Fall of Man
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Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]
MessageSujet: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 28 Jan - 19:48

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014
 




Cela faisait déjà quelques heures que nous étions rentrés du lac au sud-est de Coaticook. Au départ nous nous y étions rendus pour nous laver et laver quelques fringues. Nous avions fait, mon fils Gaby et moi, plusieurs escales pour récupérer un peu de provision pour le nouveau groupe que nous venions d’intégrer quelques jours plus tôt. Le chef était un peu perché, mais il nous avait déclaré « digne » d’être sous sa protection alors bon, je n’avais pas cherché plus loin. En même temps, je n’avais pas du tout cherché à rejoindre son fanclub qui buvait ses paroles. Nous étions tombés par hasard sur lui, alors que nous étions acculés par plusieurs zombis. Ils les avaient supprimé, et nous avaient amené à leur grand gourou. De manière très cérémonial, il avait posé sa main sur notre tête pour, soi-disant sonder notre âme et avait déclaré que nous étions assez purs, mon fils et moi, à les rejoindre. Je ne croyais pas du tout en Dieu, mais je n’en avais rien dis. J’avais acquiescé, joué le rôle de la femme reconnaissante, et dis à mon fils d’en faire de même. Soyons honnête, j’étais assez lucide pour savoir qu’à deux, nous n’avions pas vraiment de chance de survivre sur le long terme. J’y avais vu une chance, et je l’avais saisi. D’ailleurs cette chance, je l’avais donné à un autre petit groupe de réfugiés : un père de famille, son gosse et sa petite copine si j’avais bien compris. On les avait rencontrés au lac, complètement affamé et à bout de souffle et de force. Je les avais conduis au chef de mon nouveau groupe, après quelques heures de marche et ils avaient été jugés dignes de rester. Le groupe venait donc de gagner trois nouveaux membres. Je les avais laissés dès mon arrivée, pour débarrasser ce que nous avions trouvé, et faire un brin de lessive. C’était moins commode, car je ne disposais pas d’autant d’eau que j’en aurais eu au lac, mais tant pis, je devais faire avec. J’avais laissé Gaby dans la chambre que nous occupions, pour qu’il puisse un peu se reposer. Il n’était pas en grand forme, je m’en étais rendue compte même s’il essayait de me le cacher. C’était vraiment un bon gamin.
Ma lessive finit, je m’étendais dans une autre pièce, prenant soin de mettre des bacs en dessous de mes fringues, pour pas que l’eau qui coulerait des vêtements n’inondent le sol. Je venais de gagner quelques cloques sur les mains à vouloir essorer au maximum des jeans pour qu’ils sèchent plus vite, mais tant pis. Ce n’était pas si, de toute façon, j’avais le choix. Je récupérais une aiguille à coudre, et un briquet dans la cuisine. Je chauffais le métal de l’aiguille pour le désinfecter, avant de percer les deux ampoules que j’avais. Je la vidais, puis me lavais les mains avec un gel désinfectant que j’avais trouvé dans un sac à main. Ce serait bête d’être malade à cause d’une putain d’ampoule faite à cause d’une lessive. J’étais en train de sortir, quand j’entendis un bruit juste à côté de moi. Sans réfléchir, je me baissais et faucher les jambes de l’inconnu dans un mouvement défensif. Cela me donnait le temps de me saisir du couteau que j’avais dans la ceinture et me mettre en posture de combat.
Ou pas. Oh. Désolée. Vous m’avez prise par surprise et j’ai cru que vous étiez… Enfin, l’un d’entre eux.  . Ouais, parce que c’était pas un zombie que je venais de dééquilibrer, mais le nouveau justement. Comme accueil, on pouvait pas mieux faire, c’était indéniable. Surtout que pendant tout le trajet j’avais exigé que personne ne parle. D’une part, parce que je ne voulais pas qu’on attire des zombie. Et d’autre part, vu le perché qui me servait de nouveau chef, je n’avais pas voulu donner l’occasion à mon fils de se lier aux nouveaux et que ces derniers voient leurs gorges tranchées s’ils étaient déclarés pas assez « purs ».
Laïla Harrison

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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyJeu 29 Jan - 17:08

Je ne me sentais pas très bien. Un peu chamboulé par ce que nous avions enduré depuis des semaines, bien sûr, mais aussi et surtout par les rencontres que nous avions fait en arrivant ici. Ce type à la tête du groupe... Je m'en méfiais comme de la peste. Un putain de malade, vous pouvez me croire. Il m'avait regardé pendant que ses sbires se tenaient à côté de moi, de mon fils et de Beth. Je ne m'étais jamais autant senti passé aux rayons X. Il m'a sondé l'âme. C'est pas que des conneries, ce type est je sais pas quoi, mais ses conneries c'est pas du pipeau. Ca m'a profondément dérangé, mais je n'ai rien dit, je n'ai pas bougé. Parce qu'on n'aurait pas pu survivre sans aide extérieure. On était à court de tout, et je me sentais pas la force de continuer encore et encore, à avancer la faim et la peur au ventre. Mon fils comptait sur moi et je n'étais tout simplement pas assez bon pour pouvoir répondre à ses attentes, à ses espérances. J'avais déjà une conscience aiguë de la déception que j'engendrais chez lui au quotidien, je ne voulais pas plus revêtir l'aspect d'un boulet. Alors quand on avait rencontré cette grande blonde athéltique et son gamin, on avait rejoint leur équipe. Rien n'aurait pu nous préparer à la folie qu'on avait trouvée ici, mais d'un autre côté nous n'avions plus le choix. Il nous fallait de l'aide. Et ce type avait un truc. Je sais pas. Quelque chose dans ses yeux. Il se disait touché par Dieu. Je n'avais jamais été croyant, ni pratiquant en aucune manière. Pourtant, tout m'avait fait croire, dans cet instant extrêmement perturbant. Nous avions été jugés « purs », et cela me suffisait. Nous avions pu manger, et nous reposer un peu. Enfin, surtout les enfants. Ryan et Beth s'étaient éclipsés ensemble. Je n'avais pas pu m'empêcher les suivre du regard un instant, le ventre tordu de sentiments ambivalents.


