J'y ai pas vraiment cru au début, pour moi il s'agissait d'une énième mise à feu d'un mouvement de panique, rien de très grave. Et puis ça a commencé à devenir régulier, les gens commençaient à paniquer et involontairement, j'ai commencé à me préparer. Refusant d'y croire au début, mais pas muet à ce qui pouvait se passer. J'ai du deviner l'ampleur de tous ça malgré moi, car lorsque les informations commencèrent à se faire répétitive, j'avais déjà prit la route pour suivre les indications d'Ethan.

J'étais non loin de chez les Lindsale, ma famille d'accueil, cherchant des réponses à tout ce merdier, et surtout des indices pour retrouvé ma soeur. J'ai rapidement du reprendre la route sans tarder, la population devenant folle à mesures que les heures passaient. J'ai reprit la moto que j'avais depuis le début, même si elle ne m'offre aucune protection, il est toujours plus simple de fuir avec.

Avec la même moto qui m'a permit de fuir tout ça, quant à pourquoi, j'ai simplement roulé en suivant ce qui me semblait être le plus cohérent. Je n'ai aucun plan pour passer l'hiver, si ce n'est de continuer à bouger, je cherche quelqu'un, je ne peux pas m'arrêter, bouger c'est vivre, attendre c'est mourir.

J'ai pas attendu l'épidémie pour tuer des êtres humains, j'ai déjà le sang d'une gamine sur les mains. Mais depuis tout ça, je n'ai plus eu trop le choix, entre ces putain de marcheur voulant me bouffer et les groupes de pilleurs qui se sont formé, j'ai été obligé d'éliminer quelques personnes. Bien souvent la nuque brisé pour les être encore vivant me cherchant d'un peu trop prêt.

▪▪ Kiwi. ▪▪ 25 ans ▪▪ 13 ▪▪ Ma soeur techniquement parlant sur le forum ▪▪ Elle m'a fait pitié et j'ai un peu trollé ▪▪ La peur des évent lourds. ▪▪ Proute ▪▪

© nowgamer

               Contrairement à Eliott, je me souvenais d'eux quand ils sont morts. Je me rappelle avoir soufflé lorsqu'ils m'ont dit d'être sage, lorsque ma mère m'a rappelé avoir mis un gratin au frigo, quand mon père m'a demandé de vérifier les devoirs de ma soeur. Je n'avais pas voulu embrasser ma mère ni mon père, car j'étais persuadé qu'ils ne voulaient pas que je vive. Pourquoi devoir garder Eliott alors qu'ils avaient une babysitter. En réalité, je devais aller chez un ami ce soir là, et je leur en voulais de ne pas avoir voulu. Un repas avec des collègues de travail passait visiblement avant mon bonheur. Tous les coups de fils qu'ils purent passer, je les refusais, préférant jouer avec la vieille Nintendo qu'ils m'avaient offert pour Noël. Ils n'étaient pas riches, mais ils nous aimaient tous les deux. Et puis le lendemain, personne n'était rentré. Je n'avais pas cherché à comprendre. De plus en plus d'appel à la maison, et puis, au bout de trois jours, la police finit par venir. Je n'avais aucune idée d'où étaient mes parents. Je m'en fichais en réalité. Ce policier me posait mille questions dont je n'avais pas les réponses. J'ai été condescendant. J'ai été réprimé, fin de l'histoire. Personne ne s'inquiétait de nous voir seul dans le fond, jusqu'à ce qu'on finisse par retrouver la voiture. C'était passé aux infos, j'étais en train de manger des céréales devant la grosse télé lorsqu'ils passèrent les images. Une voiture en train de se faire repêcher de je ne sais quelle rivière.« On dirait la voiture des parents. », avais-je soufflé pour moi-même avant que le téléphone ne sonne à nouveau. On était dimanche, il était 10 heures, sérieusement ils n'avaient pas d'autre chose à faire que d'appeler ?! Agacé, je me rappelle m'être levé pour répondre sèchement, la suite fut une descente aux enfers. « Sidney ?! Enfin, tes parents sont à la maison ?! », « C'est qui ? », « Ton père et ta mère devaient venir manger à la maison et ils ne sont pas venu, je m'inquiète un peu et … », « On sonne, vous aurez qu'à rappeler. », avais-je déclaré avant de raccrocher et d'aller à l'entrée. C'était la police, plus d'autres personnes. Mes parents étaient morts… Je ne sus pas trop quoi penser, ni même imaginé, je ne pouvais pas être responsable, ils s'étaient tués, mais à aucun moment je m'étais inquiété. La suite fut une danse, une course pour trouver une famille voulant bien nous accueillir. J'étais d'un naturel compliqué et Eliott suivait souvent. J'aurais du agir autrement pour elle. Mais comment deviner ? Je ne savais même pas quoi faire de ma vie, alors encadrer ma soeur ? J'en aurais été incapable. Je pouvais juste la protéger des autres.

