Ca fait quoi, une petite heure qu'on marche ? Un peu plus peut-être. Torby gambade devant nous la plupart du temps, avant de revenir en trottinant à coté de Zak. J'aurais presque envie de siffloter si le silence n'était pas encore et toujours aussi pesant autour de nous. On pourrait croire qu'on s'habitue à force mais en fait, carrément pas.

En tout cas, une chose est sûre, je suis carrément content d'être sorti dans la nuit pour suivre le gamin. Alors, fondamentalement, je suis pas persuadé qu'on soit sur le point de faire le truc le plus intelligent du monde mais, pour le coup, j'ai envie, besoin de me marrer un peu, de faire une connerie et visiblement, il est dans le même cas que moi. Après tout, c'est normal, on peut pas demander  un gamin de 12 ans et un tas de mois mais pas assez jusqu'à 12, de garder tout le temps la tête froide et de jouer à l'adulte responsable. Déjà que moi, j'ai du mal, je vais pas trop l'emmerder pour ça en fait.

Donc j'ai validé l'idée… bon ok, l'idée que j'ai eue moi en fait. Je sais, c'est pas mon fort et on sait tous à quel point ça finit toujours mal. Pourtant, je trouve toujours quelqu'un pour me suivre. Là, forcément, Zak peut que trouver l'idée marrante. A sa place et à son âge, j'aurais fait exactement pareil. Bon, même à mon âge et à ma place, je trouve ça cool. J'hésite un instant sur la route à prendre et je toussote alors qu'on finit par débarquer sur une petite rue pleine de commerces de tous les cotés. Les trucs un peu vieux jeu, pour vider les poches des touristes. Mais bien pratique pour trouver des trucs totalement inutiles qui font plaisir aux gens. C'est là que j'ai trouvé la plupart des conneries que j'ai pu ramener en fait, donc je commence à connaitre le coin.

On fait quelque pas, alors que je plisse des yeux, pestant intérieurement d'avoir oublié mes lunettes de soleil. Il commence à faire beau et la lumière se réverbère sur la neige au point de me filer déjà mal au crâne. Mais je vais pas commencer à faire mon rabat-joie de suite non ? Surtout que ça se passe plutôt bien. Alors je lâche, d'un ton léger.

"Note que j'ai même pas besoin de boussole ni rien. Faut dire que le coin, je connais un peu. C'est là que j'ai trouvé tes cartouches. Si tu veux, on pourra aller y faire un tour quand t'auras fini tes jeux. Y a aussi des jeux de société mais je savais pas trop si c'était ton trip. Ils ont pas trop foutu le bordel dedans, je suis étonné. Faut dire que ça a pas vraiment de valeur en fait. Même à cramer, c'est pas pratique."

Je croise alors les bras et je m'adosse à une voiture à moitié ensevelie par la neige, remarquant ses pneus crevés par des coups de couteau. Je préfère pas trop me focaliser là-dessus et je reporte mon attention sur la banque qui se dessine devant nous.

"HSBC. Moi je dis, c'est le bon plan. Je m'en serais voulu d'attaquer une brave banque canadienne qui m'a rien fait. Alors que celle-là, ils m'ont refusé une carte de crédit sous prétexte que j'étais pas solvable. Ils avaient pas foncièrement tort, j'avais même pas d'endroit où dormir. Mais quand même, c'est vexant."

Je m'étire de tout mon long avant de remettre la bandoulière de mon fusil en place et je décoche un clin d'œil au gamin.

"On se fait la totale en mode on défonce la porte et tout ? Il nous faudrait pas une cagoule ? Ou des bas ? Ou un masque ? Un truc cool quoi. Quitte à faire ça, autant le faire à fond non ?"

Alors non, je pense pas un seul instant que le coin peut être bourré de zacks. La porte est entrouverte donc, pour la défoncer, ça va être facile, je triche un peu. Et puis on est armés tous les deux, ça devrait pas mal se passer non ? Ok, c'est si on occulte ma poisse légendaire mais le gamin la compense largement de toute façon.

Et le clebs qui attend sagement en remuant la queue. Je lui jette un regard et je souffle, avec un ricanement.

"Hey Torby, prêt à devenir chien braqueur de banque ? Tu serais peut-être le premier de la région, voire du pays en plus. Te faut un bandana pour pas qu'on reconnaisse ton identité à toi aussi."

Oui, je sais, c'est n'importe quoi. Mais c'est le but non ? Et après, on débouchera une bouteille de gnôle qu'on videra par-dessus notre butin. Et je lui reparlerais de Marina, parce que j'ai pas oublié, même s'il espère que si. Et Ashley me fera probablement la peau. Certainement même en fait. Je confirme, ça va vraiment être marrant.

