| Bon, tout le monde est prêt ? Rassemblez vous autour de moi. |


Chef de fortune d'un groupe de fortune. Je n'étais leader que parce que j'étais sans doute le plus méchant et le plus prêt à tout, mais sans aucun doute principalement du fait de mon âge. Ce groupe était rempli de gosses. Entre ceux qui avaient à peine dépassé la vingtaine et ceux qui ne l'avaient pas du tout atteinte, la moyenne d'âge était assez faible et je l'explosais. Ca ne voulait pas dire que ces gens n'étaient pas capables de survivre, bien au contraire. Cela signifiait simplement que j'étais pour certains, d'après ce que j'avais pu constater, une espèce de figure d'autorité. Certains, la plupart, avaient perdu leur famille, leurs parents... Un peu tout le monde. Alors quand on vieux cochon qui tient les armes comme un tueur et qui a une vague idée de ce qu'il faut faire, les autres suivent. Pour le moment en tous cas. Je n'ai jamais accepté que des gens nous accompagnent dans le but de pérenniser cette collaboration. Nous devions trouver un moyen de rallier la ville de Trois-Rivières en passant le fleuve, mais nous manquions d'armes pour cela, ou de véhicules.


Et maintenant de vivres, on avait tous faim. On crevait tous à petit feu.


Alors, j'avais rassemblé tous ceux qui s'en sentaient capables. Les autres pouvaient aller se faire foutre. J'étais équipé de pied en cap ; vieille veste de treillis, pantalon de marche, chaussures piquées sur un soldat crevé, sac à dos militaire, holster avec flingue et tournevis aiguisé sous la ceinture. M4 en bandoulière. Je les dévisageais, tous.


| Ca fait un petit moment qu'on est là et on n'a fait que quelques maisons alentours. Aujourd'hui on va aller voir du côté des pêcheries, en périphérie du village. On va ptet y trouver du poisson séché ou des conneries réfrigérées, du matériel... On verra. On fait pas de bruit, pas de vagues, et on s'en tire tous en vie. Ne vous éloignez pas les uns des autres. Compris ? Allez, on se met en route. |


J'avance en silence en tête de colonne, l'arrêtant quand je crains que des contaminés se présente, puis nous reprenons la marche. Nous arrivons en bordure du fleuve, de la neige partout, quelques traces de pas assez récentes... Et ce vent, ce vent glacial. Rien de plus. Je fais signe à quelqu'un de me suivre et aux autres d'avancer vers la pêcherie suivante.

Type d'action J'avance zone 8

Je grimpe la courte échelle de bois et pose la main sur la porte, prêt à ouvrir et braquer mon arme dans l'obscurité... Sauf qu'il n'y a rien... La porte reste fermée. Je me tourne vers la personne qui me couvre.


| Enfonce la porte [dé 10], je te couvre. On risque de faire du bruit... |

Points de vie restants : ...
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis : ...

Type d'action J'enfonce la porte (dé 10)

Type d'action J'avance zone 8 si l'action du dé est réussie

Points de vie restants : ...
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis : ...

J'avais froid. Et faim. Toujours. Je vivais au jour le jour, je serais pas vraiment capable de décrire ma vie, ma survie plutôt. Ni ce qu'elle m'inspirait. Je crois que j'attendais plus grand chose du monde et des gens qui m'entouraient, à part les petits moments qui pouvaient se présenter, qui paraissaient tellement ridicules avec le recul, mais qui m'offraient une petite parenthèse. J'avais l'impression de m'être diamétralement éloignée de papa, aussi. Je passais plus trop de temps avec lui, je le voyais presque que comme chef improvisé d'un groupe un peu bancal. Mais je faisais rien pour arranger ou changer les choses, alors bon... Aujourd'hui on sortait, il paraît. Tous ensemble, fouiller un peu autour de notre tanière de groupe. Parce que faut pas trop se mentir, on a réussi à survivre jusque là, mais notre bouffe se reproduit pas toute seule, c'est à nous de la trouver. Et je risque d'encore plus crever de faim, d'en mourir définitivement si on en trouve pas. On marche un peu, pas très longtemps non plus, pourtant j'ai l'impression de très vite peiner. La fatigue, la faim, tout ce qui s'accumule depuis des jours. On va jusqu'à la périphérie du village. Pas un bruit, rien. Papa avance en tête, et tout le monde le suit. Je serre la mâchoire pour tenir le rythme, et marche bille en tête, le regard fixé devant moi, dans le néant, le nez dans mes pensées. Enfin pas trop non plus, parce que quand je me perds dans mes pensées... Bref. C'était pas le moment, quoi. C'était le moment quand j'étais censée essayer de dormir et que j'avais rien d'autre à faire, pas là.

