Fall of Man
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Flash Back : Us [Livre I - Terminé]
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 4 Mar - 20:20

Je lui souris, stupidement heureuse d’être parvenue à lui arracher un petit sourire. Pas encore ça, mais c’est déjà pas mal. Peut-être, sans doute, que ses amis sont aussi tête brulée que lui. Mais peut-être ont-ils trouvé quelqu’un ou un groupe pour ne pas être seul. Il m’avait bien trouvé moi. Enfin, techniquement, oui, c’est moi qui l’avait trouvé… mais peu importe.
Quant aux baies et autres sources de nourritures, j’hausse les épaules.

« Je vous montrerais quelques trucs comestibles, si ça vous dit. Ce sera toujours ça de pris. »

Chose promis, chose due, je l’aide à sortir, dès le repas terminé. Pas très loin, il est un peu trop grand pour que je puisse l’aider à se traîner bien loin. Heureusement que John était là quand je l’ai trouvé, j’aurais jamais su le ramener toute seule… On s’arrête près d’un arbre, contre lequel il finit par se laisser tomber en s’asseyant. Oui, bonne idée, je n’aurais plus de dos sinon.
Je regarde autour de nous, avant de m’appuyer contre un arbre en face de lui. Si quelque chose arrive derrière moi, il saura bien me le dire… et y a John qui traîne dans le coin.

Je reporte mon attention sur lui alors qu’il prend la parole. Je souris en l’écoutant. Oui. Le Moyen-âge, ça devait être ça… ou presque.
Je l’imagine un instant, sur un cheval, habillé de la tête au pied façon Cowboy, vêtu d’un jean, avec jambière en cuir, chemise et long manteau volant derrière lui, un six coups dans chaque main…  avec aux pieds de bottes avec les trucs au talon, les éperons oui. Ok, j’avoue, ça lui irait bien. Je l’imagine très bien.
Et mon sourire s’agrandit.

« Oui, je te vois très bien en cow-boy… Quant aux trains à vapeur… Non, ce ne sera pas de sitôt. Surtout que les rails ne sont plus adaptées pour les trains à vapeur… et les locomotives sont toutes hors service, ou presque…

Je ne sais pas non plus, monter à cheval, soit dit en passant…
Quant aux voitures… même si on arrivait à en trouver une qui marche, avec de l’essence… c’est trop bruyant. Ça attire et les morts, et les vivants. Ce n’est jamais une bonne chose.
J’aime autant continuer à pied. On peut passer n’importe où, c’est beaucoup plus discret, et plus rapide au final, pas d’embouteillage qui bloque, pas de route détournée.
Et les chemins secondaires sont plus sûrs depuis le début. »


Je le regarde un instant. Clignant des yeux, je réfléchis. Non pas à sa question, mais au tutoiement. C’est moi qui l’ai tutoyé ? Oui… je crois… Oh, et puis, cela ne change rien. C’est sans doute mieux même. Je le regarde lancer un caillou.
J’esquisse un sourire.

« Je ne sais pas. » Je fronce les sourcils, réfléchissant. « Les pharaons. J’ai toujours adoré la mythologie. Grecque, Egyptienne, Romaine, Nordique.
Mon père me lisait des bouquins genre l’Odyssée d’Homère, Cléopâtre, tous ces trucs sur les contes et légendes…  J’ai toujours adoré ces histoires, avec tous ces héros, tous ces méchants, tous ces dieux cruels et indifférents…
Quand j’étais petite, j’aurais pu te citer tous les dieux, leurs rôles, leurs pouvoirs, leurs histoires. C’était marrant. Beaucoup plus intéressant que le Christianisme, quel qu’il soit, je trouve. »


Je lui souris.

« Toutes les autres époques… jusqu’à l’époque moderne on va dire… j’aurais été femme au foyer, fille de quelqu’un, mère de quelqu’un, femme de quelqu’un… Non merci. Ça aurait été insupportable. Ne pas pouvoir décider par moi-même. Ne même pas avoir mon mot à dire… Devoir juste subir et acquiescer… faire la potiche…  

Je sais m’occuper de moi-même. Des autres. Je suis libre. Autonome. Je vis pour moi. Pas besoin… »


Je grimace en me rendant compte que je fais un monologue, avant de rougir en deux secondes.

« Je … désolée… je parlais toute seule… »

Je m’éclaircis la gorge, détournant le regard. J’aperçois un mouvement sur la gauche. John. Je souris. Je sais que je ne crains rien. Je m’assois à mon tour, contre l’arbre, toujours embarrassée. Tant qu’il fait aussi attention à lui, je n’ai pas de raison de m’inquiéter du reste. Occupe-toi de ta propre bêtise…

« Javik, vous… » Je me mords la lèvre. Allez. C’est une question de rien du tout. « Tu viens d’où ? Non, enfin, je sais… je veux dire… T’étais où quand c’est arrivée ? Tu marches depuis quand ? »

Ouais, question à la con... mais je voulais savoir. Façon détournée de le connaître. Non ?
Miria Graham

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 4 Mar - 23:18

La jeune femme était prête à apprendre à Javik comment reconnaitre les plantes comestibles et tout ce genre de truc de grand-mère. Si elle y tient... mais sincèrement, il n'est pas sûr de pouvoir faire vraiment la différence entre ça où ça même avec les explications. La biologie enfin tout ce qui concerne la nature n'a jamais passionné le jeune homme. Lui son style c'est de savoir différencier des armes différences et quel genre de munition sont utilisés. Autant dire que ça n'a rien à voir. En gros, c'est bien mec. Il ne voulut pas la décourager à l'avance et n'ajouta rien d'autre qu'un simple haussement d'épaule pour montrer son accord.