Des flocons de neige tombaient encore, mêlés à de la cendre, poussière grise dans l’horizon gelé. Tout est si calme, feutré. Un silence à peine rompu par le crissement de nos pas sur ce manteau blanc, et des griffes du berger allemand qui raclent le sol dans ses cavalcades. Un nuage de chaleur se répand dans l’air à chaque fois que je respire, plus saccadé quand je me remets à tousser. J’enfouis mon nez dans mon écharpe pour couvrir le bruit, mais rien ne bouge. Le décor qui nous entoure est saisissant. Même les meilleurs jeux vidéo n’arrivent pas à retranscrire avec autant d’efficacité une pareille ambiance… Et on prend plus le temps de regarder quand les ennemis ne surgissent plus à chaque croisement, comme quand on n’est pas en phase combat, dans le jeu. Oh, les beaux graphismes ! C’est bien fait quand même.

J’ai froid, par contre, à être aussi matinal… C’est bien le plus dérangeant. Avec la manette en main, on peut se contenter de rester bien au chaud sous un plaid, au fond du canapé. Là, c’est plus vrai que nature. L’avantage, c’est que le braquage de la banque le sera aussi certainement. J’ai tellement hâte ! J’accélère le pas, pour me calquer à nouveau sur celui du frangin. Quand on arrive enfin dans les allées commerciales, le soleil nous éclaire timidement de ses rayons et la neige a cessé de tomber. Ça brille, et me tient plus facilement éveillé. J’aurais dû dormir plus avant de braquer une banque, c’est sûr.

Ethan prend la parole. Je lui rends une mine vaguement interrogatrice quand il me parle de mes cartouches. C’est effrayant, que j’ai pensé d’abord à mon flingue plutôt que ma console, non ?

- Euh ouais ! Je sais pas trop. Je tannais les parents pour qu’on en fasse, mais ils trouvaient rarement le temps, puis avec les potes… On préférait les jeux vidéo, ou on allait dehors quoi. Mais n’empêche que ça vend du rêve une boutique de jeux vidéo ! Je compte plus le nombre de fois que je me suis dit, hey, ce serait cool de pouvoir tout emporter sous le manteau quand même.

Je devrais peut-être pas lui dire que mes pulsions de voleur datent, non ? Enfin, je suis jamais vraiment passé à l’action qu’après la fin du monde. Mais depuis, c’est vraiment devenu indispensable à ma survie, et j’ai pas trop hésité à piquer des trucs à ceux encore vivants pour m’assurer de tenir. Et puis, tu as cet élan de satisfaction quand tu repars avec le sac plein de babioles en tout genre, jusqu’aux trucs les plus inutiles qui t’ont simplement tapé dans l’œil. Et même si les billets ne servent plus à rien dans le nouveau monde, je suis sûr qu’une mallette en métal remplie de frics ferait le plus bel effet dans ma chambre.

Je regarde Ethan avec un drôle d’air quand il me désigne une banque, la première qu’on trouve… HSBC. Je ne comprends pas un mot de son charabia. Pas solvable, comment ça ? Je ne pose même pas la question, pour ne pas passer pour plus con que lui, et retient simplement qu’il était pas en bons termes avec. En soi, je m’en moque totalement de la banque choisie… Une banque reste une banque ! Par contre, ça m’intéresse de suite beaucoup plus quand on parle de la façon dont on va s’y prendre.

- Oh ouais ! Bah tu peux remonter ton écharpe sur le nez, ça fait déjà le style gangster et tout.

Ouais, le gangster discount. Bon… On a vraiment le temps de se fringuer ? Autant faire avec les moyens du bord. J’ai remonte ma capuche de mon sweat en-dessous, je serais incognito moi, avec une vraie dégaine de racaille-militaire. La veste casse un peu le truc, j’admets. C’est du camouflage après ! Et on a des flingues et des sacs, c’est déjà pas mal. Puis je pense à Torby, quand le frangin se tourne vers lui. Ouais… Pas terrible pour lui. Il a pointé les oreilles en avant, se demandant bien de quoi on lui parle.

- Il est où, ton bandana ? On peut pas rentrer si t’es à truffe découverte tu sais.

Je fouille dans mon sac pour trouver quelque chose qui fera l’affaire, mais peine perdue. Mon regard accroche les cadavres environnants dans la ruelle, à moitié ensevelis sous la neige. Je me lève pour les secouer un peu, histoire de faire chuter la couche qui les recouvre et voir ce qu’ils ont sur eux. Pas grand-chose, en fait… Mais il y en a bien un qui avait un bandana rouge autour du cou ! Le plus basique qui puisse exister. Je lui retire et reviens en courant, à le mettre autour du cou de Torby, en relevant le tissu sur sa truffe.

- Super comme ça !

Le chien penche la tête sur le côté, sans bien comprendre, puis éternue dedans, certainement à cause de l’odeur. Le bandana s’affaisse sur son cou, et il me rend cet habituel sourire canin, langue pendante.

- Mouais on va s’en contenter hein…

Je me retourne vers la porte d’entrée et fait signe de la tête à Ethan, prenant mon flingue à deux mains.