Pelleas se détache du groupe quand mon père demande que quelqu'un le suive, avant même que j'ai le temps de capter. Je les regarde un instant, puis me détourne et avance avec le reste du groupe. Enfin reste... On est pas des miliards non plus. Je prends les devants, m'avance jusqu'à l'autre pêcherie.

   

Type d'action j'avance zone 7

Je jette un oeil autour de moi, vers les autres pêcheries, mais m'approche finalement de celle qui se trouve devant moi, et j'essaye de forcer la porte. Ouais, moi, maigre et frêle comme un clou, forcer.

   

Type d'action Si le déplacement réussit, j'essaye d'entrer

   

Points de vie restants : tous
   Munitions restantes : ....
   Gains des fouilles : rien
   Endroit où je me trouve :  zone 7
   Endroit où se trouvent mes ennemis : ...

Type d'action Je fouille la pêcherie de la case 8 en utilisant mon bonus de niveau 1 en fouille

Points de vie restants : ...
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis : ...

J'avais toujours été assez précautionneux, sur le terrain. Car on ne savait jamais ce qui pouvait nous trahir. Un bruit. Un reflet. N'importe quoi en fait. Je me demandais même, si les infectés ne finissaient pas par nous retrouver à l'odeur, parfois. Comme nous autres humains ne sentions que les odeurs les plus fortes, les plus infâmes, il fallait surtout dire que nopus n'avions pas la moindre idée des modes de détection de ces monstruosités. Il y avait comme un sixième sens chez eux. Défaillant. Parfois, ils pouvaient passer à côté de nous et, légèrement cachés d'eux, ils pouvaient carrément nous manquer. Autrement, même les mieux cachés, distants de tous points de contact, ils arrivaient parfois droit sur nous. Avaient ils une vue moins efficace mais plus performante au niveau périphérique? Ou un odorat ou une ouïe particuliers? Aucun moyen de le savoir. Alors quand j'entendis quelqu'un fredonner un air de chanson derrière moi, la réplique ne se fit pas attendre et je râlais, intimant la directive de la fermer. Il ne fallait pas abuser. On était en territoire salement hostile. Déjà qu'il fallait tenir par le froid et par la faim, si nous nous retrouvions en plus avec une meute de ces choses sur le dos nous n'en sortirions jamais.


Quand je demande à ce que quelqu'un me suive, c'est Pelleas qui s'y colle. Ce drôle de loustic avait toujours été relativement discret au sein du groupe, collé au giron de la gamine qui l'accompagnait. Je ne les connaissais qu'assez peu et si je considérais que le jeune homme pouvait manifester un je-ne-sais-quoi, pas de la nonchalance non plus mais certainement pas le plus grand sérieux. Nous laissons ma fille et le reste du groupe progresser. Heureusement parmi ces structures, il est assez aisé de voir ce qu'il se passe un peu plus loin. Je reste un instant dehors, sur le pas de la porte, scrutant les environs, alors que le jeune homme se presse à l'intérieur et ramène bières et snikers, j'en attrape un à la volée.


| Cool. On crèvera de faim mais au moins, on aura quelque chose à boire. Quel soulagement! | ironisais-je dans un sourire.


Je jaugeais la quantité à prendre.


| Prends dans ton sac, je prendrais les prochains trucs. Allez on se remet en route. |

Type d'action J'avance zone 7

Je redescends sur la plage et avance vers la structure en train d'être fouillée par Chloé et les autres. Du prochain point d'avancée, je vois un zombie qui s'approche. Et jure entre mes dents serrées.

Points de vie restants : -3 famine
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 7
Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 en zone 6

Type d'action Je fouille la pêcherie de la case 7

Type d'action Je me déplace vers la case 3 (2 si possible)

Points de vie restants : -3 famine
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : bières et snickers + Cartouches (à définir) 
Endroit où je me trouve :  zone 3
Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 zombie zone 6

