Sujet: Sofia Bowen......Vivir la vida loca.... (Fini) Mar 29 Déc - 22:44 | |
| Sofia Bowen
Feat Zoe Saldana Avant tout autre chose, rendons à César ce qui est à César. Mon avatar a été fait par : Yumita (avatar de profil) et Gentleheart (avatar pour la fiche)
Je suis né(e) le 17/12/1983 à Miami. Avant la Grande Panique, j'étais assistante vétérinaire On me décrit souvent comme étant franche - déterminée - volontaire - impulsive - rancunière - bornée J'ai décidé de me spécialiser dans un domaine. Appelez moi à présent : Black Widow Entre survivants, on doit se serrer les coudes. Ainsi, je fais partie du groupe des Égarés, enfin je vais très bientôt en faire partie ;) J’ai vu avec Philippe qui m’a dit qu’il était possible de ne rejoindre un groupe qu’en début de jeu Comme tout le monde, je fais partie d'une famille. Je vous les présente, un peu pèle mèle. Il y a donc: pour moi ma famille n’était constituée que de mon père, Harry, mort quand j’avais 8ans, et Daniel, mon amour, mort au début de l’épidémie Mon groupe de survivants est aussi constitué d'êtres humains. Je vous les présente : il y a donc Philippe Esclavier - Lucky Luke, Chloé Esclavier - Docteur Quinn Femme Médecin, Jonathan Dussault-Rivera - Arrow, Laila Harrison- Black Widow, Pelleas Wilkins - Flash
Comment avez vous réagi, en fin d'année dernière et au début de cette année, quand les rumeurs d'épidémies se multipliaient autour de vous ? Je me rappelle encore de ces images qui circulaient sur les réseaux sociaux, sur lesquelles on voyait des militaires tirer sur la foule, c’était en Chine je crois. A l’époque, on s’était contenté de penser qu’on était face à un nouveau débordement du gouvernement chinois.
Chacun se contentait ainsi de s’indigner, et reprenait sa petite vie alors tranquille. C’était entre autre mon cas. Et puis y’a eu de plus en plus de rumeurs bizarres qui circulaient, et certains parlaient de « rage ». Personnellement je dois dire que ça ne m’inquiétait alors pas plus que ça, probablement parce qu’à ce moment là c’était encore loin. Je sais, c’est totalement égoïste comme réaction, mais la vérité, c’était que j’en avais alors pas grand-chose à foutre…
Où étiez vous au moment où la Grande Panique a débuté début juillet, et comment y avez vous survécu ? J’habitais à Providence à ce moment là, avec l’amour de ma vie, mon sauveur : Daniel. Je crois que c’est à peu près à cette période là qu’on a pigé que tout partait en vrille, et qu’on était mal barré. Il y avait des attaques en pleine rue, on entendait hurler dans certaines maisons…
Ça devenait sacrément inquiétant, fallait bien l’avouer. C’était chacun pour soi, et pour ma part tout ce qui m’importait c’était de nous maintenir Dan et moi en vie. J’avais d’ailleurs renoué avec d’anciens contacts de la grosse pomme un ou deux mois avant le début de toute cette merde pour me procurer deux armes, et je pouvais dire que j’avais eu le nez creux ! On avait fini par se barricader chez nous, mais ça n’a pas suffi. Une nuit, ces saloperies sont entrées, et Dan y a laissé sa peau, me laissant seule, comme avant.
Franchement, je ne sais même pas comment j’ai fait pour m’en tirer cette nuit-là. Tout s’est passé si vite, ça a été si brutal de le voir se faire tuer comme ça… Que c’est comme si mes souvenirs avaient été en partie effacés. Tout est flou dans ma mémoire, et ça vaut sûrement mieux. Je me rappelle simplement m’être retrouvée dans la rue en chemise de nuit, n’ayant dans la panique emportée que mon arme. C’était le début d’une errance et d’un combat sans fin…
Comment êtes vous arrivé à Trois-Rivières et ses environs ? Quel est votre plan de survie pour passer l'hiver ? J’avais réussi à me dégoter une radio qui fonctionnait lorsque des messages disant qu’il fallait se diriger au nord étaient encore diffusés. J’ai pas réfléchi, j’en étais bien incapable de toute façon. Seul comptait mon besoin d’exercer ma vengeance, d’exprimer la violence présente en moi et que Daniel avait jusqu’alors réussi à faire taire. J’ai entendu ce message, et j’ai avancé, un peu au hasard je l’avoue, rencontrant sur ma route d'autres survivants qui finirent de m'aiguiller, avant de se faire massacrer, pour la plus grande majorité d'entre eux.
