Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé]
Sujet: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Sam 18 Oct - 14:07
Eva & Juliette Le 16 Août 2014
J’étais partie toute seule ce matin. Encore. Je m’étais jouée de la vigilance de Philippe et j’étais partie. Cela n’avait pas bien été difficile. Gabriel était allé le distraire pendant que je sortais par la fenêtre de la chambre dans laquelle nous vivions. Il m’avait ensuite suffit de descendre le plus bas possible, avant de glisser le long d’un des poteaux du balcon pour atterri en bas. Un vrai jeu d’enfant pour la sportive que j’étais. Sans un bruit, je m’étais éloignée de la maison, prenant garde à éviter les grandes voies et routes. Il me fallut pas mal de temps pour rejoindre l’hôtel de ville, mon objectif du jour. Seule, je devais redoubler de vigilance pour ne me faire repérer et croquer par des Zack. Lorsque l’un d’entre eux était seul, je m’en débarrassais. Par contre, s’ils étaient, ne serait-ce qu’au nombre de deux, je ne prenais aucun risque. Il n’était pas question que je crève tout de suite, pas alors que j’avais quasiment fini de préparer notre départ à Gaby et moi. Avec le retour de Chloé, je m’étais décidée à m’en aller. Je ne pouvais plus rester. J’avais trop mal, beaucoup trop mal pour cela. Je comptais gagner le nord toute seule avec mon fils et trouver un moyen ensuite de rentrer en France et retrouver mes frères. Ils étaient forts, et c’était des combattants. Ils auraient survécus, j’en étais certaine. En tout cas c’était ce que je me répétais pour avancer. Ils étaient mes nouveaux objectifs et j’avais besoin de ça pour tenir, pour ne pas m’effondrer et me dire que j’avais tout perdu. Pourquoi hein ? Pourquoi fallait-il que les zombies débarquent maintenant ? Pourquoi fallait-il que j’aime un homme trompeur, menteur et manipulateur ?
L’après-midi pointait à présent le bout de son nez. Je n’avais pas trouvé grand-chose malheureusement. Ce constat me fit pousser un juron silencieux. Bon sang, j’allais dehors retarder encore mon départ. Je finissais de fouiller le bureau du maire quand j’entendis quelqu’un approcher. Je me glissais derrière le meuble accroupi, me cachant et tendis l’oreille comme Philippe me l’avait appris. Il n’y avait qu’une seule personne, ou qu’un seul zombie. Je pouvais donc m’en occuper toute seule. Je glissais silencieusement jusqu’à un coin, avant de bondir pour m’attaquer au nouvel arrivant. Mais avant de l’atteindre, j’arrêtais mon geste, à quelques centimètres du visage féminin. Oh mais que vois-je? Ne serait-ce pas la trainée du coin ? . Lui crachais-je au visage. Abattre mon couteau était très tentant. Personne ne serait au courant et je pourrais me débarrasser d’elle ni vue ni connue. Mais Philippe se douterait de quelque chose. Hors j’avais encore besoin de tromper sa vigilance pour quelques jours encore. Bientôt, oui très bientôt. Car j’étais déterminée à tuer cette femme. Je comptais la tuer avant de partir et briser le cœur de Philippe lorsqu’il la découvrirait mutilé. Il ferait ensuite le rapprochement, mais nous serons déjà loin avec Gabriel et dans l’incapacité de venger sa nouvelle maitresse. Quant à elle, elle n’aurait que le châtiment qu’elle méritait. T’es sur mon passage. Dégage . Ajoutais-je avant de la bousculer d’un coup d’épaule et la dépasser.
Avant j'étais branchée et habillée à la dernière mode... Mais ça c'était AVANT
Messages : 905 Membre du mois : 0 J'ai : 23 piges déjà ! Le temps ça passe trop vite mon gars ! Je suis incarné(e) par : Marie Avgeropoulos Crédit(s) : (c)Halloween Je suis un(e) : Black Widow. Mes hauts faits :
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Sam 18 Oct - 14:32
Le programme était clair et rapide : fouiller, pour trouver des ressources, ou aller sécuriser dans la mesure du possible des maisons, au cas où. Eviter Philippe, le plus possible. Ne surtout pas réitérer ce qu’il s’était passé l’autre soir. Il n’était pas libre, et je ne cautionnais pas l’adultère. Encore moins quand j’en étais la source, quand j’étais la fautive. Jamais ça ne se reproduirait, jamais ça ne devait se reproduire. Je n’échangeais pas plus que nécessaire avec lui, uniquement le strict nécessaire pour que tout fonctionne efficacement. C’était le cas, ce matin là, quand j’étais partie à la recherche de ressources, n’importe lesquelles. Nous allions en avoir besoin. Nous étions supposés partir systématiquement par deux, mais je ne comptais pas obéir, pour une fois. J’étais suffisamment efficace pour gérer ma propre sécurité, et la discrétion était mon alliée, alors j’étais partie seule. J’avais évité les artères les plus visibles, et celles les plus fréquentées, rebroussant chemin devant les obstacles que je ne pourrai franchir.
