Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive.
Sujet: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 0:21
Jack Tannen
Feat Anthony Starr
Avant tout autre chose, rendons à César ce qui est à César. Mon avatar a été fait par : Torben
Je suis né le 27/05/1980 à Toronto (Canada). On me décrit souvent comme étant Aventurier – Débrouillard – Solide – Pervers – Electron Libre - Téméraire. J'ai décidé de me spécialiser dans un domaine. Appelez moi à présent :BatmanEntre survivants, on doit se serrer les coudes. Ainsi, je fais partie du groupe Culte Comme tout le monde, je fais partie d'une famille. Je vous les présente, un peu pèle mèle. Il y a donc: Ryan Tannen – Panoramix, Elisabeth Sherman – Calamity Jane. Mon groupe de survivants est aussi constitué d'êtres humains. Je vous les présente : il y a donc Juliette Bourgeois – Black Widow, Gabriel Bourgeois – Indiana Jones, , Clayton Gallagher – Au Choix.
Comment avez vous réagi, en fin d'année dernière et au début de cette année, quand les rumeurs d'épidémies se multipliaient autour de vous ?Franchement, au début de toute cette histoire, j'étais bien plus préoccupé par les traites de mon pick-up que par ces histoires de fous furieux qui se faisaient des casses-dales en pleine rue. Et puis franchement, à Meritt là où je me trouvais, à l'autre bout du pays, du continent même, on était tranquilles. Je pensais que les choses reviendraient tranquillement sous le contrôle des autorités, municipalités en tête. J'avais trop de boulot pour fouiller au delà de ce que répétaient en boucle les chaînes d'informations. Quand je me suis intéressé au problème, c'était déjà le bordel partout et c'était pas beau à voir du tout.
Où étiez vous au moment où la Grande Panique a débuté début juillet, et comment y avez vous survécu ? Au moment où les chaînes ont commencé à émettre en continu le récit de désastres toujours plus nombreux, j'étais en pleine intervention à Vancouver. Toutes les brigades de la région étaient réquisitionnées pour un incendie énorme, une vraie tornade de feu. Il paraît que quelque chose s'était mal passé dans le port, qu'un pétrolier avait explosé en entrant en rade. Le ciel était devenu noir sur toute la région, montagnes et forêts denses, bien avant qu'on atteigne la ville. En fait, l'équipage du dit bateau était infecté et les forcenés s'étaient libérés de leurs liens peu avant que le bateau n'arrive au port. L'équipage ne contrôlait plus rien et le pétrolier avait poursuivi sa course jusqu'à rentrer et chavirer au mouillage, déversant des millions de galons dans la rade. Une étincelle, et tout prenait feu. C'était l'enfer. Dans ce chaos, il semblait que l'infection avait déjà gagné Vancouver. Je me suis cassé quand un des quartiers du port a déversé toute une bande de ces saloperies dans le dos de mon équipe en train d'éteindre le feu d'un entrepôt. J'ai pris la jeep de notre chef qui pissait le sang, dévoré vivant, et ne me suis plus jamais retourné.
Comment êtes vous arrivé à Coaticook et ses environs ? Quel est votre plan de survie, à court terme ? J'ai réussi à prendre un avion à Seattle, après avoir volé la tenue d'un soldat américain déjà mort sur le « périmètre de sécurité » de l'aéroport international. J'ai fermé ma gueule jusqu'à être dans l'avion, faisant croire au stewart que je transportais des documents pour Washington. On m'a cru jusqu'à ce qu'on soit en l'air et que je tombe sur un colonel de l'US Army qui a découvert mon imposture. Je me suis débattu mais ses sous fifres m'ont menotté. L'avion n'a jamais su attérir à Washington. On s'est posé en catastrophe à court de carburant au nord de la Pennsylvanie... J'ai mis plusieurs semaines à repasser la frontière, une horde de fous aux trousses. Le temps de récupérer mon fils à Albany et Norton a été un enfer... Mais je suis tombé sur des gens qui m'ont amené jusqu'ici....
