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So Take This Night [Livre I - Terminé]
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MessageSujet: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptySam 20 Sep - 14:31

Je me réveille en sursaut, couché sur le canapé. Comme toutes les nuits depuis que nous sommes arrivés ici, je dors mal. Le cœur qui bat la chamade, je me redresse, couvert de transpiration. Un court instant, presque un éclair, j'ai peur d'avoir crié dans mon sommeil. Mais dehors, aucun bruit. Pas plus qu'à l'étage. Je me sens comme un animal pris au piège pourtant, je ne peux pas me débarrasser de cette sensation oppressante de danger et d'urgence. Alors, je bouge. Le poids de mon flingue dans ma main me rassure, je fais le tour des fenêtres bardées de planches et de rideaux épais pour vérifier que tout est bien en place, que les infectés n'ont pu entrer. Tout semble correct malgré l'obscurité. Je les entends toujours gémir dans la rue, mais j'entends aussi que le bruit de leur pas se fait plus fort, plus vif. Je comprends presque d'instinct, après tous ces jours à les fuir, qu'ils se dirigent de toute leur misérable vitesse vers une cible un peu plus loin. Je n'entends ni tirs, ni hurlements. Les maisons voisines ne sont pas envahies ; les gens qui accompagnent ma famille vers le nord ne sont donc pas traqués. Ils doivent probablement dormir, ou être dans le même état que moi. Nous dormons toujours dans des maisons séparés, pour éviter de se retrouver pris au piège sans espoir de sortie. Là, si une maison était attaquée et envahie, nos camarades pouvaient venir en aide aux autres depuis l'extérieur. Et avec ces crétins massés dans Coaticook, c'était particulièrement bienvenue. La capacité de manœuvre restait notre meilleur atout sur ces morts ambulants.


Pourtant, j'entends un hurlement, alors que je les observe depuis un tout petit trou au coin d'un volet. Eclairés par la lumière de la lune et des étoiles, les corps se mettent en marche plus en bas dans la rue, beaucoup plus loin. De nombreux contaminés émergent des jardins et rues latérales. Le hurlement se répète. Ce n'est pas quelqu'un de notre groupe, mais cela amène de plus en plus de zombies à s'intéresser au secteur, ce qui multiplie donc les risques que nous encourions de notre côté, même en faisant profil bas. Je monte en entendant un tout petit peu de bruit à l'étage. Les hurlements ont dû réveiller Juliette et les enfants. Bingo, ils ont une sale gueule et se tiennent en haut de l'escalier, armes improvisées à la main. Je mets un doigt sur ma bouche, pour leur signifier malgré la pénombre de ne faire aucun bruit. D'un regard, je fais comprendre à Juliette que je m'en occupe.


D'une manière ou d'une autre, les cris doivent cesser. Ma compagne descend les escaliers, tandis que Gabriel et Chloé doivent être sans doute déjà en train de se poster aux fenêtres. Je passe dans la cuisine, déverouille la porte, bouge le meuble avec l'aide de Juliette pour le soulever et non le traîner... Et je jette un œil derrière. Rien. Les zombies ont tous rejoint la rue centrale, apparemment. Je sors et Juliette referme la porte. Elle la verrouille, sans repousser le meuble. De quoi se protéger, elle et les enfants, tandis que je peux rentrer rapidement si les choses dégénèrent. Je regarde à droite, à gauche. Un nuage passe devant la lune et je lâche un juron étouffé dans ma barbe. Je dois savoir ce qu'il se passe, à quoi on doit faire face. Je me rappelais encore de Jameston, où un épisode ayant commencé de la même façon a terminé en incendie généralisé de la ville. Je passe derrière une première maison, laisse deux rôdeurs passer devant moi, à quelques mètres. Puis je vais à la deuxième. Dans la première, un couple et des enfants, comme nous. Dans la deuxième, je trouverais la personne dont j'avais besoin. La seule en qui j'avais confiance pour une reconnaissance de nuit, particulièrement dangereuse. Je tapais doucement à la porte de derrière, essayant d'étouffer le son le plus possible avec ma manche.



| Eva... Eva, on doit aller voir. Notre position est peut être compromise. |


Murmure insistant, je croise les doigts pour que Zack réclame son gueuleton de ce côté ci de la rue. J'entends les gémissements d'un nombre important d'entre eux, qui descendent toujours la rue à l'opposé du bâtiment. Si on veut voir ce qu'il se passe, il faudra continuer par les jardins... Encore que l'idée de se rapprocher du danger n'était pas la plus brillante qui soit, mais c'était la seule que j'avais eue.
Philippe Esclavier

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyDim 21 Sep - 23:11

Je me sentais aussi à l’aise, dans cette maison, que dans un tutu quand je faisais encore de la danse. Mais je ne retrouverai probablement jamais cette sensation d’être, sinon bien dans ma vie et dans ma peau, dans mon élément. Je n’avais pas particulièrement de racines, pourtant, et je devais être l’une des rares chanceuses, si l’on pouvait réellement dire ça, à ne pas avoir vu ma vie tellement bouleversée. Après tout, mon métier était d’endiguer les menaces, c’en était une. Mais ça n’était rien de ce à quoi j’aurai pu m’attendre, c’était à des kilomètres de chez moi, c’était au détriment de toute routine que j’avais pu créer… C’était à des années lumières de ce que j’aurai pu envisager pour mon futur, et tellement incompréhensible. Je ne parvenais pas à assimiler cette nouvelle réalité, et encore moins à l’accepter. Des morts, qui se relevaient, et étaient en mesure d’en ramener d’autres à la vie ? Irréel. Et pourtant. Je soupirais, absolument incapable de trouver le sommeil, pourtant pas brisé le moins du monde par le bruit qui aurait pu venir des contaminés, trop faible pour s’imposer, ou par un quelconque problème à venir. Je me lève, lasse, vers la salle de bain, pour m’asperger le visage d’eau et faire disparaître les traces de fatigue de mon visage. Geste hautement futile, qui ne ferait que me revigorer un peu, peut-être, et encore. Dans la pénombre perturbée par la lumière lunaire, je sélectionne au hasard quelque livre qui se trouvait là, contemplant sa couverture sans réellement l’ouvrir. La lecture n’a jamais été ma tasse de thé, activité bien trop calme pour moi. Soupirant, je le posais sur l’accoudoir du fauteuil, me levant pour faire les cent pas, calmer ma nervosité peut-être, ou finir par être gagnée par la fatigue. C’est peine perdue, alors que les râles se font plus audibles, accompagnés de bruits de pas plus rapides qu’auparavant. Une cible malencontreuse, pour qui ça va mal finir, si je n’interviens pas. Je ne peux pas le faire seule, pour autant. D’un pas un peu trop vif peut-être, je vais récupérer mes armes que j’avais déposées sur la table à portée en m’extirpant du lit que j’empruntais.

Je m’apprête à sortir par derrière, la porte de devant donnant sur la rue et la horde d’infectés se dirigeant de toute évidence dans cette direction, quand j’entends un coup très léger, que j’aurai pu imaginer. Que j’aurai cru imaginer, s’il n’avait pas été accompagné de cette voix qui m’apportait le soutien qu’il me fallait, l’appui de mon homologue, à même de se jeter dans la mêlée et estimer les dégâts, et surtout la dangerosité des mouvements à l’extérieur. Pas ensommeillée pour un sou, je ne perds guère de temps à ouvrir, dans le silence le plus total, et à saluer Philippe d’un signe de tête – les mots sont superflus. La gestuelle suffit, et aussi succinct que mon salut, mon signe de progresser, et de lui demander de me couvrir. La source du bruit ne fait aucun doute, et il va nous falloir aller au devant de celui-ci. Ou s’en approcher suffisamment près, de la manière la plus discrète possible, pour avoir une bonne idée de tout ce à quoi nous serons confrontés. Alors j’avance, aussi discrète que possible, en espérant ne pas me retrouver dans une position qui empêcherait toute retraite ou toute défense.
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyLun 22 Sep - 8:48

Il faut que j'arrête de me mentir à moi même, de jouer l'o^ptimiste. Il y a trop de contaminés dans le coin, et je ne ressens absolument aucune empathie pour les gens dehors qui subissent les assauts de l'infection. Je n'y vais pas pour eux. En fait, j'y vais pour nous. Je commence à comprendre, à assimiler, comment font les zombies se déplacent, comment ils risquent de nous découvrir. Qu'un seul d'entre eux sentent une piste, entende quelque chose ou même se cogne contre une porte ou une fenêtre et décide de rentrer... Et nous sommes faits. Au moins une partie d'entre nous. Si je ne ressens pas la moindre empathie pour les gens dehors, j'en ressens une énorme pour les personnes de mon groupe, en particulier bien sûr pour ma fille, pour Gabriel que je considérais comme mon fils, et pour Juliette, même si les choses ne s'arrangeaient pas avec elle, cela n'y changeait rien. Et pour Eva, aussi. Cette fille en avait suffisamment bavé pour qu'on évite que cela continue, et elle était la seule à comprendre vraiment ce que j'avais dû faire pour en arriver aussi. Elle avait aussi fait des choses terribles pour survivre, et vu des choses affreuses. Elle est déjà derrière la porte de la maison quand j'y arrive ; d'un signe de tête elle me salue ; elle m'a reconnu. Un regard, un geste, et je sais comment elle veut jouer le coup. Nous nous mettons en route. Alors que les râles se font légion de l'autre côté de la maison mais commencent à s'éloigner, je m'arrête près d'un massif de joncs séparant ce jardin de celui des voisins, à côté d'Eva, également accroupie.


| Il faut qu'on veille à éloigner ces connards d'ici, et qu'on voit ce qu'on peut faire pour tout ce bordel. |


Mon regard s'attarde un instant sur ses traits, malgré la pénombre. Elle a l'air fatiguée, épuisée. De mon côté, la peur d'être dehors de nuit me tenaille les tripes, mais je l'épouse plutôt que la repousser. La peur est utile ; je suis bien plus concentré sur les sons, sur la périphérie de mon champ de vision. Je garde mon pistolet de ma main gauche, moins précis que je suis de cette main là mais pour garder mon tournevis dela main droite, ma main la plus sûre et la plus forte. Je prenais la tête de notre avance, passant chez les voisins, dont la maison se trouvaient face à l'angle de rue où les zombies. Une fois que nous aurons contourné le jardin, en face de nous se dévoilera une nouvelle rue et je l'espère, la vision de ce qu'il se passait réellement ce soir.