- Alors, tu défonces la porte, et nous on te couvre ! On doit se dépêcher, on a perdu du temps à cause de Torby... Ca se trouve, ils se doutent de quelque chose maintenant, et les flics vont pas tarder à rappliquer !

Ouais, comme dans un jeu vidéo.

Je prends une profonde inspiration alors qu’on avance dans le silence. Je suis toujours pas habitué non plus à cet air froid qui s’insinue dans les poumons et provoque presque une brûlure à chaque inspiration. Je me dis que ce serait quand même que ce foutu hiver se termine même si je sais pertinemment qu’on est loin du compte. Mais bon, pour le coup, j’ai décidé de pas me prendre la tête et de passer un bon moment avec le gamin. Faut dire que c’est assez rare pour pas en profiter. On verra bien si ça nous retombe sur la gueule ou pas mais, en attendant, je pense qu’il y a moyen de bien se marrer. Et je chasse d’une pichenette mentale tout ce qui peut s’apparenter au terme « responsable ». Ce sera pas aujourd’hui pour la peine. Et toc.

Je finis par rompre le silence, pas tant pour raconter un truc intéressant mais parce que, en fait, à la longue, je trouve ça un peu oppressant tout ce foutu silence. Et je laisse filer un rire avant de lâcher, l’air de rien.

"Bah là, tu pourras le faire, ce sera carrément cool. Enfin, pour avoir vraiment piqué des trucs dans des magasins à l’époque où le vigile trainait pas sa cervelle derrière lui, je peux dire que c’est beaucoup de flip pour pas grand-chose. Mais si ça te branche, on peut quand même essayer de se choper des jeux marrants à faire. Tant que tu me dégotes pas un foutu Monopoly ou un truc tout aussi chiant, on devrait s’entendre."

Sérieux, en fait, c’est autant un sale gosse que j’ai pu l’être. A ceci près que le contexte étant pas du tout le même, il va pouvoir exprimer ses envies autrement. Et de façon bien plus violente. Je saurais pas dire à quel point c’est une mauvaise chose en fait mais on va éviter de trop s’y pencher. Pas de trucs prises de tête aujourd’hui on a dit. Enfin j’ai dit. Dans ma tête. Bref.

Je me perds dans la contemplation de la HSBC et j’ai un sourire en coin, plutôt content d’aller péter des trucs là-bas en fait. Le truc que j’ai toujours voulu faire quand on me donne pas ce que je veux. J’ai l’impression que le gamin pige pas trop ce que je raconte mais on s’en fout non ? Le reste est carrément plus marrant et je laisse filer un rire en remontant mon écharpe alors qu’il fait de même avec sa capuche. Putain, ça va vraiment être n’importe quoi.

"Ouais pas mal comme ça. On devrait pas trop nous reconnaitre."

Je remonte aussi la capuche de mon sweat, tirant sur les cordons alors que Zak trouve un bandana sur un cadavre et le met sur la truffe du clebs. Il a l’air à fond ou c’est une impression ? Faut dire que bon, même si on sait que c’est pas un vrai braquage, je ressens quand même une petite poussée d’adrénaline perso. C’est totalement ridicule et surtout probablement suicidaire de s’engouffrer dans un banque, quand on sait qu’il y a plus rien d’intéressant à piquer, mais ça reste cool. Enfin, tout le monde a pas la même définition du mot cool, je sais bien, mais pour le coup, avec le môme, on a la même et c’est tout ce qui compte.

Et je ricane carrément quand le chien éternue et se retrouve la truffe à découvert. Je souffle alors, en écho aux propos de Zak.

"Nan mais on lui fera un super alibi. Genre des témoins et tout qui l’auront vu à l’autre bout de la ville. Ou des empreintes. Un truc dans le genre. Que personne pourra contester. Ca roule Torby ?"

Ce con de chien remue la queue, visiblement content et je secoue la tête, non sans garder le sourire stupide du mec qui va clairement faire une connerie. Je hoche la tête à ses propos, attrapant mon fusil des deux mains et prenant vaguement un air sérieux quand il file ses consignes.

"Ouais, va pas falloir trainer, t’as raison."

Type d'action Je tente de rentrer dans la banque.

Et je m’avance, mettant un violent coup de pied à la porte… qui ne devait visiblement même pas être fermée à clé. Petite déception, j’avoue, mais bon, j’aurais eu l’air con si elle était restée fermée. Niveau crédibilité, j’aurais perdu des points. Déjà que j’en ai pas des masses. Je me retrouve devant une grande pièce, totalement vide et, l’espace d’une seconde je sais pas trop quoi faire. Avant de sentir la présence du gamin derrière moi. Alors, comme un con, je balance, d’un ton bien trop audible pour pas me dire que c’est une grosse connerie s’il y a des zacks dans le coin.

"Que personne ne bouge ! C’est un hold-up m’sieur dames ! Si vous êtes sages, tout se passera bien ! Mais si je vois un de vous bouger le petit doigt, il va bouffer du plomb !"