Quel foutu père je faisais, bordel.


Impossible de rester à ne rien faire ; je me mis donc en quête d'une occupation. J'aidais un type pendant un moment à réparer un flingue qu'il avait trouvé amoché ; une balle avait ricoché sur le barrillet, foutant le système en l'air. Heureusement que j'étais doué de mes mains... Et voilà que je m'ennuyais à nouveau, j'aperçus au loin la blonde qui nous avait amenés ici. J'étais curieux, et j'étais pressé d'oublier tout ce malaise intense que je ressentais depuis quelques jours avec ce qu'il était arrivé avec Beth, et ce que nous venions de vivre avec ce prêcheur ou je ne sais comment on devait l'appeler. Je m'approche de la blonde, qui en se retournant au moment où j'allais la saluer pivote, tournoie en se penchant. Mes jambes quittent le sol et je m'explose par terre, lâchant un grognement étouffé.


Je me redresse en m'appuyant sur mes coudes, secouant la tête.



| Ben vous alors... Avant de passer au corps à corps, je pensais quand même échanger nos prénoms... Jack Tannen. |


Je relève le regard vers la jeune femme, sans me relever tout de suite.


| Je voulais vous remercier pour nous avoir amenés ici, mon fils, sa copine et moi. |
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 4 Fév - 12:12

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014





J’avais réagis un peu trop instinctivement. Ce n’était pas un zombie auquel je m’étais attaquée, mais un humain. Pas n’importe lequel en plus. Il s’agissait de l’homme que j’avais ramené quelques heures plus tôt dans mon nouveau groupe. Comme message de bienvenue, c’est sûr, on ne pouvait pas faire mieux. Je me pinçais les lèvres en m’excusant. Heureusement, il ne semblait pas s’être fait mal en tombant par terre. Et il ne semblait pas trop s’en formaliser non plus vu ce qu’il me répondit. Je lâchais un rire, et lui répondais. Oh vous savez, les corps à corps et moi sommes de très bons amis. Même si le sous-entendu pouvait être – et se voulait – sexuel, il ne l’était, en réalité pas du tout. Je lui avais cette affirmation tout simplement parce que j’étais réellement dans les corps à corps… de combats rapprochés. Cela avait été mon métier avant que le monde se barre en couille. Je souffrais peut-être de la faim, mais j’avais pris bien garde de ne pas perdre mon habilité au combat. Pas alors que cela me servait au quotidien et que la survie de mon fils en dépendait. Je lui lançais un sourire malicieux avant de lui tendre ma main pour l’aider à se relever. A présent qu’il était des nôtre, je n’étais plus obligée de me montrer aussi froide avec lui. De tous les membres présents dans ce groupe il était sans aucun doute le plus saint d’esprit. Ou en tout cas, il en donnait l’air. Si je comptais bien garder des réserves avec lui, cela ne m’empêchait pas de me montrer sympathique. Et puis, lui et moi avions un point commun : il avait lui aussi amené dans ses bagages son fils. Entre parents, nous pouvions nous comprendre.
Quand il me remercia, je lui fis un vague signe de la main. Il n’avait pas besoin de le faire. Je n’avais fait que les guider jusqu’à ce refuge. Ensuite, lui et l’Autre Perché avaient fait le reste. Je n’avais été que le guide. C’est inutile de me remercier même si j’apprécie tout de même votre politesse. Je n’y suis pour rien. Je m’appelle Juliette, enchantée de vous compter parmi Jack Tannen. L’énergumène qui traine souvent dans mes pattes s’appelle Gabriel, et c’est – vous avez dû le comprendre – mon fils. . Je lui montrais d’un signe de tête le dit fils qui était venu voir ce que je faisais. Il m’interrogea du regard en haussant un sourcil, avant de pousser un soupir et faire demi-tour. Ne le prenez pas contre vous, il est un peu fâché. Laissez moi en tout cas vous souhaitez la bienvenue dans ce groupe Ajoutais-je un sourire sympathique aux lèvres.


Laïla Harrison

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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 4 Fév - 21:04

En vérité, je lui devais une fière chandelle. De ça j'étais certain. A elle et à la chance. Si je n'avais pas fait un peu trop de bruit sans le vouloir, et si le hasard ne nous avait pas mis sur son chemin... Dieu seul savait où nous serions à l'heure actuelle. Peut être morts. Peut être encerclés. Peut être que j'admirerai Beth nue, en train de faire sa toilette dans un quelconque cours d'eau. Bordel, Jack de mes couilles, penses un peu à autre chose ! La vie est belle. On est en vie encore pour une journée de plus, une journée gagnée sur l'infection. Et j'ai une superbe blonde sous les yeux. Ok, elle m'a foutu ad patres, mais quand même. La situation pourrait être autrement plus dramatique vous pouvez me croire ! J'avais même pu grapiller un peu à manger... La jeune femme rit à ma plaisanterie ; j'avais oublié ce que c'était, d'entendre quelqu'un rire. C'est agréable. Ce doux son résonne doucement à mes oreilles. Ce qu'elle me dit réveille quelque chose en moi. Pas de l'innocence, mais le souvenir d'une existence passée, d'un mode de vie doux et simple, où nous ne risquons pas notre vie à chaque inspiration.


| Ah oui ? Peut être que vous pourriez m'apprendre un truc ou deux... |


Ok, je rebondisais sur le sous entendu que la superbe jeune femme venait de me balancer, mais comment aurais je pu faire autrement ? Je ne pensais plus du tout à Beth et mon corps se réchauffait d'une douce chaleur ; j'avais l'impression que tout allait pour le mieux et que je pouvais me consacrer à autre chose qu'à la survie envers et contre tout. C'était agréable, une conversation qui ne tournait pas autour du prochain repas ou du sacrifice à venir pour se tirer d'un énième guêpier. La jeune femme fait un petit geste pour me dire que mes remerciements ne sont pas nécessaires, mais quand même. Elle se présente sous le nom de Juliette -hmmm, joli prénom français, qui va très bien avec son accent- et m'explique qu'elle a son fils avec elle. Et voilà que le gamin en question joue au plus farouche. Je lui lance un petit regard entendu avant de tourner les yeux dans une autre direction.