Type d'action Je change de jardin, me rapproche de la source du danger



Je passe les massifs de fleurs sans un bruit, passe sous la véranda. En passant la tête sur le côté de la maison, je constate que Z est toujours en masse dans la rue. Mais une silhouette sombre se détache du groupe et avance vers nous, l'air hésitant que prennent les zombies en quête de chair fraîche sans l'avoir clairement perçu. Le salaud nous traque ; il a dû sentir quelque chose, ou voir notre silhouette passer d'un jardin à l'autre. Je fais un signe de tête à Eva. Passons au jardin suivant, avant que ce connard n'attire d'autres copains. En contournant la rue en face par notre droite, nous pourrons ensuite traverser la route pour longer cette rue où s'engouffrent tous les zombies, toujours par les jardins des maisons d'en face.


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Dernière édition par Philippe Esclavier le Lun 22 Sep - 8:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyLun 22 Sep - 8:48

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyLun 22 Sep - 22:51

Peut-être serait-il plus simple de tout laisser tomber, de me laisser contaminer, et de demander à Philippe de me foutre une balle dans le crâne. Plus de nuits d’insomnie, plus de sentiment d’être déracinée, plus de culpabilité à l’idée d’avoir contribué à terrasser ma famille, mes collègues. Si seulement… Cette idée m’écœurait. Je n’abandonnais pas, jamais, et quelles que soient les difficultés que je rencontrais, je me refusais à baisser les bras. C’était pour ça que j’étais encore là, après tout. C’est pour ça que, par moment, les souvenirs de mes actes me hantaient. Encore et encore. Parce que j’avais sacrifié ceux qui m’étaient les plus chers, pour ma propre survie. On pourrait facilement m’avancer qu’ils n’étaient plus que l’enveloppe d’eux-même, un bâtiment dont seule la façade subsistait. Cela n’aidait en rien à accepter mon geste, et à m’adapter à cette nouvelle vie. Je soupirais, alors que je me perdais dans mes pensées, sur ce fauteuil. Aussi terrible soit cette pensée, je me sentais soulagée de l’agitation des zombies, alors que le bruit se faisait plus présent. Outre le danger que cela impliquait pour nous, ça permettait surtout d’éloigner mes idées noires. J’avais rapidement saisi mon flingue, positionné dans son holster à portée de main, et tenais ma matraque, alors que je me dirigeais vers la porte, quasiment simultanément aux légers coups qui retentirent dessus, presqu’inaudibles. Philippe, plus en contrebas dans la rue, avait entendu les rumeurs des bruits avant moi, de toute évidence. Un sourire s’était placé sur mon visage, que j’avais bien vite réprimé. Ça n’était guère le moment, que de penser au réconfort de l’avoir dans ma vie.

Sans une parole, je sortais et me mouvais aussi silencieusement que possible, gardant pour moi le fait que cette recrudescence dans l’activité des créatures, malgré leur prolifération quotidienne, était une distraction bienvenue. J’avais fait des choses horribles, ce que j’avais à faire, pour arriver jusqu’ici sauve si ce n’était saine, que j’avais en grande partie confiées à Philippe malgré la barrière du langage et en dépit de l’opinion qu’il pourrait avoir de moi, mais je ne pouvais pas dévoiler l’adrénaline qui accompagnait la peur sous-jacente. Il s’en rendrait compte, de toute façon, bien assez tôt. Aussi sûrement que la fatigue due au manque de sommeil et le remords s’affichaient de temps à autre sur mon visage. Ma carapace n’était plus aussi dure qu’un moins auparavant, même si j’essayais de colmater les brèches. Peu importait, il y avait plus pressant, bien plus pressant. Je sais qu’il me suit, que le mouvement de ma main lui a indiqué le chemin que je voulais prendre, qu’il avait surement établi lui-même alors qu’il tentait de me rejoindre. Le cheminement de notre pensée se rejoint, depuis notre rencontre, et nous permet d’être efficaces. J’acquiesce, alors qu’il finit par imiter la position dans laquelle j’observe tout en me dissimulant.

« Quitte à sacrifier leur cible… Mais on ne peut pas les laisser s’attaquer à elle, pas maintenant, pas ici. Ses cris les attirent, et on va rapidement être dépassés. Il faut la faire taire, et les attirer ailleurs. Mais chaque chose en son temps, faisons un état des lieux, d’abord. »

Je le fixe, alors qu’il pose son regard sur moi. Qu’y voit-il ? Une femme dépassée, qui ne parvient pas à faire abstraction du méli-mélo de sensations qui s’entrechoquent dans sa tête ? Je hausse les épaules, comme pour répondre à mes interrogations muettes, et aux conclusions qu’il pourrait tirer de mon apparence. Lui dire que je ne suis pas mieux lotie ni plus mal lotie que tout un chacun. Il le sait, de toute évidence. Je ne l’observe pas en retour. Tout ce que je pourrais trahir m’en empêche, et la pudeur aussi, en quelques sortes. La pudeur, et le désir de ne pas l’importuner. Je me relève, restant baissée pour être le moins visible, en évoluant à côté des massifs de fleurs à sa suite, puis en empruntant la véranda. Nous sommes relativement abrités, mais nous avons une meilleure vue sur la progression des contaminés. Une vue qui suffirait à donner la chair de poule au plus fort d’entre nous. Je tressaillis brièvement, quand un des zombies quitte le groupe pour se diriger vers nous. Nous sommes abrités par l’obscurité, mais plus il se rapprochera, plus nous risquons de nous retrouver face à lui, et d’en attirer bien d’autres avec un bruit inopportun. Je regarde brièvement Philippe, avant d’emprunter une nouvelle rue, pour rejoindre un autre jardin et, espérons le, sous couvert de l’obscurité et des maisons, avancer le long de la colonne désordonnée de Zack.

Type d'action Je sors du jardin suivant poursuivre notre progression parallèlement au danger, pour s’approcher de son cœur.

Le portail ne m’oppose aucune résistance, me permettant ainsi de passer sans encombre et sans bruit dans l’allée qui sépare la maison actuelle de la suivante. Nous sommes malgré tout à découvert, et si nous ne souhaitons pas être des cibles faciles, nous devons rapidement avancer. Matraque toujours en main, je jette un coup d’œil autour de moi : pas de zombies en vue, qui sortirait de la masse grouillante pas assez éloignée à mon goût. Celui qui nous a repérés n’est pas visible non plus. La tension ne me quitte pas pour autant. Sitôt que Philippe sera lui aussi sorti, nous devrons continuer, sans attendre.

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Dernière édition par Eva McAllister le Lun 22 Sep - 23:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyLun 22 Sep - 22:51

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMar 23 Sep - 9:34

C'était chaud. Pour l'instant, ma partenaire et moi gérions correctement le problème, mais il semblait que celui ci avait bien des difficultés à nous opposer. Un premier zombie, par un coup du sort ou peut être totalement par hasard, a décidé de venir dans notre direction. Ce n'est pas forcément un problème en soi, mais il va bien falloir miser sur un peu plus de chance si l'on veut atteindre notre objectif, quand bien même celui ci reste assez mal défini. Peu importe. Tout ce qui compte pour le moment, c'est de bien choisir les directions que nous allons prendre. Une erreur, un coup de deveine, et il pleuvra du sang par hectolitres. Il faut prendre garde où l'on se prend les pieds, dans ce nouveau monde qui est le nôtre. La jeune femme qui m'accompagne se tient à côté de moi, silencieuse, immobile. Elle sait d'instinct quelle est la posture qui lui donne le moins de chances d'être repérée. Mortelle Eva. Elle n'a pas raté sa vocation ; elle aurait été aussi à l'aise dans une époque barbare où il fallait tuer l'envahisseur pour survivre dans un monde dangereux, fait de querelles entre tribus, qu'ici où il fallait prendre des décisions difficiles, presque inhumaines aux yeux de la société. Ce qu'elle me prouve une fois encore. Elle n'essaie pas d'argumenter, elle n'essaie pas de trouver la solution la plus sociale, la plus bénéfique pour tout le monde. Non, elle envisage le pire. Sacrifier la cible des zombies. Il y avait des chances pour qu'il y ai des femmes, des enfants, des vieillards là bas. En tous cas, des personnes innocentes. Le fait d'être coupable de quelque chose n'était plus un critère pour définir nos actions à nous autres, flics. Je hochais la tête, acceptant ce plan terrible.


| Je suis d'accord. Il faut faire vite, les éloigner avant qu'il n'attrapent ces gens. S'ils les tuent avant qu'on les disperse, ils vont s'étendre dans tout le quartier et cela multipliera les risques pour les nôtres. |


Murmures au creux de l'oreille. Sur le terrain, nous ne sommes même plus des flics, des survivants. Cette proximité n'est pas qu'apparente ; à cet instant précis nous nous trouvons en enfer avec une seule personne pour couvrir nos arrières. Nous avons confiance l'un en l'autre. Pareilel alchimie dans la police est difficile à trouver, il faut parfois vivre une vie pour créer un équilibre pareil au sein d'une équipe. Mais j'ai tord. Nous ne sommes plus flics. Pas après tout ce que nous avons été forcés à faire. Pas après tout ça. Eva me lance un coup d'oeil et reprend son chemin, et je lui emboîte le pas. Je ralentis une fois dans le jardin suivant ; le zombie emprunte tout juste le côté de la maison précédente. Il est distancé ; le temps qu'il parvienne sur l'arrière du bâtiment, nous sommes partis depuis longtemps. Je l'observe, la lune reflétant ses vêtements. Il nous cherche, mais ne nous trouvera pas tant que nous ne lui donnerons pas une raison de le faire. Je regarde ma camarade un instant, un faible sourire sur le visage. Je n'ai jamais été le plus marrant, à la BAC. Mais alors que nous pouvons nous faire dévorer vivant à chaque instant, il faut relâcher un minimum la pression, souffler un coup.


| Putain, comment on se la joue ninjas là. |


Je passe la tête sur le côté de la maison ; la file de zombies empruntant la rue de leur objectif s'amenuise, car la majorité s'y est déjà engouffrée. La queue du peloton disparaît progressivement par la gauche ; les derniers fêtards se joignent à la curée. Je prends une inspiration mal assurée ; il va falloir traverser la route à découvert pour passer sur le quartier suivant, et se rapprocher des maisons. Longer le plus gros de la horde après en avoir contourné l'arrière garde. J'assure ma prise sur mes armes, et je cours.