C’était comme ça que j’avais fini par me retrouver dans la mairie – bâtiment vaste, et par conséquent potentiellement plein de ressources, mais extrêmement dangereux. Je devais être silencieuse au maximum. Après tout, n’importe qui pouvaient se trouver là – survivants désespérés prêts à tout, zombies, d’autres pillards comme moi… N’importe qui. J’avançais en longeant le mur, dans une zone d’ombre, priant pour que tout se passe bien. Sauf qu’une porte était entrouverte, quand toutes les autres étaient fermées. Ca n’était pas normal. A moins que quelqu’un ne soit parti dans la précipitation. Je devais vérifier.
J’entrais dans la pièce, plissant les yeux à cause de la pénombre. Rien en vue – mais le parquet du couloir était grinçant, et mon poids sur les lattes n’avait du passer inaperçu, si humain il y avait là. N’importe qui pouvait se cacher là. J’étais donc sur mes gardes, et si je cillais des yeux en voyant le couteau me menaçant, je ne frémissais ni ne sursautais. Je voyais en revanche la fureur dans les yeux de celle que j’avais maintenant reconnue, et la froide menace. Elle mourrait d’envie de m’ouvrir la gorge, là. De me laisser pour morte. Je ne la laisserai pas faire pour autant. J’étais une survivante, pas une faible. Mais jamais, jamais, je ne la tuerai. Peu importe mes actes, peu importe ma crainte qu’elle s’effondre s’il arrivait quoi que ce soit à Gabriel et Chloé, elle restait une femme de valeur. Quelqu’un de bien, dans toute la relativité de la chose quand on se retrouvait confronté à des zombies, et je ne la tuerai pas.
Je me retournais vers elle, laissant passer la colère due à la bousculade clairement volontaire de sa part avant cela, et prenais la parole, d’une voix affirmée mais pas forte pour n’attirer rien ni personne. « Tu peux bien m’appeler comme tu le souhaites, je ne m’y opposerai pas ni à la vérité de la chose, mais ça ne changera rien. Je resterai sur ton passage, sur celui de ton fils et celui de Chloé, si je dois vous protéger. Je vous en ai fait le serment quand je vous ai rejoints et que vous m’avez permis de me remettre, je ne me débinerai pas, peu importe ta haine à mon encontre. Peu importe tout ce que je devrais essuyer de ta part. Je suis là, et je compte bien ne pas faillir à la tâche. »
Invité
Invité
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Dim 19 Oct - 10:46
Eva & Juliette Le 16 Août 2014
Que faisait-elle là ? M’avait-elle suivi ? Avait-elle été envoyée par Philippe ? Allez savoir. Tout ce que je savais c’était que je ne comptais pas m’attarder dans la même pièce qu’elle. Ce nouveau monde m’avait changé, et j’étais forcée de le constater. Avant j’aurais laissé tomber ce qui s’était passé, et je me serais contentée de quitter Philippe. Là, ce ne serait pas le cas. Non seulement je partirais, mais j’emporterais la vie d’Eva dans mon sillage. Ce monde m’avait rendu plus violente, plus forte, plus vengeresse. Je n’étais plus la faible Juliette qui laissait les hommes s’en prendre à elle, la briser physiquement ou émotionnellement sans rien faire. Je suis une survivante et je ne laisserais plus jamais personne se jouer de moi. Si j’étais incapable de m’en prendre physiquement à celui que j’aimais, je pouvais le briser moralement en tuant celle avec qui il m’avait trompé. Encore. Oui, il était encore allé ailleurs. Et dire qu’il me l’avait dit comme si de rien n’était, essayant de justifier son acte. Je serrais le poing rien que d’y repenser. Il était venu me trouver et m’avouer sa faute, en mettant cela sur le compte de circonstances atténuantes. Parce qu’il avait cru frôler la mort avec elle, il l’avait embrassé et plus qu’en sais-je ? C’était ça son explication ? Parce qu’il avait cru mourir avec elle ? Connard. Et elle, elle avait ses airs de femme bien propre sur elle. Cette femme vile qui n’avait eu aucun remord de se fourvoyer avec MON compagnon. Ce n’était qu’une trainée, une sale garce, une salope. Je la détestais. Oh oui je la détestais plus que tout. J’allais la tuer pour ça. J’allais la tuer pour avoir fait voler en mille éclats mon couple. Notre vie était un vrai merdier mais non, elle avait jugé bon de se taper mon mec. Honte sur elle. Honte sur les parents qui ont élevé une telle fille.