… ok, c’est n’importe quoi. Mais en fait, c’est marrant. Et pas qu’un peu.

Points de vie restants : 25/25
Munitions restantes : 1 M249 (30 balles) - 1 fusil à pompe (30 balles)
Gains des fouilles : *
Endroit où je me trouve :  Entrée de la banque
Endroit où se trouvent mes ennemis : *

- Bah c'est ça, le truc ! Le grand frisson de l'interdit ! Enfin ce qu'on fait là, non ?

Ouais, plus ou moins. T'as pas vraiment de flics ou de vigiles pour nous empêcher de passer mais... Je tremble quand même de partout rien qu'à l'idée de braquer une banque. C'est juste trop bien ! J'ai un sourire jusqu'aux oreilles sous mon écharpe, mais je le refreine quand même pour avoir l'air d'un dur, un vrai. Je fronce les sourcils, avec une mine très concentrée. Ouais, voilà. Enfin... Je crois. Torby est moins crédible, mais Ethan a une idée pour tout.

- Ok. Ca me paraît pas mal comme plan.

Non mais où il est allé chercher tout ça quand même ? Des empreintes, un alibi ? Merde, je suis sûr qu'il a passé son temps à regarder des séries policières à la con quand il pourrissait en taule. Attends... Il a jamais été en taule, c'est vrai. J'avais déjà oublié moi.

N'empêche qu'on dirait qu'il a fait ça toute sa vie, quand je le vois défoncer la porte d'un violent coup de pied comme dans les films. Ouais, je crains qu'elle était déjà ouverte, mais je parie que c'est le cas aussi dans les films. A défaut de faire un bon braqueur, il a des allures de bon acteur quoi. Il aurait tellement pu jouer un petit con dans un Marvel...

Ni une ni deux, je lui emboîte le pas, avec Torby sur les talons, et on s'engouffre tous à l'intérieur. Je braque mon flingue un peu partout, et je rigole trop quand Ethan finit par crier au hold-up. Il est trop fort ! Ouais, en cet instant précis, j'adore tellement mon grand frère. Et pendant qu'il tient tout le monde en respect, moi, je me glisse derrière chaque comptoir de la banque pour opérer une première fouille.

- On ne bouge plus ! Videz les caisses, et dans le sac !

J'ouvre le dit sac, le tenant d'une main, alors que je fouille consciencieusement de l'autre en tenant toujours mon flingue.

Type d'action Je fouille derrière les comptoirs de la banque [Utilisation de ma compétence].

Je suis comment dire... Un peu déçu du résultat ? Il y a pas grand-chose, et je me retrouve surtout à ramasser des billets qui ont dû voler en tout sens, mais aucune liasse digne de ce nom. Je prends aussi quelques boîtes de médicaments qui devaient appartenir à un asthmatique, laissés au fond d'un tiroir de bureau que j'ai tiré d'un coup pour l'ouvrir. Il était un peu coincé. M'man sera contente, ça servira peut-être à quelque chose et... Ah non sérieux ! Je vais pas penser à ma mère maintenant, c'est n'importe quoi.

Je me redresse, avec un air profondément sérieux, et invective Ethan :

- Merde, je crois qu'on nous a doublé ! 'Faut qu'on avance, voir s'ils ont aussi eu le coffre-fort ! Allez, allez !

Je saute de l'autre côté, pour le rejoindre et me repositionner derrière lui, comme deux véritables gangster et leur fidèle compagnon canin. Je pointe mon flingue dans tous les sens, à attendre qu'il ouvre la marche et dégage le passage. Sérieux, si on nous a vraiment pris de vitesse, je serais trop dégoûté !

Points de vie restants : 18/18
Munitions restantes : Glock 19 [12 munitions]
Gains des fouilles : Médicaments x1
Endroit où je me trouve : Dans la banque.
Endroit où se trouvent mes ennemis : //

J'arque un sourcil en direction du môme et je ricane avant de souffler, avec un sourire à la con.

"Nan, là c'est mieux, on a des putains de flingues et on peut faire des trous dans le vigile s'il nous emmerde de trop."

Bon ok, en vrai, j'irais pas tirer sur un pauvre gars occupé à surveiller la supérette du coin où on piquait des trucs avec Sid'. Encore que, vu que ça doit être devenu un gros zombie dégueulasse, probablement que si. Enfin, bref, je vais éviter de penser à ce genre de trucs un peu déprimants hein, ça le fait pas le trop. Je vois à la tête de Zak qu'il se prend grave au jeu et j'ai un hochement du menton, la mine approbatrice.

"T'as trop l'air d'un gangster comme ça, ça claque."

Ouais, je sais on utilise plus le mot gangster depuis environ 50 ans. Mais c'est pas ma faute si j'aime ce genre de vieux films non ? Et puis, le gamin, il a la classe comme ça. Pas Torby mais on s'en fout, c'est pas comme si on craignait quoi que ce soit. J'évite de lui dire que si ça se trouve, les alibis serviront à rien vu le peu de clebs qu'il doit rester dans le coin parce que je pense que ça pourrirait encore un peu l'ambiance. Alors je vire tout ce qui n'est pas marrant pour me comporter comme un petit con. Ca va faire du bien.