Quand j’y pense, je n’arrive pas à croire qu’à l’heure actuelle, avec tout ce qu’il se passe, j’en arrive encore à écrire. Faut croire que c’est devenu une manie ! Enfin, pour être totalement honnête, je crois que c’est la façon que j’ai trouvé pour garder une forme de lien avec lui, Daniel, mon âme sœur, mon unique amour… C’était une idée à lui l’écriture, quand j’étais en taule. Il pensait que ça m’aiderait à canaliser ma colère, que l’écriture était le moyen idéal pour l’exprimer, la faire sortir, sans me faire péter les plombs. C’est aussi par la suite devenue notre façon à nous d’échanger avec calme quand on se disputait. Autrement dit, c’était un mode de communication privilégié, et, en l’employant toujours, c’est probablement un peu de lui qui continue à vivre auprès de moi. Oui je sais, c’est bizarre et un poil tordu comme raisonnement ! Parce que oui, c’est dans cet endroit des plus charmant qu’on s’est rencontré lui et moi. Je reviendrai sur notre rencontre et tout ce qui va avec un peu plus tard. Quitte à commencer un nouveau cahier, autant débuter par le commencement… Alors chers lecteurs, vous qui un jour peut-être trouverez ce cahier, voilà mon histoire :
Je m’appelle Sofia, Sofia Bowen, et je suis née il y a 32ans à Miami, en Floride. Nom de Dieu, ce que je trouve ça nunuche de raconter toutes ces conneries ! Enfin bon bref, reprenons : mon père, Harry Bowen, était un militaire qui était parti avec ses potes de régiment fêter son 25ème anniversaire en République Dominicaine. C’est là bas qu’il a rencontré ma mère, Elena Ramirez, alors âgée de 20ans. Elle était jeune, belle…et elle ne désirait qu’une chose : quitter la misère dans laquelle elle vivait depuis toujours. Aînée d’une fratrie de 6 enfants et vivant dans La Barquita, quartier pauvre de Saint Domingue, elle avait perdu sa mère à l’âge de 10ans, et s’était ainsi retrouvée mère de famille et maîtresse de maison, devant s’occuper de tout et de tout le monde, y compris son père, si vous voyez où je veux en venir… Bref, le fait qu’un beau militaire américain craque pour elle arrangeait bien ses affaires, et ce fut sans aucun regret qu’elle quitta ainsi son pays natal, et l’ensemble de sa famille. Si mon père était raide dingue d’elle, elle de son côté n’a toujours vu en lui, j’en suis persuadée, qu’un billet d’entrée pour un « monde meilleur ». Ils se marièrent à peine 6 mois après leur rencontre, et je vins au monde un an plus tard. Pour mon père qui désirait plus que tout fonder une famille, je devins sa petite princesse, et j’étais auprès de lui la plus heureuse petite fille du monde, bien que son métier l’amenait à passer le plus clair de son temps loin de nous. Pour ma mère, je n’étais qu’un moyen qu’elle avait trouvé pour que mon père lui « lâche un peu la grappe ». Dès qu’il partait en mission, elle passait son temps dans les bars, me laissant chez une voisine, ramenant régulièrement d’autres hommes à la maison. D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours détestée, et je crois que c’était réciproque. Enfin… Disons qu’elle ne me calculait pas, ou du moins juste ce qu’il fallait pour qu’elle ne soit pas accusée de négligence, et pour ne pas que mon père la laisse tomber. Je me suis ainsi forgée une carapace, et je laissais grandir en moi une colère et une haine dont je ne verrais les effets que plus tard. La seule chose qui me faisait tenir le coup, c’était la perspective de voir mon père rentrer de mission. C’est lui qui m’a tout appris, du la technique du lacet de chaussures au nettoyage d’une arme à feu (même si je ne pouvais que me contenter de regarder, étant donné mon très jeune âge). C’est aussi lui qui, en grandissant, m’a encouragé à pratiquer le krav maga, pour que je puisse me défendre seule, « comme une grande », comme il aimait à le dire. Il voulait que je sois forte et indépendante, et moi la dernière chose que je souhaitais c’était le décevoir. Mon père était tout pour moi.