Elle eut l’affront de me répondre et de me sortir son petit speech à deux balles. Blablabla. Je rigolais à ces paroles, à m’en tordre le ventre. Elle se foutait vraiment de ma gueule cette greluche. Elle s’attendait à quoi ? Que je lui saute dans les bras et que je lui pardonne ? Que j’oublie et qu’on devienne les meilleures amies du monde, parce qu’elle me protègerait toujours ? Pauvre conne. Hé McAllister ? Je lui fis un magnifique doigt d’honneur, langage universelle par excellence. Gardes donc ton baratin pour d’autres. Ca a marché sur Philippe mais pas avec moi. Va te faire foutre. Quoi que, ça, tu dois en avoir l’habitude. J’étais mauvaise, très mauvaise. Acide et amer. Je m’approchais d’elle jusqu’à ce que nos visages soient extrêmement proches. Je l’acculais dans son espace personnel et la laisser voir toute la sincérité de mes mots et de ma haine Si tu t’approches de mon fils ou de Chloé, je te tue. Est-ce bien clair ? Tu as déjà failli la faire tuer en la perdant, alors ta protection tu peux de la fourrer où je pense. On a pas besoin de toi. Tu as foutu en l’air notre vie, cela ne te suffit donc t’il pas ? Avant toi, tout allait bien. Tu n’es qu’un insecte nuisible que j’écraserais sous ma botte. Surveilles tes arrières McAllister. Car le jour où tu baisseras ta garde, je te tuerais. Je t’en fais la promesse. Et ton nouvel ami ne pourra pas te protéger. Ni même tes discours que tu peux te les foutre au cul. Suis-je assez claire ? Et sans attendre sa réponse, je lui écrasais mon poing dans le visage.
Type d'action Je donne un coup de poing dans le nez d'Eva
Points de vie restants : 25/25 Munitions restantes : // Gains des fouilles : // Endroit où je me trouve : Dans le bureau de l’ancien maire Endroit où se trouvent mes ennemis : En face de moi. Il s’agit d’Eva McAllister
Edit || Bon le dé Défense physique ne va vraiment pas. En attendant d'en faire pour l'attaque, je lance un dé 10 d'action. Selon le résultat, je te laisse voir ce que Juliette arrive à faire. Surtout que tu pourras modérer le résultat si tu te défends ;)
Dernière édition par Juliette Bourgeois le Dim 19 Oct - 10:53, édité 3 fois
Avant j'étais branchée et habillée à la dernière mode... Mais ça c'était AVANT
Messages : 905 Membre du mois : 0 J'ai : 23 piges déjà ! Le temps ça passe trop vite mon gars ! Je suis incarné(e) par : Marie Avgeropoulos Crédit(s) : (c)Halloween Je suis un(e) : Black Widow. Mes hauts faits :
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Dim 19 Oct - 10:46
Le membre 'Juliette Bourgeois' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Lun 20 Oct - 12:13
J’aurai pas pu tomber sur mieux que Juliette, évidemment. Comme si ça suffisait, qu’elle me regarde mal en permanence, et qu’elle me parle tout aussi. Quoi qu’elle se contenait surement, pour ne pas mêler tout le monde à ça, mais quand même. Peut-être qu’elle passerait sa colère sur moi, cette fois, et moins après. Ou alors ça ne ferait qu’envenimer la chose. J’avais pas le choix pour autant. Quoi, j’allais la fermer, alors qu’elle me bousculait ? Non, carrément pas. Je laissais échapper un rire jaune, en voyant son geste. Elle voulait le jouer comme ça ? Très bien. J’en avais rien à foutre. J’étais habituée aux insultes, au jugement, et si ça ne me laissait pas de marbre, je ne comptais pas lui montrer que ça me touchait. De toute façon, je le méritais. Je n’avais droit qu’à son mépris, ses insultes.