| Oh, je sens déjà que je vais m'y plaire... Gabriel et Juliette. Mon rejeton, c'est Ryan et sa copine s'appelle Beth. On a fait un long chemin depuis Albany on était dans le coin de Norton à la frontière, quand l'armée et les autorités sanitaires ont été submergées. On vous doit une fière chandelle... Et vous comment êtes vous arrivée dans ce groupe... peu commun? |
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 11 Fév - 18:50

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014
 




Je rigolais à l’allusion du nouvel arrivant. Il ne savait vraiment pas à qui il s’adressait. J’avais été Senseï pendant de nombreuses années et j’avais eu comme élève autant d’adultes que d’enfants. J’avais réellement des choses à lui apprendre, même s’il n’en avait pas du tout conscience. Il pensait surement que ce n’était que des sous-entendus, alors qu’ils pouvaient s’avérer ne pas être « que » ça.  Le premier truc à vous apprendre sera… Comment tomber. Et la seconde… . Lui répondis-je un grand sourire aux lèvres, en faisant allusion à sa chute. Je l’aidais d’ailleurs à se relever en lui tendant une main. Il la saisit et se remit aussitôt sur ses deux jambes. C’était quand même plus agréable d’avoir une conversation avec quelqu’un à son niveau plutôt que de regarder vers le bas, ou, pour son cas, vers le haut.
Il se présenta et j’en fis de même, même si je gardais mon nom de famille pour moi. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt de le lui dire. Je lui présente aussi de loin Gabriel, qui avait décidé de se montrer impoli. Je le soupçonnais fortement de se méfier du nouvel arrivant et d’être toujours en colère, et contre moi et contre lui-même. S’il ne me le dirait jamais, je savais qu’il pensait que si je n’avais pas suivi bêtement Philippe en vacances aux États-Unis, nous n’en serions pas là. Il m’en voulait d’avoir pardonné une première fois à l’homme, cet homme qu’il aimait sincèrement et qui nous avait trahis une seconde fois. Il s’en voulait d’avoir pu s’attacher à lui mais aussi à Chloé. Il s’en voulait d’avoir laissé comme souvenir à la jeune fille des cris et des reproches injustifiés. Bref, c’était un peu le chaos dans ses pensées et ses émotions et je ne pouvais que le comprendre. Il ne s’en doutait pas, mais je m’en voulais énormément. Tout ça, c’était de ma faute. J’avais fait des erreurs de jugements qui nous avaient énormément couté. Mais le pire, c’était que je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Philippe et à Chloé, de continuer à m’inquiéter pour eux.
Je l’aimais encore, et c’était pour ça que j’étais partie.
Pathétique. Ouais, j’étais pathétique.
C’est compliqué… Mais pour faire simple, ce qui devaient être des vacances à l’étranger se sont retrouvées être un cauchemar. Nous venons de France, et plus le temps passe et plus j’ai peur de ne jamais y retourner. . Je lui fis un sourire triste, avant d’ajouter. Mais bon qui sait? Nous ne savons pas de quoi demain est fait après tout. Ravie en tout cas de voir de nouvelles têtes. A vu d’œil, votre fils doit être légèrement un peu âgé que le mien, mais j’espère qu’ils pourront tout de même s’entendre. Ca leur fera du bien de parler avec d’autres jeunes et non pas que des adultes. Je pensais sincèrement ce que je venais de lui dire.  Ca ferait du bien à Gaby de discuter un peu avec des gens de son âge. Et moi de partager avec quelqu’un qui était dans la même situation que moi, quelqu’un qui pouvait comprendre ce qu’un parent doit faire pour son enfant, et le poids que cette responsabilité peut être.
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMar 17 Fév - 19:24

Ce que je dis amuse visiblement énormément la jeune femme, et ça me ravit forcément. Quand on se trouve en présence de pareille beauté, une blonde athlétique, on ne peut qu'être satisfait de la voir rire à nos paroles, non ? En tous cas moi je ne cracherais pas dessus, vous pouvez y compter. Je la laisse m'aider, toute souriante à me relever. Sa poigne est forte mais la mienne n'a rien à lui envier : je suis pompier après tout, et par conséquent plutôt costaud de nature. Je la laisse me remettre debout tandis que je m'époussetais.


| Et la seconde? |


Quoiqu'il en soit, si Juliette a l'air relativement ouverte, ça ne semble absolument pas être le cas de son gosse ; il fait comme s'il m'ignorait ou comme s'il se méfiait ; la nuance est ténue je vous l'accorde mais bien présente. Son attitude semble faire hésiter sa mère, comme si elle se plongeait dans de bien terribles souvenirs. Je connaissais ce regard, pour l'avoir vu plusieurs fois dans la glace depuis le début de toute cette histoire. Celui de ceux qui en ont vu et fait beaucoup trop pour que leur conscience reste relativement intacte. Je la laisse me raconter. Elle me confirme être française, ce qui entretient la chaleur dans mon bas ventre. Juliette parle ensuite de nos fils. Je me tourne vers le sien, avant de me reconcentrer sur elle.


| Les choses sont compliquées aussi, avec le miens. Je l'ai pas trop connu avant l'adolescence. Je savais même pas que je l'avais, en fait. C'est lui qui m'a trouvé. On a été proches, un temps, puis il a grandi... J'imagine que vous savez ce que c'est. De gosse, je l'ai retrouvé adulte, plus mature que moi, maqué avec une superbe étudiante et avec un sacré avenir... Enfin, avant tout ça. |


Je me retourne vers elle, léger sourire séducteur aux lèvres.


| Vous êtes mariée? |
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 4 Mar - 19:19