L’année de mes 8ans, mon monde s’écroula. Harry Bowen, mon père, mon univers, trouva la mort lors de l’opération « tempête du désert ». Même si j’étais encore très jeune, j’ai eu l’impression qu’une partie de moi était morte avec lui. Progressivement, alors qu’auparavant ma colère et ma haine avaient été contenues, je devenais une jeune fille bagarreuse, agressive, totalement rebelle quoi. Les conflits avec ma mère étaient quotidiens, tant est si bien que, le jour de mon 16ème anniversaire, j’ai fait une demande d’émancipation. Comme ma mère était heureuse de se débarrasser enfin de moi, je partis sans peine, et restai quelques semaines dans un foyer pour jeunes en difficulté. C’est là bas que j’ai commencé à avoir de « mauvaises fréquentations », et que l’une d’entre elles, nommée Travis, m’a entraînée jusqu’à New York pour, selon ses termes « mener la belle vie ». Travis était un jeune homme de 2 ans mon aîné, et qui avait déjà un joli nombre d’antécédents judiciaires à son actifs. Il aimait se battre, se droguer, et faire des casses faciles lorsque l’occasion se présentait. Au foyer, toutes les filles voulaient sortir avec lui, aussi, lorsqu’il m’a choisie moi, j’étais on ne peut plus fière, bien que je ne ressentais rien pour lui. C’était comme… un trophée, même s’il devait surement penser la même chose que moi à mon sujet.
Les 3 années qui suivirent furent…je dirais « cataclysmiques », et je dois bien avouer que certains épisodes sont flous, voir carrément inexistants dans ma mémoire. « Grâce » à Travis, je touchais à l’alcool et à des drogues diverses et variées. Ce dernier connaissant mes capacités en sport de combat, il lui arrivait même de me demander d’aller « titiller » telle ou telle nana d’un groupe auquel il voulait se friter. Je participais aussi à des combats clandestins, et me faisais même un nom dans le milieu. Vous l’aurez compris, ces années ne sont pas des plus glorieuses, mais elles m’ont forgée, à leur façon.
A l’âge de 19ans, mon compagnon d’infortune m’embarqua dans le casse d’un supermarché qui a mal tourné. Travis a tiré sur un mec qui cherchait à s’interposer, et on s’est fait arrêter. J’ai écopé de 2ans ferme, Travis de 5. La prison ne m’a pas calmée, bien au contraire. Je passais la première année à déclencher des bagarres, organiser des combats clandestins, et provoquer les matons. Un véritable enfant de cœur quoi ! Mais au début de ma deuxième année de cabane, il est arrivé dans ma vie : Daniel. L’ancien conseiller de réinsertion que je me tapais, un vieux crouton du nom de Jerry Perkins, a fini par partir en retraite, et c’est Daniel qui a pris le relais. Non seulement ce mec de 10ans mon aîné était carrément canon, mais il se montrait aussi à l’écoute, présent, et respectueux, et…. Et bien ça a fini par atteindre mon tout petit cœur de glace.
Avec le temps, et pour la première fois de ma vie, je fondais devant un homme. Daniel était toujours resté très professionnel, alors que moi je cherchais carrément à le faire tomber sous mon charme. Mais il résistait, restait à sa place, et j’adorais ça.