En parlant de ce monde qui revenait au moyen âge, elle était plutôt d'accord avec lui. Par contre, elle n'approuvait pas tellement l'utilisation des voitures. C'est vrai, ce genre de véhicule est bruyant, ça peut attirer les zombies et d'autres survivants. Mais techniquement, à moins de rouler à l'allure d'un escargot, il y a peu de chance pour qu'un zombie monte sur le capot et y danse la Zumba. Il y a également l'essence à prendre en compte, mais il suffit d'en avoir un peu pour aller d'un point A à un point B plus rapidement qu'à pied. Car oui, la marche à pied c'est bien, mais il faut avouer que c'est bien moins sécurisant que de se trouver à l'intérieur de l’habitacle d'une voiture ou aucun monstre ne peut vous atteindre. "Je suis loin d'être d'accord ! On a des voitures qui font quasiment aucun bruit aujourd'hui. C'est sûr que si vous roulez avec une vieille Impala des années 1970 vous risquez de vous faire repérer. L'avantage de la voiture n'est pas négligeable. Le voyage est plus rapide, moins dangereux et vous pouvez transporter plus de truc et surtout ça évite de se fatiguer," expliqua-t-il en étant sûr de ses arguments. De plus avoir un véhicule peut également vous sortir de la panade. Imaginez que vous avez une horde de zombie qui vous colle aux fesses, ce n'est pas à pied que vous allez le semer. Alors qu'en voiture, en moins de cinq minutes vous pourrez vous trouver loin.

Concernant l'époque où elle aurait peut-être aimé vivre, ça aurait été des époques plutôt antiques comme celle de Grèce, de Rome ou de l'Égypte. Ce sont des choix plutôt intéressant et il n'aurait pas pensé ça d'elle. L'époque Romaine aurait pu lui plaire à lui, soit dit en passant, ça ne vient qu'en troisième ou quatrième position dans son top. D'abord, le Far West, puis l'époque des pirates. Oh oui, qu'est-ce qu'il aurait aimé être un capitaine au commande d'un navire voguant sur les flots et pillant les navires marchant tel Barbe Noire. En troisième position, on pourrait sans doute trouver la guerre de Sécession... bon c'est vrai, on reste sur trois grosses périodes de l'histoire qui se suivent et se ressemble, mais il faut croire que ça correspond au jeune homme. Puis Miria s'enflamma, disant qu'elle n'aurait pas aimé les autres époques, car elle aurait été une femme soumise. Ceci amusa beaucoup Javik, ça montrait le caractère qu'elle a. Ce n'est pas le genre de femme qui se laisse gouverner par un homme, ça c'est claire. "Oh, je vois que tu n'es pas le genre de fille qu'il faut trop embêter ! Je vais garder ça dans un coin de ma tête ! Si tu veux mon avis, qu'on soit un homme ou une femme, tous nos actes ont toujours été contrôlés et dicté par plus puissant que nous. Tu pensais vraiment être libre, avant ? La politique, les salaires, le travail... ça a toujours été là pour te façonner et te contrôler." C'était ce qu'il pensait et c'est d'ailleurs pour ça que c'est devenu un criminel. Ainsi, il pouvait vivre sa vie même si pour ça, il devait faire le mal. Voler de l'argent, la voler à ces banques qui volent elle-même le portefeuille de leur client... Puis tout dépenser, claquer le million en achetant une voiture de luxe, en se payant un séjour dans un hôtel cinq étoiles... oui, c'était ça la vrai vie pour lui.

Un peu après, elle lui demanda d'où il venait. Pas vraiment l'endroit, genre sa ville natal vu qu'il lui avait déjà dit, mais ou est-ce qu'il était quand tout a débuté. Si ses souvenirs son bon, c'était après le braquage qu'il avait fait à Boston. Donc, c'est à partir de cette ville qu'ils ont commencés à fuir vers le Nord. "J'étais du côté de Boston quand c'est arrivé. Tout s'est passé assez vite, on n'a pas réfléchi et on est parties droit vers le Nord. En fait, on a fait les moutons, on a juste suivis le mouvement. Par contre, ça fait un moment que je n'ai pas vu de calendrier et j'ai arrêté de compter les jours pour ne pas trouver ça déprimant. Donc, impossible de te dire exactement depuis combien de temps je cours pour ma survie. Mais ça doit être sensiblement comme tout le monde," déclara-t-il après avoir brièvement réfléchie. Un soupire lui échappa et il laissa sa tête contre le tronc d'arbre, il pensait à un truc, ce n'était pas vraiment très joyeux, mais ça pouvait avoir une certaine logique. "Parfois, je me demande si ce qui arrive, n'est pas une si mauvaise chose que ça ? Je ne veux pas dire qu'on le méritait, hein... Mais notre monde était en train de foncer droit dans le mur si on y réfléchis bien... Entre le trou dans la couche d'ozone, la population, la destruction des forêts, la famine, la surpopulation... on était en train de courir à notre perte. C'est peut-être un gouvernement qui est à l'origine de tout ça. Cette épidémie pourrait-être une sorte de "purification" du monde ?" imagina-t-il en trouvant ça crédible. Pendant ce temps-là, les acteurs de tout ceci pourraient bien être cachés en sécurité dans un bunker en attendant que tout ce passe."Je sais pas pourquoi je suis en train de m'imaginer un complot... Tout ça c'est tellement bizarre. Se retrouver d'un coup plongé dans un film de Romero !" Son regard se dirigea vers le ciel bleu qu'il pouvait apercevoir entre les branches et les feuilles de l'arbre. Malgré les zombies, la terre continuait de tourner et il faisait plutôt beau temps. "Où est-ce que tu as appris à te servir d'une arme ? C'est toi qui m'as sauvé et je me souviens d'avoir entendu un ou deux coups de feu. Tu les as eus dans le mille !"

Javik Lawson

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 5 Mar - 21:03

Dehors, au soleil, au milieu de la forêt pleine de vie, on en oublierait presque que le monde a sombré dans l’obscurité. Enfin que l’humanité a basculé dans le néant. Le monde lui, effectivement, continue de tourner, sans plus se préoccuper de nos soucis et difficultés.

Je l’écoute, en souriant.

