Bâtiment de trois niveaux, l'Hôtel de ville de Coaticook renferme de nombreux services dédiés aux citoyens ; sécurité, éducation, loisirs, culture, entretien et bien d'autres encore. Ceux ci sont répartis dans le bâtiment et ses annexes situés derrière. Sur le côté, un parking de quelques dizaines de places permettait un accès rapide au bâtiment. Construit avec des pierres gris clair et de hautes fenêtres, l'endroit est plutôt impressionnant. Depuis que la Grande Panique a frappé la ville il y a une semaine, son mur ouest s'est en partie effondré et ses murs extérieurs comme intérieurs sont constellés d'impacts de balles et d'éclaboussures de sang. Les fonctionnaires ont depuis longtemps déserté leur poste...

Salaison Provencher est une importante entreprise derrière l'Hôtel de Ville, un des endroits économiquement les plus importants de toute la ville. Cet endroit propose en effet une production à grande échelle de viandes salées et fumées, comme le Smoked Meat, le Bacon ou le Pastrami. Cet endroit regorge donc de denrées entreposées, brutes ou transformées, emballées sous vide ou dans les cuves. Cet endroit a été totalement épargné par la Grande Panique, son rideau de fer étant tiré depuis le début de la fermeture de l'établissement. Quiconque ira à l'intérieur sera peut être rendu malade par l'odeur de la viande avariée, et du liquide de refroidissement des chambres en train de fuir sur le sol...

Le Musée Beaulne est en fait un ancien manoir, appelé Château Norton du nom de la famille qui y vivait. La propriété est très spacieuse, dans le plus pur style victorien de l'Empire Britannique du début du XXème Siècle. Le musée relate la vie de la famille Norton, qui a fait fortune dans le chemin de fer des décennies plus tôt. Les expositions temporaires se focalisent sur l'art régional... Le Musée a été envahi par les fuyards du centre-ville, mais Zack a réussi à y rentrer et la boucherie fut terrible.

Très vivantes, les rues du centre-ville étaient parsemées de cafés, de bars et de restaurants. Quelques magasins de prêt à porter ou d'alimentation générale, même une chouette petite horlogerie. Alors que l'inquiétude gagnait la ville et que la police perdait le contrôle de la situation, beaucoup ont été pillés par des citoyens en colère ou aux abois, qui se sont bien entendus concentrés sur le cash et sur ce dont ils avaient immédiatement besoin. Ces endroits sont tout retournés, et certains ont été envahis par les morts vivants. Mais il reste encore de sacrés trésors à y trouver... Et quelques corps, aussi.

Le Centre Commercial est le territoire de Zack. Les premières personnes infectées l'ont été ici pour une raison inconnue ; peut-être un client était-il déjà malade ? Entièrement saccagé et à moitié calciné, l'endroit renferme toujours les stocks en plus ou moins bon état de plusieurs boutiques, d'une pharmacie et d'une moyenne surface. Mais bien peu de gens s'y risquent compte tenu du danger ; beaucoup de contaminés sont restés bloqués à l'intérieur...

Les rues de Coaticook sont devenues dangereuses. La Mort y rôde, sur les larges routes, derrière la végétation qui la borde, dans les jardins de devant et de derrière des maisons. Ces rues sont aussi jonchées de débris de voitures qui se sont rentrées dedans, et autant de véhicules abandonnés. Parfois, des corps d'humains ou d'infectés jonchent le sol, en même temps que papiers, sacs plastiques et objets tombés ou abandonnés pendant le début de la Grande Panique.

Les maisons du centre-ville sont spacieuses et pour la plupart individuelles sans mitoyenneté, comme beaucoup de localités d'Amérique du Nord. Beaucoup ont encore plancher et murs en bois sur l'extérieur, même si certaines sont plus récentes. Toutes disposent de jardins et d'allées, de garages et de pas mal de place. Quelques petites résidences collectives ou appartements au dessus des commerces existent aussi, mais sur jamais plus de trois étages. Beaucoup de ces habitations ont été pillées, mais nombreux sont aussi les habitants qui se terrent chez eux, sans faire ni bruit ni lumière, pour éviter que Zack ne vienne les chercher !