Grâce à Daniel, je me calmais quelque peu, notamment en entamant ma « thérapie par l’écriture », au départ simplement pour lui faire plaisir et espérer lui plaire. Il me faisait aussi suivre une formation d’assistante vétérinaire. Franchement, j’en avais rien à faire des animaux, mais puisqu’il en avait décidé ainsi… Je rencontrais durant ma formation John, un vétérinaire qui donnait un peu de son temps pour former des filles pommées dans mon genre. J’ignorais alors qu’une fois sortie Daniel me proposerait de partir vivre avec lui à Providence, et que là bas John, qui y avait un cabinet vétérinaire, me proposerait un emploi. Je découvrais ainsi que non seulement Daniel éprouvait des sentiments à mon égard, ce qu’il avait très bien caché, mais aussi qu’il existait sur cette terre des gens généreux et totalement désintéressés. Je n’irai pas jusqu’à dire que ces hommes m’ont « changée », parce que je ne crois pas qu’on puisse changer quelqu’un, mais je dirais qu’ils ont su faire ressortir les meilleurs traits de ma personnalité. Aussi, les 10 ans qui suivirent furent une véritable bouffée d’oxygène, une sorte de renaissance.
Je travaillais avec John, et Daniel avait monté une petite société de coaching. Ok je restais tout de même une femme quelque peu « sauvage », étant quasiment incapable de me lier aux autres. Seuls Daniel, John, et Amy (la fille de ce dernier), faisaient exception et avaient su entrer dans ma vie et s’y faire accepter. J’étais plus apaisée, même si parfois je sentais cette haine et cette colère sourdes remonter. Et puis tout bascula, une fois encore…
En octobre 2014, des vidéos montrant des militaires chinois tirant sur les civiles commencèrent à circuler sur les réseaux sociaux. Bien évidemment, je ne pus m’empêcher de penser à mon père, et à ce qu’il aurait pensé de ce monde de dingue dans lequel on vivait. Je savais aussi qu’il m’en aurait voulu d’avoir ainsi merdé dans mon existence, mais ça c’était encore autre chose. Je commençais vraiment à m’inquiéter quelques mois plus tard, lorsqu’il y eut des premiers foyers de contamination recensés aux États-Unis. On parlait alors de « rage africaine », et je me doutais bien que le gouvernement devait minimiser la situation. Les choses se gâtèrent les mois suivants et, au grand dam de Daniel, j’étais partie le temps d’un week end à New York, renouer avec de « veilles connaissances » qui me procurèrent deux armes à feu ainsi que plusieurs chargeurs. Je sentais que ça allait de nouveau merder, et je comptais bien m’y préparer. Si mon père m’avait enseigné qu’il fallait se préparer au pire, ne compter que sur soi-même, et s’il m’avait montré comment nettoyer une arme, Travis m’avait lui appris à m’en servir, et rien que pour ça je lui en étais reconnaissante.
Quand ce qu’on a appelé « la grande panique » débuta, certains prirent la fuite, et d’autres, comme ce fut notre cas, tâchèrent de se barricader chez eux, tout au moins la nuit dans un premier temps. Je me rappelle encore de la toute première fois où je me suis retrouvée nez à nez avec ceux que le monde avait baptisé « les Zacks ». Dan et moi étions, comme à peu près toute la ville, dans le plus grand supermarché de Providence, histoire de s’approvisionner un maximum avant qu’il ne reste plus rien. On ne s’était pas rendu compte qu’ils étaient déjà partout… J’ai vu une mère et sa petite fille se faire attaquer par deux d’entre eux, avant que l’un ne se jette à notre poursuite. J’ai renoué avec mes vieux démons et, pour la première fois depuis des années, j’ai laissé la violence reprendre le dessus, et je me suis battue comme j’ai pu. On s’en était sorti de justesse, mais la guerre contre ceux qui se relevaient d’entre les morts était bien loin d’être terminée.
Daniel n’aimait pas que je sorte alors que la situation s’aggravait de jour en jour, mais il fallait bien chercher de la nourriture, des médicaments, des produits de la vie quotidienne. Et puis, pour être honnête, il y avait cette part d’ombre en moi qui adorait la violence que je déchaînais contre les Zacks. Ils étaient un peu… Mon exutoire.
Plus de temps passait, plus je me sentais à l’étroit, et plus je ressentais le besoin de partir. Mais je savais que le mieux était de rester, pour notre survie, et parce que c’était ce que Daniel voulait. J’aimais cet homme plus que tout au monde, et pour lui je m’étais toujours efforcée d’être « quelqu’un de bien », refoulant mon côté obscur. Et une nuit… Je ne sais même pas ce qu’il s’est passé exactement… Toujours est-il que tout est parti en vrille… Alors qu’on dormait, ils ont réussi à entrer chez nous ; j’ai attrapé mon arme planquée sous mon oreiller, et c’est là que j’ai vu… Daniel, attaqué, littéralement dévoré. On était bien loin de ces scènes de film tire-larmes dans lesquelles on a le temps de se faire une petite conversation d’adieu des plus émouvante. La réalité était bien plus brutale… dégueulasse…immonde. Je n’ai rien pu faire… Ils étaient de plus en plus nombreux…. J’ai pris mon arme… Et j’ai sauté par la fenêtre.