Et puis on arriva chez les Lindsale. Les moins pires. Ils étaient sympa, pas envahissant, pas en train de scanner nos journées. Bref ils étaient cool, tout comme Ethan, un voisin. On était pareil, dans la même veine. On est rapidement devenu inséparable. Toujours à faire les quatre cents coups, Eliott avec nous. Et puis, un peu après mes 18 ans, une soirée. Même si nous n'étions pas en âge il y avait de l'alcool, et des filles, tellement de filles. Après en avoir dragué une et passé quelques temps dans une chambre à l'étage, je pris la décision de partir. Même si je ne savais pas marcher droit. Incapable de trouver notre voiture, j'avais eu la brillante idée de prendre une voiture qui traînait là. J'étais bourré, je venais de me faire la fille la plus canon de la soirée, il pouvait m'arriver quoi ?! J'étais un dieu.

La réalité me percuta alors. Elle était là, au milieu de la route, elle foutait quoi à cette heure là d'ailleurs. Une gamine. J'avais même pas eu le temps de freiner. Percuter de plein fouet. M'arrêtant quelques mètres plus loin, j'étais sortie pour réaliser. Ethan s'était déjà barré, il avait raison, il n'avait pas à tomber avec moi. J'avais eu l'idée. M'avançant alors, j'avais tenté de réanimer la petite, mais son corps était disloqué. Elle avait du mourir sur le coup. Ne cherchant pas à fuir j'étais resté là assis, regardant son visage et ses yeux vide de toute expression. On avait fait du bruit, mais personne n'était sortie. Pas même les parents. J'avais un téléphone d'avant guerre qui me servit à appeler les secours, pour quoi faire ? Je n'en savais rien, je n'étais pas médecin, peut-être qu'elle pouvait être sauvé malgré la mare de sang. « Je viens de percuter une petite fille, je pense qu'elle est morte, si vous pouviez venir… », avais-je simplement dit avant que la police arrive. Pas le courage de sortir, mais celui d'appeler les flics oui. Je n'avais pas résisté, je pense que j'étais choqué dans le fond. Je faisais des conneries depuis toujours, je pensais que la vie m'avait déjà suffisamment prit, je me pensais au dessus des lois. J'allais abandonner Eliott. À cause de moi elle allait être seule.

Le procès alla assez vite. J'avais plaidé coupable, je n'avais rien à défendre. C'était encore trop frais pour que je fasse quoi que ce soit après tout. J'avais prit 12 ans, qui finirent en 10 pour bonne conduite. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir provoqué quelques bagarres, mais j'avais toujours sur m'en sortir. La prison c'était un autre monde. Je ne voulais pas révolutionner le monde, mais je savais que dès à présent, je n'aurais plus vraiment d'avenir. Mais je fus patient, j'allais sortir, j'allais retrouver ma vie. Je savais que je ne verrais pas Eliott, elle n'avait rien à faire ici. Et je voyais mal Ethan venir ici. Mais ils restaient mes plus proches parents, et je comptais bien les retrouver. Sauf qu'une fois encore, la réalité fut tout autre. Revenir au monde normal, apprendre que sa soeur avait fugué il y a bien longtemps… C'était réalisé qu'on était seul. Qu'on avait plus personne. Les boulots s'enchainèrent alors, rien de bien sérieux, entre serveur, barman, et d'autres connerie pouvant clôturer les fins de mois.