« Encore faut-il en trouver une en état de marche. Tu as raison, oui, on peut transporter davantage et c’est plus rapide, et donc moins dangereux au final…
Pourtant tu ne m’enlèveras pas de la tête que ça attire l’attention. Même si les morts sont lents… Et puis quand tu tombes en rade au milieu d’eux, ce n’est jamais agréable. »
Et je parle d’expérience…

Je parle tout en réfléchissant à la période à laquelle j’aurais aimé vivre. C’est quoi cette question ? Qu’est-ce que j’en sais ? Non, la réponse me vient spontanément en fait. L’Antiquité.
Evidement que c’est en rapport avec la mythologie. Mon enfance a été basée là-dessus. J’ai baigné dans l'Olympe et le Valhalla depuis aussi loin que je m’en souvienne. Et puis, sérieusement, jusqu’à l’époque actuelle, c’est peut-être l’une des seules où j’aurais pu être indépendante… Quoique ce n’est pas encore dit, tout dépend de où et comment je serais née… Et je me rends compte que je m’emballe toute seule. De là à rougir, il n’y avait qu’un pas que je franchis comme d’habitude aisément.

J’aperçois John, non loin, qui surveille pour moi. Je me détends, et me laisse aller à mon tour par terre contre l’arbre. Je le regarde, les joues toujours roses. J’ouvre la bouche. Et réfléchis. Je fronce les sourcils et secoue la tête. Il n’a pas tort. Pourtant, une partie de moi le prend presque personnellement, alors que je sais, il parlait en général… Mais…

« Tu sais, la politique et moi… ça ne m’a jamais plus intéressé que ça.
Mais oui, je sais ce que tu veux dire. La manipulation des masses et de l’opinion publique, le façonnage des populations, blablabla…  

Mais…
J’étais libre de choisir quoi faire de ma vie, quel métier je voulais faire. Ce n’est pas mon père qui a décidé pour moi. J’étais libre de sortir, de voir des amis, » que je n’avais pas « de m’habiller comme je le souhaitais. Ce n’est pas un époux qui choisissait pour moi.
Alors oui, j’étais libre. Plus que dans les siècles précédents… »


J’esquisse un sourire. «  Avant… tout ça… Les gens me regardaient et me jugeaient fragile, faible ou insignifiante, sous prétexte que je ne parlais pas, que j’étais trop … timide. Comme si j’étais incapable de me faire mes propres opinions, incapable d’évoluer seule, incapable de décider réellement par moi-même qui j’étais ou ce que je voulais. » Mon sourire s’agrandit. « Alors que tu me dises qu’il ne vaut mieux pas m’embêter, c’est plutôt ironique…
Je suis capable de vivre par moi-même. Je l’ai toujours été. C'est simplement ça. »


J’hausse les épaules en souriant, avant de détourner le regard. Et de détourner la conversation, oui, on en revient à ce petit jeu, sur lui.  

« On est début juin… a peu près. »

Oui, moi, j’essaie de suivre à peu près. C’était l’anniversaire à Jena y a pas longtemps. Ça fait un an qu’on courre les routes et qu’on survit.  
Je souris à nouveau quand il parle. Non que ce soit particulièrement drôle. Mais on avait élaboré tellement de scénarios et possibilités que celui-là était inévitablement tombé. Oui, Léon devrait bien s’entendre avec lui. John aussi s’il faisait un effort…

« Mon frère a émis la même hypothèse. Le gouvernement ou une organisation…
Et les arguments sont valables. On était en train de détruire la planète.
Mais… Crois-tu que ceux qui étaient au pouvoir s’en soient préoccupés ? Crois-tu que ceux qui mangeaient à leur faim, dormaient dans des draps en soie et se payaient des vacances aux Bermudes, pensaient à tout ça ?
Et puis, ce serait plus Mikami que Romero si on suit la logique en plus… »

Je l’observe, son visage perdu vers le ciel. Il est sacrément mignon quand même en plus de pas être trop con… Je ferme les yeux. Tu ferais mieux d’arrêter, John a raison… J’inspire lentement. Je souris sans ouvrir les yeux.

« Mon père. Il a tenu à… m’occuper je crois, me changer les idées. Il n’a rien trouvé de mieux que la chasse. Ça partait d’une bonne intention, mais … j’avais 10 ans je crois la première fois qu’il m’a emmené.
J’ai tué une biche une fois. La première et la dernière. Ça m’a traumatisé…
Enfin, j’aimais passer du temps avec lui. Du coup, il m’a juste entraîné à tirer. A pister, à poser des pièges, à me repérer en forêt. C’est grâce à lui qu’on est encore en vie. John se débrouille mieux que moi pour le pistage. Mais je me débrouille en tir. Heureusement pour toi d'ailleurs. »


Oui, j’ai encore fait un monologue. Il va finir par être saoulé si je fais ça à chaque fois. et que je parle de ma famille... non ?
J’ouvre les yeux et le regarde, un léger sourire toujours aux lèvres.

« T’as été dans l’armée aussi ? Ou t’as récupéré l’arme sur un mort ? »

Quoi ? C’est pas comme si on trouvait des automatiques militaires à tous les coins de rue…
Miria Graham

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 6 Mar - 0:07

Contrairement à ce qu'elle peut penser, la politique ne l'a jamais vraiment intéressé. Les politiciens n'étaient tous que de gros cons ayant leur cul bien assis dans une chaise gagnant un maximum d'argent en n'en foutant pas grand-chose. En fait, la politique n'a jamais fait que servir ses propres intérêts à défaut de ceux de la nation. Des lois pondues pour enrichir les plus riches et rendre plus pauvre ceux qui n'ont pas d'argent. Oui, c'était la politique qu'il voyait et il était bien heureux d'être en dehors de tout ça en leur faisant un bon gros doigt d'honneur en braquant les banques du pays. Après, c'est vrai, elle pouvait choisir sa vie, mais est-ce qu'elle en avait le contrôle ? Le simple fait d'allumer la télé lui permettait-elle d'avoir la vérité sur tel ou tel fait divers ? Non, tout était contrôlé de A à Z et personne n'allait raconter les magouilles du gouvernement. "Si ça te fait plaisir de croire que tu étais libre..." souffla-t-il avant finalement d'avoir envie d'en dire plus. Il se redressa un peu et la regarda pour expliquer le fond de sa pensée. "Non, je peux pas te laisser croire ça. Ok, tu pouvais circuler librement, acheter les habits que tu voulais, voir les gens que tu appréciais. Je suis d'accord avec tout ça, mais ce n'est pas la vraie liberté. Est-ce que tu aurais pu dire du jour au lendemain que tu prenais des vacances ? Que tu parais à l'autre bout du monde ? ... laisse-moi deviner... Non ! Car, il t'aurait fallu demander des vacances aux connards qui te servaient de patron. T'aurais dû attendre qu'il accepte ta demande et encore s'il ne faisait pas la gueule sur la date. Puis après... quoi ? Devoir encore payer pour voyager, faire des papiers pour circuler dans un monde qui est le nôtre. Sans oublier les taxes et impôt... on se faisait tous voler ouvertement sans rien dire. Alors, tu te leurres, quand tu penses que tu étais libre. On était prisonnier de cette société, que tu le veuilles ou non !" Quand Javik affiche ses opinions ça peut faire peur et surprendre. Ce qu'il disait-il le pensait et il n'a pas honte de le dire. Quel pense qu'il ait des idées tyranniques ou qu'elle le prenne pour un Tyran, peu importe, il s'en fiche. De toute manière, c'est un hors la loi.