Type d'action Je traverse la rue pour me cacher le long de la maison d'en face, de l'autre côté de la rue.



En courant, je vois d'autres zombies plus bas dans la rue, qui cheminent vers nous mais qui ne semblent pas nous apercevoir. Nous arrivons à côté de la maison. Les gémissements se font plus fort, la masse des morts se trouve non loin ; nous la rattrapons à grands pas malgré son avance.


| On y est bientôt, fais gaffe. |


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Dernière édition par Philippe Esclavier le Mar 23 Sep - 9:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMar 23 Sep - 9:34

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMar 23 Sep - 22:45

|HJ| Désolée pour le pavé ^^'

Il n’y avait pas de demi-mesure à avoir. Le problème auquel l’on risquait d’être confrontés et qui pourrait compromettre la survie des autres membres du groupe était bien trop important pour que l’on s’arrête à des considérations superflues comme la survie d’inconnus trop imprudents pour ne pas se mettre à l’abri alors que la masse grouillante de cadavres ambulants proliférait dans la rue, et ce depuis un temps que je ne pouvais plus qualifier. Nous étions constamment à l’affut de leurs mouvements, pour savoir combien de temps encore nous pourrions rester dans ce coin de la ville. Si nous n’étions pas obligés, même, de la fuir. Philippe et moi faisions ce que nous avions à faire, pour nous assurer de la survie des nôtres, que nos actes puissent être considérés comme affreux ou non. C’est exactement ce que nous faisions ce soir-là, alors que nous évoluions dans le silence et la tension les plus complets. Et c’était cette capacité à aller au bout de notre devoir, malgré les effets secondaires qui en découleraient fatalement, qui faisait de nous une si bonne équipe, en symbiose. Spontanément, la prise de décision s’alterne, mais je sais que le français agira de la même façon que je l’aurai fait, et il a toute ma confiance. J’avance simultanément à lui, ne questionnant pas le moindre de ses gestes.

Mais la confiance mutuelle qui règne entre nous, si elle nous aide à progresser de manière efficace, ne doit pas guider nos pas. Celle que les autres membres du groupe nous porte, en revanche, ne doit pas quitter nos esprits pour le plus bref instant. La finalité de cette sortie de nuit, dans l’œil du cyclone, est d’éloigner la menace d’eux. Je ne m’autorise pas le moindre geste superflu. Pas une respiration de trop, pas un pas qui puisse attirer l’attention, pas le moindre crissement. J’ai craint le pire, quand un zombie était sorti du rang. Si la malchance était sur nous, il en aurait fallu de peu pour qu’il rapplique et rameute tous ses petits copains. Fort heureusement, nous étions entraînés, discrets et bien plus rapides. Et nous avions un but, qui nous permettait d’aller au delà de nos capacités – bien qu’elles ne soient pas grandement éprouvées pour le moment.

J’acquiesçais à mon tour, alors qu’il appuyait mes propos. C’était l’évidence, et l’urgence. Je m’efforce de chasser le trouble qui m’habite, à la proximité entre nous qui, si elle est naturelle, n’en est pas moins dérangeante. Elle n’est de toute façon que malvenue, a fortiori à un tel moment. Je retiens in extremis un soupir, et lui jette un bref regard. Remonter le long de la file de zombies, parallèlement à elle, n’est pas aisé, mais ça ne nous mènera pas non plus à bon port. Nous devons établir un plan, avant d’agir inconsidérément. «Nous devons endiguer la menace, dans la mesure du possible. Nous ne sommes pas en nombre suffisant pour le faire définitivement, mais nous pouvons les attirer ailleurs. Avançons autant que possible, autant que nécessaire, et mettons un plan sur place, avec les informations dont nous disposons. L’idéal serait de voir l’objet de leur convoitise. »

Ma voix était presque inaudible, le vent ne pouvait même pas la porter. Eut-il été un peu plus loin, qu’elle n’aurait pas été perceptible par Philippe non plus. Mais je savais qu’il en percevrait chaque mot, quitte à en déduire quelques uns ou même leur sens s’il lui échappait, par l’intonation grave dans ma voix, et le sujet. Il les déduirait, s’il ne les comprenait pas réellement. Je ne me retourne pas, alors qu’il regarde en arrière – surement pour voir si notre poursuivant indésirable est toujours là. Le regard qu’il me lance accompagné d’un faible sourire me fait comprendre que non, me réchauffant légèrement le cœur – la chance est peut-être de notre côté, au final - tout en me soutirant un air de perplexité, sourcils froncés. Que se passe-t-il ? Mes yeux se détendent, mes lèvres se déformant en un sourire qui fait écho au sien. Je ne m’attendais pas réellement à une telle remarque. La tension était telle, et ce quasiment systématiquement que nous nous retrouvions, au moins pour moi, que l’humour était la dernière chose à laquelle j’aurai pensée. Je me laisse aller à un plus grand sourire malgré tout, à un air de fierté même. Je me pense humble, mais force est de constater que d’assister ainsi à notre réussite me redonne de l’énergie, et pousse mes pas. « On devrait se reconvertir, plus tard. Travailler au Japon, ou n’importe où en Asie, où ils règnent en maître. On ne comprendra rien, et on ne nous comprendra pas, mais on serait tellement doués qu’on les éblouira et qu’ils se prosterneront à nos pieds. »

Une utopie, probablement pas si enviable, par ailleurs. Nous avions beau diriger notre groupe, nous n’étions pas adulés, et c’était tout aussi bien. Je n’aurai pas supporté cela, de voir mes faits et gestes épiés, reproduits. Surtout lorsque l’on devait décider de la mort réelle d’innocents, comme cela allait surement être le cas ce soir. Mais sa remarque était malgré tout la bienvenue. Elle ne nous distrairait pas, bien au contraire. Diminuer la pression, même pour un trop bref instant, nous permettrait de nous reconcentrer sur l’essentiel. Je suis son mouvement, alors qu’il observe la progression de notre cible, constatant que l’on ne voit pas encore la leur. Une rue, et on y sera surement. Si l’on parvient à une position qui nous permette d’observer sans l’être. Raffermissant ma prise sur ma matraque, à l’instar de Philippe sur ses armes, je me mets à courir à ses côtés, espérant ne rencontrer aucun obstacle, et ne pas nous trahir par le bruit de mes pas. Fort heureusement, ils sont trop loin, et c’est sans encombre que nous parvenons à proximité d’un nouveau bloc de maisons. Le bruit dégagé par les créatures me glace les sangs, mais je m’efforce de ne rien en montrer. Efficacité, concentration, rien d’autre n’importe. La peur m’anime, me permet de rester lucide, mais la dévoiler ne servirait à rien. J’acquiesce encore, à ses propos, et prends les devants.

Type d'action Je m’avance lentement, pour me rapprocher de la source du grabuge.

L’obscurité ne nous dissimule que trop bien, et nous permet d’avoir à notre gauche le rassemblement. Nombreux. Trop nombreux. Et bien trop dangereux. Nous devons progresser à une vitesse très réduite – le risque de nous faire repérer par notre proximité est bien trop dangereux. Nous ne voyons pas assez, en revanche. Leur trajectoire a légèrement dévié, en biais, vers la gauche, et la foule est trop dense pour que nous décelions ce que nous cherchons. D’un geste presque trop rapide, je fais signe à Philippe de continuer à avancer, tant que des objets assez gros se trouvent sur notre chemin. La chance nous sourit surement, car de nombreuses poubelles se trouvent dans la rue. Les habitants ont du être contraints de fuir peu après les avoir sorties. L’odeur, dont je n’avais guère conscience jusqu’à présent, m’assaillit, m’arrachant une grimace. Peu importe, je dois l’oublier. Elle est négligeable. Alors j’avance, dans le silence le plus total, grâce à des années de danse classique qui, à défaut de me servir autrement, m’ont permis d’acquérir la précision et la discrétion nécessaire.

