, qui sait, serait-ce la base d'un lien futur plus étroit... Il faut bien un peu d'espoir, alors que l'Humanité emprunte la voie de la disparition.

       

           
© giphy


     




Le reste du monde


   Les choses allaient de mal en pis, partout autour du globe. La soit-disant zone sécurisée de la côte ouest s'était avérée un leurre pour beaucoup d'américains et l'US Army entreprenait son crépuscule dans les Rocheuses, pour ralentir les hordes qui étaient sur les talons de millions de leurs compatriotes. L'Humanité se jetait à la mer partout sur la surface du globe ; on estima à plusieurs centaines de millions le nombre de personnes qui prirent la mer pour échapper au cannibalisme des personnes touchées par le virus. L'immense majorité mourut d'accidents, de contamination du fait de passagers déjà infectés, ou à cause des conditions de navigation. En Asie, le carnage était incroyable. La Chine avait lancé une guerre totale, bombardant lourdement les cohortes infectées avant de les contacter avec une infanterie jadis pléthorique qui voyait ses effectifs fondre de jour en jour. L'Europe vacillait. Des pays disparaissaient sous des marées de goules, tandis que d'autres lui vouaient déjà une guerre totale comme le monde n'en avait plus vu depuis près d'un siècle. On parla bientôt de la « Bataille pour Paris », du « Sacrifice de la Heer », ou encore des « Héros de Pest ». Le seul fait certain était que l'Humanité se battait pour sa survie. Elle ne limitait plus les dégâts, non, c'était son propre avenir qui était engagé. Une lutte à mort s'engageait contre le plus invisible et le plus terrible ennemi qui soit. Un virus.  

       

           
© tumblr


     




Coaticook


   Si certains groupes de survivants se fixaient sur la frontière, rentrant les épaules en vue de la tempête à venir, d'autres se montraient beaucoup moins attachés à un lieu ou à un idéal autre que leur propre survie. Un groupe de plus en plus vaste de marcheurs se réunit, bien à couvert de la végétation très dense du Parc de la Gorge de Coaticook. Ces gens n'avaient rien en commun. Professeurs et criminels, militaires et secrétaires, ils venaient de tous les horizons et étaient rassemblés sous la même bannière, celle de la survie. La cohésion du groupe « Marche » posa rapidement problème du fait de sa taille et de la grande diversité de ses membres. Ne fixant pas de limites à l'intégration, il était très dur de faire entendre raison à des personnes d'horizons si différents, des individus qui n'avaient pas l'habitude d'obéir et qui protégeaient leur liberté en même temps que leur existence. Pendant un temps, Ludo Steinfeld y parvint, aidé par l'expertise et les compétences de Dean Chevalier, un déserteur de l'armée canadienne. Pourtant, ce joli petit monde devait vaciller à la première alerte. Jusque là particulièrement épargnés par les ravages de l'infection ou des bandits, le groupe « Marche » frôla la catastrophe...

   Celle ci devait venir d'un autre groupe. Ces individus là étaient sans foi ni loi. Survivalistes, ex-militaires ou policiers complétés par des repris de justice, le groupe « Combat » survivait par la ruse, le pillage et la force. Tyler Ornett dirigeait le groupe, accompagné de ses filles Miriel et Isil, Naomi Archer ou encore Javik Lawson. Tous étaient prêts à tout. Les jumelles Ornett étaient souvent envoyées en reconnaissance. Lawson et Archer se saisissaient sans vergogne de ce qu'il leur fallait pour survivre. Oh, ils n'étaient pas « mauvais » à proprement parler, mais il s'agissait de survivants prêts à tout, et leur respect pour l'Homme allait décroissant au fur et à mesure que la faim grandissait. A court de vivres, ils utilisèrent leurs renseignements acquis sur le terrain pour se saisir des stocks dont ils avaient besoin pour survivre. Au petit matin, ils encerclèrent le groupe « Marche » pour le racketter.

   Rien ne se passa comme prévu. Une taupe à l'intérieur du groupe cible, Morgane Beaulieu, frappa la première et la rencontre dégénéra en pugilat. Morgane fut bientôt rejointe par Sean Fergusson et Katarina Gordov, qui rendirent coup pour coup à leurs agresseurs. Ludo, chef du groupe, essaya de ramener ses camarades à la raison, comme Tyler en face, qui ne voulait surtout pas attirer les zombies par trop de vacarme. Peine perdue. Javik Lawson y vit une opportunité, trahit son groupe pour pousser Morgane à faire de même et se tirer ensemble avec toutes les ressources. Si le rebondissement sidéra les parties prenantes et révoltait toutes les personnes présentes, Morgane résignée fut rappelée par Sean, qui prit l'initiative de ne pas l'exclure, et d'embrigader tout le monde sous la bannière de la survie. L'initiative allait à l'encontre de l'autorité de Ludo sur le groupe, mais Fergusson réussit à pousser tout le monde dans la même direction. Lorsqu'une meute d'infectés tomba sur le camp, les survivants étaient déjà loin. Malaise persistant entre Ludo et Sean, et l'incongruité de la situation provoqua une grave scission du groupe « combat », dont de nombreux membres partirent rejoindre le groupe « Marche ». Ce fut le cas des deux jumelles Isil et Mirel Ornett, qui abandonnèrent leur père, tout comme Javik. Tyler repartait avec ce qu'il restait de son groupe... C'est à dire plus grand chose.

