Sujet: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Ven 15 Mai - 20:23
Un cabinet d’architecture et de paysagisme. Pourquoi foutre les pieds ici ? Aucune idée. Changer de décor, peut-être, ne pas rester dans l’environnement clôt de la ville, ne pas contempler ad vitam aeternam les murs au papier peint infâme de la maison que je réquisitionnais ? Très probablement. Toujours est il que j’avais dit à Philippe de me rejoindre ici. Nous avions établi un plan sommaire de la ville et des alentours, en nous y établissant, et l’avions recopié pour que chacun de nous en ait un, à charge de noter les endroits qui pullulaient le plus de Zack pour que nous recoupions les informations, et que l’on ne se laisse pas surprendre. Il trouverait. J’étouffais un rire sans joie, hautement sarcastique, en voyant qu’il était éco-responsable, et toutes les installations dont ils devaient se vanter du temps de leur vivant. A supposer qu’ils soient morts. Et pas dans les locaux, s’il vous plait. C’était pas le genre de bâtiments qu’on loupait. Faut dire qu’on voit pas tous les jours, à proximité de la ville, des éoliennes, des panneaux solaires, et toutes les autres conneries qu’ils avaient pu installer. Enfin, je doutais pas que ça fonctionne, mais l’utilité, maintenant ? Bref.
Je profitais du couvert de la nuit, malgré le soleil qui n’allait pas tarder à se lever, pour progresser le long de la route, en étant couverte par un semblant d’obscurité. Je n’étais pas vraiment prudente, mais au moins ne m’étais-je pas lancée dans le chemin au moment où le soleil était à son apogée. J’observais le bâtiment, d’un air sceptique. Il était excessivement grand. Et surtout, incroyablement bien conservé. On aurait pu croire qu’il aurait été pris d’assaut, mais il semblait préservé. Préservé des balles, du sang, des morts-vivants. Il me donnait presque froid dans le dos, ainsi érigé, intact dans le désastre de ce qu’était devenu notre pays. Était-ce réellement pareil, ailleurs dans le monde ? Je ne pouvais croire que nous ne soyons pas sauvés, si quelqu’un avait trouvé un moyen de lutter, ou n’était tout simplement pas touché… ou peut-être bien que si. Pourquoi risquer de s’y exposer, si l’on est sagement installé chez soi, indemne ? Jusqu’au jour où on ne l’est plus. Et où on décide d’agir.
Nous devrions faire des tests, sur les cadavres. Mais à quoi bon ? Je ne suis pas scientifique, ni rien de similaire. Je ne saurai que faire, et encore moins quoi prescrire, si l’un de nous venait à être contaminé à cause de lui. Non, c’était de toute façon trop risqué. Une balle dans la tête, ou un coup sec, et on en parlait plus. Je pourrai bientôt arrêter de m’encombrer de mon flingue, d’ailleurs. J’arrivais à cours de munitions. Soupirant, à proximité de l’entrée, j’avançais encore de quelques pas, m’adossant précautionneusement et sans bruit à la porte, priant pour qu’elle ne cède pas, ni ne se révèle grouiller de Zack, dès qu’on l’ouvrirait. Les apparences sont parfois trompeuses, et peut-être l’immeuble en était-il infesté. De ma position, j’avais une vue élargie sur la route, et pourrais rapidement repérer Philippe.
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Sam 16 Mai - 19:13
Hier, l'hôtel de ville et aujourd'hui ? Je ne savais pas. J'avais parlé jusque tard dans la nuit à Chloé, et maintenant, tout était clair. Nous remontions la pente. On continuerait nos efforts. Malgré les difficultés, les obstacles et les disputes, nous avions toujours de l'espoir. Hier quand même, ça avait été assez juste. On avait dû se séparer, et pendant que Violet et Eva tenaient le bas des escaliers, nous avions dû chercher dans le noir avec Chloé tout ce qui pouvait nous être utile. Une radio, que je trimballais vers moi. Eva et moi gardions profil bas, aussi bien par rapport à la complexité de notre relation que pour nos projets pour le reste du groupe. J'avais dit à Chloé que je la laissais, ce soir mais que je serais de retour au matin. Que je partais en reconnaissance, encore une fois. Je rejoignais Eva. A la lumière de la lune, ça n'a rien de facile. Ce n'est pas comme dans les films et les séries. Le monde, une fois que l'on retire partout les lumières de rues, les phares des voitures et les élcairages des maisons... Tout est sombre, la nuit est bien plus terrifiante. Et paradoxalement, la fin de la civilisation révéle quantité de bruits naturels qui ne semblent pas l'être. Sur le trajet, je sursaute plusieurs fois, et je dois même me mettre à courir lorsque je fais tomber avec le bout du canon de mon fusil une boite qu'il y avait sous la véranda d'une maison que je contourne. Je cours, car déjà j'entends derrière moi les grognements et les pas claudiquants.