Je ne peux empêcher un frisson de me traverser, alors que je parviens enfin à la scène de notre intérêt. Des proies, faibles, comme je l’avais envisagé. Une femme, enceinte, qui hurle à la vue de son ventre éviscéré. Un acte barbare récent, de toute évidence. Dans les secondes qui suivent, ses forces vont la quitter, et elle revient à la vie, peut-être. Je frémis, imaginant l’enfant grandissant dans son ventre, sa grossesse étant à un stade bien trop avancé pour être sans conséquence, revenir à la vie. Je sens un haut le cœur, puis plusieurs, que je m’efforce de réprimer. Avant de voir un enfant, de sept ou huit ans peut-être, dont le visage a été arraché de moitié. On ne peut plus rien faire pour lui, mais son unique œil vitreux qui me dévisage marque la fin de ma résistance, alors que je m’éloignais pour vomir, sans pouvoir m’en empêcher. Je me nettoyais brièvement avec un chiffon, et revenais vers Philippe sans tarder, me baissant pour être dissimulée par le hummer 4x4 qui nous abritait, lui signalant à voix infiniment basse que ça n’était qu’une réaction physique incontrôlable, et que j’étais en pleine possession de mes moyens. Ca n’était que partiellement vrai, mais j’étais suffisamment forte pour supporter la vision qui s’imposait à nous. Je n’allais pas lui faire faux bond, ou être secouée de haut-le-cœur à nouveau, peu importe l’horreur qui se déroulait sous nos yeux. Il allait en tout cas être extrêmement compliqué pour nous de nous dépatouiller de cette situation. Aucune solution ne m’apparaissait clairement en l’instant, et nous n’allions pas pouvoir profiter bien longtemps de la distraction causée par les personnes encore présentes dans le cercle créé par la coalition de Z.

« On ne peut pas risquer de les attirer ici. Nous devons les contourner, et trouver un moyen de dévier leur attention sur nous, de l’autre côté. Sans quoi le danger retombera sur nos maisons. Mais ils sont nombreux, bien trop. Ca ne sera pas sans risque, mais tu le savais quand tu es venu me chercher. Que veux-tu faire ? »

La première solution, aussi terrible soit-elle, qui me venait était de feindre de porter secours aux innocents, et de les éloigner en entrainant les zombies à notre suite pour mieux les jeter à nouveau en pâture à ces horreurs, mais c’était risqué. Notre plan pouvait se retourner contre nous, et échouer. Nous pouvions aussi les contourner, à supposer que l’on soit en mesure de le faire sans les attirer sur nous comme je l’espérais, et tirer un ou plusieurs coups de feu pour obtenir leur attention. Mais dans la cohue, il était peu probable que ça soit couronné de réussite. Je soupirais très légèrement. Nous étions confrontés à une impasse, pas impossible à escalader, mais pas aisée pour autant.

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Dernière édition par Eva McAllister le Mer 24 Sep - 14:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMar 23 Sep - 22:45

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMer 24 Sep - 10:20

Eva avait trouvé le terme juste en anglais ; nous ne sommes pas le nombre approprié. C'était le cas de le dire. A deux, affronter plus de trois ou quatre zombies serait une folie. Je savais qu'on pouvait en tuer un grand paquet. Mais à plus large nombre pour former un cercle ou un carré défensif comme lors des temps jadis, ou alors d'être mieux équipés. Peut être aurait il fallu aussi que nous soyons en plein jour, cela aurait facilité les choses. Mais quoiqu'il en soit, la solution ne passait pas forcément par une violence aveugle. Nous pouvions dérouter ces contaminés pour pouvoir nous en sortir plus facilement. J'adhérais à son idée, même si je ne comprenais pas la fin de sa phrase. J'étais bon en anglais et avec les semaines, je m'étais perfectionné pour devenir carrément bilingue. Mais des mots particuliers m'échappaient encore, et là dans le noir, murmuré... C'était difficile de tout comprendre. Pour une américaine, Eva parlait bien, aussi, et pas l'expression pleine de raccourcis qu'avaient pour principale caractéristique de langage la plupart des gens vivant sur la côte Est que j'avais pu rencontrer. Bref, j'avais compris l'essentiel et je savais ce que nous avions à faire. Je suis ravi de voir la jeune femme me sourire lorsque j'essaie de détendre l'atmosphère pour repousser la peur. Elle sourit, même. Chose suffisamment rare pour le souligner. Elle plaisante à son tour.


| A nous les femmes -et les hommes- nus sous leur kimono. |


conclus je dans un souffle, ne sachant pas d'ailleurs si les américains utilisaient aussi le terme de kimono. Après tout c'était peut être bien un terme asiatique, mais je savais que les sports et pratiques de certains pays n'étaient pas toujours utilisés à l'identique dans les autres pays, et cet état de fait était plus encore avéré lorsque la pratique en question était expatriée dans une aire culturelle radicalement différente.


Nous franchissons la rue, et la peur revient en force. Je suis concentré, cependant, et je ne faillirais pas.


Plaqué contre le mur d'une maison, je laisse Eva s'approcher tandis que j'observe les alentours. Zack a la mauvaise habitude de sortir de l'obscurité pour nous attaquer à revers sans un bruit, à tendre des embuscades aux conséquences tragiques. La policière me fait signe d'avancer, ce que je fais. Ce que nous faisons, au milieu d'un concert de râles et d'un nuage nauséabond de pourriture et de chair morte. La corruption qu'ils dégagent empeste à plein nez, et cela me fatigue encore plus que me relever, me baisser, courir, sauter de couvert en couvert. Alors qu'Eva passe devant moi, j'admire sa technique et sa discrétion ; elle a une espèce de grâce féline qui transpire du moindre de ses gestes... Et un sacré postérieur, aussi, mais je ne me laisse pas déconcentrer ; j'ai bien trop peur pour cela. C'est alors que la scène s'offre un nous, en tous cas, un morceau de celle ci. Une femme enceinte dévastée, encore en vie. Plus pour longtemps. Un gosse en pièces. Je vois sur le corps le visage de Chloé et je ferme les yeux en ravalant la bile qui monte dans ma gorge ; si je vomis, je vais faire le bruit de trop et peut être me faire sentir. Je ravale, donc, et la sueur glacée coule de mon front. Eva s'éloigne un tout petit peu, vomis presque sans bruit et reviens après s'être essuyée. Je ne réagis pas à ses paroles, le regard rivé sur le gosse. Il y a encore des survivants là bas, dans la rue. J'écoute d'une oreille distraite ce que me souffle Eva. Je réfléchis à toute vitesse, regarde mon environnement. Et mon regard se pose sur le hummer. Et sur mon tournevis. Je regarde Eva ; mon regard sombre montre que j'ai eu une idée extrêmement dangereuse, qui pourrait nous tuer. Non. En dernier recours.


Un nouveau hurlement.


Pas le choix, il faut faire vite, ou Z se débarrassera des derniers survivants et s'égayera dans le secteur, dans notre quartier. Je me tourne vers Eva.



| Couvre moi le temps que je démarre le hummer, une fois que ce sera fait, montes. On va se servir de ce putain de véhicule trop bruyant et trop voyant pour attirer Z à l'autre bout de la ville. Puis, on trouvera un moyen pour revenir. |


J'ouvre la portière ; j'avais vu en arrivant que l'autre était ouvert côté chauffeur. Le véhicule a donc été abandonné. Je regarde sur le siège arrière. Rien. Ouf ! Je me place sur le siège conducteur....


Type d'action J'essaie de démarrer le véhicule, ou en trouvant les clés, ou en créant un court circuit (merci les méthodes de flic!).



Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un juron quand je vois que les clés ne sont pas sur le contact. Bien sûr, ça aurait été trop facile. Pare soleil, boi^te à gants... Tout y passe, mais je ne trouve rien. Je pousse un juron plus sonore en voyant deux Z se détacher de la masse et avancer vers moi, et alors que je m'apprète à crever le dessous tableau de bord à l'aide de mon tournevis, je me penche sur le côté et trouve les clés sous le siège ! Fébrile, je les enclenche dans le contact, priant pour que ce foutu véhicule démarre avant que je ne me transforme en bavette sans échalotte. Eva doit les retenir un tout petit instant avant de monter...


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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMer 24 Sep - 10:20

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'Dé Action' : 5


Il faut à Philippe un moment pour trouver les clés de voiture; celles ci se trouvaient sous le siège conducteur.
Un jet a été effectué sur le coin admin; son mouvement a été perçu, et 2 zombies se détachent de la masse pour l'attaquer immédiatement, entrant dans la zone d'Eva et Phil ! Au prochain tour, Phil devra encore démarrer le véhicule...
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMer 24 Sep - 22:18

Code:
Je secouais la tête, en l’entendant plaisanter sur la nudité des ninjas. Légèrement amusée. J’avais surenchéri à sa plaisanterie, il faisait de même, il n’y avait après tout aucun mal à cela. « Tu préfèrerais être nu sous un drap, en fait, c’est pour ça que tu voudrais devenir ninja ! » Je ne détournais pas la tête, malgré la gêne légèrement visiblement sur mon visage à cette pensée sur Philippe. L’obscurité saurait la masquer. L’obscurité devait la masquer.

Fort heureusement, le devoir se rappela à nous, alors que nous entrions en territoire découvert, et il n’était plus question de plaisanter. Nous ne perdions pas de temps pour parvenir à notre point de chute, retrouver l’abri des ombres qui pouvaient nous dissimuler. Elles pourraient nous trahir, mais elles nous étaient pour le moment salvatrices, et c’était bien tout ce qui importait, alors que je revenais au côté de Philippe, pour avancer à nouveau de concert. Pour faire de la nuit notre alliée avant qu’elle ne nous desserve, et pour observer en toute discrétion les créatures putrides, et leur avancée. Il m’est de plus en plus difficile de faire abstraction des relents qui proviennent de l’amas qu’ils forment, mais j’avance malgré tout, essayant de me persuader que je peux l’ignorer.

J’y suis forcée, au final, en voyant la scène qui s’offre à moi. L’odeur nauséabonde ne m’est pas davantage plaisante, pas moins omniprésente, mais elle passe au second plan. Le spectacle morbide qui se présente à moi me permet de faire abstraction de tout le reste. Parce que je suis tétanisée, écœurée. Mortifiée. Je sais le danger que je nous fais encourir, mais je ne peux réprimer la nausée qui m’a prise, je ne peux continuer sans expier d’une manière ou d’une autre ce à quoi je suis confrontée. Avec le plus de discrétion. Un faux pas, et c’en est fini de nous si on les attire. Philippe le comprend aussi, en proie au même malaise que moi, qu’il réprime plus facilement.