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014
 




J’aidais le nouvel arrivant à se relever, en lui faisant indiquant que la première chose que je pourrais lui apprendre serait de bien tomber. C’était la base dans tout art martial, dans tout art de combat d’ailleurs. Je laissais ma phrase en suspension, la continuant lorsqu’il me le demanda, non sans lâcher un rire. Et la seconde est bien entendu de ne pas tomber. Comme je le disais avant à mes élèves, une fois après l’autre cependant. Il faut d’abord apprendre à ramper avant de marcher. Je m’inclinais légèrement devant lui, les poings joints, comme je pouvais le faire face à mes élèves après leurs séances d’entrainements. Même si ce monde se barrait en cacahouète, je restais toujours une amoureuse de mon métier, de ce sport que j’affectionnais tant. C’était rare que je puisse le transmettre à présent, alors je profitais de la situation pour raviver ses bons souvenirs. A bien y réfléchir, j’avais l’impression que cela remontait à vraiment loin, et qu’il s’agissait d’une ancienne vie.  Tout s’était passé si vite finalement, et j’en gardais de profonds regrets. J’avais laissé tellement de choses en suspens, et inachevées.
J’écoutais Jack me parlait de son fils à son tour. Ca me faisait bizarre de discuter d’un tel sujet avec un inconnu, mais cela faisait du bien aussi. Je me sentais moins seule quelque part. Lui aussi comprenait ce que cela représentait de veiller sur quelqu’un d’autre, quelqu’un qui représentait tout pour nous. Car ça se voyait comme le nez au milieu du visage : peu importe ce qu’il avait pu faire ou ne pas faire, Jack aimait son gamin et il serait prêt à tout pour lui. Et c’était là le plus grand point commun que nous avions.
Il n’y a pas de recette miracle avec les enfants. J’ai élevé seule Gaby, et j’ai douté de nombreuses fois des choix que je faisais pour nous deux. Être parent n’est pas quelque chose d’inné ni de facile. Ca l’est dans les séries, dans les films, mais la vie est totalement différente. Peu importe vos erreurs, vous êtes là, avec lui à présent et c’est le plus important. Si cela n’est pas déjà fait, faites-lui bien comprendre ce qu’il représente pour vous, et que, pour son bonheur, vous seriez prêt à décrocher la lune. Ils ont besoin de l’entendre, de le savoir. C’est là le seul conseil que je puis vous donner.  Quel âge aviez-vous quand il est né ? Finis-je par lui demander. Ce n’était pas de l’indiscrétion mal placé. Je voulais juste vérifier une intuition que j’avais. Jack l’avait eu, lui aussi, plutôt jeune. Il n’avait sans doute pas été prêt à ce moment là. Moi-même, j’étais encore une gamine quand Gaby était entré dans ma vie. J’avais dû à la fois finir de devenir adulte et élever un fils. Cela n’avait pas été facile ni évident tous les jours.
Au début, oui, il y avait le père de Gaby, mais ensuite… J’avais dû m’en occuper toute seule, même si j’avais eu la chance d’être entouré. J’avais parfois crû que je n’y arriverais jamais et pourtant… Pourtant j’étais arrivée à élever un jeune homme respectable. Gaby avait grandi sans père, mais il s’est était très bien sorti, même s’il en avait toujours souffert. Je n’avais jamais eu besoin qu’il me le dise pour le comprendre. S’il en voulait autant à Phil’, c’était parce qu’il était devenu peu à peu comme un père pour lui. Il l’aimait et le flic lui avait brisé le cœur en même temps qu’il avait piétiné le mien. Je n’avais pas su préserver mon enfant de ce côté-là et cela restera mon plus grand regret.

A votre avis ? Lui dis-je en lui montrant la main gauche. Si je possédais une bague, elle se trouvait à mon pouce et elle ne ressemblait pas du tout à une alliance. Elle n’en était pas eu d’ailleurs. C’était juste un bijou que je m’étais achetée quand j’étais ado, et elle m’accompagnait toujours. J’avais été mariée avec le père de Gaby, mais cela remontait à loin maintenant et l’alliance qu’il m’avait offert était depuis très longtemps dans le fond de ma boite à bijoux. J’avais pensé avec Phil’ que nous finirions par sauter le pas, mais finalement il fallait croire que je m’étais trompée. Il ne m’avait jamais demandé ma main et… Je comprenais mieux pourquoi. Au fond de lui, il ne m’avait jamais vraiment aimé. Sinon il n’aurait pas embrassé son ex. Sinon il ne m’aurait pas trompé avec une autre alors que le monde s’écroulait autour de nous. Pour tout vous dire, il y a plusieurs année déjà que j’ai divorcé avec le père de Gaby. Une erreur de jeunesse… Le mariage, pas mon fils. Mon fils est ce que j’ai de plus cher dans ce monde et je ne regretterais jamais de l’avoir eu.   finis-je par dire en regardant le jeune homme qu’était devenu Gabriel. Il était tout ce qui me restait. Ma chair, mon sang, ma plus grande fierté, ma plus grande réussite. J’étais jeune quand je l’avais eu oui, mais je n’avais aucun regret. Si je n’avais pas été une mère parfaite, j’avais fait de mon mieux. il était devenu un jeune homme adorable et responsable. Je l’aimais plus que tout. Oui, vraiment, il est ce que j’ai fait de mieux dans ma vie.