Je regarde à peine papa et Pelleas filer de leur côté. J'aurai aimé si possible pas rester toute seule avec le reste du groupe que je connais pas vraiment... Enfin le reste du groupe. Ils sont quoi, trois, quatre ? Mais ça change rien. Je les connais pas vraiment, y'a pas vraiment de contact, comme y'avait eu avec Eva, avec Marina... Même Eileen, qui pourtant a mon âge, reste collée à Pelleas, et moi je vais pas l'aborder alors que je l'aurais fait sans problème avant. Y'a Laila, ouais, heureusement, pour mettre parfois un peu de vivant là dedans. Pas trop non plus, faut penser à notre survie avant tout... Oui. C'est sûrement mieux comme ça en fait. Notre survie, c'est le plus important. Je me répétais en boucle y'a quelques jours qu'il fallait pas s'attacher, que s'attacher, espérer, c'était mauvais, ça faisait mal, que j'avais pas besoin de ça, et je me plains qu'on soit tous un peu de notre côté ? Comme quoi, j'ai peut être pas encore assimilé toutes les leçons. Ca va venir. Sûrement. Est-ce que j'ai le choix ? Il faut continuer. C'est tout. Manger, surtout manger. Encore faut il avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Je me déplace rapidement vers la pêcherie suivante, et je crois qu'Eileen me suit, tandis que les autres vont encore plus loin. Pas besoin d'y aller à grand renforts, on est de toute façon juste à côté si quelqu'un a un problème. J'entre rapidement, prend une seconde pour observer les lieux, mon arme en main. Pas de bruit, en tout cas. Pas ici. Mais là bas... je crois entendre quelque chose. Du côté de là où est parti papa, mais j'ose espérer que c'est encore un peu plus loin, et que quoi qu'il en soit, ils auront le temps de fouiller. Et j'ai vite ma réponse, alors que papa entre derrière moi, suivit de Pelleas. Avant que j'ai le temps d'eesquisser un mouvement, celui ci fouille l'endroit. Je hausse les épaules, me retourne vers mon père, lui demande à voix basse :

« Vous avez trouvé quelque chose ? Y'a du bruit je crois... »

Je finis par me détourner, emboîtant le pas au jeune qui se dirige vers la pêcherie suivante.

   

Type d'action Je continue zone 6

J'arrive devant la porte, commence à la pousser. Rien. Un peu plus fort, toujours rien. Je soupire, me tourne vers les autres :

« Quelqu'un pour m'aider à la forcer...? »
   

Points de vie restants : -3 famine
   Munitions restantes : ....
   Gains des fouilles : x
   Endroit où je me trouve :  zone 3
   Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 zone 6

Pas le temps de lambiner. Ni maintenant ni jamais. Le premier qui s'arrête un jour comme aujourd'hui, finira invariablement par claquer. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Ici, la moindre erreur est fatale. L'inattention, funeste. Il n'y a plus rien d'autre que la mort, à plus ou moins court terme. Plutôt court que long. Nous sommes ici à nous féliciter de trouver barres sucrées et bières, quand le grand luxe autrefois était de goûter des aliments qui venaient de l'autre bout du monde, à la mode, pour telle ou telle saveur, tel ou tel apport énergétique ou en terme de santé, ou d'autres conneries. Ce que ça avait valu à tous ces bobos, de bouffer n'importe quoi. Maintenant c'était l'être humain qui finissait proie de ses propres congénères retournés contre lui par quelque malédiction virale totalement loufoque, inepte. Sanglante. Je me tire du cabanon de pêche avec Pelleas truc. Drôle de prénom, d'ailleurs. Drôle de dégaine, aussi. Je ne cherchais pas trop à le comprendre ; j'estimais assez simplement qu'il était comme le coq du village et qu'il avait la queue dans le vent, et que la première poule du secteur n'était nulle autre que sa copine Eileen. Ils semblaient tous les deux assez jeunes, mais je n'en savais pas assez sur eux. Sur personne, hormis sur Chloé, bien sûr. Que je comptais vite rejoindre. La sécurité passe par la proximité avant tout.


Le jeune homme me suit, peste et met en garde sa petite copine de la présence du zombie. Retourner vers la route ? J'hochais la tête en signe d'assentiment. Ca ne nous ferait pas de mal d'avoir une arrière-garde, on ne savait jamais après tout, avec toutes ces horreurs. Pelleas revient me voir avec de drôles de munitions, que je dois fixer du regard quelques secondes avant de comprendre.


| Du gros sel. C'est pour effrayer les importuns. Probablement que le type qui a ramené ça ici voulait défendre son matériel de pêche ou effrayer des jeunes du coin. J'en sais rien. Contre des contaminés, oublie. Contre des vivants, ça peut carrément servir pour les faire déguerpir. Bon, avançons. Moi, je me débarrasse du zombie, vous vous fouillez les environs. |


Je les suis alors qu'ils remontent sur la plage, mais le contaminé vient à notre rencontre. Je serre mes mains autour de mon arme, me préparant à cogner le contaminé de la crosse en plein milieu du front, de toutes mes forces.

