On ne peut pas vraiment dire que Javik Lawson soit l'être le plus patient du monde, et le voilà déjà en train de se démener contre un putréfié comme s'il avait besoin d'extérioriser la rage la plus profonde qui soit. Je ne sais pas ce qui lui prend, est ce le fait de devoir parler de sentiments qui le met dans un état pareil ? Ce type est un malade, ma parole ! Tout autant que les autres, vous pouvez me croire ; comment pouvait on envisager de se jeter avec autant d'ardeur dans un combat de ce style ? Franchement risquer de se faire mordre ou d'avoir un accident n'était il déjà pas assez élevé, il fallait encore se rajouter un peu de difficulté supplémentaire sans rien avoir demandé à personne ? Avec mon compagnon, nous sommes en train de démonter notre cible ; moi à coups de pied de biche et lui à coup de marteaux. Franchement, je suis sûr que les morceaux qui tombent sont loin d'être anodins, esquiles, os et chairs putréfiées que nous déchiquetons à grand coups de toutes nos forces. Nous n'en sommes pas encore loin, de la frénésie sanguinaire, mais pour le moment nous parvenons très bien à nous contrôler ; seule compte la mort définitive du contaminé et notre colère s'exprimera encore quelques secondes. Et voilà que Lawson l'amoche encore, jurant dans sa barbe alors que le contaminé refusait de crever gentiment.

Type d'action j'attaque l'infecté à coup de barre à mine

Mon arme contondante descend et explose le crâne du contaminé, pénétrant au travers de son front pour réduire le dessous à l'état de purée informe et compacte. Le tout éclabousse les alentours, mais je m'en sors finalement pas trop mal. Je tire d'un coup sec ce qui me sert d'arme, pour repousser le corps d'un coup de pied. Je me tourne vers Javik, les traits mouchetés de sang sombre.


| Voilà comment on fait, mon mignon. La prochaine fois tu écouteras mes conseils, si tu veux pas te reprendre de coups. On ne peut pas perdre quelqu'un à cause de trop de précipitation. | lui lâchais je avant de tourner les talons

Points de vie restants : tous
  Munitions restantes : ...
  Gains des fouilles : ...
  Endroit où je me trouve :  
  Endroit où se trouvent mes ennemis : Un zombie dans le salon au corps à corps

Qui aurait cru qu'un zombie puisse s'en sortir aussi facilement, trois attaques qu'il parvient à esquiver en bougeant juste assez sur le côté pour que son crâne soit sauvé. C'est vraiment grisant de rater une cible logiquement si facile à tuer surtout quand ce dernier est seul. Mais que voulez-vous, la chance ne devait tout simplement pas être de leur côté. Du coup, c'est Morgane qui parvient à abattre son pied de biche sur la tête de la chose la tuant sur le coup. Au passage, les éclaboussures de sangs coagulés décorèrent la pièce dans un style New Age pas franchement sympathique. Javik ramassa un torchon qui trainait encore sur la table pour s'essuyer le visage et retirer les morceaux de sang, de cervelle et micro bout de crane qui avait sauté sur sa veste. Beurk, c'était assez répugnant. S'il ne serait pas aussi juste niveau munition, il aurait tiré directement une balle entre les deux yeux de cette créature des Enfers pour régler le problème plus rapidement. Sauf que les munitions sont devenues rares et mieux vaut les garder pour des citations bien plus critique qu'un simple Zack qui faisait la sieste dans le salon. Javik aurait dû parier que Morgane allait en profiter pour ce pavaner. Elle lui reprochait d'avoir fait ça dans la précipitation. A ça, il souffla comme l'aurait fait un enfant agacé par les reproches de sa mère. "Maintenant qu'on s'est débarrassé du macchabée, tu ne veux pas qu'on fouille le reste de la maison ? On peut peut-être trouver des trucs utiles ?" lança le jeune homme alors qu'elle avait déjà tourné le dos pour s'en aller. "Et si jamais on constate qu'il y a d'autres clowns qui nous attendent, on aura qu'à prendre nos jambes à nos cous comme des lâches et fuir la queue entre les jambes, si ça te fait plaisir !" ajouta-t-il espérant ne pas partir tout de suite. Après tout, l'exploration de la maison a commencé, qu'est-ce qu'ils ont à perdre de continuer ? Certes c'est dangereux mais qu'est-ce qui n'est pas dangereux à présent ? Même sortir dehors et aller d'un point A à un point B était devenu presque suicidaire.