Enfance et Adolescence – Toronto. 1980/1996.:
On a toujours dit de moi que j'étais un peu con. A raison, sans doute. Mon père était un type absent. Chauffeur routier, jamais là. Ma mère était mère au foyer et alcoolique. Elle était gentille, vraiment gentille. Sauf quand je ramenais mon bulletin à la maison. Mes frères et sœurs étaient des concurrents vis à vis de l'amour et des moyens familiaux, et n'étant ni le plus fort ni le plus âgé j'apprenais rapidement à me débrouiller seul, fuyant les conséquences de mes conneries dans la rue, avec mes camarades. Simple, je l'étais. Le calcul me rebutait, la lecture et l'écriture aussi. J'étais mauvais. En fait, chez moi comme à l'école je me sentais sans cesse enfermé, en cage même. C'était insupportable. J'angoissais, et plus j'angoissais et moins j'étais attentif ou interessé. L'école appelait à la maison, et je la fuyais encore plus pour fuir les dérrouillées parentales. Construisant cabanes et réparant vélos et objets en tous genres, j'étais au moins doué de mes mains. Désespérés, mes parents finirent par me coller en apprentissage dans une tuilerie pas très loin de chez nous. Là, je me sentais mieux. Je travaillais dur, et j'allais encore à l'école à côté pour éviter les problèmes à mes parents. Le type était un vieil ami de mon père, et m'apprit quantité de choses malgré mon jeune âge. Passant mon temps à travailler ou dehors, je tombais vite amoureux. Indéfectible amoureux des filles du bahut, toutes les filles, je sautais le pas rapidement et devenais un homme à quatorze ans. Les copains me jalousaient, et je rebutais ou attirais les filles, c'était selon. Dans tous les cas, je me découvrais dans la gente féminine une nouvelle passion à laquelle je m'adonnais sans arrêt, un peu ni'mporte où et n'importe quand. Pourtant, même cette vie là eut une fin. Une copine avec qui j'avais couché était tombée enceinte. Elle voulait le garder. Je faisais le fier, mais putain qu'est ce que j'avais les foies. Je voulais pas être père, j'étais pas prêt. J'ai commencé par lui dire que je l'aimais pas, que ça marcherait jamais. Elle m'a forcé à rester par devoir parental. Je l'ai haïe pour ça, mais je l'ai fait. Les tuiles c'était bien, les filles encore mieux, le fric appréciable, mais l'école, la fille qui voulait absolument tout de moi, le gosse et les attentes de tout le monde à mon encontre me firent prendre le large. Je me sentais oppressé, étranglé par toutes ces attentes. Je devais commencer une nouvelle vie. Je partais, j'abandonnais cette famille que je ne désirais pas. Seize ans, merde. Le monde était à moi.
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Pennsylvanie, 27 juillet 2015. On m'interroge. Où j'ai pris cet uniforme. Tu vas répondre, bordel de merde? Coup de poing dans la gueule. Et ces papiers? Je crache du sang dans l'allée. Nouveau coup de poing. Le type de derrière, un foutu marine, me cogne à la tempe. Je vois des étoiles devant mes yeux pendant quelques instants. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits, ouvrant et écarquillant les yeux pour fixer mon regard sur le sol, rétablissant le trouble que je ressens dans mon champ de vision. Du sang me coule du nez. Des fois, je me cognerai bien tellement je fais des trucs cons. J'avais dû agir en vitesse et une opportunité s'était présentée. J'avais pensé que piquer cet uniforme et ses papiers à ce macchabé serait une idée géniale pour passer devant les autres et prendre un avion vers l'Est, mais j'avais pas pensé qu'à l'intérieur ce serait déjà plein de types en uniformes, car on disait que la base aérienne du coin avait déjà été submergée. Alors forcément quand l'armée a plus de piste dans le coin, elle utilise les avions civils. Con. J'étais vraiment con. Je leur lâche d'une voix râpeuse, hésitante, que j'ai pris l'uniforme sur un mort, que j'ai tué personne. Grossière erreur. Le militaire de base est un type suspicieux, et même au delà de ça ils ont jamais trop aimé les détrousseurs de cadavres... Nouveau coup dans la gueule. Mais d'un coup, un bruit électronique. Embardée violente, cris dans les rangées alentours. Les civils, déjà effrayés par tous ces soldats vindicatifs, paniquent. Les types qui me tabassent se retirent et attachent leur ceinture. J'entends un mot. Attérissage d'urgence. Mes yeux tuméfiés se tournent vers l'extérieur. On traverse les nuages et on descend, on descend. Trou d'air, l'appareil est aspiré vers le bas. On descend trop vite. Beaucoup trop vite. Un choc, et on entend par le réseau encore branché les prières du pilote.