Type d'action Je cogne avec ma crosse

La saloperie prend le coup et chancelante, se dirige maintenant vers les autres à deux pas!:


| Ah putain, saloperie! |

Points de vie restants : -3 famine
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 3
Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 en zone 3

Les deux me rejoignent assez rapidement. Pelleas, parfait inconnu, mais il a pas l'air méchant. Et théoriquement je dois pas voir à me méfier de lui ; si on forme un groupe, c'est pour l'entraide. Par pour s'entre tuer. Papa ne répond pas à ma question, et j'insiste pas. On s'est regroupés, c'est au moins ça ; même si on était pas très loin les uns des autres, je suis toujours plus rassurée quand on est groupés. Enfin rassurée... C'est peut être un grand mot. J'aime pas être seule ; je détestais déjà ça avant, aujourd'hui encore plus, maintenant que la peur est mon amie intime... Je sais que je suis petite, frêle, faible, que je vaux pas grand chose face à ces monstres de zombies. Je peux tirer, oh oui, encore faut il que je ne rate pas mon tir. Mais le soucis avec les armes à feu, qu'on m'avait bien fait comprendre, c'est que ça fait du bruit. Et que le bruit, ça ramène les Zack. Déjà que j'ai peu de chance de tuer le zombie en question, si en plus je dois en ramener des dizaines d'autres... Eh bah on va éviter. Ouais, c'était chouette de m'apprendre à tirer, de me donner une arme. Ca me rassure de pouvoir la serrer entre mes doigts, je me sens un peu moins démunie... Mais ça va pas vraiment plus loin. Si je peux éviter de m'en servir, c'est mieux. Alors, je fais comment ? Je cours ? Non, carrément pas, parce que je resterais collée à papa quoi qu'il arrive. Ca, je le sais très bien. En tout cas, j'espère de tout cœur que le zombie qui se ballade est tout seul. Et qu'ils arriveront vite à s'en débarasser. Enfin, papa, parce que je connais pas du tout les capacités de Pelleas, mais comme ça, il a pas non plus l'air du plus grand flingueur de zombies de tout les temps.

Je me retourne, quand je me rends compte que la porte de la pêcherie est fermée. Je reviens vers papa, mais me recule brutalement quand je vois le zombie s'attaquer à lui. Je resserre la prise sur la flingue, me répétant en moi même d'éviter le plus possible de tirer jusqu'à ce que ce soit vital ; papa peut très bien s'en sortir tout seul. Le soucis, c'est qu'il rate son coup. Je vois le zombie se décaler, un peu dangereusement vers moi. J'hésite, regarde le Glock dans ma main, avant de me souvenir aussi du couteau de poche qui me servait plutôt à couper les aliments, mais avec lequel j'avais tout de même réussi à tuer un zombie. Ouais, une fois, au tout début de ce bordel, quand j'avais semé Eva par inadvertance. Quelle belle connerie. De l'autre main, j'ouvre une petite poche de mon sac à dos et en sors ledit couteau. Putain, il fait ridicule, quand même. Je regarde mes deux armes, pas longtemps, parce que le zombie vient sur moi. T'as déjà tué avec ça.

   

Type d'action J'attaque le zombie

Je rate lamentablement mon coup, mais le Zack aussi. Je suppose que je dois m'estimer heureuse... Et ouais, je suis trop maigre, y'a pas assez de chair à manger. Faut bien que je me trouve des avantages...

   

Points de vie restants : -3 famine
   Munitions restantes : ....
   Gains des fouilles : x
   Endroit où je me trouve :  zone 3
   Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 zone 3

Type d'action Attaque à l'arme blanche

Type d'actionEsquive vers zone 6

Points de vie restants : 17 (-3 famine -2 esquive ratée)
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : bières et snickers + Cartouches (gros sel) 
Endroit où je me trouve :  zone 3
Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 zombie zone 3

A coup de crosse, les chances de succès étaient minces mais je pouvais quand même avouer que ça me prenait grave la tête tout de même, de devoir m'escrimer comme ça pour obtenir un résultat aussi minable. Il fallait dire aussi que ce n'était pas le mieux, objectivement, la crosse d'un flingue en polymère, du plastique certes très rigide, mais du plastique quand même. Les armes en acier avaient faire leur temps depuis des décennies, à part quelques flingues, tout le reste était d'une toute autre facture aujourd'hui. J'aurais pu tordre l'axe de mon flingue depuis un bon moment à force de cogner comme un sourd dans la tronche des contaminés. On se bat comme des chiffoniers avec l'infecté sans que quiconque ne parvienne à prendre un avantage clairement défini sur l'autre. Jusqu'à ce qu'assez rapidement par ailleurs, Chloé ne vienne m'aider. Elle aussi rate son coup et je jure entre mes dents. Le seul avantage que l'on peut trouver à la situation, c'est de pouvoir bouger tellement que le contaminé en est tout chamboulé et ne sait plus où en donner de la tête. C'est déjà une progression en soi, car ça nous évite de claquer entre ses dents, contaminés à notre tour. Cela ne règle pas pour autant la question de notre avance sur les pêcheries et plus nous resterons ici à faire du bruit pour nous débarrasser du Z ert plus les choses risqueront de mal tourner. Je serre les dents.


| Ecartes toi Chloé, prends pas de risques ! Je m'en occupe! |


Ok, il y avait moyen de bien faire les choses, mais encore fallait il un peu d'espace. Je continue de tourner autour du contaminé, lui frappe le genou et il recule, puis la torse et il trébuche, mais parvient à redresser son assiette. Saloperie de saloperie, un zombie avec le sens de l'équilibre ! Je jure plus fort encore quand le coup pourtant assez assuré de Pelleas s'écrase à son tour sans plus d'effet. Ces saloperies sont tellement emmerdantes....


| Allez, putain! |


Ok, là j'avoue, c'est moi qui nous fait perdre en discrétion, mais je m'en cogne. Je rassemble mes forces pour un coup que j'espère dévastateur.

Type d'action Je cogne avec ma crosse

Le zombie est défoncé ; son nez part vers l'intérieur et les os se broie en un gros raffût de craquements visqueux. Le contaminé trébuche et tombe au sol, mais je m'acharne quelques instants sur lui. Puis, haletant, je leur désigne la pêcherie suivante.


| Beau boulot d'équipe. Allez, on continue. Faut qu'on se dépêche avant que le coin ne pullule de saloperies. |

Points de vie restants : -3 famine
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  zone 3
Endroit où se trouvent mes ennemis : Aucun !

Je regarde le Zack. J'ai pas vraiment le choix... Le flingue, ça fait trop de bruit. Ouaip, c'était cool de m'en donner un et de m'apprendre à m'en servir, si finalement, on me maudit quand je l'utilise parce que je fais du bruit. Le petit couteau, c'est pas génial et je suis pas du tout à l'aise avec, mais que voulez vous ? J'ai pas trop le choix. Je me rends compte que j'arrive à bouger, en tout cas. Je suis pas tétanisée. J'arrive à coordoner mes gestes, à raisonner correctement. Alors qu'il y a quelques mois.... Je me souvenais trop du jour où j'avais fugué pour suivre papa et le reste du groupe, pendant que Juliette et Gabriel partaient de leur côté. J'aimais pas m'en souvenir, mais c'est le genre d'image qui vous revient systématiquement en tête au moindre truc. J'avais vraiment pété un câble, ce jour là. Y'avait de quoi, certes, mais rien que de voir un zombie, ça me faisait exploser, ou ça me figeait. Là, j'essaye de l'attaquer. Ok, le truc le plus sage aurait été d'esquiver... Mais j'ai pas le temps de réfléchir, puisqu'il vient vers moi. Je prends le truc, je frappe. Complètement à côté. C'est déjà mieux, c'est peut e^tre même le mieux. Laisse les gens qui savent faire s'en occuper... Si le Zack m'avait explosé à la gueule, j'aurais pas supporté. Il semble même pas me calculer, se décale vers Pelleas. Qui le rate tout autant. Je regarde vaguement papa, qui me dit de rester à l'écart. IL sait bien que c'est le genre de chose dont je suis totalement incapable... Bref. Passons. Pelleas le touche mais ne le tue pas, et esquive de justesse, même si le zombie a apparemment le temps de le blesser. Je le regarde, comme ça. Rester à l'écart. Je garde tout de même mon arme en main, prête à réagir, mais Zack revient voir mon père.

Qui l'achève. Je pousse un léger soupir de soulagement, me demandant tout de même où est le travail d'équipe là dedans. Passons. Si papa le dit, c'est que ça doit être un beau travail d'équipe. Je me détourne, me dirigeant vers la pêcherie la plus proche.

   

Type d'action Je me déplace zone 6

Je force un peu sur la porte, qui s'ouvre finalement d'elle même. Avec un grincement. Je sers les dents, mais apparemment, aucun zombie. Pour l'instant. Je rentre, faisant signe aux autres qu'ils peuvent venir.

   

Points de vie restants : -3 famine
   Munitions restantes : ....
   Gains des fouilles : x
   Endroit où je me trouve :  zone 3
   Endroit où se trouvent mes ennemis : l'est mort !