Je serrais les poings, mais ne réagissais pas à sa pique sur le fait que j’ai l’habitude de me faire foutre. Qu’elle pense ce qu’elle voulait, c’était faux. Maintenant, en tout cas. Et elle n’avait pas besoin de savoir ce qu’il en était. Elle n’en avait de toute façon rien à foutre, seul le présent importait. Le présent, et ce qu’elle disait. J’avais failli tuer Chloé ? Elle se foutait de ma gueule ? Je n’avais qu’essayé de la protéger, et quand bien même nous nous étions séparées, c’était moi que les zombies avaient suivie. Pour qu’elle puisse retourner sur ses pas, rejoindre la protection de la maison. J’étais, pour le coup, accusée à tort. « Je me fous de ce que tu veux me faire, je les protègerai quand même. Je vous protègerai quand même. Et Chloé et moi avons peut-être été séparées, mais elle est saine et sauve. C’est moi que les zombies ont suivie, pas elle. J’ai fait mon maximum. Et je suis pas responsable de ce qui s’est passé dans votre vie. Tu vas me dire que tout allait bien, entre Philippe et toi ? Que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Oui j’ai merdé, non je n’ai aucune excuse, et non tu ne dois pas arrêter de vouloir me buter, mais tu sais aussi bien que moi que tout n’allait pas. Alors tu peux vouloir me buter, je surveillerais mes arrières comme tu dis, mais tous vos problèmes ne viennent pas de moi. »
Je reculais, au fur et à mesure qu’elle avançait, me rapprochant de plus en plus du mur. Je levais le bras, pour contrer son geste, mais je ne l’arrêtais pas, et me cognais violemment la tête contre le mur. J’étais sonnée par l’impact, mais ne comptais pas enlever mon bras de devant mon visage. Ca me protégeait un minimum… même si sa fureur aurait surement raison de ma résolution de ne pas vouloir contrattaquer, et de simplement me défendre.
Points de vie restants : 27/30 Munitions restantes : X Gains des fouilles : X Endroit où je me trouve : Dans le bureau de l’ancien maire Endroit où se trouvent mes ennemis : Juliette, en face de moi
|HJ| J'espère que ça te va, si y'a le moindre souci, tu me dis
Dernière édition par Eva McAllister le Lun 20 Oct - 12:30, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Lun 20 Oct - 12:13
Le membre 'Eva McAllister' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Mar 11 Nov - 18:39
Eva & Juliette Le 16 Août 2014
Je ne jubilais pas en voyant Eva reculait au fur et à mesure que j’avançais. J’étais en colère, tellement en colère contre elle. Tout ce que je voulais, c’était lui faire du mal, lui nuire autant qu’elle m’avait nuit. Je savais dans le fond que cela ne suffirait pas, et que, même si je me vengeais, je continuerais à être en colère et à leur en vouloir. J’en avais déjà fait l’expérience par le passé. Mais pour l’instant j’avais besoin de ça. J’avais besoin de la frapper et c’était d’ailleurs ce que je fus. Je lui écrasais mon poing dans la figure avec toute la violence dont je pouvais faire preuve. Sa tête frappa contre le mur et du sang commença à couler de son nez. Bien, très bien. Je la regardais un grand sourire aux lèvres, avant de lui cracher au visage. Je reculais tout en essuyant mon poing plein de sang. Ta gueule. Je m’en fous complètement de ce que tu as à dire. Gardes tes discours pour ceux qui sont intéressés. Tes excuses tu peux te les mettre dans le cul connasse. Attends comment on dit en anglais… Silly Bitch. Non mieux. WHORE. Voilà ce que t’es alors maintenant dégage et arrête de polluer mon air. Franchement ? Pour qui est-ce qu’elle se prenait ? Je lui tournais le dos et ramassa mon sac. Je quittais la pièce, en la laissant en plan, pour gagner le couloir.