Mais l'argent fini par devenir une notion abstraite quand le monde commença à partir en couille. Des informations contradictoires, puis des études, des témoignages. Quelques mois avant que tout ne sombre, je plaquais ma vie pour la chercher elle. Eliott était quelque part dehors, et si les choses partaient en vrille je ne pourrais pas l'aider, je ne pourrais rien faire. J'étais parti avec un sac militaire plein de trucs, mon casque et ma moto, et après un rapide passage par la résidence de ma famille d'accueil je compris qu'il fallait fuir. L'épidémie était là, elle ne pouvait-être enrayé. Tous le monde se jetait dans des super marchés, j'avais préféré m'orienter vers un magasin militaire. Non pas pour les armes, mais pour le reste. Une corde, lampe torche solaire, paille filtrante, couteau suisse, couverture thermique, chaussure de randonnée, piles, allumette, plusieurs cartes, pierre à feu, ration militaire. J'avais besoin de remplir un sac sans le sur charger. Pour ce qui me manquait ? Disons que le temps me permit de fouiller pas mal d'habitation abandonner et d'y récupérer certaines choses. Comme une vieille paire de lunette, je n'avais pas de problème de vue, mais les verres feraient parfaitement l'effet d'une loupe en cas de besoin, tout comme j'avais trouvé du fil et des aiguilles.Au détour d'une pharmacie j'avais trouvé des anti-douleur, antibiotique, alcool et bandage. Pour les vêtements, j'en avais certain que je lavais dès que possible, mais bien souvent je prenais ce que je trouvais. Le plus comique dans l'histoire c'est que tout le monde pensait à voler des télés, mais rien d'autre. La fin du monde n'était de toute évidence pas assez évidente. L'hiver arriva et avec lui, beaucoup réalisèrent que la vie n'était plus une évidence, j'avoue avoir plus d'une fois manqué de ne pas passer la nuit, principalement car je voulais quadriller le plus d'endroit avant de m'arrêter, si j'avançais vers le nord comme Ethan me l'avait suggéré je la trouverais peut-être. L'hiver ayant tué bien du monde, je réussis à me procurer de quoi siphonner les voitures, de quoi faire le plein de la moto. Comme je sus trouver une hache pour me défendre. Je n'étais pas fan des armes à feu, trop de risques de se faire entendre, même si une moto n'était pas plus discret je vous l'accords.

Je ne perdais pas espoir, j'allais retrouver ma soeur, elle ne pouvait pas mourir, elle n'aurait pas donné se plaisir à ces monstres. J'avais confiance et ce même si mon avancé me poussait à rencontrer toujours plus de mort vivant. Le monde avait sombré.

Et puis le printemps finit par arriver, le gèle commençant à rendre les zones plus praticable, moins risqué, elle réveilla aussi ce qui avait été prit dans la glace. Un mal pour un bien de toute évidence. Surtout un mal en réalité. Cela faisait plus d'un an que j'étais sur les routes, la nourriture commençait sérieusement à manquer. Plus grand chose à piller. Parfois le hasard me faisait trouver une voiture avec des vivres appartenant sans doute aux cadavres qui jonchaient la route, mais le plus gros avait été prit. Et depuis quelques semaines, il m'arrivait de tenir uniquement grâce à des compléments alimentaires trouvé dans des magasins. Personnes ne pensent utile de prendre des vitamines durant une apocalypse, pourtant quand votre seul repas se résume à manger du sucre et de l'eau, ça aide. Je dois me rationner plus que jamais si je veux avoir une chance de la trouver, ou trouver quelque chose me permettant de survivre encore un peu.

               

● Points de vie total : 30

● Niveau de compétence Fouille : 0/10

● Niveau de compétence Défense physique : 5/10

● Niveau de compétence Tir avec Arme à feu : 0/10

● Niveau de compétence soin : 0/10

● Niveau de compétence Arme Blanche : 0/10

● Niveau de compétence Esquive : 0/0

Te voilà validé sur FOM. Je me présente, je m’appelle pas Henri, je voudrais quand même bien réussir ma vie mais surtout… Être détesté ! Vous allez le comprendre, je suis impitoyable mouhahahahahahahaha *ou pas* Arhem, donc dans mon immense bonté, j’ai décidé d’être votre guide enfin c’est que, surtout, j’ai pas eu trop le choix ! On m’a forcé ! Si si je vous jure. Tous les liens ci-dessous sont à visiter Obligatoirement (oui avec un O majuscule en plein milieu de phrase ! C’est vraiment super important de le faire afin de pouvoir bénéficier de toutes les dimensions proposées par et sur le forum. ) On compte sur vous ! Yes YOU CAN ! !