Miria expliqua comment les gens la voyaient autrement. Quelque part ça n'avait rien d'étonnant. Le monde dans lequel ils vivaient emprisonné les gens. A présent, tout le monde peut être qui il est réellement et montrer son vrai visage. "Nan, il n'y a pas d'ironie. Tu es juste la personne que tu dois être réellement." confia-t-il en lui souriant également. Puis il parla de son idée de complot. Comment est-ce qu'on peut éliminer plus de la moitié de l'humanité sans qu'un groupe d'odieux connards ne se trouvent derrière ? L'un des frères de Miria pensait comme lui, c'est bon signe ça. "On ignore ce que les gens ont comme idée en tête. Un petit groupe de riches extremis aurait pu semer cette idée malsaine et voilà ce qu'il advient de notre monde... M'enfin, si on doit parler de théorie du complot, sincèrement je parierai plus sur Kojima que Mikami..." conclut-il pour ajouter sa référence geek lui aussi. D'ailleurs, il fut presque un peu surpris que la jeune femme lui sorte le nom de Mikami. Il croyait qu'elle n'était pas très "jeu vidéo". Bon après, de là à ce qu'elle sache qui est Hideo Kojima, ça il n'en sait rien. Il faut dire que les Metal Gear Solid, sont une série de jeu bien plus masculine et compliqué avec toute sa géopolitique et ses armes futuristes.

Voulant en savoir plus sur elle, il allait être servi. Son maniement des armes lui vient de son père qui l'emmenait à la chasse bien que tuer des petites bêtes n'étaient pas son truc. Sur ce coup-là, il n'était pas surpris, c'est le genre de personne trop douce et innocente pour s'en prendre à un animal sans défense. La preuve, elle l'avait sauvée d'une bande de salaud. Cette pensée le fit sourire en coin, Miria était vraiment spéciale. "Je vois... t'es le genre de personne qui pleure au moment où la maman de Bambi se fait tuer ?" imagine-t-il à haute voix, bon c'était surtout pour la charrier un peu, bien qu'il pense être assez proche de la vérité.

Bien sûr, il se prend la question à revers, lui comment il a appris à manier une arme. Enfin, elle ne le demanda pas comme ça, mais vu le type d'arme qu'il avait ça supposait qu'il devait avoir un entrainement. Elle pencha pour un militaire ou le fait qu'il ait trouvé l'arme sur un cadavre. Ceci l'amusa, peut-être qu'il allait rester mystérieux sur ce point et ne rien dire. Une part de mystère ne lui fera pas de mal, non ? Car sincèrement, il ne s'imagine pas lui dire qu'il apprit ça d'un ancien militaire qui en avait marre de ce "putain" de pays et qui s'est reconverti en braqueur de banque. "L'armée..." il émit un petit rire, "désolé de briser tes rêves, mais j'étais pas là dedans. Disons juste, que j'ai toujours été un très bon joueur de paintball et d'airsoft..." mentit-il histoire de justifier un peu tout ça. "L'arme, appartenait à Ash, c'était un ancien militaire. Disons qu'il avait de quoi se défendre chez lui..." Ceci était naturellement faux. Le fusil d'assaut de Javik était le sien, celui qu'il utilisait pour les braquages.

Cette fois-ci, il coupa un bout d'herbe et joua avec celui-ci entre ses doigts. Miria ne le savait peut-être pas, mais il avait repéré que quelqu'un était là. Oui, c'était surement son frère, on dirait qu'il les surveille... où le surveille... "C'est toi ou c'est moi qui ai besoin d'un chaperon ?" lui demanda-t-il sans détour en espérant qu'elle comprenne qu'il avait senti la présence du jeune homme. Javik n'est pas idiot, il est assez observateur pour repérer qu'on le suit.
Javik Lawson

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 6 Mar - 20:55

Je le regarde, assise contre un arbre, baignant sous le soleil qui filtre à travers les branches et les feuilles. Il est sérieusement en train de me parler politique là ? Déjà qu’avant, je m’en fichais royalement, mais alors maintenant…
Et c’est à son tour de s’emballer. Il se redresse, commençant à son tour un monologue. Je retiens un sourire, me contentant de le regarder, en l’écoutant, essayant de me concentrer. Mais, malgré moi, je le trouverais presque mignon à s’emballer comme ça là-dessus. Qui aurait cru ? Non pas que ce qu’il dise soit faux, ou que je ne sois pas d’accord. Non, il avait même raison dans le fond. Mais c’est juste que c’était tellement loin, tellement abstrait, d’autant plus aujourd’hui… Au fur et à mesure qu’il parle, mon sourire arrive à se frayer un chemin jusqu’à apparaître. Grand, visible et amusé.

« Excuses-moi… Mais pour ma défense, je ne pensais pas que tu serais aussi… prolixe sur un tel sujet. Surtout vu l’état du monde… »

Je reprends un peu mon sérieux et réfléchis en parlant.
« Quant à ce que tu dis…
Non pas que je remette tous tes arguments en questions. Ils sont valables, et dans l’absolu, tu as peut-être raison. Ce n’était sans doute pas la vraie liberté comme tu l’entends.