Je continue de progresser. Je dois m'arrêter deux fois dans un coin, abrité sous le couvert d'une maison, pour allumer la petite lampe que je fixe en baïonnette au bout du fusil et regarder les cartes grossières que l'on utilise au sein du groupe. J'espère vraiment que Marina et que Violet surveillent bien les alentours. Mais il y a des choses dont je dois discuter avec Violet. La radio a fonctionné, mais pas longtemps. Je l'ai prise avec moi, bien que les piles soient en train de mourir et qu'il est terriblement difficile de capter quoi que ce soit. Il me faut encore un moment pour rejoindre Eva. Je me demandais pourquoi elle m'avait demandé d'aller si loin de chez nous ? Au pire, on aurait pu se voir au rez de chaussée pendant que Chloé dormait. Ce n'était pas très discret, mais c'était toujours plus sécurisé qu'ici. Je finis par arriver à proximité. Je reconnais les environs, contournant le bâtiment du coin pour voir s'il n'y avait rien dans les environs. L'endroit semblait sauf. Putain, j'étais claqué en fait. Je réprimais un baillement, désormais rongé par la curiosité et l'impatience. Je vois la silhouette d'Eva, près de l'entrée. Je me rapproche d'elle en courant et en baissant la tête, par pur réflexe alors que je n'avais aucune idée de l'impact que cela aurait sur la vue des infectés.
Je me penche vers Eva, tiraillé douloureusement par l'envie de me précipiter contre elle, contre ses lèvres, pour relâcher la pression de la journée passée. Mais je n'ai aucune idée sur le stade exact de cette relation, ni même sur la réalité de celle-ci. Autant rien faire que passer pour une pomme. Je plaque mon fusil contre mon torse, accroupit à côté d'elle.
| C'est pas facile d'arriver jusque là. Qu'est ce qu'on fout ici, Eva? |
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Lun 18 Mai - 0:38
Je n’avais pas été assez prudente, pour venir. Il était bien évidemment hors de question de me munir de lampe, pour me repérer, à moins de vouloir faire une proie facile, mais j’étais loin d’en être à ce stade. Toujours est-il que, sans réellement faire attention aux aspérités du sol, je n’en avais que plus trébuché, m’étais cognée, avais manqué de tomber réellement… Il aurait pu m’arriver bien pire, que des égratignures et des bleus, mais il fallait croire que j’avais été préservée. Fort heureusement. J’arrivais tout de même à bon port, indemne. Plus tôt que prévu, mais quelle importance ? J’attendrais. J’aurai par ailleurs tout le loisir d’observer le bâtiment, et éventuellement d’en faire le tour, en attendant. Peut-être pourrais-je trouver quelque entrée dérobée, susceptible d’être à l’abri des regards de Zack qui pouvaient se planquer dans l’ombre. Il devait très certainement y avoir plus d’une porte. Je n’eus cependant pas le temps de mettre cette pensée à exécution, la silhouette de Philippe apparaissant le long de cette rue bien trop exposée. Je me mordais la lèvre un bref instant. Étais-je en train de l’amener à sa mort ? Peut-être. Je ne le souhaitais pas. Je finissais par me laisser glisser contre la porte, dans une position fort peu confortable, mais qui me permettait tant de me fondre dans l’obscurité, que de me relever rapidement, si besoin. Mes genoux pliés me le feraient payer après, mais tant pis.
J’attendais patiemment qu’il s’approche, réfléchissant à ce qu’on pourrait tirer de ce bâtiment. L’intérêt que nous avions, à venir ici. Le savais-je réellement ? N’avais-je pas décidé sur un coup de tête, de manière inconsciente, de venir ici ? Il allait très certainement me le demander. Il n’était pas écervelé, loin de là. Il ne viendrait pas dans un lieu si exposé, et par conséquent dangereux car si la menace était visible de loin, nous l’étions tout autant. Et la supériorité numérique n’était pas de notre côté. L’avait-elle jamais été, depuis que cette épidémie s’était répandue, devenant la pire menace que l’humanité avait connue ? J’en doutais. Peu importait. Quoi que je puisse dire sur notre venue ici, je n’y croyais peut-être pas assez pour convaincre le français. Nous verrions.
Je me figeais légèrement, en le voyant se pencher vers moi, tant parce que l’envie me tiraille, mais ça n’est pas une surprise, cette envie étant depuis un temps certain maintenant, que parce que je crains le contact qu’il pourrait initier, ses implications, ses conséquences. Alors je m’adosse réellement à la porte, augmentant, bien qu’à peine, la distance entre nous. « C’est un beau lieu de vacances, tu ne penses pas ? Je pensais qu’on pourrait repérer les lieux. Voir si l’on n’y serait pas plus en sécurité qu’en ville. Si c’est habitable. Nous serions exposés ; mais la menace serait visible de loin. Et changer de décor, ne plus étouffer, serait plaisant. »
Des arguments bancals ? Peut-être.