Je lui reviens, et je croise son regard inquiétant. A m’en donner froid dans le dos. Mais, à sa manière, encourageant. Il s’apprête à faire quelque chose de terrible, à nous faire faire quelque chose de terrible, mais si cela signifie notre salut, alors je le suivrais, sans hésitation aucune. Le bruit qui retentit, provenant des victimes des zombies, semble l’y encourager. Je ne sais pas encore où il veut en venir, mais il ne tardera pas à me le dire. Le plus tôt sera le mieux, et si je dois le bousculer pour ça, je n’hésiterai pas. L’efficacité doit être le mot d’ordre, pas les problèmes à venir. Agir, et réfléchir ensuite, si l’on n’a pas le temps de faire le premier.

Je n’ai nul besoin de le presser, toutefois. Il se met à parler, et sans perdre une minute, je me place à proximité de la portière qu’il a empruntée, priant pour que les autres soient fermées à clefs, matraque et flingue en main. Je refuse de me retrouver démunie si, finalement, nous attirons l’attention. Je ne le regarde pas, convaincue qu’il saura agir rapidement et efficacement, mais plus le temps passe, me paraît s’éterniser, plus je me sens mal à l’aise. Il suffit d’une distraction, d’un regard en arrière pour ne voir qu’un peu de Philippe sur le modèle géant d’un hummer déjà excessivement grand sans être un 4x4, pour que ces salauds de zombies s’approchent, presque à mon insu. Je suis en ligne de mire, et sacrément dans la merde. Je laisse étouffer un juron, reculant progressivement à proximité de la portière droite, mes armes devant moi comme un rempart.

Type d'action Je me défends contre les zombies.

Les gestes du second sont entravés par ceux du premier, que je maintiens tant bien que mal à distance, incapable de faire plus. Incapable de le tuer définitivement. Bientôt, le second va se dégager, et acculée comme je le suis, je ne serai pas grandement efficace. J’entends des bruits provenant de la voiture, des jurons de Philippe que je ne comprends pas, mais aussi des mouvements, comme s’il dépeçait son intérieur. Je fronce les sourcils. Qu’il se dépêche, bordel ! Je maintenais encore le zombie en retrait, mais pour combien de temps ? Je jetais un très bref coup d’œil, et voyant le second zombie s’approcher davantage, je tentais de repousser violemment celui le plus proche de moi, tout en ouvrant la portière.

Type d'action J’essaye d’entrer sans me faire choper par les zombies.

Je crus pouvoir entrer sans encombre… C’était sans compter la main du Zack, qui passa dans l’interstice la plus basse, et la hauteur de la voiture. Je glissais, m’entaillant la jambe sans trop savoir comment, la bloquant dans le léger trou qui provenait de la portière que je n’avais pas entièrement fermée. Blêmissant, je sortais rapidement mon mollet, et la fermais, non sans repousser avant le morceau de zombie qui aurait pu rester avec nous si je l’avais claquée. Je me retournais vers Philippe, laissant la peur et la colère s’exprimer bien malgré moi. « Démarre bordel ! »

Je me mordais la lèvre, consciente de mon injustice, mais incapable de me calmer. « Et fous moi une balle dans le crâne, si ma plaie me rend infectée… » Je ne m’attardais pas sur ma déclaration, sortant une compresse et du sparadrap, pour la couvrir entièrement. Elle était fine et peu profonde, mais je ne pouvais, ne voulais, rien risquer.

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Dernière édition par Eva McAllister le Jeu 25 Sep - 6:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyMer 24 Sep - 22:18

Le membre 'Eva McAllister' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Défense Physique' :
So Take This Night [Livre I - Terminé] DefPhy1

--------------------------------

#2 'Dé Action' : 5


Vous réussissez mais perdez deux points de vie dans l'opération (a vous de voir ce qu'il se passe; entre effort physique ou blessures diverses)
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 8:27

<
J'hausse un sourcil, décontenancé par la tournure de la plaisanterie. Eva avait surenchéri sur le nu, non pas que ce soit choquant mais je ne m'attendais pas vraiment à ça de sa part, elle était d'ordinaire plutôt réservée et je pense que ça devait être la première fois que nous abordions un tel sujet ensemble. Je ne rebondissais pas plus, car maintenant elle regardait ailleurs, comme un peu gênée par ce qu'elle venait de dire. Cela me fit sourire en coin, faiblement. Même ici, au milieu des tripes et des zombies, il pouvait rester des chaînes de notre ancienne vie, de notre personnalité sociale. On ne se refait pas aussi rapidement qu'on le dit, même en pleine fin du monde. Bref. Il y a malgré tout des choses qui doivent être faites. Eloigner cette meute de damnés de notre groupe fait partie du top priorités, vous pouvez me croire. Eva a déjà compris que je ne vais pas rester sans rien faire, et que je vais avoir une idée dangereuse. Elle me décrypte, comme elle commence à en prendre l'habitude. Je ne sais pas si je dois être impressionné ou tout le contraire. La jeune femme accepte mon plan sans mot dire, se place à côté du véhicule et attend le moment propice pour passer à l'action. J'entends un juron étouffé alors que les rôdeurs nous tombent dessus. J'entends des bruits sourds, des chocs alors qu'Eva doit se défendre, doit faire un rempart de son corps contre la Meute aux râles rauques et aux bras tendus. J'espère qu'elle s'en sort bien, je fais de mon mieux de mon côté pour que le plan fonctionne.


D'un coup, Eva rentre, mais je ne comprends pas trop ce qu'il se passe alors que, triomphant, j'ai enfin les clés en main. Un seul regard dans sa direction et je blêmis, toute couleur déserte mon visage. La flic doit forcer pour fermer la porte, et elle en revient avec une déchirure sur son pantalon d'uniforme et du sang qui en s'échappe. Non. Non non non non non... Pitié, pas ça. La peur, la terreur même, me liquéfie les tripes et mon regard s'embrume, mais très vite je me reprends. Je dois agir, et tout de suite. Tout de suite. Je n'ai pas le droit de m'arrêter, pas maintenant, et pas par peur. Je suis solide, je dois l'être. Même quand tout semble contre nous, je dois continuer mon chemin. Eva semble aussi terrifiée quand elle m'intime de démarrer de manière assez brutale. Je ne suis pas heurtée par ses mots, mais par la peur qu'ils laissent transpirer. Sait elle qu'elle est contaminée, ou est ce juste l'appréhension de l'être ? Elle me confirme le fait qu'elle ne sait pas, mais elle semble terrifiée à l'idée. Je le suis aussi. Maintenant, les Z s'agglutinent autour du véhicule, en ayant fini avec leurs pauvres victimes dehors. Je mets la clé dans le contact et la tourne.


Rien.



| Putain de bordel de saloperie de grosse bagnole pourrie pour les putains d'impuissants! | jurais je en français


Je recommence...


Type d'action Je pousse le moteur en avant alors que j'écrase la pédale d'accélération en tournant les clés



Le moteur rugit comme un auroch sauvage, enfin le bruit que j'imagine être celui d'un tel bestiau nord américain, et nous bondissons en avant. D'immondes craquements et chocs se font entendre alors que sur ma lancée j'écrase ou percute et renvoie sur le côté des tas de Z, et nous progressons de dizaines de mètres en quelques secondes. Mais le tableau de bord émet un bip aigu. Plus de carburant. Je transpire à grosses gouttes. Putain, qu'elle deveine. Je ralentis en évitant tranquillement les obstacles, autres véhicules garés sur la route. Puis, lorsque nous dépassons la masse de Z, je reste le pied sur l'accélérateur, doucement, et je reste à l'équivalent en miles d'environ 20 ou 30 km/h, jusqu'à ce que le véhicule ne crachote et ne s'arrête sur le bas côté. Ici, pas de masses de Z, seulement des maisons dont les silhouettes se découpent dans l'obscurité. Je sors du véhicule, tournevis en poche et flingue sous la ceinture pour contourner le véhicule ; j'ouvre la portière d'Eva, n'osant la regarder dans les yeux. Je prends sa jambe entre mes mains, repousse la compresse. Sans crier gare ; je pose mes doigts sur sa plaie, l'écarte. La sueur glace coule sur mon front et mon cœur bat à cent à l'heure. Même s'ils sont relativement loin, à une rue d'ici, les Z se précipitent vers nous, vers l'endroit où ils ont entendu le moteur crachoter puis mourir. Ils seront bientôt là si nous ne bougeons pas. La plaie pisse le sang, plus encore alors que je l'écarte. Mais elle semble relativement saine, et le sang macule le bord inférieur de la portière. Elle a dû s'entailler la peau sur ce coin. Aucun signe précoce de cicatrisation,c e qui est bon signe. Le virus soigne les petites plaies du genre en quelques instants, parfois. Je redresse le regard vers le sien, indifférent à sa souffrance ; il y a plus urgent. Il y a la vie avant la douleur. Haletant, je la fixe du regard.


| On n'a plus le temps, accroches toi. |


Pas le temps de tergiverser sur sa capacité ou non à marcher. Avec tout son équipement, elle va jamais réussir à avancer très vite, et la horde de Z est juste derrière nous. Je passe un bras derrière son dos, l'autre derrière ses genoux. Je tire sur mes bras en un grognement. Putain, elle est lourde avec tout son matos. Je transpire déjà, mais je coure dans l'obscurité derrière la maison la plus proche en croisant les doigts pour qu'il n'y ai pas de Z de ce côté là, que le pire est derrière nous.