Mais… toutes les sociétés sont régies par des lois et des codes.
C’est quoi la solution ? Que chacun puisse faire ce qu’il voulait quand il voulait sans conséquence, sans contrepartie ? Pour toi, être libre, c’est faire ce que tu veux ? Donner libre cours à tes envies, tes désirs, quand tu le souhaites, sans contraintes ?

Et puis… si tu… agissais comme bon te semblais… ça t’aurait vraiment rendu plus heureux ? En étant vraiment honnête avec toi-même je veux dire, tu aurais pu me dire ‘oui, je fais ce qu’il me plait, quand il me plait, il ne me manque rien, je nage dans le bonheur complet’ ?

Ma mère nous disait souvent qu’il y aura toujours quelqu’un qui trouvera à y redire sur tes actes, peu importe ce que tu fais. Elle nous disait de faire ce que l’on aimait, ce que l’on pensait juste de faire. Et qu’on serait heureux, quoiqu’en pensent les autres.
Et c’était le cas.
Peut-être que je me leurre, peut-être n’étais-je pas réellement libre, peut-être que j’étais prisonnière de cette société. Mais j’étais heureuse. J’aimais ce que je faisais. Ce que j’avais. Ce que j’espérais faire… »


Je lui souris. Oui, je m’emmêle peut-être les pinceaux. Passer de la liberté au bonheur… Pourtant, quel intérêt d’être libre si c’est pour être malheureux ? Bon, ok, on peut sans doute avoir les deux, et c’est super cool. Mais honnêtement, t’es toujours dépendant de quelque chose non ? Alcool, drogue, chocolat, jeux vidéos, téléphone, … Et si tu es dépendant, tu n’es pas vraiment libre… CQFD

Oui, n’importe quoi, tu pars en live…
La personne que je dois être… peut-être oui. Et alors qu’il enchaîne sur ses idées de complots, il me fait penser à Léon et à John qui s’amusaient à élaborer des histoires toutes plus farfelues et idiotes les unes que les autres.  

« Théorie du complot… Oui, peut-être… Ce n’est pas comme si cela avait une grande importance au final. Le résultat est le même. » Je le regarde et finit par poser la question quand même. « Ça ne t’étonnes même pas que je sache qui est Mikami ?
Et Kojima, c’est qui ? Il a fait quoi ? »


Alors que je lui explique comment j’ai appris à tirer, tout ce qu’il retient, c’est que je suis incapable de tuer un animal. Il ne garde que ce qu’il veut lui.

« Non, je n’ai pas pleuré. Et je n’aime pas trop Bambi ou les anciens Disney… J’ai pleuré quand Mufasa meurt par contre… ou devant les Enfants Loups…. Ou…
Bref. Ça n’a rien à voir avec les animaux. »


C’est vrai, je pleure quand c’est triste, nuance.
Quand je lui retourne la question, il a un petit rire avant de me répondre.

« Mes rêves ? Non, quitte à choisir un uniformes, je fantasmais davantage sur les pompiers, c’est plus commun… » Je sors une connerie, et c’est moi qui rougis, c’est logique.

Et pourtant le paintball n’offre pas du tout le même recul ou la même visée qu’un automatique… A force de s’entraîner avec peut-être… Je lui souris quand il parle d’Ash, sans m’envoyer bouler et sans se renfermer.
Sourire qui s’agrandit quand il me questionne au sujet de John. Et c’est à mon tour de rire.
Je regarde dans la direction de John. Je ne pense pas qu’il nous puisse nous entendre. Enfin, si, si j’élevais le ton, sans aucun doute.

« Je ne suis pas sûre en fait. Il est extrêmement protecteur. Disons qu’il surveille les alentours. Et peut-être un peu toi oui. Comme je l‘ai dit, depuis le début, j’ai insisté pour qu’on s’éloigne des… vivants… il a du mal à accepter… mais ça lui passera. Et puis, ça me permets de ne pas avoir à scruter la forêt dans ses moindres recoins.
Même si je lui demandais, il ne partirait pas. »
J’hausse les épaules et ramène mon regard sur Javik, amusée. « Tu veux que je l’appelle pour te le présenter ? Ça te gênera peut-être moins après… et tu pourras tenter de le convaincre si ça t’amuses. Bonne chance, il est encore plus têtu que moi.
Ce n’est pas contre toi tu sais. Il est juste… ils sont juste… »


J’hausse les épaules. Ils sont juste méfiants, protecteurs, circonspects… Tout ce que je leur ai demandé d’être depuis le début. Tout ce qui nous a maintenus en vie jusqu’à présent…
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 7 Mar - 1:09

"Oui, je pense que c'est ce que j'aurai voulu. Je n'ai jamais vraiment aimé les règles. Alors, faire ce que je veux, quand je veux, ça m'aurait plus. J'ai la sensation que ce monde n'a pas vraiment été façonné pour moi, du moins pas pour la manière dont je pense. Enfin, les choses ont changées, n'est-ce pas !" Parler politique ou d'idéaux de ce style est toujours dangereux, surtout avec des inconnus dont on ne connait pas la manière de penser. Pourtant, Javik avait pris le risque. Sur certains points, leurs idées étaient différentes, mais ça aurait été trop beau de voir qu'elle pensait la même chose que lui. Après tout, c'est un criminel, c'est normal qu'il se pense au-dessus des lois ou qu'ils les critiquent.