« On entre ? »
HJ : J'espère que ça t'ira ^^'
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Mer 20 Mai - 18:45
Je sens Eva se tendre. Je la connais, maintenant. Peut être pas aussi bien que je le désirerais, mais toujours mieux que les autres gens du groupe, ma fille exceptée. Nous avions couché ensemble, la policière et moi. Une fois. Etreinte brûlante mais hésitante, passionnée et quelque peu éperdue. Je savais comment elle pensait, et j'étais attiré par tout ce que je savais, tout ce que je sentais d'elle. Je me rendais bien compte que c'était peut être surfait, mais Eva était une des personnes, une des choses, à laquelle je me raccrochais le plus en ce monde. Ce n'était pas forcément une bonne chose, mais ça me permettait au moins de ne pas trop perdre pied. Je gardais un peu de prise avec la réalité, en me liant à quelqu'un d'autre, une personne qui souffrait comme moi, qui avait le même genre de nature, brutale mais protectrice. Eva était tout ça, et elle ressentait autant de gêne que moi vis à vis de notre situation. Nous ne l'avions jamais vraiment clarifiée. Après notre étreinte, elle était rentrée chez elle, et les mots échangés depuis avaient dans la plupart des cas eut un lien direct avec nos préoccupations quotidiennes. Pas ce que nous ressentions, pas ce que nous désirions. Ce soir était peut être une manière quelque peu déguisée de nous amener sur ce terrain. Je la jauge autant que possible malgré l'obscurité alors qu'elle m'explique son idée. Je hausse doucement les épaules, reportant mon regard sur le grand bâtiment derrière elle.
| J'ai vu ce bâtiment de loin pendant mes reconnaissances en solitaire. QU'est ce que c'est que ce truc bizarre? |
Je réfléchis un instant, puis la jaugeant encore un peu. Puis, je me lève.
| Je vais pas être galant et passer le premier, ok ? Tu me couvres. |
La main calée sur la poignée, j'attends qu'Eva se décale et se positionne avant d'appuyer sur la clinche.
Type d'action J'essaie d'entrer
Bien sûr, la porte est fermée. Et bien fermée. Je force un peu, sans résultat, j'essaie de pousser avec l'épaule, pas un micro-mouvement. L'enfoncer va être désastreux, et douloureux. Je me tourne vers Eva.
| Tu m'aurais pas fait la blague d'avoir déjà trouvé la clef ? Sinon, va falloir passer à l'ancienne... Fenêtre? |
Type d'action Si l'action fonctionne, je fouille les environs. [ANNULE]
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 7 Juin - 18:16
Comment agir, sinon en ignorant ce qui me tiraille, ce qui ne ferait que causer complication et, peut-être, mon départ de ce groupe improvisé au sein duquel je me sens bien ? D’aucune autre manière. Je n’ai pas pour habitude de faire l’autruche, mais il me semble indispensable de me laisser aller à ces instincts que je méprise, en ce moment. Alors oui, j’ignorais délibérément l’élan qui me poussait à vouloir plus de sa part. J’ignorais délibérément ce que son regard trahissait, ce que son attitude trahissait. Viendrait le temps d’en parler, le temps où je n’arriverai plus à faire semblant, le temps où je serai simplement trop faible pour ne pas céder à ce besoin que j’avais de me raccrocher à quelqu’un, à quelque chose, à dépasser cette perte, ce manque constant de tous ceux qui avaient compté pour moi des années durant, à combler cette solitude que je m’infligeais de n’avoir su les sauver. A accepter l’inévitable. Mais nous n’y étions pas. Non, nous n’y étions pas, et je persisterai à éviter toute conversation autre que professionnelle, si l’on pouvait dire ainsi, autant que possible.
« Un truc d’architecture, écolo. C’est moche, et ridicule, mais on peut croire qu’ils auront des trucs à bouffer, sans que personne n’y soit allé. C’est loin, à la vue de tous, y’a pas de trace de carnage, et aucun bruit. J’ai fait le tour, avant que tu n’arrives. Si ça a été abandonné y’a longtemps, peut-être que personne n’a osé y aller. »
J’acquiesce, saisissant ma matraque. Je n’ai presque plus de balle, mon flingue ne me servira qu’à peine. Il faudrait peut-être remédier à ça. Je réfrène un juron, en voyant que la porte ne s’ouvre pas, ne veut pas s’ouvrir, résiste. Fort bien. On est coincés à l’extérieur. Je soupire. Si seulement j’avais pu. Mais je n’avais pas cherché.