Points de vie restants : 23/26
Munitions restantes : 22
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve : Cuisine d'une maison
...

J'ai le cœur qui bat encore à cent à l'heure avec l'excitation du moment, ressentie très fortement depuis que j'avais entendu le premier râle. Il est de ces choses qui entraînent chez nous des réactions véritablement viscérales, vous pouvez me croire. On apprend très vite à être complétement flippé en présence de ces véritables monstres. On parlait de virus, mais comment pouvait on expliquer qu'une simple maladie fasse autant de dégâts et contourne les lois naturelles ? J'avais lu une fois un article qui disait que la peur de finir dévoré vivant touchait la majorité des êtres humains, un peu comme si nous en arrivions à ne pas nous débarrasser de nos peurs les plus primaires, inscrites dans notre code génétique depuis des temps immémoriaux. Je ne voulais en aucun cas être guidée par cette peur, mais retrouvez vous plaquée au sol par l'un de ces infectés qui vous domine de tout son cadavre et dont la mâchoire claque à quelques centimètres de votre visage, et vous en arrivez à préférer brûler en entier plutôt que de retrouver cette atroce sensation. Je souris d'un air sauvage, partant d'un petit rire lorsque l'homme soupire comme un gamin pris en faute. Je me retourne quand il insiste.


| Non, on ne peut pas. La règle de base d'un groupe est d'agir en tant que tel ; je ne fouillerai pas cette maison seule avec toi, tout le monde va penser qu'on pille les environs pour notre propre compte ou qu'on ne tient pas compte de la volonté de celui qui a pris les choses en main. |


Je pensais bien entendu à Fergusson. Je me rapproche de Javik, bien décidée à avoir le dernier mot. Je l'embrasse avec fougue, presque avec brutalité.


| Sinon, ça peut être ta queue entre mes jambes, si tu préfères... | dis je en lui frôlant l'entrejambe. | Mais pas ici. | conclus je


Je me retournais, ne sachant pas trop si Lawson me suivrait ou non mais dans les deux cas, j'en apprendrais peut être plus sur notre relation que par une simple discussion.

Le zombie est étalé sur le sol, oui, étalé et le mot juste vu que sa cervelle qui n'est plus vraiment de première fraicheur est plus dehors que dans ce qui était sa boite crânienne. C'est une vision des plus charmantes... Enfin, au moins, celui-là ne pourra plus jamais se relever et agresser qui que ce soit. Le danger était donc passé et c'est une très bonne chose. C'est en partie pour ça que Javik voulait continuer de fouiller la maison. S'il y aurait eu d'autres monstres, ils seraient surement en train de rappliquer les bras devant et en marchant comme les pingouins de "la marche de l'empereur". Mais cette rabat-joie -et c'est peu dire- de Morgane refusa d'explorer plus que ça cette baraque. Elle disait qu'il fallait agir en groupe afin que les autres ne pensent pas qu'ils font ça pour leur intérêt personnel. Nan, mais elle était sérieuse ? Le pauvre en avait presque les bras ballant tellement cette explication ne valait pas un clou. Justement, s'ils ramènent de la nourriture ou quoi que ce soit d'autre d'utile, ils serons tous contents ? D'ailleurs, peut-être qu'on ne les regardera plus comme des ovnis dont il faut se méfier. "Franchement, c'est la pire excuse que tu pouvais me sortir ! Tu sais quoi, tu aurais pu me sortir un truc beaucoup plus banal, du genre que tu as tes règles en ce moment, ben je t'aurai cru !" Oui, remarquez la finesse et la délicatesse habituelle du personnage. Mais après tout, c'est ce qui fait son charme !