"Bon, je crois qu'on est parés là."

Alors je défonce la porte. Enfin je l'ouvre quoi et je balance la première connerie qui me vient à l'esprit. Et j'entends Zak se marrer derrière moi. Je me tourne et je lui décoche un clin d'œil avant d'essayer de reprendre l'air le plus sérieux du monde alors qu'il se dirige derrière les comptoirs. Bon, c'est toujours aussi calme, c'est à la fois cool et un peu chiant en fait. Je continue de menacer… le vide, alors que le gamin fait le tour et je secoue la tête quand il reprend la parole.

"Putain, je te parie que c'est encore un coup de St James. C'est le Roi des braqueurs de la région. Ils ont jamais réussi à le choper. Et t'en as pas un qui va parler, tu vas voir. Mais avec un peu de bol, il a pas eu le temps de tout vider."

Alors je le précède et je me dirige vers ce qui a l'air d'être une porte blindée. Alors là, pour le coup, je vais p'tet éviter de tenter de mettre un gros coup de pied dedans pour l'ouvrir. Ce serait un coup à ce que je me pète un truc. Mais, je me rends compte qu'elle est pas vraiment fermée. J'ai alors un sourire en coin et, de nouveau, je mets un gros coup dans la porte.

Type d'action Je tente de rentrer dans la pièce attenante - là où il y a des coffres. Et je fouille si ça marche.

Qui s'ouvre donc avec une facilité déconcertante. Ah, si ça avait pu être pareil dans la vraie vie tiens, ça aurait été cool. Je mets alors à gueuler, sans faire gaffe au fait que ça résonne dans cette pièce pleine de petits coffres.

"Je préviens, si personne ne vient nous filer les combinaisons, on va faire des trous dans votre petite tête. Ou on vous laisse deux minutes avec le clebs, il saura vous convaincre."

Oui, oui, le truc plein de poils qui sautille autour de nous en remuant la queue, visiblement toujours aussi ravi. Et là, je baisse les yeux, mon sourire se faisant plus large quand je découvre un flingue.

"Hey regarde gamin, c'est une preuve. Y a des mecs qui sont passés par là. Et ils ont du se tirer en laissant le fric dans le coffre je te parie."

Ouais, ou ils se sont terrés là en espérant ne pas se faire bouffer. Et ça n'a pas marché. D'un coup, je me demande ce qu'il y a dans ce putain de coffre fort géant et je suis pas sûr d'avoir envie de le savoir. Mais je chasse cette pensée. Après tout, un braqueur pense pas à ça hein ?

Points de vie restants : 25/25
Munitions restantes : 1 M249 (30 balles) - 1 fusil à pompe (30 balles)
Gains des fouilles : 1 arme à feu
Endroit où je me trouve :  Dans la salle des coffres
Endroit où se trouvent mes ennemis : *

Marrant... Je me souviens plutôt que les dits vigiles cherchaient à faire des trous si je les emmerdais trop. Du coup, j'espère qu'on ne croisera personne, et encore moins les flics. Je me garde bien de répondre, et garde plutôt en tête la note positive d'après. Ouais bon... Les gangsters, ça fait un peu vieillot, mais ça vient d'un vieux, donc c'est pas grave. Et puis ça reste classe ! Donc je fais le fier, à agiter mon flingue, mais en fait... Il y a pas grand-chose à ramasser, et je me retrouve à racler au sol pour récupérer quelques rares billets. Espérons que ce soit plus concluant quand on sera dans la salle des coffres...

Je fais remarquer qu'on s'est fait doubler, et je comprends pas trop ce que me réponds Ethan en réponse. Euh... St James ? Heureusement qu'il s'explique un peu, pour resituer le contexte. Il aurait fait un bon maître du jeu, en vrai.

- Quoi ? T'es pas sérieux ! On passe pour des amateurs là !

Il me dépasse, pour se rendre directement vers la porte blindée. Là, ça commence à devenir intéressant... Bon, c'est moins impressionnant quand il la repousse, et c'est pas vraiment bon signe que tout soit déjà ouvert. Je grimace un peu, et en bon coéquipier, je me retourne vers le chien après qu'Ethan ait gueulé quelques menaces.

- Assis Torby ! Monte la garde ! Que personne ne moufte...

Il me rend un regard interrogateur, les oreilles pointées en avant, mais s'exécute. Bon chien.

Type d'action Je suis Ethan dans la salle des coffres.

Je m'avance à la suite du frérot sans tarder, alors qu'il m'appelle pour me révéler une preuve du passage de St James et ses subordonnés. Merde alors !

- Tu crois que c'est notre chance ? On va vérifier ça tout de suite.

Type d'action J'ouvre et fouille le coffre-fort.