Type d'action Je me déplace dans le couloir
Dans le couloir, rongeant mon frein, je décidais de ne pas perdre mon temps à cause de l’autre conne. Il fallait que je me recentre sur ce pour quoi j’étais venue. Je me mis donc à fouiller quelques boites éparpillées par ci par là.
Type d'action Je fouille
Bingo ! Je tombais sur des médicaments. Super. Je les fourrais dans mon sac, bien décidée à, cette fois ci, ne pas les partager avec la communauté du groupe. Je les garderais pour Gabriel et moi lorsque nous partirons. Je ne resterais pas. Non, je ne resterais pas. Pas alors qu’à chaque fois que je verrais Philippe ou Eva, je repenserais à ce qu’ils m’ont fait. Ma souffrance et ma colère ne s’apaiseront pas. Non, rien ne pourra panser cela, pas temps que je serais incapable de passer outre et de lui pardonner. Pour l’instant, je n’étais pas prête à le faire. Le seul problème sera de laisser derrière moi Chloé. Ca allait être très dur, mais je n’avais aucun autre choix. Il fallait que je m’en ailler, il le fallait, et en nuisant à Eva et par extension à Philippe. Sinon, j’allais devenir complètement folle.
Points de vie restants : 25/25 Munitions restantes : // Gains des fouilles : Des médicaments Endroit où je me trouve : Dans le couloir, en face du bureau de l’ancien maire Endroit où se trouvent mes ennemis : Dans le bureau de l'ancien maire. Il s’agit d’Eva McAllister
Dernière édition par Juliette Bourgeois le Mar 11 Nov - 18:47, édité 2 fois
Avant j'étais branchée et habillée à la dernière mode... Mais ça c'était AVANT
Messages : 905 Membre du mois : 0 J'ai : 23 piges déjà ! Le temps ça passe trop vite mon gars ! Je suis incarné(e) par : Marie Avgeropoulos Crédit(s) : (c)Halloween Je suis un(e) : Black Widow. Mes hauts faits :
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Mar 11 Nov - 18:39
Le membre 'Juliette Bourgeois' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Lun 17 Nov - 21:02
Elle pouvait bien m’insulter et me frapper, elle ne me ferait pas plus de mal que je ne m’en faisais en m’insultant moi-même. Oh, bien sûr, j’allais marquer – elle ne manquait pas de force, après tout. Bien sûr, cela augmentait la haine que j’avais à mon égard, le dégoût de moi-même que je ressentais. Mais est-ce que ça changeait réellement quelque chose ? Je n’en étais pas sûre. Alors je la laissais faire, passive et peu disposée à me défendre. Mais ça ne durerait pas. Oui, je comprenais qu’elle ait besoin de se défouler, qu’elle ait envie de me frapper et de me faire du mal. Et je le méritais. Je lui en avais fait, plus qu’elle ne pourrait probablement m’en rendre. Alors j’encaissais. Je l’écoutais quand même. J’écoutais ses menaces. Pourrait-elle réellement le faire ? Surement. Je ne pensais pas Juliette comme une personne sans cœur ou avec la force de tuer quelqu’un, de commettre un réel meurtre, et de vivre avec, mais la haine qui perçait dans sa voix était telle qu’en cet instant, je la croyais capable de mettre ses menaces à exécution. De m’assassiner froidement, pour briser Philippe. Je n’étais pas innocente, loin de là, mais j’étais aussi prise dans un combat qui ne me regardait pas, pas réellement. Peut-être aurais-je du partir, comme je l’avais prévu. Peut-être était encore temps, de le faire. Peut-être.
Je la regardais partir, sans rien dire, et me décidais moi-même à fouiller les lieux dans lesquels je me trouvais. Je l’avais interrompue, alors peut-être n’avait-elle pas encore pris ce qui pouvait potentiellement se trouver ici. Peut-être aurais-je la chance de trouver de quoi aider le groupe. Je ne pouvais pas sortir, de toute façon, pas encore. Pas vers le couloir, du moins. Mais peut-être pourrais-je emprunter la porte qui se trouvait au fond du bureau – en espérant qu’elle ne mène pas à un placard.
Mais je voulais d’abord voir si je trouvais quoi que ce soit, n’importe quoi, ici. J’ouvrais les tiroirs un à un, pour n’y trouver que de la paperasse. Fantastique. On pourrait faire un feu avec, pour nous réchauffer… et foutre le feu aux maisons, puis au quartier, et attirer l’attention sur nous. Bonne idée. Je refermais avec un peu plus de force que je ne l’avais voulu les tiroirs, et marchais d’un pas rapide vers la porte.