Quoi qu'il en soit, la mère de Miria disait juste, dans le monde, il y aura toujours quelqu'un pour critiquer ce que vous faites. "Ta mère devait être quelqu'un plein de sagesse. Je vois ou elle voulait en venir. Je crois que c'est justement les autres qui m'ont toujours agacé..." S'il dit ça, c'est surtout en repensant à la période où il vivait dans la rue, c'est à dire après ses seize ans quand il a fui le domicile familiale. Personne n'aimait voir les sans-abris dans la rue. Le simple fait qu'il puisse dormir sur le trottoir les agaçaient, pourtant personne n'a jamais rien fait pour l'aider lui ou les autres. Et après, les gens venaient s'étonner que les sans-abris comme lui s'en prennent à des magasins, pillent ou volent des magasins pour pouvoir survivre. Mais oublions la politique et ses idées noires... Enfin, tout ça pour changer de sujet et parler de complot... est-ce mieux ? Disons que c'est plus marrant de supposer ce genre de choses. C'est là que le complot tourna aux références jeux vidéo-ludiques. Vous voyez un peu le truc, c'est genre impensable. Un petit rire lui échappa quand elle trouva étonnant qu'il ne soit pas étonné par la référence qu'elle avait donnée. En même temps, Mikami est connu pour son œuvre. Et puis, c'est une histoire de zombie et vu le contexte actuel du monde, ça tombe sous le sens qu'elle parle de lui. C'était d'ailleurs logique qu'elle ne comprenne pas son allusion à Kojima qui lui ne joue pas dans le même registre."Tu me sors Mikami alors que j'ai cité Romero, je vois pas comment je pourrai être étonné. Après tout, sans lui on aurait pas eu de Resident Evil." Et puis, elle a bien dit que l'un de ses frères est un geek. Tout bon geek se doit d'avoir joué au moins une fois à un Resident Evil soit l'ancienne génération, soit la nouvelle peu importe. "Kojima...dommage que tu ne le connaisses pas, c'est à lui qu'on doit les Metal Gear Solid. Ces jeux c'étaient... un monument ! L'un des jeux avec une histoire les plus poussés et hyper complexe. Mais bon, c'est assez masculin, espionnage, guerre et tout ce qui va avec !"

Javik affiche un sourire quand elle s'emballe et qu'elle avoue ne pas avoir pleuré devant Bambi, mais devant d'autres Disney par contre. Il échappa un petit rire en l'imaginant pleurer quand le père de Simba meurt. Quoi qu'il en soit, c'était marrant de la voir s'emporter et s'arrêter en voyant qu'elle allait continuer encore longtemps. Ça la rendait mignonne et attachante, à savoir que ce sont des choses qu'il ne remarque en général jamais chez les femmes. C'est peut-être dû au contexte de la rencontre. Ce n'est pas dans un bar où il était venu draguer qu'il l'a rencontré. Contrairement aux femmes avec qui il traine d'habitude, elle n'était pas superficielle ou juste là pour s'amuser avec lui. Elle avait risqué sa vie pour lui et c'est la première fois qu'une femme fait une chose pareille pour lui.

Javik fut presque déçu d'apprendre que l'uniforme militaire n'était pas celui qu'elle trouvait le plus sexy. En fait, elle était banale en préférant les pompiers... Pffff tout ça parce qu'ils entrent dans des immeubles en feu, sauve les petits chatons dans les arbres et on le droit d'avoir un calendrier où on les prend en photo en mode hyper sexy. "Dans ce cas, je devrai peut-être t'avouer que les infirmières et les docteurs m'ont toujours un peu excité..." lança-t-il en faisant grandement référence au fait qu'elle voulait devenir pédiatre. Un pédiatre est un docteur, il a en général une jolie blouse blanche, du moins s'il travaille dans un hôpital. Oui, son but était clairement de la mettre mal à l'aise et de la faire rougir. Elle est tellement mignonne avec ses joues toutes rouge.

En parlant de son frère qui n'était pas loin, il voulait savoir s'il allait venir se présenter ou pas. C'était compréhensible qu'il puisse être méfiant surtout vu les circonstances dans lesquels Jav' a été trouvé et sauvé. Miria proposa de faire les présentations. Pourquoi pas ! Il serait grand temps qu'il rencontre les autres, non ? Car, pour l'instant, il a un peu l'impression d'être une sorte de prisonnier ou un malade hyper contagieux que tout le monde évite. Hors, il n'est rien de tout ça. "Je dois dire que j'aimerais bien connaitre les autres. Non, pas que je m'ennuie avec toi, en plus je suis sûr que tu es vachement plus sexy que les autres, hein !" s'amusa-t-il à dire toujours pour l'embêter un peu. "Alors, si tu es partante pour faire les présentations ? Je suis prêt !"
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 7 Mar - 22:42

Je l’observe, toujours à moitié souriante, à moitié sérieuse. Je ne suis pas sûre que maman pensait à ça quand elle nous parlait, mais bon, je ne vais pas m’étendre là-dessus, pas vrai ? Quant à moi, je n’en sais rien. Peut-être qu’il se dit que je ne réfléchissais pas plus loin que le bout de mon nez, et peut-être que c’était vrai, mais j’étais vraiment heureuse comme j’étais, avec ce que j’avais, dans le monde tel qu’il était… Bon, en étant honnête, j’aurais aimé être moins… réservée. Mais ça dépendait de moi, pas des autres, et ça dépend toujours de moi. Bon, d’un autre côté, j’avais eu une vie facile et aisée jusqu’à présent grâce à mes parents, je n’avais jamais eu de raisons de tout remettre en cause… peut-être que lui si.
Ah et peu importe. Cette vie, ce monde n’existait plus.

Et on enchaîne sur un sujet moins… prise de tête… oui, c’est moi que ça à l’air d’amusée le moins la politique, franchement, je n’y aurais pas cru. Il rit quand je m’étonne.

« Je ne suis pas censée connaître les Résident Evil ! Encore moins son créateur…
Et Metal Gear je connais, je n’ai jamais trop accroché, mais je connais… c’est déjà pas mal… »


J’en reviendrais presque à remercier Léon de m’avoir forcé à jouer à chaque fois qu’il s’achetait un nouveau jeu… Pour quoi ? Pour pouvoir tenir une conversation geek avec lui ? Je le regarde, tout en lui expliquant pourquoi je sais manier une arme et en niant pleurer devant Bambi, avant de me contredire à moitié. Non. Je le trouve juste gentil. C’est tout.
Et le voilà qui rit à nouveau. Et craquant. Ok. Gentil et craquant.

Et encore une fois, quand j’arrive à lui répondre en plaisantant sur le genre d’uniformes que je préfère, je finis par rougir… à mes propres mots. Oui, je m’en rends compte, c’est franchement idiot et gênant quoi.
Non mais, c’est usant à force qu’il se moque de moi. Bon, ce n’est pas méchant je le sais bien… N’empêche que j’ai beau savoir tout ça, je rougis encore plus en le regardant, et détourne les yeux. Oui bon, les infirmières, c’est comme les pompiers hein. Fantasme tellement commun que ça en devient ordinaire. Pourquoi je rougis alors ? Parce qu’il l’a dit exprès pour avoir ce genre de réaction… Je cligne des yeux. C’est rien qu’une petite vanne.