Type d'action Je cherche la clef
Je m’approchais d’un buisson, non loin. Peut-être aurait-elle pu y être dissimulé ? Cela me semblait un peu absurde, mais pourquoi pas ? Je reculais précipitamment, en voyant un zombie se relever et en sortir. J’avais été bien conne, de ne pas le voir en faisant le tour. Mais je n’avais pas observé le buisson. Je levais ma matraque, bien déterminée à l’achever réellement.
Type d'action J'essaie d'entrer
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 7 Juin - 18:16
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Sam 13 Juin - 13:56
Très rapidement, Eva me dit de quoi il s'agit pour cet endroit. Franchement il était carrément atypique en comparaison de tout le reste de la ville. Je la sens pensive. Je ne sais pas, je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi nous avions dû y aller ce soir, si tard, alors que nous avions déjà passé une journée éprouvante. J'avais cru que ce serait peut être une occasion de mise au point, ou encore une discussion plus grave sur l'avenir du groupe. J'avais cru que, peut-être, elle aurait voulu de moi. Passer un moment intime après le stress et l'horreur de la mairie. Mais non. Elle semblait simplement vouloir fouiller un endroit atypique à la recherche de nouvelles ressources. Je ne sais pas si je dois en être profondément soulagé ou gravement déàu. Je comprenais en tout cas son raisonnement, mais j'évitais son regard qu'elle ne puisse lire dans le mien la confusion de sentiments que je pouvais ressentir à cet instant précis. Ce n'était pas une situation facile, ni pour elle, ni pour moi. J'acquiesçais en tous cas à ses paroles.
| Ok, ça se tient. Alors, on y va. |
Autant ne pas perdre son temps en palabre inutile. Nous sommes bien vite blasés par l'absence de la clé et par le fait qu'il faille encore fournir des efforts alors que la journée a déjà été plutôt cruelle en terme d'énergie dépensée pour survivre. Eva se met en quête d'un pot ou de quelque chose qui puisse contenir un double des clefs. Je savais aussi par expérience que c'était une pratique répandue dans les petites villes de campagne, au moins en Europe. Cela devait être aussi le cas aux Etats Unis. Mais rien ne se passe comme prévu et un contaminé saute sur Eva. Je fais deux pas en tirant mon propre surin pour défendre d'instinct la jeune flic.
Type d'action Je tente de tuer le contaminé.
Je n'y arrive pas, la saloperie bouge. Je n'avais pas besoin de dire à Eva de s'occuper de l'infecté, je savais qu'elle allait déjà profiter qu'il s'en prenne à moi pour nous en débarrasser une bonne fois pour toutes...
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Dernière édition par Philippe Esclavier le Sam 13 Juin - 13:58, édité 1 fois
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 14 Juin - 11:32
Pourquoi ne soutenait-il pas mon regard ? S’il m’était difficile de le faire moi-même, je ne me dérobais pas pour autant, essayant malgré tout tant bien que mal de dissimuler tout ce qu’il pourrait trahir. Voulait-il en faire de même ? Doutait-il que je sache tout ce que ses yeux trahissaient ? Avais-je agi stupidement, en venant ici, et voulait-il tout simplement que je ne puisse pas voir ce qu’il en pensait ? Tant de questions se bousculaient, mais à quoi bon ressasser, et me laisser distraire ? Non, tant pis. Autant attendre qu’il réponde à mon explication, et prétendre que tout le reste n’avait aucune importance. Ça n’était pas, et ne serait très probablement jamais le cas, mais tant pis. Je me devais au moins d’essayer. Sa réponse me soulageait, malgré tout. Il aurait pu aussi bien me dire que l’on ferait mieux de rebrousser chemin, mais non. Il me suivait. Malgré la fatigue, la tension, le besoin de nous reposer. Qui savait seulement ce que l’on trouverait, ici ? Rien, peut-être. Et peut-être, alors, nous reposerions-nous un moment, à l’abri de tout, avant de… faire venir les autres ici ? Non, c’était bien trop dangereux. Trop exposé. Je secouais la tête, pour moi-même. Nous reposer ou même nous rapatrier ici n’avait que peu de sens.
J’aurai surement pesté, de ne pas avoir trouvé si un zombie ne s’était pas jeté sur moi. Comment avais-je pu ne pas le voir, ne pas penser à inspecter ce buisson ? Peut-être était-ce vraiment n’importe quoi. Peut-être. Peut-être allions-nous y laisser la peau, par notre faute. Je m’apprêtais à frapper, mais Philippe me devança, l’immobilisant. Parfait, cela me laissait le champ libre pour le tuer. Je devais y arriver.