Fall Of Man a écrit:
dé 10 coin admin, vu que nous n'avons pas fait de mouvement à proprement parler ce tour ; il me semble logique qu'un véhicule ne compte pas vraiment comme un déplacement vue sa vitesse... Le dé 10 tiendra compte aussi des éventuels problèmes sur notre chemin

[quote="Fall Of Man"]Le membre 'Philippe Esclavier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Action' : 8
]


Nous parvenons à nous avancer, je bute et manque de tomber en arrivant dans le jardin de la maison, mais tout semble calme. Longeant le côté de la maison, je me dis qu'une fois dans le jardin de derrière, nous essaierons d'entrer dans une maison encore derrière, assez loin des Z, qui s'éparpilleront autour du hummer. Cela nous donnera quelques minutes, avant que leur dispersion ne les ramène à notre portée.


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Dernière édition par Philippe Esclavier le Jeu 25 Sep - 8:44, édité 1 fois
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. : So Take This Night [Livre I - Terminé] Admin10
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 8:27

Le membre 'Philippe Esclavier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé Action' : 4


La voiture fait un bond en avant mais malheur; elle est déà sur la réserve ! Deux zones sont franchies avant que le véhicule ne rende l'âme.

Si Eva se dépplace dans cet état, elle devra jeter deux dés et conserver le moins avantageux.
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 15:20

A mon grand soulagement, il n’embraye pas à nouveau sur la plaisanterie. Je ne sais même pas pourquoi j’ai dit ça. Paraître plus à l’aise que je ne l’étais ? Peut-être. Peu importe. Je soupire, brièvement, comme pour me redonner un peu de contenance et de contrôle sur la situation. Vain espoir, dans notre situation. Nous, face à une horde de zombies, prêts à nous mettre la main dessus dès que l’on aura signalé notre présence. Je devais m’estimer chanceuse, en réalité, de ne devoir en retenir que deux, pendant que Philippe s’attelle à… à quoi ? Aucune idée. Mais je le saurais en temps et en heure. Il n’attend pas de moi que je me montre curieuse, alors qu’il m’a confié autre chose à faire. Je ne le suis de toute façon pas, et des problèmes plus pressants m’attendent. Des problèmes peu engageants, et malodorants, mais que je dois gérer quand même. Je ne ressens pas réellement la peur. Pas d’eux, du moins. De la horde de leurs semblables, à quelques mètres de nous. Pas assez de mètres. Mais je ne devais pas me concentrer sur eux. Le français avait visiblement pris les choses en main. Je maintenais assez aisément le zombie le plus proche, malgré les quelques chocs contre la carrosserie et la crainte qu’il ne me morde, mais je ne pouvais ignorer le second, qui finirait par contourner leur – ou l’écraser, lui passer dessus, et me mordre. L’un comme l’autre pourrait signifier ma fin. Je ne savais pas ce que Philippe faisait, mais on n’avait pas de temps à perdre. Cela sa confirma, quand le deuxième zombie finit effectivement par s’approcher dangereusement de moi. Acculée comme je l’étais, je n’avais que peu de chance de les terrasser avec ma matraque, et il était hors de question que je tire. L’attention que ça dégagerait serait trop malvenue, et surtout trop dangereuse. Je ne savais pas combien de zombies se trouvaient là, mais la troupe était dense, très dense. Trop dense. Et s’ils se retournaient sur nous maintenant, nous allions succomber. Et je ne pouvais pas faire ça. Pas maintenant. Pas après tout ce à quoi j’avais survécu. Je ne pouvais pas non plus permettre que Philippe soit ravi à Chloé, à Gabriel, à Juliette…

Ma seule solution était de monter, et d’espérer que la voiture démarre. A moins de la fouiller à la recherche d’équipement dont nous n’avions pas besoin dans l’immédiat, je ne voyais pas ce que mon partenaire pouvait faire. Alors j’entrais, et sentis subitement la douleur, sans vraiment savoir d’où elle provenait. Sans vraiment chercher à savoir, juste en priant pour ne pas avoir été contaminée, pour ne pas avoir à être abattue d’une balle. Pour ne pas m’être montrée si imprudente. J’aurai voulu que Philippe n’en fasse pas trop, n’y accorde aucune attention, mais ce serait être naïve, et ce serait inconsidéré qu’il ignore ma blessure. Mon visage, jusque là assuré en apparence, laisse trahir toute l’inquiétude et la colère à mon encontre qui m’habitent, tout le malaise qui est né de cette plaie, alors qu’il blêmit. Putain ! J’ai merdé, et je compromets notre sécurité. Notre survie. Je suis conne. Je ferais mieux de me barrer, continuer à combattre les deux putréfiés, et laisser l’homme s’enfuir. Pour ne rien risquer. Je relève les yeux vers lui, alors que son visage se fait plus solide, plus impassible. Je m’efforce de l’imiter, mais la peur m’assaille encore, me prend les tripes. Je ne peux défaillir, mais ce serait la solution de facilité. Je ferme les yeux, une seconde, une seule. Pour retrouver mes esprits.

Je fronce les sourcils, alors qu’il jure. Je saisis des mots que je l’ai déjà entendu prononcer, mais je ne comprends pas leur sens. Je n’aime pas ça. S’il retourne à sa langue maternelle, c’est qu’il est contrarié. Que quelque chose ne va pas. Bien sûr, je sais le problème : il tourne la clé, et rien ne se passe, n’importe qui comprendrait que la voiture ne démarre pas. Mais je n’aime quand même pas ne pas saisir le sens des mots qu’il prononce. Je pourrais apprendre, avec Chloé. Si elle veut bien en prendre la peine, le temps. Bref. Je devais arrêter de me disperser. Je maintenais la porte fermée, la masse grouillante menaçant de parvenir à l’ouvrir. La voiture était, fort heureusement, trop proche du mur pour être renversée, même si les cadavres s’insinuaient à côté. J’émets un soupir de soulagement, alors qu’elle démarre, enfin. Le bruit me fait tressaillir, comme s’il pouvait changer quoi que ce soit : nous sommes déjà assaillis par les cadavres ambulants, ils vont nous suivre, mais c’était prévu. Nous devons les éloigner, alors le maximum de bruit nous rend service. Comme des papillons par la lumière, le bruit attire les zombies. J’éprouve une légère satisfaction, à voir certains de nos assaillants succomber, même s’ils ne sont qu’une infime part du total. Je mets un peu de temps, à comprendre pourquoi le véhicule s’immobilise. Quelques secondes, mais suffisamment pour que Philippe sorte et ouvre la porte qui me séparait de l’extérieur. Je baisse le regard sur lui, alors qu’il n’ose pas affronter le mien. Putain. C’est si mauvais que ça ? Je grimace d’effroi, de douleur, alors qu’il détache la compresse, qu’il touche la plaie. Mais on s’en fout. Bien sincèrement, on s’en fout. Je sais même pas pourquoi il perd son temps comme ça, alors que l’on devrait partir, avancer. Ne pas risquer de se confronter au danger. Je fronce les sourcils, encore, pour la millième fois me semble-t-il, alors que ses paroles me parviennent. Je ne les comprends pas, pas avant qu’il ne me prenne dans ses bras. Et je fronce deux fois plus les sourcils. C’est stupide, insensé. Il va se ralentir, se mettre bien trop en danger. La position dans laquelle je me trouve me permet de mieux voir la plaie. Béante. Bien plus grande que je ne le pensais. Et semant des gouttes à chaque pas. Je n’avais pas l’impression d’être autant blessée. Je le sens s’arrêter, et me laisse glisser, me rattrapant tant bien que mal à son bras. On ne va pas aller loin, mais nous devons avancer. Et je dois panser ma plaie, un peu mieux. On doit entrer dans la maison. Et prier, pour qu’il n’y ait aucun zombie.

« Il faut qu'on entre. On pourra pas continuer comme ça. Je dois arrêter le sang, et trouver quelque chose pour m'aider à marcher. On ressortira juste après. »

Je serre les dents, et claudiquant, m’avance vers la porte, sans attendre de réponse. S'enfermer n'est peut-être pas intelligent, mais ça n'est pas ici, en pleine rue, que j'allais trouver ce dont j'avais besoin. Et cela pouvait nous soustraire, temporairement, à la vue des zombies. Peut-être même y aurait-il une sortie qui mènerait sur le jardin, sur une rue perpendiculaire qui nous éloignerait encore de la cohue qui arrivait sur nous.

Type d'action J'essaye d'entrer dans la maison.

La porte s’ouvrit sans problème, mais en grinçant fortement. Dans le bruit ambiant, peu de zombies y prêtèrent attention, mais l’un d’entre eux se détacha du groupe, s’approchant de nous. Un peu trop à mon goût. Je m’empressais à fermer la porte derrière Philippe, et saisissait un morceau de tissu parmi les affaires que j’avais avec moi, essayant de le nouer autour de ma jambe, pour arrêter le saignement.

Type d'action J'essaye de panser la plaie.

Le tissu glissait, et je ne parvenais pas à le nouer, à le maintenir autour de la blessure. Ca n’était pas dans mes habitudes, mais je laissais échapper un juron. Ca ne pouvait pas être facile, décidément. J’abandonnais rapidement, rangeant le tissu, et observant la pièce. Rien d’utile en vue, pour m’appuyer dessus. La malchance commençait… Un placard se trouvait un peu plus loin, fermé. Peut-être y trouverais-je mon bonheur.

Type d'action Je fouille à la recherche de quelque chose pour marcher (si médicament : béquille improvisée).

J’ouvrais le placard, avec précaution pour limiter le bruit. Précaution superflue, étant donné le zombie qui surgit. Putain, putain, putain. Je reculais précipitamment, manquant de chuter, levant ma matraque pour parer ses attaques et le mettre à terre.