Je tentais de l’ouvrir, sans succès. Quelque chose coinçait le mécanisme. Je frappais un bon coup dedans, pour voir mes soupçons se confirmer : un placard. Fantastique. Ca signifiait que j’allais devoir retourner dans le couloir, et me confronter à Juliette. Je m’en rapprochais, essayant de guetter les bruits à l’extérieur de la pièce, la porte étant restée ouverte me facilitant la tâche en n’étouffant pas les sons. Elle était encore là, de toute évidence. Je voyais son ombre, dans la tache de lumière devant la porte. Tant pis, j’attendrais.
Points de vie restants : 27/30 Munitions restantes : X Gains des fouilles : X Endroit où je me trouve : Dans le bureau de l’ancien maire Endroit où se trouvent mes ennemis : Juliette, dans le couloir sur lequel donne la pièce.
|HJ| Je dois faire un dé mouvement, du coup, pour sortir, considérant la porte ouverte, et qu’on y est toutes deux passées à plusieurs reprises avant ? ^^’
Dernière édition par Eva McAllister le Lun 17 Nov - 21:08, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Lun 17 Nov - 21:02
Le membre 'Eva McAllister' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Dim 7 Déc - 11:20
Eva & Juliette Le 16 Août 2014
Pourquoi ne pouvait-elle pas déguerpir d’ici ? A croire qu’elle avait décidé de me pourrir complètement et jusqu’au bout l’existence. Elle n’avait rien de mieux à faire, comme par exemple perdre les enfants des autres ou se taper les mecs des autres femmes ? Après tout c’était ses spécialités et des domaines dans lesquels elle excellait. Je ne me faisais pas d’illusion d’ailleurs. Si pour l’heure il n’y avait eu « qu’un » baiser, j’étais persuadée que la prochaine fois, cela irait plus loin. Avouons-le, entre Phil’ et moi, ce n’était pas la grande joie, encore moins depuis qu’il m’avait avoué m’avoir menti et embrassé une autre. Les sentiments qu’il disait nourrir à mon égard ne l’avait pas empêché de me tromper et de mentir, et cela par deux fois. Je ne suis pas une femme se leurrant sur son compagnon, ni lui trouvant des excuses et encore moins pensant qu’il ne recommencerait pas. Je savais d’expérience que si cela arrivait une fois, cela se reproduirait. Notre relation se dégradait de plus en plus. Si déjà, quand elle semblait solide, il s’en tapait une autre, alors dans l’état actuel des choses… Oui, il fallait vraiment que je m’en aille avant de perdre complètement mon cœur et ma dignité. Je préférais de pas assister à l’une de ses nouvelles trahisons, je ne le supporterais pas. J’avais fuis un homme violent, ce n’était pas pour être avec un homme infidèle. Les deux avaient un gros point commun : ils en avaient rien à foutre de me détruire et de piétiner mes sentiments.
Quand à cette femme… Je me vengerais d’elle avant de partir. Une petite leçon pour qu’elle réfléchisse à deux fois avant de se taper celui d’une autre. Je ne savais pas encore comment, mais je trouverais. Je saurais me montrer productif, j’en étais certain. Il me suffisait d’attendre que l’illumination arrive. Ensuite, je rassemblerais ce dont j’ai besoin, puis je partirais en fanfare. Le seul truc qui me posait problème, c’était l’idée de laisser Chloé, mais je n’avais pas le choix. J’espérais en tout cas que son père ne lui ferait pas défaut comme il m’avait fait défaut. C’est sur ces pensées que je trouvais, en fouillant une trousse de secours avec des médicaments à l’intérieur. Yes. Je glissais ma trouvaille dans mon sac, bien décidé à ne pas la partager. Je ne m’arrêtais pas pour autant de fouiller, m’attaquant à un autre tas juste à côté.