Type d'action Je m’attaque au zombie.
Je ne parvins qu’à réduire son bras en bouillie ce qui, si ça attira son attention un instant, n’eut aucun autre effet. Il continuait de menacer Philippe, mais s’était décalé suffisamment pour me permettre de voir qu’un objet était effectivement caché dans le buisson. Une boite… Assez incongru, dans un buisson.
Type d'action Je choppe la boite pour voir ce qu’elle contient.
Je me baissais prudemment, pour attraper la boite sans risquer de me faire bouffer, et l’ouvrais sans plus de ménagement. Victoire ! Nous allons pouvoir entrer. J’hésitais à aller ouvrir la porte, et à y tirer Philippe sans ménagement, mais c’était trop risqué. On viendrait facilement à bout d’un seul zombie, et s’il y en avait d’autres de l’autre côté de la porte… Non, on ferait ça après.
Type d'action Entrer.
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Dernière édition par Eva McAllister le Dim 14 Juin - 11:42, édité 1 fois
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 14 Juin - 11:32
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 14 Juin - 21:53
Les événements s'enchaînent encore une fois à toute vitesse. Je n'ai toujours aucune idée des intentions d'Eva et cela commence véritablement à devenir pesant. Je ne sais comment réagir et je déteste ne pas savoir anticiper la suite des événements, c'est un peu comme si j'avançais totalement à l'aveugle. Je n'aimais pas que l'on me prive à ce point de copntrôle sur la suite des événements. D'autant plus que dans le monde où l'on vit c'est carrément dangereux. Je n'en savais donc rien et n'avais bien vite plus du tout le temps de penser, puisque nous sommes attaqués en pleine nuit par un contaminé. Bordel, le cauchemar recommence. Ma lame improvisée ripe contre la mâchoire et lui arrache un bout de joue qui pendouille à cause d'un petit bout de chair. Je continue à cogner mais le tournevis se plante à plusieurs reprises en pleine poitrine, sans plus d'effets a priori. Punaise. Je suis vraiment mal barré, là./ C'est l'horreur cete histoire. Les combats de nuit tournent souvent mal de toute manière. C'est toujours compliqué à appréhender pour tout un tas de raisons. Eva me rejoins bien vite et met en charpie l'un des bras de l'horreur mais celle ci continue de s'en prendre à moi, sans retenue aucune. Je la vois du coin de l'oeil se retirer comme si elle avait trouvé quelque chose. Mon cœur s'emballe. Elle me lâche alors qu'il y a urgence là, putain ! En grognant sous l'effort, je me jette contre le contaminé pour essayer de lui enfoncer ma tige d'acier en pleine poire.
Type d'action Je tente de tuer le contaminé.
| Han! |
Craaac, le tournevis rentre sous la mâchoire et perfore le cerveau. L'abomination s'effondre, enfin morte. Haletant, je me tourne vers Eva. J'ai envie de râler qu'elle m'ai laissé tomber, mais d'un autre côté j'ai perçu le reflet que renvoi la clef métallique dans sa main, à la lumière de la lune. Je la regarde, regarde la porte de la maison. Je m'avance vers elle d'un pas vif. Je l'enlace et lui offre un long baiser, plein d'un élan passionné. Je m'arrête au bout de quelques longues secondes.
| Depuis le temps que j'en avais envie, putain, je me sens moins à cran, d'un coup. |
Je me rapproche de la porte, revigoré J'essaie de regarder au travers de la serrure, mais comme l'intérieur n'est pas allumé... Je ne perçois pas de mouvement, et en plaquant ma tête contre l'huis je n'entends rien non plus. Je me retourne vers Eva, signe du pouce. Allons y.
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Dernière édition par Philippe Esclavier le Dim 14 Juin - 22:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 14 Juin - 23:14
Comment réagirait-il face au fait que je m’éloigne ? Peu importait, en soit. Certes, il pouvait considérer que je l’abandonnais, mais je lui faisais suffisamment confiance pour mettre fin au combat, il avait les capacités de le faire, mais j’avais aussi, en m’approchant et le contournant légèrement pour mieux l’atteindre, décelé une boite, non loin. Je ne m’étais peut-être pas trompée, en tentant de chercher dans ce buisson, qui était le plus proche, et malgré tout le plus dissimulé. Si l’on pouvait le qualifier ainsi. Je me penche, mon regard revenant tout de même régulièrement vers Philippe, inquiète malgré moi. S’il était mordu… Je ne me le pardonnerais probablement pas. Mais l’une des deux balles qui me restaient lui reviendrait. Je ne le laisserai jamais comme ça, bien que ça soit un calvaire d’imaginer le tuer. S’il ne le faisait, de toute façon, pas lui-même. Je saisissais la boite, en même temps qu’il achevait le zombie, dans un effort certain. Je lui lance un regard inquiet, d’excuse, et à la fois soulagé. J’ouvre le récipient, et en sort la clef. Je ne manifeste pas de manière sonore mon contentement, mais je suis heureuse de l’avoir trouvée. Avoir fait tout ce chemin pour rien m’aurait dépitée.