Un nouveau choc et je sombre dans l'inconscience.
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Première étape ; Chicago. 1996/2004
Comme des millions de gens à travers l'histoire, j'étais arrivé aux States des rêves plein la tête et des étoiles plein les yeux. J'avais réussi à arriver jusque la Cité du Vent avec mes maigres économies d'apprenti. Et comme des millions de gens, le rêve à fait long feu. Je me suis retrouvé sans le sou dans un studio miteux. Pas même majeur, mais personne ne me demandait jamais mes papiers.C ''était la zone, mon quartier. Du deal dans la rue, des coups de feu les week end. J'ai vu mon premier macchabé quelques semaines après être arrivé. Je crevais de faim. Ouais, je trouvais bien des nanas pour me réchauffer le lit... Pas farouches, dans le coin. Mais ça ne nourrit pas son homme, même si j'aurai bien aimé. Pas moyen de trouver un boulot. Alors j'ai été forcé, une fois que j'avais plus rien dans le ventre, d'accepter ce qui venait. Dealer ? Jamais. Par contre, aller cogner sur les types du gang italien de l'autre côté de l'avenue, pas de problème. Avec les semaines puis les mois, j'ai appris à utiliser des armes de toutes sortes. J'ai appris à me montrer cruel avec les autres jeunes hommes du quartier. J'avais ma part du trafic d'armes du gros bonnet du coin. Pas une grosse part, bien sûr... Mais cette vie me plaisait. Je connaissais toutes les putains, les dealers, les flics et les trafiquants du coin. J'étais respecté. Et chaque soir, je prenais mon shoot d'adrénaline. Bagarres de rue, intimidations, racket, fusillades même. Je me rendais compte que j'étais drogué à ça, au grand frisson. Oh bien sûr, je pensais au gamin que j'avais laissé au pays. Mais sa mère était jeune, elle avait dû retrouver quelqu'un. Je l'avais reconnu, il avait aussi mes parents, mes frères et sœurs peut être... Je n'en savais rien. Mais vu la vie que je menais, je me convainquais moi même que j'avais fait le bon choix. On ne peut pas élever un gamin quand on mène une vie comme la mienne... Un très bon copain à moi se fit buter un jour, et je me rendais compte que c'était allé trop loin. Que tout ça n'aurait pas de fin. Avec le temps qui passait, les immeubles m'étouffaient. Le danger, j'en étais camé. Mais ce n'était pas sain. Une bavure pendant une opération, et je partis sans me retourner, sans repasser chez moi. Il était temps de bâtir une vie plus saine, plutôt que de vieillir ici, sans connaître le nom de la fille dans mon lit, rotant des relents de whisky et sans rien à mon nom propre. Je me tirais, et rentrais au pays. Côté Pacifique, cette fois.
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Norton, 21 août 2015
On y arrive enfin. La frontière... Cela fait deux semaines que j'ai récupéré Ryan. Il a pas voulu me suivre tout de suite, mais j'ai la tête plus dure que lui et je suis obstiné. Sa copine lui a fait entendre raison. Deux semaines de marche et de peur, d'attaques incessantes sur la longue colonne de réfugiés que nous suivons. Tout le monde a écouté la radio et coure aussi vite que possible vers le nord. On dit que de plus en plus de malades se transforment en route, cachant leurs blessures le plus possible ou emmenés par leur famille. C'était un vrai cauchemar. On mange presque pas, et que des trucs qu'on a trouvé ça et là. Rien de bien consistant. On se déshydrate aussi, mais j'interdis toute halte trop longue. On essaie de marcher proche du bas côté de l'autoroute ; notre petit trio a déjà dû quitter la route par trois fois pour éviter des agglutinements de contaminés qui attaquaient les réfugiés. Un cauchemar. Je ne me rappelle pas avoir dormi plus de quelques heures. Je me suis battu avec des voleurs, Ryan a échappé de peu à un infecté et en a tué un autre, pendant que Beth couvrait nos arrières avec un flingue piqué à un flic. Quand on a vu le panneau indiquant la frontière, on a commencé à marcher plus vite. Nous tenions à y être avant la nuit.Mais le flot de réfugiés devient plus dense à mesure qu'on se rapproche. Les gens crient, appellent, discutent et se bousculent. Bloqués par la foule, nous attendons notre tour. On passe devant des types en armes, masque à gaz et tenue complète. Des chiens aboient. Ceux qui sont ainsi désignés sont traînés sans ménagement, hurlant leur désespoir. Je tiens mon fils et ma belle fille par le bras ou la main, je les tire vers l'avant. Ne pas s'arrêter, ne pas s'arrêter.