Heureusement, il change de sujet et me demande le pourquoi du chaperon. Je souris, puis ris à mon tour en pensant à John. Et comme une idiote, je lui propose de lui présenter. En même temps, il va rester un p’tit moment vu ses blessures, il va bien falloir qu’il les rencontre… ils ne vont pas se planquer à chaque fois qu’il sort… Pas vrai ?
Mon sourire s’efface alors qu’il me répond, remplacé, encore, par un magnifique rougissement. Il veut juste te mettre mal à l’aise. Il trouve ça marrant depuis qu’il a ouvert les yeux hier. Peut-être que si, il s’ennuie avec toi… et puis, je ne suis certainement pas sexy… Je ne l’étais déjà pas avant, c’est sûrement pas maintenant que je vais l’être.
Partante ? Comment dire… Non ? J’ai le droit de changer d’avis ?

Je le regarde, sans doute rouge écrevisse, en ouvrant, puis refermant la bouche. « Je… »
Je tourne la tête vers John. Non je ne vais quand même pas gueuler pour rien si ce n’est attirer tous les morts à la ronde. Je me relève, prenant mon arme, non sans jeter un coup d’œil autour de nous, avant d’aller vers John. Manquerait plus qu’il y ait un zack dans le coin alors que Javik n’a pas d’arme. « John ? » il apparaît d’un côté. « Bouh ! » « Idiot ! Il… aimerait te voir, te rencontrer. »« Et si moi j’en ai pas envie ? » Je soupire en fermant les yeux. « S’il te plait. Il risque de rester un peu… ce serait plus… sympa, moins gênant… s’il te plait ? … Pour moi ? » Il soupire, grogne, lève les yeux au ciel, et pour un peu, il taperait du pied. Il finit par acquiescer à contrecœur et me fait signe d’avancer. « Et soit gentil. » « M’en demande pas trop Miria… »

Allez, courage, ça va bien se passer. John et Javik… Oh seigneur.
Allez, souris.

« Javik, je te présente John. John, je te présente Javik. » Je reprends ma place contre l’arbre, alors que John fait l’effort de s’approcher pour lui tendre la main. « Salut » Ouah, ça en serait presque émouvant. « C’est John qui m’a aidé à te ramener. » Ouais, grâce à lui tu es encore en vie. Ok, je sais encore moins quoi dire…
« Tu penses pouvoir remarcher bientôt ? » Quoi ?
« John ! Non sérieux, si c’est pour ça, ce n’était pas la peine. »  « Je demandais juste, par … sollicitude Miria. » Avec un grand sourire. Oui bien sûr.

Je cligne des yeux. Je regarde autour de nous, plus pour ne pas m’énerver ou autre que pour vraiment contrôler… quoiqu’il y en ai besoin, vu qu’on a plus de nounou à distance…
Qu’est-ce que j’ai fait….
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 7 Mar - 23:37

A l'avenir, Javik pensera à éviter de s'emporter dans un discours politique ou du moins d'exposer ses idées plus que farfelus. Ça va que Miria l'avait bien prit et ne pensait pas que c'était un fou ou une sorte d'anarchiste. Bon, en réalité, on pourrait presque dire que s'en était un peu un... un anarchiste pas un fou, que nous soyons d'accord. Car, contourner les lois pour voler c'était mal, soyons également d'accord avec ceci.

La jeune femme pourra remercier celui qui l'a initié aux jeux vidéo, au moins elle avait une petite culture de ce côté-là et c'est plutôt plaisant à voir. En général, les filles qu'il croisait été plus branché vernis à ongle, dernier mascara à la mode et la haute couture. En soit, des choses donc lui ce fiche éperdument. Même s'il avait de l'argent grâce au braquage, ce n'était pas forcément le genre de gars à courir les boutiques de luxe pour s'acheter un jean à plus de mille dollars la pièce ou une chemise qui en ferait le double. Non, il se contentait de prendre ce qui lui plaisait, bon il pouvait se faire plaisir avec des marques, mais un jean à cent ou trois cents dollars ça reste toujours plus abordable. Au moins, il passait dans la rue pour un mec presque banal et finalement c'est qui lui plaisait.

Parler avec Miria était agréable, il parvenait à parler de tout et de rien et s'amusait à la charrier. La voir rougir à tout bout de champ pour rien la rendait encore plus mignonne. C'est grâce à ce genre de réaction qu'il devine que c'est une fille timide. Bien que sa compagnie soit agréable, il aimerait bien voir les autres. En ne les ayant jamais vus, il a l'impression d'être une sorte de monstre ou un type vraiment mal poli. Alors, il demanda s'il est possible dans un premier temps de rencontrer celui qui fait le chaperon non loin d'eux. Faut bien commencer quelque part. La jeune femme accepte et va le chercher, laissant seul Javik un instant. En l'attendant, il se redressa contre son arbre et se leva non sans faire des grimaces une nouvelle fois. Pendant quelques jours, il lui sera difficile de bouger sans avoir ce genre d'expression lui traversant le visage. Enfin, la demoiselle et de retour avec son petit frère, John. Celui-ci le salut et Lawson en fait de même en tendant sa main pour la serrer fermement. "Ravi de pouvoir mettre ton visage sur ton nom, John !" Par la même occasion, il apprit que le jeune homme était celui qui avait aidé Miria à le ramener à la cabane. Un bon point de plus pour ce gars. "Je crois que je te dois une fière chandelle à toi aussi !" assura-t-il en affichant un sourire un peu "commercial". C'est là qu'il lui demanda quand il pense pouvoir remarcher. La question ne le surprend pas et ne le blesse pas contrairement à sa sœur qui semble s'offusquer de cette question. "J'espère bien ! Demande à Miria, c'est elle le Doc !" s'amuse-t-il à dire en faisant un signe de tête vers la demoiselle. "Je comprends ta méfiance envers moi. Et crois-moi, je me serai vraiment passé de notre rencontre. Non pas que vous ne soyez pas sympathique. C'est juste que je serai dans un meilleur état normalement. Sache que je n'ai pas l'intention de vous faire du mal," expliqua-t-il en espérant que le jeune homme allait être un peu moins tendu ou du moins que son regard allait changer. Car, Javik n'est pas dupe, il voit clairement la méfiance sur le visage de John. D'un autre côté, il n'a pas tort. Pour le moment, il a besoin d'eux pour s'en sortir, mais si jamais quelque chose doit arriver, qu'est-ce qui dit qu'il ne les utilisera pas comme tous les autres qui ont croisé sa route ? C'est une éventualité comme une autre, jusqu'ici, Jav' a toujours fait ça. Ceux qui l'ont connu aurait bien fait de se méfier. Mais voyez-vous ça l'embête d'avoir un type qui se méfie. Ça lui donne l'impression d'avoir un flic qui le soupçonne d'être ce qu'il est alors qu'il joue un autre rôle. "Dès que je pourrai me déplacer sans un être un poids, je vous aiderai avec plaisir !" affirma-t-il histoire de voir s'il peut se le mettre dans la poche et obtenir sa confiance.