Je m'approche de l'imposant coffre-fort, à me demander comment je vais bien pouvoir ouvrir ce... Ah, mais c'est déjà entrouvert. Je me glisse à l'intérieur, sans parvenir à l'ouvrir en grand, pour jeter un oeil... Et ce que je vois de l'autre côté me retourne totalement l'estomac. Je ressors aussitôt, à tousser et suffoquer. Quelle odeur putride !

Ils sont morts, et depuis longtemps. Vu tous les cadavres de bouteille, ils ont dû se saouler en attendant leur fin, dès qu'ils ont vu qu'ils n'avaient plus assez de nourritures... Ou alors ils se sont entretués, quand il a fallu décider de sortir et tenter sa chance ou de rester malgré tout. Ou encore, on peut s'imaginer qu'on a cherché à les déloger... Bref, de nombreux scénarios, mais certainement pas celui qu'on espérait !

- Pas de St James en vue... Enfin sauf si c'est un de ceux-là, en décomposition avancée. C'est irrespirable là-dedans !

Heureusement qu'on a les bandeaux, finalement. Je respire à moitié à travers, quand je regarde à nouveau et... Banco. Il y a bien des cadavres, des cadavres de bouteilles, et aussi des billets en quantité !

- Jackpot, frérot ! T'as eu raison, ils ont pas pu repartir avec... Ils ont dû se battre à mort pour garder leur fric !

Je prends mon courage à deux mains, parce que merde, je suis un gangster quand même ! Et je rentre à nouveau pour fourrer mon sac avec toutes les liasses de billets que je trouve. Ils ont dû se rendre compte que ça ne leur servirait plus à rien, avec la fin du monde, mais... Je rigole, sans plus pouvoir m'arrêter. Ouais, je suis content. C'est vrai que tous ces billets serviront à rien, mais voilà quoi ! Ce braquage, les doigts dans le nez ! Et putain, qu'est-ce qu'on s'est bien marré.

Points de vie restants : 18/18
Munitions restantes : Glock 19 [12 munitions]
Gains des fouilles : Médicaments x1
Endroit où je me trouve : La tête dans le coffre-fort.
Endroit où se trouvent mes ennemis : //

Bon, le gosse a l'air de se marrer. Presque autant que moi en tout cas. Et on peut dire que je me marre plutôt bien, même si je me rends compte que c'est totalement irresponsable de faire ce genre de trucs. Mais putain, on va pas passer notre vie cloitrés dans notre base à ne sortir que pour chercher à bouffer non ? Sinon, on ferait aussi bien de se laisser bouffer par les zombies, la vie n'en vaudrait plus la peine. Alors oui, je sais bien qu'on pourrait faire autre chose que de braquer une banque, d'accord. Pourtant, c'est le premier truc qui me soit venu à l'esprit quand on a parlé de faire un truc déconne. Ou alors c'est lui. Je sais plus. Bref, on s'en fout, le principal c'est qu'on fait comme dans les films et ça, c'est carrément cool.

Je balance je sais pas quelle connerie en voyant que les lieux ont déjà été visités et je retiens de me marrer quand je vois que le môme, même s'il pige pas tout, renchérit à ce que je raconte.

"Mais ouais, c'est carrément la loose quoi. Enfin attends, il s'est ptet fait choper avant d'avoir eu le temps de tout rafler. Et puis, faudra qu'on ratisse la salle et les tiroirs, ça se trouve y a de quoi faire."

On a quand même du bol que la porte blindée soit ouverte. Même si ça doit sous-entendre qu'il y a plus rien d'intéressant à choper, ça veut au moins dire qu'on risque pas de se prendre le directeur de la banque en mode zombie, ce qui n'est pas forcément un mal. Je laisse filer un sourire quand je l'entends donner des ordres à Torby et j'imagine le clébard bien sagement assis sur son cul, à ne pas moufter. Il doit probablement se demander ce qu'on fout mais vu qu'on a l'air de bonne humeur, ça le dérange visiblement pas plus que ça.

Je glisse le flingue que je viens de trouver dans la ceinture de mon jeans, me demandant vaguement s'il va tenir la distance vu qu'il est trop grand et je regarde le gamin se précipiter dans le coffre principal. Il suffit qu'il pousse la porte pour que je me rende compte que j'étais pas totalement à coté de la plaque. Effectivement y a un tas de monde là-dedans mais, contrairement à ce que je pensais, ils sont vraiment crevés ceux-là. Et putain, ça pue comme c'est pas permis.

Je plisse des yeux quand je me pose derrière Zak et je grimace en regardant le tas de cadavres, les bouteilles, alors que j'essaie d'arrêter de respirer et de garder mon mode déconne. Je vais pas faire mon rabat-joie et pleurer sur des mecs que de toute façon on connaissait même pas hein. Alors je ricane aux propos du gamin et je hausse les épaules.