   Et plus que jamais, le groupe « marche », encore plus nombreux qu'avant, semble au bord de l'implosion. Tout le monde ne manquera pas de se méfier de Javik et Morgane, certains se réfèrent à Sean, d'autres à Ludo... Beaucoup sont perdus. Fergusson a sauvé la journée, mais que sera l'avenir pour tous ces gens ? Leur fuite éperdue devant la horde de contaminés les a menés au sud est, dans un petit quartier résidentiel de Coaticook. Cet endroit n'est jamais qu'une étape..

       

           
© tumblr



     




John Muller


   On m'a bandé les yeux avant de m'amener dans leur quartier général. J'avais froid, cette nuit sous la pluie battante. Trempé jusqu'aux os, la faim qui me tenaillait les tripes. Je suis tombé sur une patrouille armée de bric et de broc au petit matin. On m'a posé des questions, qui j'étais, ce que je faisais ici, au milieu de nulle part. J'ai dit que j'étais John Muller, vendeur de voitures dans le Vermont. J'avais perdu ma femme et mes fils au début de la Grande Panique. Les deux types avaient eu l'air peinés pour moi, ils avaient hésité, discuté ensemble. J'avais poireauté pendant vingt bonnes minutes avant qu'ils se décident à m'amener devant leur chef. On m'avait bandé les yeux. Franchement, à ce stade, j'aurais accepté de passer sur le bureau de mon patron contre la seule perspective d'un bol de soupe. Alors j'ai obtempéré. Et maintenant je suis à genoux, regard au sol. Je raconte mon histoire. Comme la maladie s'est déclarée dans ma ville. Comme j'ai dû quitter mon emploi, comment j'ai pris ma famille et l'ai perdue. Je ne dis pas que c'est de mon fait ; qu'en passant un grillage mes enfants et ma femme sont restés bloqués de l'autre côté, et que je n'ai rien pu faire pour les aider. Je maîtrise contre toute attente l'intense sentiment de culpabilité qui est le mien. J'aurais dû passer le dernier pour les hisser sur le dessus de la clôture, et pas les tirer depuis l'autre côté. J'ai été stupide. Mais j'ai faim, j'ai froid, je fais ce qu'il faut pour survivre. Le type, assis sur son siège en face de moi, me scrute, inquisiteur. Afro-américain, il est rasé de près et a une certaine carrure. Il en impose. Les gens autour de lui restent silencieux, fixant leur chef. Il y a une jolie blonde dans l'assistance, un gosse bien bâti, et plein d'autres gens. J'attends le verdict. Je veux vivre, putain. Le type inspire profondément et sourit. Mon visage s'illumine, c'est bon, je vais pouvoir enfin manger, et fermer les yeux !

   Frère Luther. Cet homme est impur. Il n'a rien à faire ici.

   Dit il avec le même sourire. Que, quoi ? Impur ? Je ne comprends pas. Et d'un coup, je blêmis ; comment a-t-il pu savoir pour ma famille ? Des bras puissants m'empoignent et me traînent jusque la sortie, alors que je hurle, crie, pleure et implore. Je demande encore pitié quand l'un de ses sbires me tranche la gorge à l'aide d'un couteau de cuisine et que je me noie dans mon propre sang et ma douleur.

       

           
© tumblr




     
En savoir plus?



      Mission Hunger of the Pine Groupes Ordre et Padawan & Groupes Marche et Combat
      Date fin aout 2015
      Lieu  Camp de la FEMA, Norton & Parc de la Gorge, Coaticook
      QuiLes groupes ordre et Padawan & les groupes marche et combat  
Fall Of Man

I'm a legend
Compétences:
Points de vie : 25
Fall Of Man
Messages : 4465
Membre du mois : 6369
Je suis incarné(e) par : .
Crédit(s) : (c)Kanala
Revenir en haut Aller en bas
 
Chapitre Deux : Forget the Past, the End Begins
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Chapitre Deux : Enjoy the Silence
» Chapitre Un: The Day The Whole World Went Away
» CHAPITRE 3 : MAN VERSUS BEASTS
» Chapitre Un : The Red Capes are NOT Coming
» Chapitre Trois: The Lucky Ones Died First

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fall of Man :: 
Se Préparer pour Survivre
 :: Une Virée en Enfer :: Contexte et Intrigues :: Livre I
-
Sauter vers: