J'entendais des cris de l'autre côté du mur dans la pièce que j'étais, je ne savais pas trop si c'était un bien pour un mal, ou bien ce qui se passait mais en tout cas ce n'était pas une bonne nouvelle. Morgane n'était pas du genre à avoir peur à moins que sa vie en soi menacé, dans mes fouilles dans grand succès, je décidais donc de la rejoindre dans la grande galerie marchande. Autrefois, elle devait certainement être animée par un manège, ou alors des animations en tout genre pour faire vendre des aspirateurs au moins ménager d'entre nous. La vie dans un centre commercial était importante autrefois, désormais, nous étions tous dans la même idée moins il y avait de monde, mieux on se portait, mieux on pouvait être dans une sorte de sécurité en fait. Même si ce n'était pas exactement la meilleure idée que nous pouvions avoir, moins il y avait de monde, cela voulait aussi dire que le monde s'éteignait peu à peu et plus il y avait de morts. Je ne cherchais plus vraiment à fouiller mais plutôt une façon de rejoindre Morgane.

Type d'action déplacement zone 5

Sans grande difficulté je rejoignais donc Morgane dans la zone adéquate, et je la vis en sueur, malgré le courant d'air digne d'une chambre froide qui se fait sentir, un autre mort un peu plus loin d'elle qui semblait pour le coup vraiment mort, bref je comprend qu'elle a failli y passer. Ca va ? demandai-je rapidement un peu inquiète, il est tellement rare de la voir dans cet état-là. On a encore un peu de temps ou il faut qu'on retrouve Monsieur je sais tout mieux que tout le monde dis-je en désignant la personne et sa compagne qui nous avaient accompagné Rien de palpitant, en tout cas ici. Des fléchettes, wow grande trouvaille, je préférai garder cet échec cuisant pour ma poire et peut être trouver des petits pois carottes un peu plus loin.

Points de vie restants :20/20
Munitions restantes : 2
Gains des fouilles : /
Endroit où je me trouve : zone 5
Endroit où se trouvent mes ennemis : /

Je tirais la langue à Alessio quand il me répliqua que c'était à moi de porter les biscuits. Faible femme... C'était pour plaisanter, même si, malheureusement, ce n'était pas très éloigné de la vérité. Je n'étais pas une superwoman comme Morgane, qui n’avait peur de rien et savait se démerder toute seule, voire entuber les autres pour survivre. Et je ne serais jamais comme elle. Je n'avais pas le caractère pour. Je m'étais vouée à sauver des vies, pas à les piétiner et les détruire et même si cela demeurait utopique désormais, je m'accrochais encore à certains convictions et à mon humanité. Depuis que j'étais avec Alessio, j'avais apprit à me défendre un peu et à être moins... naïve. Sans pour autant entrer totalement dans son monde, comme il n'entrait pas dans le mien, qui lui paraissait totalement stupide, de toutes façons. Néanmoins, il me sembla voir un sourire danser sur ses lèvres quand il me répondit. Ben quoi ? Bien sûr que c'était un beau gosse, comme s'il ne le savait pas ! Et il m'avait toujours semblé fort, indestructible. Même quand nous étions en danger, je me sentais en sécurité avec lui.

Nous avions fait le tour et avancions, quand Alessio attira mon attention en me montrant un... taser ? Je levais les yeux vers lui quand il parla de me défendre avec ça avec les humains et je réprimais un frisson en comprenant ce qu'il voulait dire. Je le comprenais même trop bien alors que j'avais été victime des raclures humaines qui profitaient de ce chaos pour assouvir leurs plus bas instincts. Je hochais la tête en m'emparant de l'arme, la rangeant dans ma poche. Je doutais en avoir besoin ici, mais il ne fallait jurer de rien. Dommage que les zombies ne crament pas avec l’électricité tiens, ce serait pratique.

Alessio passa alors devant moi et je lui emboîtais le pas sans poser davantage de questions. Qu'on aille d'un côté ou de l'autre, de toutes façons...

TYPE D'ACTION : ON AVANCE ZONE 8

Nous pénétrâmes dans le petit kiosque, sur la pointe des pieds, l'oreille tendue. A priori, l'endroit était vide. Je commençais à farfouiller dans mon coin et tombais sur des plaques de chocolat.

TYPE D'ACTION : JE FOUILLE ZONE 8

Un fin sourire ourla mes lèvres et je montrais ma découverte à Alessio avec un petit air gourmand.

« Regarde ce que j'ai trouvé ! »

Mon côté gourmand était ravi !

« Je me demande si Katarina et Morgane ont autant de chance que nous... »

Le kiosque était petit, le tour rapidement fait. Je regardais Alessio, lui laissant l'honneur de continuer notre petite promenade en passant devant.

Points de vie restants :20/20
Munitions restantes : Un chargeur plein de Beretta
Gains des fouilles : Alessio : 1 nourriture & un taser. Moïra : 1 nourriture
Endroit où je me trouve : Zone 8
Endroit où se trouvent mes ennemis :   /

Si ça continue, je vais me pisser dessus. Putain de saloperie de bordel de merde. Ce connard me met en rage, et surtout, il commence à me faire paniquer. Je sens mon sang battre la mesure de mon cœur à un rythme effréné au niveau de mes tempes. Je suis pas bien. J'en claque des dents. Je me débats, je rue, je cogne. Je dois attirer du monde avec tout ce rafût mais franchement, je m'en cogne. Je n'ai pas envie de mourir déchiquetée par une de ces merdes. Putain ça non, je ne veux surtout pas mourir. Quand finalement je le dessoude le salopard, j'en reste sur le cul. Pas que je me voyais déjà mourir mais pas loin. Impossible de renoncer. Putain, cette crevure m'a laissé en vrac, toute pantelante. J'ai les nerfs à vif et j'ai failli craquer pour de bon, me mettre à hurler sous le coup de la terreur et de la panique. Heureusement, rien de tout ça n'est arrivé. J'ai su me contrôler, ou en tous cas, j'ai su le buter à temps. C'est tout ce qui compte. L'espace d'un instant, d'un seul instant, je ferme les yeux. J'inspire, j'expire. Je me tends, je me relâche. Ca va mieux. Putain ma vieille, t'es toujours en vie. Une petite voix me sort de ma torpeur. Katarina est enfin dans le coin. Elle me demande si ça va. Je ravale ma réplique acerbe, faisant de gros efforts pour maîtriser les tremblements dans ma voix.


| Ouais, ça va aller. Ce connard était coriace, putain ça, tu peux me croire. |


Je reprends mes esprits, me relève. Je suis mieux, là, je respire mieux. Tout va bien. Tout va très bien, Morgane. Ca aurait pu tourner à peu près cent fois pire, de cela on pouvait être sûrs. La jeune femme me demande ce qu'on doit faire, si on doit aller retrouver les autres ou si on continue. Je me concentre sur ma tâche, sur ma mission, et lâche d'un ton laconique.


| On poursuit encore quelques minutes, avant qu'il n'y ait plus de macchabés encore à pulluler les dans les couloirs. |


J'essayais de parler d'un ton ferme mais sincèrement, je n'étais pas du tout certain d'y arriver. J'ai à peine un regard pour son maigre butin, et lui indique le magasin suivant du bout de ma matraque improvisée, de ma barre à mine sanguinolente couverte d'esquilles et putride d'humeurs nauséabondes. Je me mets en marche.

Type d'action Je bouge vers le magasin

Type d'action Fouille annulée, n'ayant pu enter !

La porte du magasin reste obstinément fermée. Je crache un juron, étouffé entre mes dents serrées. Je me tourne vers Kat'.


| On continue, un dernier au moins. J'ai un mauvais pressentiment... |

Points de vie restants : tous
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 5
Endroit où se trouvent mes ennemis : Aucun

Elle ne fit même pas attention à mes munitions digne d'un jouet pour Playmobile. Et cela je pouvais la comprendre même moi j'étais en rage de n'avoir rien trouvé de mieux, la seule chose que l'on était en train de faire c'était risqué bêtement notre vie pour trouver à bouffer, comme tous les jours, depuis plusieurs mois. Qui n'a pas rêvé d'une foutue entrecôte qui saurait nourrir l'ensemble de l'Afrique. D'ailleurs les autres continents comment pouvait-il se débrouiller sincèrement ? Je ne savais pas vraiment, les informations c'était un moment que l'on utilisait plus depuis un bon bout de temps. Toute façon c'était aussi à cause d'elle que nous nous étions retrouvés dans cette situation. BORDEL, mais dans quel monde vivions nous ? Nous vivions dehors, ou dans un endroit certes protégé mais cela faisait des semaines que nous avions froids à cause de l'hiver qui était venu et au Canada ce n'était pas la Californie. Le pull que je portais commencer d'ailleurs à montrer plusieurs signes de fatigue.

La première tentative se révéla être un échec, je tentais une autre porte de magasin.

Type d'action déplacement zone 11

En zone 11, je passais sans problème pour que nous puissions regarder dans ce petit kiosque ou cellule de sécurité je n'en savais strictement rien, dans les tous cas, cela me permettait peut être de trouver la deuxième partie de mes fléchettes. Une fois à l'intérieur de cette petite cabine, enfin ce n'était même pas une cabine en fait, juste un genre de stand d'information je me commençais à tirer et à retourner les différents tiroirs, en essayant d'être le plus discrète possible. Quitte à être une voleuse autant tout retourner pour être sure de ne rien oublier. En tout cas c'était ce que je pensais à cet instant.

Type d'action fouille

Un des tiroirs fut plus dur que les autres à ouvrir pour autant, avec un peu de force et de volonté de finir à l'autre bout de la pièce, je réussis à le casser et à l'ouvrir complètement. La serrure fut complètement déglingué et je fis un bruit qui se fit entendre par écho. Je tournais la tête espérant ne pas avoir réveillé une troupe entière de zombies. Je remuais un peu ce qui se trouvait dedans, quand soudain ma main tomba sur quelque chose d'un peu plus dur, un flingue. Putain enfin cette situation tournée un peu à notre avantage, le temps d'une petite minute en tout cas, je me retournais vers Morgane. On ne rentrera pas totalement bredouille Même si on n'était pas venu exclusivement pour trouver ce genre de chose.

Points de vie restants : tous
Munitions restantes : 2
Gains des fouilles : une arme et des fléchettes
Endroit où je me trouve : zone 11
Endroit où se trouvent mes ennemis : /

Ca ne m'étonnait qu'à moitié que certaines de ces saloperies de boutiques soient correctement fermées. Dites adieu au monde mais dans leur panique, les gens n'oublient pas une seule seconde qu'ils doivent remplir leurs obligations, vis à vis de leur travail, de leur famille et tout ça. Au début de la Grande Panique, j'avais même vu une connasse prendre bien garde à bien fermer sur le verrou du haut et du bas l'entrée de son agence de tourisme, alors qu'il y a jamais beaucoup d'argent liquide dans ce genre d'endroits, et rien qui ait vraiment une valeur de ouf. Pourtant madame simplette avait tout fermé jusqu'au bout, en bon petit soldat aux ordres de son patron. Alors que plus loin dans la rue, le monde entier était en train de partir en lambeaux. Cherchez à comprendre. Moi, je renonçais depuis longtemps. Quoiqu'il en soit, j'étais frustrée, parce que je savais que si c'était fermé, c'était parce qu'il devait y avoir quelque chose à l'intértieur. En plus de ça, je m'étais toujours fait une spécialité d'entrer dans des endroits où je n'avais rien à y faire. Ce qui avait éveillé chez moi ma vocation à être voleuse, sans aucun doute. Quoiqu'il en soit, la jeune femme qui m'accompagne est plus maligne et passe vite à autre chose. Elle s'intéresse maintenant au petit kiosque central de sécurité. Je jette un coup d'oeil vers les ténèbres du bout de l'allée, vers l'intérieur du centre commercial. Si grand et si vaste qu'il faudra probablement plusieurs expéditions pour le fouiller en entier, le salopard.


Bref, je la surveille mais tout en tenant le bout du couloir en vue. On sait jamais. Pour ce qu'on en savait, il pouvait y avoir trois cent de ces salopards un peu plus loin dans la galerie, qui lentement se réveillaient à la perspective d'une bonne tranche de steak. J'entends de légers bruits que fait ma partenaire, mais rien de trop grave. J'ai l'impression qu'à plusieurs dizaines de mètres, des ombres bougent dans l'obscurité. Mes tripes se tordent. Imagination ou non ? Je ne sais pas, mais je n'ai pas envie d'attendre trop longtemps pour le confirmer. Je finis par la voir revenir avec un flingue entre les mains. Je souris.


| Eh ben, t'as du pot ma minette. C'est quand même mieux que des fléchettes ça, hein? |


J'aurais bien aimé poser une option dessus, mais... La priorité allait à celui qui trouvait l'arme. Un bruit, plus loin. Pas du côté des deux tourtereaux. Là je ne rêve pas, ça bouge dans le noir. Je balance de l'autre côté de la galerie, à voix aussi basse que possible mais en essayant d'atteindre le difficile point d'équilibre qui me permettrait de me faire entendre.


| Hé ! On a de la compagnie, on se tire! |


Je fais signe à Katarina de me suivre.


| Viens, pas besoin de jouer aux héroïnes! |

Type d'actionJe bats en retraite vers l'entrée.

Je me retrouve bien vite à côté de la large baie vitrée de l'entrée du bâtiment, poussant la porte de secours et la gardant ouverte pour les autres. Allez, on se dépêche!

Points de vie restants : tous
Munitions restantes : ....
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Zone 5
Endroit où se trouvent mes ennemis : aucun