Laïla Harrison

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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 4 Mar - 20:52

Oui bon ok, je jouais... Et alors ? Il fallait que je me sorte Beth de la tête, c'était impératif. Je ne pouvais tout simplement pas faire autrement, croyez moi. Elle était la copine de mon fils et c'était sérieux entre eux. Même si c'était pas sérieux, je n'avais certainement pas à venir m'imposer ou quoi que ce soit du genre. Bon ok, elle était rudement bien roulée. Et alors ? J'en avais connu des tas de filles. Et franchement, l'immense majorité était pas à peine adulte et elle devait aussi avoir au moins le double de mon QI. Ok, c'est pas forcément un exploit. Mais quand même. Et puis merde, j'avais autre chose à penser que la galbe de son corps, son petit regard, mêlant force et tristesse. Elle avait beaucoup discuté ces derniers temps, et ce que j'avais pris pour un câlein à peu prêt innocent n'en était pas du tout un ; c'était même carrément l'inverse. Heureusement, bon point pour moi, j'avais réussi à canaliser toute cette sale histoire, et on s'en était tirés sans trop de plomb dans l'aile. Mais les choses restaient compliquées. Il fallait que l'on passe à autre chose, que l'on oublie cette histoire. Et j'avais justement une magnifique blonde sous les yeux. Je savais que je pouvais avancer dans la bonne direction, si je faisais confiance à ce que j'avais toujours été. Tant pis pour le reste. Je lui souris.


| Et ils doivent être nombreux, ceux qui ont dû ramper à vos pieds... |


Ok, on a fait plus fin. Sauf que je ne suis pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un intellectuel, loin de là même. Tant pis. Maintenant nous parlions de nos enfants. De nos fils, en fait. C'était un sujet que je maîtrisais assez mal, de cela vous pouvez vous douter... Je ne connaissais pas mon fils. Pas autant que je le devrais, pas autant que je l'aurais voulu. C'est comme ça... Elle m'explique être mère célibataire. J'adhérais en tous cas totalement à ses paroles ; la jeune femme avait raison sur tous les points ; la difficulté d'être parent, pire encore quand on est seul. J'ignorais pourtant sa situation à elle ; je ne l'avais jamais vraiment connue, c'était tout récent pour moi. Pourtant, je dis la vérité. Parce que nous étions tous des survivants, et qu'elle était trop intelligente pour se gargariser de mes mensonges.


| J'étais encore ado. Je... Je suis pas super fier de moi sur ce coup là. Mais je l'ai laissé à sa mère et à ses grands parents. Il n'a jamais manqué de rien. En fait, c'est lui qui m'a retrouvé des années plus tard. IL voulait me connaître. Le petit con, il se doutait pas que son père n'était qu'un pompier de l'Alberta, à moitié analphabète... Pas du tout ce qu'il voulait ou méritait. Mais depuis, j'ai appris à le connaître. Il est tout ce que j'ai, même si je le mérite pas. Quand tout ça a commencé... j'ai traversé le continent, je l'ai retrouvé et j'ai essayé de l'éloigner de toute cette merde. |


Je souris à sa manière de me présenter son célibat, et à la tournure que prend sa plaisanterie au sujet de son fils.


| Dans ce cas, personne d'autre que vous ne viendra me péter la gueule si je vous avoue que vous êtes la survivante la plus sexy que j'ai pu rencontrer sur cette putain de route jusqu'ici ? Franchement quand on voit le niveau des gens du coin... Ils sont un peu... Illuminés, non? |
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 4 Mar - 21:56

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014





Ce n’était peut-être pas la chose la plus fine qu’un homme ait pu me dire, et pourtant, Jack arriva à me faire légèrement rougir. Je n’étais pas vraiment habituée à être draguée, et c’était… Rafraichissant. Vous seriez étonnés. Je ne suis pas femme à faire ramper à mes pieds les hommes. Ils ont plutôt tendance à… Fuir. Mère célibataire tenant un dojo et enseignant l’Aïkido, il y a beaucoup plus attirant ! Je ne suis pas du genre demoiselle en détresse. lui dis-je en souriant. Ce constat ne me mettait plus autant mal à l’aise qu’avant. Disons que je m’étais faite à cette idée. Les hommes ont tendance à avoir peur de moi : je suis une grande sportive dans les arts martiaux, et j’ai un fils. Ces deux choses ont tendance à faire fuir la majorité des hommes. Avant de sortir avec Philippe, j’avais eu quelques rendez-vous galants, mais qui n’avaient jamais aboutis sur quelques choses. Cela avait toujours été dur pour la mère célibataire que j’étais de trouver un homme ne prenant pas peur devant mon fils. Avant Phil’, j’avais eu une relation, qui avait très mal finit. Je ne voulais pas un père pour mon enfant, mais un compagnon et il ne l’avait pas compris. Je l’avais congédié à la minute où il avait contesté une de mes décisions et s’était mis à vouloir disputer mon fils. Oui, MON fils, car il était question de ça. Le policier lui, avait toujours respecté cela. J’étais la mère de Gaby, la mieux placée pour prendre les décisions le concernant. Avant de se permettre de dire la moindre chose à mon enfant, nous en avions discuté. Longuement, jusqu’à tomber d’accord tous les deux, puis tous les quatre. Cette décision nous l’avions prise en famille, cette famille que nous formions et qui nous avait rendus si longtemps heureux.
J’étais malheureuse, je l’avoue. J’avais du mal à digérer les trahisons de Phil. Il nous avait tous trahis, tous mentis, tous manipulés. Je ne pourrais pas lui pardonner tout le mal qu’il nous avait fait. Je l’aimais oui, mais ma rancœur envers lui était trop importante. Il nous avait tous laissé tomber. Et tout ça pour quoi ? Pour avoir une aventure avec une autre. Oui nous avions des problèmes de couple, mais nous aurions pu les régler. En tout cas, je l’avais toujours pensé. Lui non. Il m’avait fait espérer. Il s’était joué de moi. Il avait brisé puis piétiné mon cœur. S’il ne s’était s’agit que de moi, j’aurais pu encaisser, et rester. Mais il avait aussi piétiné les sentiments de mon fils, et je lui en voulais encore plus pour ça. Plutôt que de me dire que tout était fini entre nous, qu’il ne voyait plus d’espoir pour nous, il m’avait trompé, avant de m’affirmer que cela ne comptait pas, ne signifiait rien. Peut-on tromper quelqu’un que l’on dit aimer ? La réponse est non. Jamais au grand jamais je ne lui aurais fait ça. Jamais. Pas même pour me venger. Il s’était joué de nous, et nous avait menti. Il n’avait pas assumé ses actes qu’ils avaient quand même accomplis. Nous n’avions définitivement plus rien à faire, même si mon cœur continuait de souffrir à cause de lui. Je l’aimais toujours. Je l’aimais autant que je le détestais pour tout vous dire.