Malgré les précautions des soldats et des flics, les infectés sont déjà là. C'est le chaos. Un militaire se fait attaquer à la gorge juste devant nous. Panique générale. On tire en l'air. Grognements tout autour de nous. Je frappe au hasard pour nous ménager un passage. Je suis éclaboussé de sang et les tirs claquent dans mes oreilles. Maintenant, ils tirent au hasard. Partout autour de nous, l'enfer. Les contaminés sautent à la gorge des soldats et des flics, attaquent les moins rapides des réfugiés. Les défenseurs tirent sur tout ce qui bouge, et les fuyards piétinent tout le monde sur leur passage. Quand nous nous tirons enfin de cet enfer, nous abandonnons derrière nous notre seul espoir de salut. La ville disparaît dans le noir, les hurlements, les silhouettes qui courent en tout sens et dans les flashs des armes à feu.
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Adulte et nouvelle vie. Meritt 2004-2015
Fuyant mon existence dissolue, j'attéris à Meritt, Colombie Britannique. Petite ville dans le Nord-ouest, un coin montagneux, forestier, humide. Forêts de pins et hauts sommets à perte de vue. Pas beaucoup de monde. De grands espaces. Je deviens pompier, car j'ai dans ma fuite le malheur d'avoir encore mes aptitudes physiques, au top pour foutre la raclée à la concurrence aux Eight Points à Chicago. J'entretiens quelques liaisons, aucune ne durant bien longtemps. Je me satisfais de vivre au grand air, je chasse, je pêche. Je mène une existence simple. Je cours les bars quand je ne suis pas de service. Et mon shoot quotidien d'adrénaline, je l'ai au boulot. Ou contre d'autres connards dans les bouges que je fréquente. Notre caserne dessert plusieurs patelins du coin, et on a toujours quelque chose à faire. Je m'assagis, ou je le crois en tous cas. Je reçois une lettre d'un gamin, un jour. Ryan Tannen. La lettre reste sur le rebord de mon bar pendant deux mois avant que je n'ai enfin le courage de l'ouvrir, un whisky à la main. Le gosse a douze ans. Il m'a trouvé sur internet. Sa mère s'est remariée mais il veut connaître son vrai père. Sa mère n'est pas au courant de sa démarche. Il me demande qui je suis, ce que je fais. Il veut le savoir mais n'ose pas demander pourquoi je suis parti. Ivre, je lui réponds. Je lui explique que j'avais peur. Je n'avais jamais échangé aussi honnêtement avec qui que ce soit dans ma vie. J'avais peur et je n'ai jamais supporté la moindre laisse, la moindre entrave. Je regrette ça pour lui, il ne méritait pas ça. J'apprends à l'apprécier, j'apprends à l'aimer. On se rencontre pour de bon l'année de ses quinze ans. Chez sa mère d'abord, à Albany. Elle avait déménagé en se remariant avec un enseignant américain rencontré peu après la naissance du petit et mon départ. Le type était plus âgé, mais ils semblaient heureux et il semblait combler les besoins du gosse. Je dors à l'hotel une semaine et l'emmène à la foire, au cinéma, au restaurant. On rattrape le temps perdu. Le gosse comprend en trouvant un string féminin et du whisky entamé dans ma chambre que je ne suis pas une bonne personne, mais il m'apprécie quand même. Il me confie son existence, ses tracas. On s'attache fort, jusqu'à ce qu'il ne commence à prendre ses distances quand il entame ses études de médecine au Collège des Sciences de Santé d'Albany. Je sens qu'il me reproche ma distance, qu'il comprend aussi beaucoup de choses sur ce qu'il s'est passé dans ma jeunesse. J'en ai peut être trop dit et le gosse est intelligent. C'est peut être ça aussi qui creuse la distance ; je ne suis qu'un pompier bien peu lettré, qui a abandonné sa compagne et son fils en bas âge pour mener une vie de gangster à Chicago. Pourtant, nous correspondons. Ma vie se passe, lentement mais sûrement, entre les interventions, les grandes balades, le whisky et les filles de petite vertu de mon comté, jusqu'à ce qu'un incendie géant dévaste Vancouver, que des morts vivants déciment mon équipe et que je ressente enfin ce putain d'instinct paternel qui me fait traverser tout le pays pour aller protéger mon gosse.
