L'est est densément boisé et il n'y a que peu d'habitants pour peupler l'endroit. De vastes étendues à demies sauvages, d'hautes herbes et de sous-bois, parsèment le territoire. Ici, les zombies rôdent du fait de la proximité d'une grande autoroute à l'est, qui a attiré de nombreux contaminés. Les gens d'ici survivent de justesse en se cachant, mais des morts toujours plus nombreux viennent du sud, ou des villes du nord de la côte est américaine.
Le sud est un endroit bien plus boisé que le reste de la région, disposant déjà d'une forte densité de végétation. Le coin paraît sauvage, et il n'est pas rare d'apercevoir sur ses routes ou ses sous-bois des animaux sauvages. Mais avec l'afflux massif de réfugiés américains allant vers le nord, l'endroit est désormais un lieu de mort. Car certains réfugiés étaient contaminés, tandis que l'épidémie courrait sur les talons des fuyards. Les zombies hantent ces vastes forêts par groupes conséquents, et tous se dirigent vers le nord, vers leurs proies, premiers éclaireurs de hordes de milliers d'individus.
L'ouest est un territoire alliant lacs, bois et champs. C'est un paysage de toute beauté, mais relativement peu occupé par l'homme. Il y a quelques communautés et fermes solitaires, quelques entreprises excentrées, mais guère plus. Pour le moment, l'ouest a relativement échappé aux déprédations des hommes comme des infectés. Parce que l'épidémie suit les réfugiés américains qui vont en masse vers le nord et que les axes d'exode évitent ce secteur, il y a encore peu de zombies dans le coin, et les survivants y sont plus nombreux. Ici, c'est plutôt la nature humaine qui pose problème...
Compton est un petit village, traversé en son centre par une large route à quatre voies, et comptant de nombreux commerces. Il y a pas mal de tourisme à faire ici ; auberges et parcs, restaurants et boutiques sont là pour ravir les touristes en même temps que le lieu historique Saint Laurent pour les amateurs d'histoire. L'endroit est aujourd'hui désert. Un véhicule blindé de l'armée est abandonné en plein centre du village et il n'y a plus âme qui vive à part quelques zombies. Sur les portes de chaque maison a été collée une affiche indiquant que l'endroit a été évacué et la population déplacée plus au nord.
Le Centre-ville de Coaticook est assez pittoresque, avec de nombreux bâtiments datant du début du Xxème Siècle. Ce qui est sûr, c'est que l'endroit est agréable, aéré. Il y a de nombreux arbres et espaces verts, les rues sont très larges et bordées de végétation. Les maisons sont individuelles et souvent anciennes, en bois, en pierre mais aussi en briques pour les plus récentes. De nombreux commerces rendent l'endroit plus accueillant encore ; on a l'impression de vivre ici à cheval entre passé et modernité. Les fières institutions de la ville se trouvent aussi dans ce quartier. Mais désormais, les morts hantent les rues, et de longues traînées de sang brunâtre souillent sa beauté.
Coupée en deux par une rivière, Coaticook dispose d'un quartier de l'autre côté du cours d'eau entouré des gorges qui rendent la ville célèbre, côté est. Ce quartier est plus résidentiel et dispose de quelques restaurants, mais aussi d'autres services d'agréments comme des bases de loisirs dans les gorges. Ses parcs sont nombreux et réputés dans toute la région pour leur beauté. Aujourd'hui, on voit à intervalles réguliers des morts vivants piétiner les massifs et se jeter sur les imprudents...
Ce quartier, nommé du nom de son artère principale (Main) en direction de l'ouest (O), est un quartier très dynamique avec de nombreux bassins d'emplois pour toute l'agglomération. Pour autant, c'est aussi l'un des quartiers les plus anciens de la ville avec de vieux bâtiments datant pour certains d'un siècle. Assez typique des villes « pionnières », l'endroit respire le bon air d'une vie authentique... Du moins, si on passe outre les relents de Zacks, qui pullulent littéralement dans le secteur.
La Route Child mène au nord de Coaticook, vers l'intérieur du territoire Canadien avec à la clé Montréal, bien plus au nord, ou Québec. Cette route longe une vaste plaine, parsemée d'entrepôts agricoles, de stations-service ou d'entreprises de transport. Un peu plus au nord, à quelques centaines de mètres, se trouve le quartier nord de Coaticook, un peu excentré. Il y a aussi un ou deux supermarchés sur le bord de la route, avec leur parking associé. Ce sont des entreprises qui desservent et font vivre tout le secteur, villages et fermes isolées en plus de la ville de Coaticook. Il y a donc pas mal d'activité... Les survivants de la Grande Panique évitent un maximum de marcher à découvert en pleine journée, car ils peuvent être vus de loin sur cette aire dégagée.