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 15:20

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 21:04

Je ne sais pas si mon attitude a un effet sur la jeune femme ; probablement que mon effroi ne la laisse pas de marbre mais honnêtement, je sais bien que la peur est communicative; il suffit parfois d'un individu subissant ce genre d'émotions pour que tous ceux dans le coin se mettent eux aussi à entendre comme les sirènes d'alarme. Bref, peu importe, nous n'avons pas le temps pour ça, pour laisser libre cours à notre peur. Je regarde ma partenaire ; elle souffre mais elle affronte la douleur avec brio, se retenant de pousser je pense un cri ou un gémissement de douleur. Celle qu'elle ressent doit pourtant être très forte, mais elle l'affronte, elle fait face. Je ne peux qu'en faire autant. Je la porte aussi loin que je peux, jusqu'à n'en plus pouvoir. Elle est relativement mince, mais musclée, et en plus de ça elle porte tout son habituel attirail, et on ne peut pas vraiment dire que celui ci est léger. En plus de ça, je porte mon propre équipement... Bref. Eva me prend par le bras pour s'aider à marcher. Elle m'incite à entrer, le plus vite possible. Elle ne semble pas vouloir s'arrêter. Elle a raison, même si sa blessure nous souffle le contraire. La situation est dangereuse pour tous deux ; nous ne pouvons tout simplement pas rester là. Je lâchais un grognement à ses paroles, plutôt ours qu'humain.


| Tu dis ça comme si ça allait être facile. |


Bien sûr que ça n'allait pas l'être, on allait en chier sang et tripes. Ma partenaire boite, mais avance sans moi. Je sais qu'elle doit souffrir mais elle s'en fiche. Je serre les dents quand la porte d'entrée s'ouvre en grinçant, m'attendant à ce que des contaminés ne lui sautent dessus mais non. A part le grincement, rien du tout. Je jette un coup d'oeil en arrière. Des ombres dans la nuit, le râle rauque de dizaines ou de centaines de zombies. Je presse le pas et continue de couvrir l'arrière d'Eva. C'est marrant ; je ne pensais plus du tout à reluquer son postérieur, maintenant. Je regarde encore en arrière, en passant le pas de la porte. Eva reclaque la porte derrière moi et nous sommes plongés dans l'obscurité quasi totale d'une maison close. Elle essaie de panser sa plaie, mais sans y arriver. Nous n'avions tout simplement pas les connaissances et le matériel pour faire ça maintenant, mais elle persévérait, et alors que je laissais une seconde passer pour reprendre mon souffle et laisser mes yeux s'habituer à l'obscurité, lorsque la jeune femme m'arrache un soupir alors qu'elle est déjà en train de fouiller l'entrée. Et alors qu'elle ouvre le placard un peu plus loin, une masse sombre, écumante et lâchant un grognement affamé se jette sur elle. Mon cœur s'arrête.


Tournevis en main, je bondis. Je me jette sur lui, l'attrape par la tignasse et envoie de toutes mes forces mon arme improvisée en direction de sa tempe.



Type d'action J'attaque le zombie avec mon tournevis plat, et aiguisé...



La lame passe avec un craquement visqueux au travers de l'oreille du Z et se plante dans son crâne, je remue à l'intérieur et enfonce encore. J'ai des fluides à demi secs qui m'ont éclaboussé partout sur la main, quand je laisse retomber le corps inerte. Mon regard se pose sur Eva.


| Ca va, il ne t'a pas mordu ? Nous devrions monter, nous réfugier à l'étage. On y verrait plus clair avec une fenêtre, et si les Z rentrent, on pourra passer par le toit et sauter dans le jardin. Ca me laisserait le temps de jeter un coup d'oeil à ta blessure... |


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Endroit où se trouvent mes ennemis : ... - Aucun à portée, tous se dispersent


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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 21:04

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 23:32

Ce que Philippe pense, en l’instant, m’importe peu. Même si les expressions sur son visage m’inquiètent, font grimper en intensité mon propre effroi, je l’ignore superbement. Pour le moment, du moins. Le danger n’est pas écarté, loin de là, et si je devais être un poids, alors il n’aura qu’à m’abandonner sur place et se casser, en prenant avant cela tout ce qui pourrait lui être utile sur moi – armes, barda, objets de soin… Sans ma matraque. Je ne la lui laisserai pas, c’était hors de question. Mais je ne comptais pas baisser les bras pour autant. Même s’il est en train de me porter en l’instant, mettant l’accent sur mes faiblesses. Me forçant à constater l’étendue de mes faiblesses. Je ne m’attendais pas à les constater si grandes. Soit je n’avais vu qu’un bout de la plaie, soit elle s’était ouverte davantage entre temps. Je le laissais faire, que j’apprécie ou non la position dans laquelle je me trouvais – je ne pouvais m’y opposer, alors qu’il ne m’avait tout simplement pas abandonnée pour se sauver. Ca ne m’empêchait pas de faire preuve d’impatience, et d’aller au plus vite pour rejoindre l’intérieur, que j’espérais être un abri satisfaisant, de la maison. Je grommelais aussi, alors qu’il râlait à la suite de mes propos. Comme si je m’attendais à ce que tout coule de source, et qu’aucune embûche ne se trouve sur mon chemin. Il savait pourtant que ça n’était pas le cas. J’étais peut-être dans la merde à cause de ma blessure mais jusqu’à preuve du contraire, j’avais pas subi une ablation du cerveau, une trépanation, ou je ne sais quelle autre connerie.

« J’ai rien dit ou sous-entendu qui laisserait entendre que ça serait facile, j’ai juste listé les choses comme elles devraient être. Tu crois que je pense que tout va nous tomber tout cuit dans le bec ? Après tout ça, et ce qu’on vient de voir ? Je frémissais très légèrement, repensant au gamin et à la future mère. Avec ce fléau qui nous vient de là-haut ? »

Je m’arrêtais, un instant, consciente de ce que je venais de dire. Je n’étais pas vraiment croyante, mais plus que je n’étais non croyante. Mais je n’en parlais pas. Jamais. Ca n’avait rien de rationnel. C’était juste des restes de mon enfance, dont je n’avais pas à me séparer. Qui m’aidaient à avancer. Malgré l’absurdité, aux yeux de beaucoup. Je secouais légèrement la tête, et reprenait ma marche incertaine, peu assurée, vers la porte. Je me figeais quand elle grinçait, regardait derrière la menace présente mais pas plus dangereuse qu’avant, entre et referme. Me précipite probablement trop, mes gestes manquant de précision ne servant à rien pour diminuer les conséquences de ma plaie et m’amenant à un bel échec alors que j’essaye d’arrêter le flot de sang. Je suis de plus en plus à cran, sur les nerfs, et encore plus anxieuse si c’est possible. Nous n’avions pas besoin de ça, pas du tout.

J’essaye quand même de faire abstraction de tout ça, alors que je parcoure la pièce du regard à la recherche d’un objet intéressant, un meuble qui pourrait en dissimuler. Je n’hésite pas, quand je vois le placard, et l’ouvre. Peut-être un peu trop précipitamment, et inconsciemment. Je m’attendais à ce qu’il dissimule une créature, évidemment, mais j’aurai du me préparer à riposter de suite. Mon souffle s’est raccourci et mon cœur emballé, alors que je manque de chuter à cause de ma jambe, quand l’être dépourvu de vie qui se mouvait malgré tout me repoussait. Je n’eus que le temps de voir Philippe l’assaillir, et plus rapidement que je n’en aurai été capable, l’achever dans des bruits déplaisants, et une barbarie sans nom. Mais indispensable. Je lui adresse un regard qui trahit les remerciements que je ne ferai pas à haute voix. Sans lui, je serai morte. Par deux ou trois fois, ce soir. Une sacré dette, inconfortable, mais que je ne pourrai oublier. Je m’efforce de ne pas détourner le regard, alors que le sien rencontre le mien. Il mérite mieux que l’expression de mon embarras.

« Impec’, tu es arrivé juste à temps. Et je suis d’accord. »

Type d'action Je me dirige vers l’étage.

Je commence à monter, difficilement, lentement, m’accrochant à la barre. Philippe derrière, je l’espère, mais pas assez pour être blessé même légèrement si je venais à chuter. Alors que j’avance, je me prends le pied dans un pan du tapis qui orne l'escalier, mal positionné, et me rattrape in extremis à la rampe, après avoir émis un léger bruit sous le choc. Un léger bruit, qui en entraine un plus grand et plus détestable. Un râle, qui me fait regarder vers l’entrée si elle n’a pas été ouverte. Non, aucun risque. Elle est fermée à clef, et il leur faudra un certain temps pour pénétrer dans la maison. Le râle retentit à nouveau, venant de l’autre extrémité du salon sur lequel donne l’entrée. Une autre pièce, non loin, abrite un zombie. Je ne suis pas en état de combattre, je me ferai laminer, alors je continue à monter, espérant que Philippe fera de même. Il peut facilement tuer un zombie, mais qu’il ne prenne pas de risques irréfléchis.

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Dernière édition par Eva McAllister le Ven 26 Sep - 9:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyJeu 25 Sep - 23:32

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyVen 26 Sep - 8:44

Je sais que la tension quand elle monte à ce point est dangereuse, aussi bien pour la cohésion à court terme ou à long terme au sein du groupe. Il faut relâcher. Faire de l'humour maintenant semble exclu ; j'ai l'esprit vide de tout mais plein de peur. Je ne peux plus réfléchir clairement, et trouver le bon mot qui nous fera rire de la situation. Celle ci est tout simplement bien trop merdique pour pouvoir en rire ; et nous venons de frôler la mort d'un peu trop près à mon goût. Quand je pense à ce qu'il nous serait arrivé s'il n'y avait pas eu ce hummer avec un rien de carburant encore coincé dans son réservoir... De quoi faire deux rues, vous imaginez ? Peut être aurais je pu le pousser plus loin, mais je pense plutôt que j'ai eu droit aux quelques gouttes qui restaient dans les tuyaux d'acier quand le véhicule s'est arrêté la première fois, entre les mains de ses précédents propriétaires. Bref. Eva et moi sommes trop impactés par l'horreur que nous venons de vivre, de voir, de ressentir, pour penser encore clairement. Je ne réponds rien à ses paroles quelque peu acerbes suite à mon propre manque de patience. Je sais d'expérience qu'il y a des moments où il vaut mieux se taire, plutôt que de s'emballer. Dire des choses qu'Eva et moi pourrions regretter ensuite, des conneries que nous pensions pas mais que la peur pouvait instiller en nous. Je fronçais néanmoins les sourcils à la fin de la tirade de ma partenaire. De là haut ? Elle pensait vraiment à une malédiction divine ? Je ne répondais rien. Somme toute, je ne savais pas plus qu'elle ce qui était en train d'arriver au monde. Je ne l'aurais pas imaginée croyante. Mais après tout, ces américains sont bien plus portés sur le religieux que nous autres du vieux monde. Enfin, que la majorité. Les événements de ces dernières années nous avaient montré que la religion n'avait pas disparue de notre vie. Mais de la mienne, si, et depuis longtemps. On peut difficilement être flic et croire en Dieu, quand on voit le panel d'horreurs nées de la nature humaine. A mes yeux, cela ne servait qu'à déresponsabiliser l'homme, que de mobiliser Dieu et le Diable. Bref.