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Sud-est de Coaticook, 03 septembre 2015
Nous avons tous faim et soif. La fatigue nous assomme mais il faut continuer, alors nous avançons encore et encore. Les contaminés sont dispersés, mais il y en a partout, nous les rencontrons à intervalles réguliers. La veille, nous campions près d'un étang et d'un cours d'eau, quand Beth, la copine de Ryan, a commencé à partir en vrille et m'a embrassé. J'évite son regard, j'ai peur que Ryan se rende compte qu'il y a un problème. Les choses vont mieux avec mon fils ; il me fait confiance. Il a perdu sa mère et son beau père, il n'a plus que moi. Que moi et Beth. Je donnerais tout pour que le gosse s'en sorte. Il est intelligent. Il nous a sauvé la mise plus qu'à son tour. Digne fils de son père, je lui dirais si je n'avais pas aussi honte du père que j'avais été. Etrangement, lui qui n'avait pas eu une vie à la dure semblait bien se démerder avec son environnement... Ryan avait les reins solides. J'étais fier de lui. Et se rendre compte de ça me rendait encore un peu plus honteux de la veille au soir, même si j'avais réussi à stopper cette erreur à temps. Les buissons sur notre droite s'agitent et bruissent, me tirant de ma torpeur. Je me prépare à me défendre, me plaçant entre les gamins et le danger, quand une femme, blonde et athlétique, sort du couvert. Elle nous demande qui nous sommes, nous discutons. Elle voit bien que nous sommes à bout. Elle me ramène Le voir, pour qu'Il puisse nous venir en aide... Si nous le méritons.
J'échange un regard avec Ryan. Il acquiesce. On n'a plus le choix... On a tout donné et ça n'a pas suffi. Maintenant, il faut qu'on trouve de nouveaux moyens de nous en sortir.
Ryan Tannen
(c) Torben Ca a toujours été compliqué avec mon fils. Déjà, j'ai mis des années avant de découvrir son existence, et l'accueil a plutôt été froid. Vu que je l'ai découvert adolescent, je n'ai jamais eu d'instinct vraiment paternel qui se développait; le gosse savait déjà se protéger et était vachement mature. Plus que moi même, sur certains aspects. Il m'en voulait pas, au début il était curieux et ça m'a fait plaisir de le voir de temps en temps, de profiter, d'essayer d'établir quelque chose. Au final, des années plus tard, je crois que je l'ai déçu. Il m'a retrouvé et même là je n'ai jamais été un père pour lui. Une enveloppe de billets quand il avait besoin et un coup de fil tous les trois mois n'étaient pas assez pour répondre à ses attentes, il voulait plus tout en sachant que j'en étais pas capable. Pourtant, je compte pour lui. S'il a du mal à m'écouter, il cède quand je m'énerve pour de bon et m'impatiente. J'aime ce gosse, même si j'ai jamais su être un père pour lui. J'aimerai faire plus. Et la moindre des choses pour commencer, est d'aller le mettre en sécurité. Même s'il en fait qu'à sa tête. Même si je suis qu'un connard...