"Ca se trouve ouais, il s'est enfermé avec eux et les a menacés. Avant de tilter que sortir était un tout aussi mauvais plan. Tu penses qu'on doit leur faire les poches aussi ou le fric suff…"

Et là, je peux pas me retenir d'éclater de rire quand je le vois attraper les billets par poignées. Au moins, il a pas l'air de se prendre la tête sur ce qu'il vient de voir. Bien, c'est parfait. Alors je vais faire pareil et j'attrape des liasses que je fourre dans mes poches avec un sourire en coin.

"T'as raison frangin. Ils pouvaient pas deviner qu'on viendrait tout rafler dans la foulée. On est riches là ! On va pouvoir tout claquer dans nos soirées poker et je vais te faire les poches, ça va être cool."

Je me fige un instant quand il se marre, me demandant à quel point c'est nerveux ou à quel point c'est juste parce qu'il se marre bien. Et puis, en fait, je réalise que c'est hyper contagieux et je commence aussi à rire, allant jusqu'à m'appuyer contre le mur pour reprendre ma respiration avant de recommencer à attraper deux trois liasses qui trainent par terre. Je me frotte le menton, la mine pensive avant de souffler, me prenant encore une dernière fois au jeu.

"Hey, va falloir sortir sans se faire choper maintenant. J'espère que Torby a bien rempli son rôle et que personne a pu appeler les flics. Sinon va falloir réfléchir à la façon dont on peut se barrer sans trop de risques."

Ou au pire, j'ai vu des bagnoles dehors. Y en aura ptet une qui pourra démarrer en trifouillant les fils si la batterie est pas trop HS. Voilà qui serait une façon sacrément déconne de finir cette petite virée non ? Et d'attirer tous les zacks du coin, je sais, je sais…

Points de vie restants : 25/25
Munitions restantes : 1 M249 (30 balles) - 1 fusil à pompe (30 balles)
Gains des fouilles : 1 arme à feu
Endroit où je me trouve :  Dans la salle des coffres
Endroit où se trouvent mes ennemis : *

En fait, on s’habitue vite à l’odeur putride. C’est un peu comme partout, mais en moins aéré quoi. Je me contente de respirer par la bouche, et ne m’attarde pas à regarder la tête des cadavres à moitié décomposés. Je tends simplement l’oreille et me fie aux réactions de Torby pour savoir si je dois m’inquiéter, si l’un d’eux ne va pas subitement se réveiller pour me sauter à la gorge... Mais rien. D’ailleurs, il y a pas grand-chose d’intéressant, et Ethan s’en rend vite compte aussi. Oui, mais on a le fric !

- Jamais vu autant de billets de ma vie... Youhou !

Je saute avec. J’en répands même quelques liasses autour de nous, comme des confettis pour faire la fête. On pourrait se rouler dedans même ! Mon sac est blindé, à vomir de ce papier autrefois si précieux, quand on se décide à faire demi-tour.

- Me faire les poches ? Tu rêves ! T’avais qu’à prendre un gros sac aussi, braqueur amateur ! Ou alors il faudra les gagner aux jeux...

Type d'action Je fais demi-tour.

Je me glisse dans l’entrebâillement de la salle des coffres, pour repartir vers l’accueil. Je m’accroupis, comme le faire Ezio dans Assassin’s Creed, à longer les bureaux pour regagner l’entrée. Je ne me fais repérer par personne sauf... Je vois Torby qui lève son arrière-train du sol pour entrer et venir me faire la fête à mon retour. Je sors de ma cachette, en poussant un soupir.

- Non mais sérieux ! T’as rien compris... T’étais censé faire le guet, et t’as trahi ma position là !

J’ai une moue déconfite, sauf que ça ne dure pas, à le voir si heureux. Mon expression se fait malicieuse quand je lui glisse quelques billets dans son foulard.

- Voilà ta part ! Bon, il y a pas de flics alors ?

Je n’entends strictement rien. Pas de grognements... Pas de sirènes non plus. Je me retourne, quand Ethan sort, pour lui faire signe.

- C’est bon, la voie est libre !

Points de vie restants : 18/18
Munitions restantes : Glock 19 [12 munitions]
Gains des fouilles : Médicaments x1
Endroit où je me trouve : A l'accueil.
Endroit où se trouvent mes ennemis : //

L'espace d'un instant je me dis que, si on avait pas eu ces saloperies de zombies, j'aurais probablement jamais pris le temps de connaitre le gamin. Mais bon, d'un autre coté, notre père serait en vie, il serait pas aussi maigre et j'en passe. Quelque part, ça aurait pas été une si mauvaise chose. Et ouais, faut vraiment que j'arrête de digresser dans tous les sens, je vais encore perdre le fil et Zak va se demander ce qui m'arrive. Alors, quand il balance qu'il a jamais vu autant de fric de sa vie, je regarde de nouveau autour de nous et j'ai un large sourire.

"Si je te dis que moi non plus, ça t'étonne pas hein. Et là je me dis qu'on pourrait presque se remplir une baignoire de billets. Presque aussi bien que Picsou, ce serait la classe ultime."