C’est ainsi que commença une très très longue période d’errance.
Dans les films catastrophes, quand les héros sont obligés de s’enfuir et se retrouvent à errer pendant des jours, des semaines, voir plus encore, ils sont toujours étonnamment frais et dispos, nickel en toutes circonstances et trouvant toujours de quoi survivre sur le chemin, et ce avec une facilité déconcertante. Dans la vraie vie, quand vous vous retrouvez à errer sans avoir eu le temps de prendre de quoi manger, vous laver, vous changer… Et bien… Et bien c’est pas très beau à voir figure-vous ! On finit par sentir le chacal, on crève de faim et de soif, bref, on est très vite dépassé. Les premiers jours, j’avais avancé sans but précis, ne cherchant qu’à laisser sortir ma colère et mon chagrin en éliminant tout les Zacks que je croisais sur mon chemin. Cependant, j’avais beau avoir fort caractère, la mort brutale de Daniel, cet homme qui était, depuis la disparition de mon père, tout ce qu’il me restait au monde, m’avait laissé sous le choc. J’errais de place en place, entendant, comme bon nombre de survivants, parler du nord, où on serait soi disant plus en sécurité. Cette info m’a été confirmée quand je suis tombée sur la radio d’un flic qui venait de se faire bouffer. Le nord semblait être le « saint Graal » de la survie. Franchement, je ne sais même pas pourquoi j’ai continué à avancer, pourquoi je n’ai pas laissé une de ces choses me tuer, ou pourquoi après la mort de Dan je ne me suis pas tirée une balle en pleine tête. J’exerçais ma rage, et ça semblait être une motivation suffisante pour me laisser en vie. L’arme que j’étais parvenue à emmener avec moi avait fini par se retrouver sans munitions, et j’avais dû faire avec ce que je trouvais. Je tuais les Zacks armée de mes poings, de mes pieds, et d’une sorte de poignard que j’avais trouvé dans ce qui semblait être un ancien repaire de chasseurs. J’avais toujours cependant l’arme à feu avec moi, espérant tomber un moment ou un autre sur un cadavre qui aurait de quoi me renflouer, mais aussi et surtout parce que c’était encore une autre chose qui me reliait à Daniel.
Je passais des USA au Canada, n’espérant cependant pas de miracle. Les semaines, les mois passèrent, les saisons aussi, et autant vous dire que là bas la météo ne vous fait pas de cadeaux. Il m’arrivait de rester un temps (très court) avec de petits groupes de survivants, parce que, il fallait bien l’avouer, en cas de survie l’union faisait la force. Le fait était qu’on avait plus de chances de trouver des vivres, des vêtements et du matériel quand on était nombreux. Mais je restais toujours à distance, sauvage, refusant de me lier à qui que ce soit. De toute façon, ça finissait toujours de la même manière : chacun des groupes dans lesquels j’ai été finissait ravagé par les Zacks, et je poursuivais seule jusqu’au prochain. C’était la loi de la jungle, et ça le serait probablement encore longtemps. Là, maintenant, je ne sais même pas avec exactitude où je suis, parce que le Canada, je ne connais pas. Je n’espère plus de solution, j’avance, je tue, jusqu’à ce que, un jour ou l’autre, mon heure soit venue…
Salut moi c'est Appelez moi V ^^ J'ai 30ans et je suis passionnée de lecture surtout! Voici mon avis sur le forum : Franchement j'ai bien accroché. On sent qu'il y eu beaucoup de recherches pour le créer, il est très complet et surtout très bien écrit, et ça ça fait du bien!! Je finirais par vous donner le code du règlement :
Dernière édition par Sofia Bowen le Sam 2 Jan - 18:59, édité 7 fois | |
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