Elisabeth Sherman
(c) Fassylover Quand je suis passé chercher Ryan à Albany, il y était avec sa copine, une étudiante je crois. Elle avait été amochée par des réfugiés qui voulaient ses affaires et Ryan s'était battu. Je l'ai intimidée dès le départ je crois, je l'ai surprise par ma jeunesse et aussi par mon ignorance; je suis un homme simple, pas un type brillant comme le fils. Je crois qu'elle m'a un peu pris en pitié et elle plaide souvent ma cause auprès de Ryan quand mes décisions l'excèdent; je l'ai déjà entendue dire que je savais ce que je faisais. Un soir, je l'ai trouvée ivre, buvant au goulot d'une bouteille de Jack en bordure d'un étang près duquel on campait. Elle m'a confié ses peurs. Elle m'a confié ses doutes. Avant que je m'en rende compte, elle m'embrassait et retirait son haut. Et moi comme un con, j'ai répondu. Je me suis arrêté de justesse avant vraiment de plus en être capable du tout. Entre nous désormais, c'est une gêne perpétuelle. Elle fuit mon regard, je fuis sa présence. Elle m'attire, bien sûr. Mais c'est la gonzesse de mon fils. Franchement, je me dégoûte. Seigneur...
Salut moi c'est Torben J'ai 24 ans et je suis passionné de Rp, lecture, ciné, jeux d'histoire, jeux de figs, de plateau Voici mon avis sur le forum : Salut les filles, ouvrez vos écoutilles, j'arriiiiive ! Je finirais par vous donner le code du règlement :
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 0:23
Fiche finie Juliette
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 0:29
Après le gars adultère, celui qui se tape la meuf de son fils :o Ben bravo !
Amuse toi bien avec Jack
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 0:56
Bienvenue sur MC, et bon courage pour trouver le code pour ta fiche 8D
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 1:04
Ah le voilà enfin le fameux TC !!! Antony *bave* ! Je plussoie ce choix :D
Messages : 2199 Membre du mois : 1 J'ai : 19 ans Je suis incarné(e) par : Emma Watson Crédit(s) : Avatar (c) ?? || Signature (c) quiet rot/tumblr/Kanala Je suis un(e) : Docteur queen femme médecin Vos Liens :
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Philippe, mon père, tout ce qu'il me reste.
Juliette, l'ex compagne de mon père que je n'arrive pas à détester.
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 11:42
Bien sûr que tu es tentée. Ne mens pas.
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 11:47
TU ES AVEC LUI !!! J'étais sûre qu'il te payait ! *sors* Balivernes, balivernes
Messages : 2199 Membre du mois : 1 J'ai : 19 ans Je suis incarné(e) par : Emma Watson Crédit(s) : Avatar (c) ?? || Signature (c) quiet rot/tumblr/Kanala Je suis un(e) : Docteur queen femme médecin Vos Liens :
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Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 14:01
Ais-je vraiment besoin de passer pour te valider?! Ais-je vraiment besoin de dire que ta fiche est, bien entendu, très bonne, fluide et agréable à lire? Ais-je vraiment besoin de dire que je ne vois rien à ajouter? Ais-je vraiment besoin de te dire que tu es validé ?
Avant j'étais branchée et habillée à la dernière mode... Mais ça c'était AVANT
Messages : 905 Membre du mois : 0 J'ai : 23 piges déjà ! Le temps ça passe trop vite mon gars ! Je suis incarné(e) par : Marie Avgeropoulos Crédit(s) : (c)Halloween Je suis un(e) : Black Widow. Mes hauts faits :
Sujet: Re: Jack Tannen - La mort, c'est une évasion définitive. Mer 14 Jan - 14:04
Félicitations Jack Tannen
● Points de vie total : 25
● Niveau de compétence Fouille : 0/5
● Niveau de compétence Défense physique : 1/5
● Niveau de compétence Tir avec Arme à feu : 0/5
● Niveau de compétence soin : 0/5
● Niveau de compétence Arme Blanche : 0/5
● Niveau de compétence Esquive : 0/0 (bloquée))
Te voilà validé sur FOM. Je me présente, je m’appelle pas Henri, je voudrais quand même bien réussir ma vie mais surtout… Être détesté ! Vous allez le comprendre, je suis impitoyable mouhahahahahahahaha *ou pas* Arhem, donc dans mon immense bonté, j’ai décidé d’être votre guideenfin c’est que, surtout, j’ai pas eu trop le choix ! On m’a forcé ! Si si je vous jure. Tous les liens ci-dessous sont à visiter Obligatoirement (oui avec un O majuscule en plein milieu de phrase ! C’est vraiment super important de le faire afin de pouvoir bénéficier de toutes les dimensions proposées par et sur le forum. On compte sur vous !Yes YOU CAN ! !