Je le chassais de ma tête pour me consacrer sur ma discussion. J’étais étonnée dans le bon sens que Jack, que je ne connaissais pas pourtant, se confie un peu à moi. Cela avait quelque chose de rafraichissant. Il n’essayait pas d’édulcorer la situation. Il me comptait son passé, sans l’embellir, et… Ca faisait un bien fou. Phil m’avait bercé dans des mensonges alors qu’un inconnu lui, était sincère. A croire que le monde marchait vraiment sur la tête. C’était noble de votre part de vous écarter parce que vous ne vous sentiez pas prêt. Vous avez laissé votre fils à des personnes capables de s’occuper de lui. Il en faut du courage pour le faire. Pas étonnant qu’il ait cherché à vous retrouver. Et vous avez su rattraper le temps perdu. Vous l’avez sorti d’un mauvais pas. Vous êtes allés le chercher, alors que vous auriez pu le laisser derrière vous. Vous n’êtes pas le père du siècle, mais vous avez fait comme le pouviez au moment où vous le pouviez. Je posais une main sur son bras de manière réconfortante, lui faisant comprendre que j’étais sincère. J’avais seize ans quand Gabriel est né et son père vingt et un. Sans le soutien de mes parents et de Lucas – le père de Gaby – , je pense pas que je m’en serais sortie. J’étais qu’une gamine, propulsée au rang de mère. Plusieurs fois, j’ai voulu tout laisser tomber et vivre comme toutes les filles de mon âge, et n’avait que pour seules préoccupations les garçons et le baccalauréat. Je ne sais pas trop pourquoi je lui disais tout ça. Oh je ne lui disais pas tout. Je l’appréciais bien, mais je ne le connaissais pas assez pour lui faire confiance. Cela viendra peut-être avec le temps, allez savoir.
Je rougissais une nouvelle fois à son compliment, remettant machinalement une mèche de cheveux derrière mon oreille. J’étais… Gênée. Mais pas dans le mauvais sens. Je vis mon fils froncer des sourcils, mais il resta bien en place après que je lui ai fait un signe que tout allait bien. N’en soyez pas si sûr. Gaby est très… Protecteur. Je vous remercie du compliment c’est… Enfin… Merci. Mais vous n’avez surement pas rencontrés beaucoup de survivants, vous pouvez me croire sur parole. Mon regard se voila légèrement, alors que mes pensées dérivaient vers Phil et Eva avec qui il était allé voir ailleurs. Ne voulant pas déprimer à cause d’eux – ils ne méritaient pas mon attention – je répondais aux dernière paroles de Jack, sans le laisser en placer une. Vous devriez éviter de le dire à voix haute, les murs ont des oreilles. Mais oui, ils sont… Spéciaux. Mais ne le somme nous pas tous ici ? lui glissais en allusion au sorte de sondage que nous avait fait subir le grand chef du groupe.

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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 11 Mar - 14:54

Oui, plus je parlais avec cette femme, plus j'avais envie d'aller un peu plus loin dans la conversation, de pousser cet avantage apparent un peu plus loin. Je voulais voir jusqu'où elle irait, et jusqu'où je pouvais aller moi même pour oublier ce stupide accident avec Beth. Quoiqu'il arrive, je ne regretterais rien, ça me permettait également d'apprendre à mieux connaître cette petite communauté, que nous venions d'intégrer et qui soulevait pour moi une quantité impressionnante de questions. Bref. Je continuais, alors que Juliette, petite française séduisante, rougissait à mes compliments. C'était plutôt une bonne chose, somme toute. C'était même carrément craquant. Elle sourit en me confiant son ancien travail ; je n'avais pas le cœur à lui dire qu'elle ne l'exercerait plus jamais. Mais avoir quelqu'un dans son équipe qui soit expert en arts martiaux, c'était toujours bon à prendre, c'était certain.


| Justement, c'est ça qui est intéressant. Dans ce monde, les gens en détresse finissent tous par mourir... |


Je souris modestement à ses paroles, content d'être flatté par une fille aussi jolie. Ce qui n'était pas sans éveiller quelques petites choses, chez moi. Décidément, la française m'interessait beaucoup, mais elle avait l'air infiniment plus intelligente que moi, et aussi plus forte, ce qui m'intimidait malgré moi. Cela dit, je ne m'étais jamais arrêté en quoi que ce soit devant la perspective d'une jolie fille. Je me sentais coupable, cependant.


| N'allez pas penser que je suis un mec bien pour autant. Les personnes bien sont déjà mortes, non? Vous avez été bien plus courageuse que moi, en tous cas. |


Je la mettais en garde contre moi autant que je me fustigeais mentalement pour certaines de mes actions. Je finis par acquiescer d'un signe de tête. Impulsif, je m'avance vers elle, pour murmurer à son oreille.


| Ils mefont tous flipper, personnellement. Je veux bien rester ici, protéger mes gosses et participer aux tâches communes, mais si jamais ça barde, on devra se tirer vite fait ; vous en seriez? |
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 18 Mar - 18:36