Concentrée sur ma trouvaille, que je lui montre, je me relève, m’approchant de la porte. Je ne remarque même pas son regard, le fait qu’il fonde sur moi me prenant par surprise, et encore plus ce baiser qu’il me vole et m’offre à la fois, incapable de réagir, tant à cause de son geste que des paroles qui suivent. Je le savais, je l’avais vu, mais je ne m’attendais pas à une telle réaction… Pas du tout. Sous le choc un instant, je ne dis rien. Et la colère me prend, rapidement substituée par l’envie. Si j’ai eu un court moment l’envie et le besoin de l’insulter et de l’envoyer bouler, parce qu’il n’a pas à me considérer comme un objet qu’il embrasse quand il veut pour relâcher la pression, j’ai encore plus envie de lui dérober ses lèvres à mon tour, et de profiter à nouveau de l’étreinte.
Je n’en fais rien pour le moment, toutefois, je passe la clef dans la serrure, qui résiste un peu mais s’ouvre, et m’avance dans la pénombre du bâtiment, une fois que Philippe a vérifié ne rien voir. Je me retourne pour le voir me suivre et le plaque contre la porte qu’il a refermée, l’embrassant à mon tour. Putain, ce que ça fait du bien. Envolés, les scrupules, la gêne.
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Lun 15 Juin - 17:43
Je me jette contre elle et l'enlace si fort, si passionnément, qu'elle ne peut pas faire grand chose la malheureuse, sinon accepter l'étreinte. Ma langue cherche la sienne, nos lèvres s'unissent dans un doux ballet alors que mes mains la serrent avec une certaine possessivité et un désir bien grand. Je me perds contre elle. J'ai envie d'elle. Tout de suite. Sans retenue. Mais non. Je me reprends, déjà haletant. Nous sommes dehors et à découvert. Et si la surprise l'a laissée me répondre, je ne suis quand même pas hyper hyper certain de sa réaction, en définitive. Eva était une femme flic, habituée aux brimades de ses collègues masculins et de leur harcèlement occasionnel. Elle n'aimait pas trop qu'on s'impose à elle sur ce mode. De cela au moins, j'étais certain. Je la laisse ouvrir la porte, essayant de me concentrer à nouveau sur la « mission », quoiqu'elle puisse être. J'ai quand même du mal. Une certaine chaleur couve dans mes tripes qui se tordent et j'ai bien du mal à me détourner de l'odeur et de la nuque d'Eva, qui m'attirent comme la lumière attire les moustiques.
Sa silhouette, svelte et rompue à la fouille, pénètre en silence dans la maison tandis que je braque ma lampe dans l'obscurité en l'allumant d'un coup, sans crier gare. Je ne vois rien, personne. Je dirige le faisceau lumineux vers le salon et vers la cuisine, au bout du couloir. Rien. Personne. Je commence à regarder vers l'escalier...
Quand une tornade me percute, et me plaque contre la porte qui vient de doucement reclaquer derrière moi. Ses lèvres capturent à nouveau les miennes et je me laisse faire après un grognement de surprise. Je l'embrasse à nouveau, fermant les yeux. Un peu brute, je la saisis et inverse nos positions, la pousse et la tient contre la porte. Mes mains s'infiltrent sous son haut et passent avec vigueur sur son bassin, dans le creux de ses reines, remontent entre ses omoplates. Je plaque mes lèvres contre les siennes, caresse sa langue...
Et me recule, encore haletant.
| Je... attends. Pas comme ça. On sait pas si c'est sûr. On sait pas si on peut. |
Je soupire, l'embrasse à nouveau, et pénètre dans le salon.
Type d'action Je rentre dans le salon
J'y entre. Endroit luxueux. Les volets sont tirés et ma lampe éclaire tableau, cheminée, table et tapis de sol. Je me tourne vers Eva, lui fait signe de m'attendre une seconde. Je prends une chaise, que je viens foutre contre la poignée de la porte qui mène à la cuisine. Je fais de même avec la porte qui mène au vestibule. Je me retourne vers la jeune femme. Je pose mon fusil sur la table basse et déboutonne ma veste
Je souris.