Ouais ok, on va redéfinir la notion de classe, je sais bien. Mais on s'en fout non ? C'est juste marrant d'imaginer qu'on peut faire tout et n'importe quoi avec. Genre sauter, comme il est en train de faire là, de suite. Alors forcément je me marre, surtout quand il les balance autour de nous, avant de me rendre compte qu'en plus, ce sont des putains de billets de 100 dollars.

"Hey je pouvais pas penser à tout non plus ! Déjà, tu pourrais dire que je m'en suis pas trop mal tiré pour mon premier braquage, tu trouves pas ?"

Je lui adresse un clin d'œil alors que je ramasse une dernière poignée de billets que je fourre dans mes poches et que je le suis.

"Et on va voir comment tu te démerdes avec des cartes. Faut qu'on aille récupérer une mallette de poker. Pour que je puisse te plumer. Ca me parait une bonne façon de finir cette journée. Si on se fait pas choper à la sortie."

J'arque un sourcil en le voyant faire et, pour faire bonne figure, je me plaque contre les mur, le fusil collé à mon visage pour me faire aussi discret que possible. Manquerait plus que des putains de zombies en aient profité pour entrer et pour foutre la merde. Non, le clébard nous aurait prévenus hein… D'ailleurs en parlant de lui…

"Ils se sont tous tirés, normal qu'il ait pas senti le besoin de faire le guet. On a du grave les faire flipper en fait. C'est cool. Reste à espérer qu'on a pas 50 bagnoles de flics qui nous attendent devant, leurs armes braquées sur nous à attendre pour nous shooter comme des lapins."

Je hausse les sourcils et j'ai un sourire quand je le vois glisser des billets dans le foulard de Torby. Ce couillon de chien doit avoir plus de fric emmêlés à ses poils que j'en gagnais chaque mois avant cette foutue fin du monde. Pour un peu, je dirais que le karma se fout bien de ma gueule quand même.

Et je laisse filer un silence, essayant de deviner un bruit dans ce putain de silence de morts. Avant de sourire largement.

"Parfait, ils ont pas eu le temps de prévenir les flics. Ou ils y ont pas pensé."

Je lui tape sur l'épaule avant de souffler, la mine complice.

"Allez on se tire frérot. Le gang des Griffin s'est bien démerdé je crois."

Et on va pouvoir aller chercher de quoi dépenser ce fric. Si on peut dire ça comme ça quoi. Histoire de faire croire qu'on fait des trucs normaux. Enfin ouais, c'est pas hyper normal mais… bref, on a saisi l'idée non ?

Points de vie restants : 25/25
Munitions restantes : 1 M249 (30 balles) - 1 fusil à pompe (30 balles)
Gains des fouilles : 1 arme à feu
Endroit où je me trouve :  Dans l'entrée
Endroit où se trouvent mes ennemis : *

- Quoi, une piscine ? ‘Faut peut-être pas abusé ! Mais c’est clair qu’on a de quoi jouer au poker là...

Je sais toujours pas comment on joue, c’est le moment où je lui rappelle ? C’est moche. En temps normal, j’aurais pu me renseigner sur le net pour faire genre que je connais les règles par cœur, et même que je jouais régulièrement sans qu’il le sache... Mais difficile de tricher maintenant. Tant pis. Il se fera un plaisir de m’expliquer, et je plumerais Eliott. Elle va tellement rager !

Je lève les yeux au ciel, alors qu’il commence à faire la quête des compliments. Si on en est réduit là...

- Ouais. Mention « Peux mieux faire », ça te va ? Enfin on a pas croisé de flics, ni rien de pas trop mort... Donc je dirais plutôt qu’on a un bol monstrueux quoi ! D’ailleurs, on devrait pas s’attarder sur les lieux du crime non ?

Mais c’est un silence de mort, qui nous accueille à la sortie. Je croirais presque Ethan, quand il me sort qu’on a dû tous les faire flipper... Ouais, on a fait du bruit quand même. Etonnant que personne ne se soit rameuté, non ? En même temps, il suffit de passer la porte pour que le froid nous enveloppe à nouveau, et me fasse doucement trembler. Les autres Zack n’essaient même pas de le braver.

Je lui rends un sourire triomphal, quand il me décoche une tape dans l’épaule. Le gang Griffin ? Ca, c’est un titre qui pète quand même.

- On les a eu ! Oh ouais ! A la base secrète maintenant !

Je saute sur une bagnole, rien que pour la déconne - ou pour la frime - alors qu’on court en sens inverse. Je sursaute presque, quand le système d’antivol s’active et fait un boucan d’enfer. Je rigole encore, avant d’accélérer le pas, Torby sur mes talons.

Qu’est-ce qu’on s’est bien éclaté, il y a pas à dire !

Points de vie restants : 18/18
Munitions restantes : Glock 19 [12 munitions]
Gains des fouilles : Médicaments x1
Endroit où je me trouve : A l'accueil.
Endroit où se trouvent mes ennemis : //