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014





Je pouvais reconnaitre ça à Jack, il venait de me tirer un peu de ma morosité. Son ton léger et cette discussion étaient très agréables. Ca faisait quelques temps que je ne prenais plus vraiment le temps de connaitre les autres, et de m’intéresser à eux. Je m’étais enfermée dans une sorte de bulle et je m’en rendais à présent compte. Oh, je restais méfiante et gardais une certaine distance quand même. Je ne pouvais compter que sur moi-même et personne d’autre. Je ne prendrais plus le risque de m’appuyer sur quelqu’un d’autre. Ca faisait trop mal, et ce n’était pas bien. Mon fils passait en premier et il n’y avait que ça qui avait finalement de l’importance. Malgré tout, discuter de tout et de rien, de mon passé et du présent n’était pas aussi désagréables que j’aurais pu le penser. Cela était certainement dû à l’homme. D’une certaine manière, nous nous comprenions. Nous avions un parcours de vie plutôt parallèle. Tous? Je n’en suis pas certaine. La majorité oui, mais pas tous. Certains arrivent à devenir loups. Il suffit de regarder nos enfants. lui répondis-je en haussant légèrement les épaules et en lançant un regard à mon fils. En détresse, Gaby l’était au début. Mais plus maintenant. Tous les jours, je faisais en sorte qu’il se renforce, qu’il devienne plus fort. J’étais réaliste : je n’étais pas éternelle, et un jour, je disparaitrais. Quand cela arrivera, il était absolument inconcevable qu’il ne puisse pas se débrouiller tout seul. Sa survie était mon but, et rien d’autre. Pas la mienne, la sienne.
Je laissais échapper un ricanement quand il m’annonça qu’il n’était pas un mec bien. En existaient-ils encore ? Non. Pas dans ce nouveau monde. Tous ceux qui ont survécus ont dû commettre des actes que notre bonne vieille société auraient condamnés. Même Gabriel en avait commis pour sauver sa peau. Des gens bien, il n’en existait plus. C’était plus qu’une évidence, c’était un fait. Même lui le reconnaissait. Non, je ne commettrais pas l’erreur de voir en lui uniquement un homme sympathique. Je savais très bien que s’il devait pour sauver son fils me tuer moi et mon enfant, il le serait sans once de remord et sans hésitation. Moi, je n’hésiterais pas en tout cas. Aussi agréable soit-il, Gaby restait ma priorité. Vous parlez de courage. Moi je parlerais plutôt de nécessité pour survivre. Personne n’est courageux. On crève tous de trouille. Certains savent mieux le cacher que d’autres, mais on crève quand même tous de trouille. Le courage, il s’est fait la malle dès que ce monde est parti en vrille. Lui répondis-je, sur un ton on ne peut plus neutre. C’était un constat, une certitude même pour moi.
Nous en vîmes à parler de notre nouveau groupe. Je le mettais en garde contre les propos qu’il pouvait tenir. Pour ma part, je ne préférais pas prendre de risques inutiles. Je venais tout juste d’intégrer ce clan, hors de question de tout saboter pour une discussion de comptoir. Jack s’avança vers moi et me murmura des mots à mon oreille. Je le repoussais rapidement et reculais d’un pas. Cette proximité m’avait fortement dérangé, et je n’étais pas du genre de femme à aimer qu’un homme empiète dans sa zone « de confort ». Je lui répondais tout de même Sans doute. Je ne sais pas. Nous verrons selon la situation. Autrement dit, je ne m’avancerais pas et ne ferais pas de promesse. J’agirais selon les intérêts de Gaby et les miens. Jack, son fils et sa belle fille passeront en second plan. Ouais, si j’en tire un avantage, je pourrais les suivre… Enfin les laisser me suivre – hors de question de dépendre des autres – mais si je n’en ai aucun intérêt, je les laisserais se débrouiller, quitte à rester auprès des illuminés.
J’ajoutais ensuite, sur un ton de mise en garde. Vous m’êtes sympathique Jack. Cependant c’est la seule et dernière fois que je vous laisse m’approcher de la sorte. La prochaine fois, je me verrais dans l’obligation d’utiliser la manière forte. Ne le prenez pas contre vous personnellement mais en dehors de mon fils, je n’autorise plus personne à se montrer aussi proche et familier avec moi. Ou du moins sans mon aval. Vous l’avez dit plus tôt. Les personnes gentilles et les agneaux sont morts. Ne reste que les loups. Je suis un loup, au même titre que vous. Ne l’oubliez pas juste parce que je ressemble à une femme docile. Soyez certain que je n’ai vraiment rien d’une femme docile . Mon regard était pénétrant. Je lui faisais comprendre combien j’étais sérieuse dans mes propos. J’appliquerais sans aucun problème les menaces que je venais de proférer s’il m’approchait de nouveau de la sorte sans que je ne sois d’accord. Ce luxe, il n’appartenait plus qu’à une seule personne, et je ne voulais pas que cela change. Phil’ m’avait fait bien trop de mal, pour que je laisse cela se reproduire. Physiquement ou émotionnellement si JE ne l’avais pas décidé, je ne laisserais plus personne m’approcher.


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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 18 Mar - 22:26

J'essayais de pousser mon avantage sans le moindre scrupule. Au fond peu importe toute la teneur de la conversation ; le ton n'était pas assez sérieux pour que je m'embarrasse comme pas possible par la politesse, la retenue et tout le tralala. J'essayais donc d'avancer, de tirer les vers du nez de la jeune femme. On s'était pas dit toutes ces choses hyper personnelles pour rien, pas vrai ? Bon ok, parler c'était un peu une seconde nature pour moi, avec une fille... Manquerait plus qu'une canette pour que je sois dans mon élément, mais on ne pouvait carrément pas rêver. La bière allait vite devenir rare, entre les stocks perdus pour de bon, ce qui serait inaccessible à cause des groupes de ces saloperies, ou des alcoolos qui dévoreront les stocks plus vite qu'un zombie devant un nourrisson. J'avais la gorge sèche, une bonne heineken, ces bières européennes, et je serais reparti pour un tour. Y aller cool, se laisser aller... On en avait tous assez bavé, vous ne trouvez pas ? Seulement j'avais des responsabilités, maintenant. Et j'avais vu tout au long de la route à quel point les choses pouvaient déraper si on relâchait la pression ne serait ce qu'un instant. Il y avait déjà des chances pour que pareille conversation me rende faible, alors continuer, pousser le bouchon un peu plus loin... Je devais rester sur mes gardes, arrêter de m'ouvrir aussi facilement aux autres. Plus facile à dire qu'à faire, oui je suis d'accord avec vous. J'ai toujours eu un instinct grégaire assez développé, vous pouvez me croire. Besoin d'être entouré, même si je parle ou ne me lie qu'avec retenue, j'ai le plus souvent le désir de vivre au milieu d'autres humains. Je regagnais déjà beaucoup de confiance en moi. En tous cas, elle avait raison. Son gamin faisait peur à voir ; il avait une de ces lueurs dans le regard...