| C'était un fait exprès ? De nous amener ici, je veux dire? |
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Dernière édition par Philippe Esclavier le Lun 15 Juin - 17:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Mer 17 Juin - 23:50
Je suis prise par surprise par son étreinte, presque choquée face au fait que ça soit si soudain, et si déplacée, à un tel moment. Et la chute n’en est que plus cruelle, alors qu’il s’éloigne. Regrette-t-il ? Pense-t-il qu’il n’aurait pas du ? Très certainement. La colère m’assaille, encore plus alors qu’il évoque son envie et le fait qu’il soit moins à cran, comme s’il ne faisait que m’utiliser pour relâcher la pression. Pour peu, je lui aurai foutu mon poing dans le visage, et lui aurai dit qu’il n’était qu’un connard, moi que ne jurais que très peu. Excédée et peu certaine de la façon dont je devais réagir, je l’ignorais, ne disant rien, pour recouvrer mes esprits. C’est certain, le frapper n’était pas la solution… Je le devance, clef en main, simplement pour ne pas le voir, et ne pas aviver encore ma colère. Pour faire taire, aussi, cette voix, qui me souffle que j’ai apprécié ce baiser, et que j’ai envie de ressaisir ses lèvres, de mener la danse. Je me concentrer sur les lieux, sur la clef que je glisse dans la porte, que j’ouvre. Je laisse ma vue s’habituer, essaye de voir s’il y a le moindre danger. Je n’en ai pas la moindre impression. Les lieux semblent vides, comme je l’ai souhaité quand j’ai décidé de venir ici. Si Philippe ne m’avait pas embrassée, alors peut-être aurions-nous pu fouiller convenablement les lieux, parcourir les pièces, et y gagner quelque chose. Sauf que je sens sa présence derrière moi, son odeur dont j’essaye de faire abstraction, et l’envie que j’ai de capturer ses lèvres, sans y parvenir.
Sans plus attendre, alors que j’entends la porte se fermer, je me retourne. Au diable la retenue, la réserve, l’intelligence… Je l’embrasse, je dévore ses lèvres, avec encore plus d’empressement en entendant sa surprise. Il croit être le seul à pouvoir dérober un baiser, comme ça ? Je me laisse faire, alors qu’il me plaque à mon tour contre la porte, le rapprochant de moi, mordillant sa lèvre avec empressement, un peu plus fort, en sentant ses mains sur moi, le contact de nos corps. Putain, ce que j’en avais envie… Je m’en foutais, que ça soit pas sage, pas raisonnable, pas prudent. Je crois bien que j’étais incapable de résister, là, incapable d’écouter ma raison. J’avais juste envie, et c’était une raison bien suffisante, pour le moment, à être là, dans ses bras. Je grommelais, sentant sa chaleur s’éloigner en même temps que son corps, mécontente. Et acquiesçais, lui emboitant le pas, non loin… Bien sûr, que c’était risqué. Bien sûr, qu’on devait vérifier. Même si ça ravivait ma colère de tout à l’heure. Mais pas assez. Pas assez pour m’empêcher d’avoir envie de reprendre ses lèvres, encore.
Je vais m’asseoir, à pas de loup, alors qu’il fait le tour, bloque les issues. Sagement, presque. Alors que mes pensées sont tout sauf sages. Je le regarde, je pose mes affaires. Je secoue la tête… Fait exprès ? Bien sûr que non. Il me connaît. Il sait, que je n’aurai jamais fait ça, simplement pour… pour quoi ? Le baiser ? Non, certainement pas. Jamais je n’aurai prémédité de me laisser aller comme ça. Pourquoi l’avoir fui, sinon ? Je me rapprochais. « Tais toi. Je l’embrassais encore, le poussais sur un fauteuil, m’asseyant à côté. L’embrassant encore. Bien sûr que non. Et tu le sais. Je comptais, je compte, vraiment fouiller cet endroit. »
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Dim 21 Juin - 15:10
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Jeu 23 Juil - 20:48
Tout est plus intense et plus fort, et le désir me dévaste bientôt. Je n’aurai jamais du lutter contre cette envie obsédante qu’il faisait naître en moi. Tant pis pour les conséquences, je crois qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. Je m’étais entièrement donnée à Philippe, et cela ne changerait pas. Encore contre lui, je saisissais à nouveau ses lèvres, pour m’empêcher de parler. À quoi bon ? À quoi bon lui demander ce que l’on faisait, maintenant ? Finie la fuite, finis les faux semblants. Je restais un instant, blottie contre lui, profitant de la chaleur de notre étreinte. J’allais y aller avec mes gros sabots, mais nous ne pouvions pas rester là, à ne rien faire. On allait finir par s’inquiéter pour nous, si nous ne réapparaissions pas rapidement. Et je ne comptais pas quitter les lieux, sans réellement fouiller.