Type d'action Je fouille
Bion, je ne pouvais pas trouver quelque chose à tous les coups. Enfin quelque chose d’utile plus exactement. Des stylos, des cahiers, et des vêtements qui puaient la mort. Mouais, pas pour moi, clairement. J’étais P.I. : pas intéressée. Mais peut-être que l’autre abrutie en voudrait ? J’avais une idée d’ailleurs, une idée complètement puérile, mais qui me ferais bien marrer. Je récupérais le vêtement le plus immonde que je trouvais, et le trempa dans une flaque de vicaire à terre. Il puait clairement la mort et bon sang, il était vraiment dégelasse. J’en fis une boule, puis m’approcha silencieusement de la porte menant dans le bureau de maire. Je repérais la jeune femme et l’interpella au moment où je lui balançais l’immondice à la tronche. Hé ! Head shot Juliette. Yes. Je ne pus m’empêcher de me marrer comme une gosse, ok comme une gamine, m’en faisant mal au ventre. J’en connaissais une qui serait peut-être pas contente, mais elle méritait ce que je venais de lui faire. Après tout, elle n’était qu’une pute de bas étage, il fallait donc qu’elle sente et s’habille comme la catin faisant les trottoirs qu’elle était.
Points de vie restants : 25/25 Munitions restantes : // Gains des fouilles : Des médicaments Endroit où je me trouve : Dans le couloir, en face du bureau de l’ancien maire, au niveau de la porte. Endroit où se trouvent mes ennemis : Dans le bureau de l'ancien maire. Il s’agit d’Eva McAllister
Dernière édition par Juliette Bourgeois le Dim 7 Déc - 11:27, édité 1 fois
Avant j'étais branchée et habillée à la dernière mode... Mais ça c'était AVANT
Messages : 905 Membre du mois : 0 J'ai : 23 piges déjà ! Le temps ça passe trop vite mon gars ! Je suis incarné(e) par : Marie Avgeropoulos Crédit(s) : (c)Halloween Je suis un(e) : Black Widow. Mes hauts faits :
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Dim 7 Déc - 11:20
Le membre 'Juliette Bourgeois' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
Messages : 4465 Membre du mois : 6369 Je suis incarné(e) par : . Crédit(s) : (c)Kanala
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé] Dim 14 Déc - 22:09
Je n’eus pas à attendre longtemps, pour que la jeune femme revienne dans la pièce, alors que j’attendais qu’elle s’éloigne. J’aurai préféré qu’elle le fasse. Peut-être aurais-je mieux fait moi-même de déguerpir bien avant. Toujours est-il que je me prenais un projectile dégoulinant de… de restes de zombies, visiblement, alors que je la voyais revenir dans la pièce. Super. Je restais stoïque, pour ne lui donner aucune satisfaction de me montrer touchée, ou énervée, par son geste stupide, alors qu’elle même explosait de rire. Fort bien. Elle ne se contentait pas de me haïr ou de me frapper, elle se comportait comme une imbécile. Grand bien lui en fasse. Sans empressement aucun, je marchais vers la porte alors que le vêtement dégueulasse avait fini par retomber sur le sol. Fort bien, j’allais m’en aller. J’aurai bien laissé libre court à la nausée qui menaçait de m’envahir et aux vomissements qui suivraient indéniablement pour la souiller comme ça, mais j’avais plus d’amour propre et de respect des autres que ça. Qu’elle.
Je prenais bien garde de ne pas la frôler en sortant du bureau, malgré l’envie latente de lui cracher à la figure et de défigurer son visage, passant droit devant elle sans le moindre mot ou geste montrant que je lui accordais la plus petite attention, prenant ensuite les escaliers qui mèneraient à l’entrée, puis à l’extérieur. Il ne servait à rien de rester ici – qu’elle fouille seule, et crève écrasée par une armoire qu’elle se serait fait tomber dessus, tiens, la mettant à la merci des Zack et faisant qu’elle soit bouffée.
Qu’elle ne compte pas sur moi pour prévenir qui que ce soit du lieu où elle se trouvait, et du fait qu’elle y soit seule. Si elle ne l’avait pas fait elle-même, c’était une décision prise en toute âme, conscience et imbécillité, qu’elle l’assume. Je rebroussais donc chemin, ne retournant ni au centre de Coaticook ni à la maison que j’occupais pour le moment, mais à la rivière qui coulait non loin, pour me laver – malgré le froid que cela ne manquerait pas de causer.
|HJ| Je ne voyais aucune autre manière cohérente de continuer pour moi
Invité
Invité
Sujet: Re: Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé]
Contenu sponsorisé
Et dans ce bal des masques, les clowns ne m'impressionnent pas [Livre I - Terminé]