| Bénis soient les gosses et leur capacité d'adaptation. Quelques mois d'horreur et on dirait déjà qu'ils n'ont connu que ça. |


Je haussais les épaules, ensuite. Oui, je crevais de trouille. Mais l'admettre et entrer dans les détails... Je suis un homme simple, avec sa fierté. J'en ai déjà beaucoup trop dit lors de cette rencontre pour continuer à me dévoiler.


| Tout ce qu'on fait ne fait pas forcément flipper à mort non plus. Y'a des bons côtés. Pas beaucoup, mais y'en a des bons. |


... J'allais même pas croire à ma propre connerie jusqu'à ce que je repense à ce baiser passionné échangé avec la copine de mon fils quelques soirs plus tôt. Putain de bordel de merde, pourquoi fallait il que j'en vienne à penser à des trucs pareils?La jeune femme me repousse brutalement et m'avertit assez sévérement. D'instinct, je lève les mains de part et d'autres de mon corps pour signifier mes intentions pacifiques. Ok. Celle là en tient une belle couche, elle aussi. Traumatisée par quelque chose, par quoi je m'en fous mais elle est dangereuse. VRAIMENT dangereuse. Je m'éloigne de quelques pas.


| Ok ok, excusez moi je pensais pas à mal. Je m'excuse, vraiment. Je ne voulais pas vous faire peur ou vous incommoder. Promis, j'en parlerais plus. Je garderai mes distances. Vraiment, je pensais pas à mal. Maintenant, je vais vous laisser. Je ne vais pas vous brusquer. Bonne soirée à vous... | dis je doucement en reculant à pas feutrés, pour m'éviter une autre de ces réactions un peu trop vives...
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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] EmptyMer 8 Avr - 14:56

Jack & Juliette
Le 03 septembre 2014
 




Je regardais Gabriel et poussais un léger soupir. J’aurais tellement voulu qu’il vive dans un monde normal, où il ne serait pas obligé de tuer pour survivre. Pourquoi cela était-il arrivé maintenant et pas dans une centaine d’année ? Pourquoi la vie s’acharne-t-elle ainsi sur nous ? N’avions-nous pas assez souffert dans le passé ? Foutue existence, foutu destin. Cela faisait longtemps que je ne croyais plus en Dieu, et vu l’état de la civilisation humaine, j’avais la preuve formelle qu’il n’avait jamais existé. Pour les membres de ce nouveau groupe, il s’agissait justement de l’œuvre d’un Dieu quelconque. Chacun interprète comme il le veut. Mais si un Dieu existe, c’est qu’il doit être foncièrement cruel. Personne de censé ne voudrait sciemment tuer autant de monde et pousser des gosses à vivre dans un tel environnement. Que l’on puisse les parents pour leur faute ouais. Mais nos gamins n’avaient rien fait. Rien fait du tout si ce n’est d’assumer les conséquences de nos actes.
Ils ont une plus grande capacité d’adaptation que nous c’est certains… Mais sans nous, ils n’auraient pas pu s’en sortir au départ. Nous avons besoin d’eux autant qu’ils ont besoin de nous. J’espère que bientôt, ils ne dépendront plus de nous. C’est tout le mal que je leur souhaite. Il le fallait. Il fallait qu’ils arrivent à se débrouiller sans nous et à survivre avec leurs propres moyens. Nous n’étions pas éternels, ni n’étions l’avenir de ce monde. Mais eux si, eux l’étaient. Tout se jouerait entre les mains. Nous ne pouvions que leurs filer un coup de main pour avancer. Rien de plus.
Des bons côtés ? Comme quoi ? Je dévisageais légèrement l’homme. Quels bons côtés pouvaient ressortir de cette catastrophe ? Je ne voyais qu’une accumulation de problèmes et d’aspects négatifs. Peut-être n’avais-je pas assez de recul ? Sans aucun doute. Ma vie était devenue un vrai calvaire, mais ce n’était peut-être pas forcément le cas pour tous. D’après ce que je comprenais en lisant entre les lignes, ça avait permis à Jack et à son fils de se re retrouver. De mon côté tout était noir et j’avais tendance à en faire une généralité.

Quand l’homme s’approcha d’un peu trop près de moi, je le rembarrais. Ce genre de familiarité, je ne le permettrais pas. Il venait d’agir comme un imbécile d’homme face à une femme. Hors de question de laisser cela passer. Il le prit mal bien entendu. Ou du moins venait-il de comprendre que je pouvais être très dangereuse. J’étais peut-être blonde et fluette, mais je n’étais pas pour autant une demoiselle en détresse. Non. L’attitude de Phil avait au moins eu cet effet sur moi. Il m’avait fait voir comment je pouvais être forte. Hors de question de faire demi-tour.
Avant que l’homme ne s’en ailler, je lui répondais, pour mettre les choses au clair Je n’ai pas peur de vous Jack. Vous n’avez pas ce pouvoir sur moi, et vous ne l’aurez sans doute jamais. Vous n’êtes qu’un humain, et tout ce qui est humain peut être détruit. Non, je n’ai pas peur, vraiment pas, mais je suis méfiante, ce n’est pas la même chose. Comme je vous l’ai dit, ce n’est pas personnellement contre vous. Je ne suis pas comme toutes les autres femmes, comprenez le bien. Vous m’êtes sympathique, mais ne poussait pas trop votre chance. Et j’en ferais de même de mon côté. Bonne nuit Jack. Nous nous reverrons surement bientôt.




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MessageSujet: Re: Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé]   Some saw the sun. Some saw the smoke. Some heard the gun. Some bent the bow [Livre I - Terminé] Empty

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