Me décollant de lui, je me rhabillais, ramassant mes armes, mon sac, regardant la pièce. Vaste, barricadée pour l’instant quand bien même il n’y avait pas âme qui vive. Mais plein de cachettes possibles, pour des vivres. Ou des vêtements chauds, peut-être. Nous ne pourrons pas échapper au froid éternellement. Mais n’importe quoi d’utile ferait l’affaire. Après tout, ce continent – les autres aussi, peut-être – était dévasté par cet épidémie, et si nous n’étions pas en trop mauvaise posture, nous allions finir par manquer de tout. Et cela m’obligeait à m’éloigner de Philippe, de son étreinte, et à fouiller rapidement. Je m’approchais d’un meuble tout ce qu’il y a de plus moderne, sans ouverture apparente, tâtonnant pour en trouver une.
Type d'action Je fouille.
Le placard finit par s'ouvrir, suite à une pression sur la porte, dans un grincement inquiétant. Suivi d'un tout aussi inquiétant râle, venant d'une porte non loin. Faisant signe à Philippe, je m'en approchais, matraque en main. Il pouvait continuer à fouiller, je m'occuperai de l'infecté.
Points de vie restants : 30/30 Munitions restantes : 2 balles Gains des fouilles : La clé Endroit où je me trouve : Extérieur Endroit où se trouvent mes ennemis : Un à une zone
Dernière édition par Eva McAllister le Mar 28 Juil - 15:19, édité 3 fois
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Jeu 23 Juil - 20:48
Le membre 'Eva McAllister' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Sujet: Re: A mi-chemin entre l'Enfer et le Paradis [Livre I - Terminé] Mar 28 Juil - 14:19
Tout se termine bientôt. Mes mouvements se font plus lents, plus profonds, nos baisers moins vifs et plus langoureux et bientôt ne reste plus que la satisfaction, le sentiment d'être repu même pour un instant bien éphémère. J'étais bien, là. Eva était une femme magnifique, une flic têtue et obstinée, plus dévouée aux autres qu'à elle-même. Intelligente et courageuse en plus d'être à tomber. Et elle m'acceptait pour ce que j'étais ; elle connaissait mes défauts pour avoir partagé ma survie depuis des semaines. Nous en étions venus à une certaine compréhension, intime d'une certaine façon, même si nous restions paradoxalement des étrangers l'un pour l'autre sur d'autres points de vue. Cela n'importe pas, à cet instant précis. Même si elle me repousse sur le côté alors que nous venons à peine de terminer notre étreinte, même si elle se rhabille déjà, j'ai conscience de l'importance de cet abandon d'elle-même. Je sais qu'elle a des sentiments pour moi, et moi pour elle. Pas besoin de les dire. Pas besoin de les évoquer, de disserter. Ce que nous avons, si fragile et si ténu, nous suffit pour l'instant. Ne pas être seul au milieu de l'apocalypse est déjà suffisamment important sans avoir l'impression d'exagérer en en entendant encore plus.
Ma compagne se rhabille et un instant, malgré l'obscurité, je laisse mon regard dévier sur ses courbes. Amaigrie, mais encore svelte, diablement attirante. J'ai encore envie d'elle. Mais nous ne sommes pas vraiment là pour ça, malgré notre abandon progressif à plus de proximité.
Elle est déjà concentrée sur la suite. Jamais de place pour les loisirs, pas vrai ? Je souris en me relevant, en m'habillant. Je suis fourbu et mes muscles me paraissent tout tendus, mais cette sensation s'accompagne d'une satisfaction assez intense que je ne peux qu'apprécier. Comme si mon corps, mes muscles n'avaient attendu que cela ; se dénouer dans le plaisir plutôt que dans la souffrance. A peine la belle a-t-elle commencé à fouiller que je me retiens d'extrême justesse de me retenir de sursauter quan d le grincement se fait entendre. Eva me fait signe de continuer de fouiller et prépare sa matraque. Pourtant, je n'ai pas envie de rester là à la regarder se mettre en danger. Avec une possessivité assez vieille école tout autant que d'un protectionnisme certain, je ne peux pas la laisser affronter l'épreuve toute seule. Je m'empare de mon fusil et m'apprête à trouver le contaminé et d'abréger sa parodie de vie d'un coup bien placé en plein front, pour ensuite faire de la marmelade de sa cervelle.
Type d'action Je passe dans la cuisine
Il ne me faut qu'un instant pour isoler le bruit, qui vient de la cuisine. Je m'y rends et le contaminé est là, baveux. Allongé dans un coin. Je lui saute dessus pour lui fracasser le crâne.
Type d'action J'attaque le zombie
Points de vie restants : 27/30 Munitions restantes : Toutes Gains des fouilles : // Endroit où je me trouve : Cuisine Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 infecté au corps à corps
Dernière édition par Philippe Esclavier le Mar 28 Juil - 14:26, édité 1 fois