Le zombie retombe sur le sol, le crâne percé par mon arme improvisée, aiguisée autant que possible. Je savais que ce serait efficace au moins une fois. Je regarde un instant le corps, et me dit que la personne a dû se faire contaminer et se cacher dans le placard des choses qui devaient infester les alentours ou sa maison elle même. Manque de pot, la victime s'est réanimée à l'intérieur, sans pouvoir en sortir par elle même. Mon regard passe dans celui d'Eva, pour qui mon cœur bat à cent à l'heure d'inquiétude. Deux fois en quelques minutes, qu'elle se fait attaquer de la sorte. Elle va finir par croire qu'elle est maudite. Je vois la reconnaissance et les remerciements dans son regard, et je détourne les yeux. Je ne réponds toujours rien, la suivant alors qu'elle monte. La jeune femme manque de tomber arrivée en haut,


Nous nous figeons et nous retournons au même moment, alors qu'un râle émane du bas. Je pose ma main dans le dos d'Eva et exerce une pression dessus, sans mot dire, pour lui indiquer de continuer de monter, que le monstre a dû nous entendre mais que si nous montons rapidement, il ne viendra pas nous chercher en haut. Elle s'empresse d'arriver sur le pallier, et la main sur la porte d'une chambre, je l'ouvre alors que ma partenaire regarde au fond du couloir obscur, au cas où d'autres infectés viendraient des autres pièces. J'ouvre ce que je pense être la chambre parentale, donnant sur l'arrière de la maison et donc, sur le toit de la véranda.



Type d'action J'ouvre la porte



La porte s'ouvre... Sur rien. La chambre est vide, le lit défait, les meubles ouverts. Pas de volets, plus de lumière que dans le reste de la maison. Je prends Eva par la main et m'y engouffre en vitesse et en silence, refermant la porte derrière nous.


| Assieds toi sur le lit, je vais te bander ça. |


Je passe sur le côté, prend les draps et le déchire d'un coup sec, étouffant le bruit en faisant de petits gestes de déchirure, plutôt que de l'arracher dans une grande largeur. Je sors ma gourde, et ma flasque. D'abord la flasque. J'en dévisse le bouchon, et avale une gorgée de whisky avant de regarder Eva.


| Attention, ça va faire très mal. |


Type d'actionJ'essaie de soigner Eva en bandant sa plaie.



Je lui pointe du doigt un oreiller pour le plaquer contre sa figure si elle a besoin d'étouffer un cri, puis je renverse de l'alcool sur sa blessure. Elle tressaille, et je lui tends la flasque alors que je nettoie la plaie de mon autre main, avec le drap déchiré et de l'eau de ma gourde. Je finis par passer plusieurs bandes de tissus autour de la plaie, qui déjà tâche de sang le tissu ; je fais plusieurs tours avant de serrer comme un bourreau et de faire un nœud extrêmement serré pour limiter la perte de sang. Je m'essuie le front d'un revers de manche.


| Putain de merde, c'était moins une. Prends une minute pour souffler, Eva. |


Moi, je tends déjà l'oreille. Le zombie en bas ne fait pas de bruit ; il ne doit pas être là et n'a pas dû s'intéresser à l'étage ; nous sommes partis à temps je l'espère.


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Endroit où je me trouve :  ... dans une chambre
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Dernière édition par Philippe Esclavier le Ven 26 Sep - 8:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyVen 26 Sep - 8:44

Le membre 'Philippe Esclavier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: So Take This Night [Livre I - Terminé]   So Take This Night [Livre I - Terminé] EmptyVen 26 Sep - 10:29

Je suis acide, rétorquant de manière bien injuste aux propos de Philippe, alors qu’il m’a portée jusque là. Il a l’intelligence que je n’ai pas eue, de ne pas réagir. Et moi, j’ai parlé trop vite. Je le vois, froncer les sourcils. Je sais que l’importance de la religion dans mon pays n’est pas la même que dans le sien, mais je n’ai pas idée à quel point. Je n’ai pas idée, à son propre niveau, combien la religion l’atteint ou l’indiffère. Il ne sait pas plus à mon sujet. Chloé sait, un peu. On a beaucoup parlé, il faut dire. Je soupire. Il n’est pas temps de clarifier les choses à ce sujet. Pas temps de lui parler de ma vie, de mon éducation. De lui dire que c’est plus une habitude qu’une réelle croyance. En aurons-nous seulement le temps, un jour ? Je ne pouvais y croire, pas maintenant. Pas alors que la menace semblait sans fin. Voulais-je en parler avec lui ? Je n’en savais rien. Rien du tout. Je fermais très brièvement les yeux, le temps de reprendre contenance et de laisser cet aveu bien involontaire derrière moi.

Même si je l’avais voulu, je n’aurai pas à y réfléchir davantage. A me fustiger de ce lapsus que je n’aurai pas du laisser passer. Tout se précipita. La sortie du zombie, mon recul brutal non assuré, l’action de Philippe. Il ne parle pas, et moi non plus. Très bien. Notre compréhension se fait au delà des mots, et je ne pense pas que ça soit notre point fort à lui ou moi, de toute façon. Et je suis trop tendue, physiquement et mentalement, pour retranscrire exactement ce que je voudrais dire, de toute façon. Je ne perds plus de temps, et commence à monter l’escalier, aussi rapidement que possible, étant donné l’état de ma jambe. Je marmonne, râle, alors que je trébuche, basculant presque en arrière. Je grimace, alors que le bruit se fait entendre, n’avance plus, tente de déterminer le risque. Je me suis figée, peut-être, plus longtemps que je ne le pensais, alors que Philippe m’incite à avancer par une légère pression dans le dos. Il ne faut que quelques secondes, pour que j’atteigne le pallier, que je m’avance un peu pour voir si l’obscurité ne dissimule rien, pendant que Philippe inspecte une pièce. Les portes semblent bien fermées, mais je ne peux m’empêcher de penser que le danger peut y être présent malgré tout. Je regarde autour de moi, si je peux les bloquer.

Je tourne la tête vers le bout du couloir, en voyant un jet de lumière, alors que Philippe ouvre la porte. Je m’en rapproche, et emboite le pas à Philippe alors qu’il saisit ma main, tout aussi silencieuse que lui. Pas un mot de plus, je me contente d’obéir. Je n’ai pas le choix, de toute façon. Il faut agir, et sans me soigner, je ne pourrai pas le faire. Je m’assois, adossée à la tête de lit, ne le quittant pas des yeux. Tout, plutôt que de regarder ma blessure. Je fais un petit signe de tête. Je supporterai la douleur. Je prendrais bien une gorgée de la boisson dans sa flasque, avant ça. Mais c’est un soulagement auquel je ne peux prétendre. Je serre les dents, je crispe ma main d’avance sur le bord du lit. Je blanchis, en le voyant renverser sa flasque sur ma jambe. Je prends l’oreiller, le plaque contre moi, comme si je voulais m’étouffer. Je ne peux m’empêcher de crier. La douleur est atroce. J’ai l’impression que la plaie s’enflamme, que ma jambe est en feu. Je mords l’oreiller, involontairement. Je n’ai pas d’autre choix. Je ne peux risquer de révéler notre présence. Je limite la portée de mes cris, autant que possible. Par ma volonté, et grâce à l’oreiller. Je prends la flasque sans même m’en rendre compte. Je ne me sens, de toute évidence, pas bien. Je ne prends même pas conscience de la fin de sa tâche. Ses propos me parviennent, peu précis, peu audibles. Je ne sais pas vraiment ce qu’il a dit. Je m’en fous. En l’instant, je m’en fous. Je n’arrive pas à me concentrer. Je ne me vois pas, mais je suis sûre que je suis blême. J’acquiesce, machinalement, sans savoir pour quoi. Je le vois bouger, sans le voir. Je souffle, je souffre encore, mais moins.

Je prends sa flasque, que j’ai encore en main, en avale une gorgée. Ca brule, mais ça endort l’autre douleur. Elle passe en second plan, contre celle plus immédiate, moins sourde, de l’alcool qui descend dans ma gorge. Je me relève un peu, m’étant laissée glisser légèrement dans le lit, un peu trop rapidement peut-être. Je respire encore, le souffle court, la tête qui tourne légèrement. Je vais devoir attendre avant de me lever.

« On fait quoi ? On essaye de sortir ? Tu veux essayer de voir comment c’est, dehors ? »

En tout cas, on doit attendre. Un peu. Juste un peu. Que je puisse me lever. Je ferais l’effort de le faire rapidement. Le plus vite possible. Mais pas de suite.

Points de vie restants : 30
Munitions restantes : X
Gains des fouilles : ...
Endroit où je me trouve :  Dans une chambre.
Endroit où se trouvent mes ennemis : 1 zombie en bas de l'escalier.
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