Le jeune homme allait certainement en ajouter une jolie couche quand Morgane s'approcha de lui pour l'embrasser. Autant dire que ça lui cloua le bec et qu'il apprécia ce qu'il se passait même s'il ne comprenait pas vraiment la logique de sa comparse. Il n'y a même pas dix minutes, ce genre d'évènement paraissait totalement impossible dans l'immédiat. Et voilà qu'elle lui propose clairement une partie de jambe en l'air. Javik est loin d'être dupe, il voit clairement qu'elle le manipule et qu'elle a trouvé une carotte pour ne pas avoir à fouiller les lieux. "Alors, finalement maintenant tu veux coucher avec moi !" s'exclama-t-il en se disant à lui-même qu'il n'y a que les femmes pour être d'humeur aussi changeante. Maintenant, reste à savoir s'il allait accepter l'offre ou la décliner. C'est dans ce genre de moment qu'un petit ange orné d'une auréole sur la tête et qu'un petit diablotin muni d'une fourche apparait sur vos épaules. L'ange lui murmurait de refuser poliment cette délicieuse invitation, histoire de lui montrer qu'elle n'a finalement pas autant de pouvoir que ça sur lui. Son petit diable lui, il lui hurlait d'accepter, une offre comme celle-ci ne se refuse pas. Et puis bon sang, une partie de jambe en l'air... ce n'est pas comme s'il pouvait trouver une blondasse dans un bar et la ramener dans son pieu pour lui faire sa fête. Le combat entre les deux faisait rage, chacun y allant de son argument et du contre-argument pour se contrer. A quel enfer... D'un autre côté, fouiller seul la maison était risquée et s'il se trouvait en mauvaise posture s'en sera fini de lui. Et si c'est fini, plus de sexe, plus de plaisir, plus rien... Ouais, il faut avouer que ça serait moche de périr juste par péché d'orgueil. Alors, il suivi Morgane qui était déjà dehors. "Ok, je viens ! Mais crois pas que ce soit uniquement à cause de ta proposition aguicheuse !" déclara-t-il simplement en montrant qu'il cachait d'autres motivations.

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Oui, je n'avais aucune vergogne à parler de sexe, et à manipuler un homme par ses plus bas instincts. Je savais fort bien quel genre d'homme était Lawson, maintenant. Imprévisible, mais je pouvais toujours le manoeuvrer via ses appétits. Il était le genre de type que j'avais détesté toute ma vie, mais l'apocalypse et les morts vivants m'avaient fait réviser mon jugement sur ce qui était bien ou mal. Sur ce que j'appréciais et ce que j'abhorrais. Lawson ne se débrouillait pas trop mal au lit, et la proximité d'un autre corps était le seul plaisir qu'il nous restait, le seul échappatoire à cet enfer quotidien. Je ne pouvais donc plus que louer sa faible résolution à me résister, d'autant plus qu'il restait ainsi la seule chose probablement qui puisse encore flatter mon égo dans ce qu'il se passait. Je le dévisageais avec force colère quand il me parlait de ma prétendue « excuse ». No mais pour qui il se prenait celui là ! J'avais le choix entre lui fracasser le crâne ou le battre à son propre jeu, et vous devinerez très bien tout seul ce que je choisissais de faire.


| Qui a dit que ce genre de détail m'arrêterait? | grognais je en retour.


Je savais dès le baiser échangé que j'avais gagné la partie. Il y avait répondu, il avait envie de moi. Il m'accuse d'être changeante, de vouloir de lui finalement. Il a raison, je ne vais pas le nier. Et alors ? Le seul droit qu'il me reste aujourd'hui, c'est de changer d'avis comme de chemise. Je ne vais pas laisser passer cette occasion. Je me tourne vers lui quand il me dit qu'il ne me suit pas que pour mon cul.


| Non bien sûr que non, c'est tellement évident que tu sois parvenu à te raisonner de toi même... |


Dis je en le prenant par la main, pour l'amener dans un jardin un peu plus loin, bien protégé par un vieux muret de pierre. Je suis une femme de parole.