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 21:51

Ok. C’est un peu genre la scène surréaliste. Perdus au milieu des bois, après une apocalypse zombies, en train de se demander comment faire pour que ça se passe bien. Enfin, ce qui le plus surréaliste au final, c’est que ce soit moi qui m’inquiète de ça, moi qui préférerais fuir plutôt que d’être en compagnie d’autres personnes… Pourtant je suis là, je discute depuis tout à l’heure avec lui. Mon inconnu. Javik. Sans trop de difficultés… même s’il a visiblement tendance à s’amuser à me faire tourner en bourrique… peut-être pour voir toutes les nuances de roses et de rouges que je peux atteindre… Mais on arrive à parler de tout et de rien. Et j’essaie d’éviter de me pencher sur le pourquoi c'est si facile, parce que rien qu’en réfléchissant, ça risquerait de me bloquer et de renfermer pour de bon. Et je ne veux pas. J’aime bien discuter avec lui.

Et là, j’attends patiemment que John se montre un peu plus agréable. Même si oui, je sais pourquoi. Je le comprends même, et en toute objectivité, je préfère qu’il soit méfiant que trop confiant. Mais là, en l’occurrence, Javik ne peut pas faire grand-chose, il ne représente pas un grand danger… Bon, d’accord, il a la question bouffe, médocs, et tout le tralala aussi…
Alors que je les présente, Javik le remercie avec un grand sourire. Et John, avec autant de tact que moi, lui demande en gros quand il pourra bouger à nouveau.
Et visiblement, je suis la seule que ça gêne et que ça énerve. Javik lui s’en amuse presque. Le doc… tu parles d’un médecin…
Je souris quand Javik répond. Comment essayer de se montrer agréable, pas trop fragile et pas trop dangereux en même temps.  Je n’ai même pas besoin de regarder john pour savoir comment il réagit. Au fond, j’ai la même réaction. Il peut dire ce qu’il veut, cela ne change rien. Mais moi… je l’aime bien…

Je regarde John. Qu’est-ce que j’avais dit. Encore plus têtu que moi.

« C’est cool si tu comprends. Tu m’en voudras pas trop si je continue hein ?
Oui, t’es pas trop en état de faire quoique ce soit toute façon. »
Ce qui m’inquiète, c’est le après.
Ça il ne le dit pas, mais je l’entends aussi clairement que s’il avait parlé à haute voix. Je regarde Javik, un petit sourire aux lèvres.

« C’est pas personnel Javik. C’est ce qui nous maintient en vie depuis l’année dernière. De se méfier. » Je jette un coup d’œil à John. « T’inquiètes pas, on sait bien que tu feras rien. »

John me regarde. Ouais, carrément sceptique. Fais un effort. S’il te plait. Mais il esquisse un sourire. Ah. Peut-être que je suis plus têtue que lui finalement… ou peut-être qu’il va juste faire comme si…

Et voilà que Javik se propose de nous aider dès que possible. Je le regarde.

« Avec ton bras, ça va être compliqué de faire quoi que ce soit avant un p’tit moment. »

« Mais oui, tu pourras toujours aider à aller vérifier les collets, chercher de l’eau ou faire un tour pour contrôler les alentours, avec l’un d’entre nous. » Pas seul. Bien sûr que non, John ne va pas le laisser se balader seul. Il ne le croit pas, il ne pas risquer de le laisser rameuter je-ne-sais-qui ou encore de chercher à nouveau des emmerdes…
J’irais avec lui… Comme si j’allais le laisser se promener dans la forêt alors qu’il ne saurait pas tenir une arme…

« Miria m’a dit qu’ils t’avaient tabassés sans raison. Tu les aurais pas emmerdés ? »
« John s’il te plait… »
« Miria, je pose juste des questions. Pour le connaître. C’est ce que tu voulais non ? Qu’on fasse connaissance ? »
Je soupire, et mon regard tombe sur Javik, j’esquisse un sourire du genre désolée, en haussant les épaules… et je sens John se tendre à nouveau. Ok, je fais la gueule au mauvais mec, ok, il s’inquiète juste.

« Genre t’as pas vraiment l’air d’un courtier en assurance. Je sais bien que ça a changé tout le monde, mais ça doit être rare les scribouillards qu’on survécu. Non ?
Ou encore tes potes, t’as dit que vous aviez été séparé une nuit. Tu les as pas retrouvés depuis le temps ? »

« John... »
« Et après, quand t‘iras mieux, tu vas faire quoi ? »
« John !! »
« Miria, putain ! T’as risqué ta vie pour lui ! T’as utilisés des putains d’antibiotiques, des munitions et on va devoir lui donner à bouffer tous les jours parce que tu t’es pris d’affection pour lui ! On a quand même le droit de savoir qui il est bordel ! »

Je le regarde, en clignant des yeux. Blanche ou rouge, je ne sais pas trop. Mais il finit par grimacer en me regardant. Ouais, t’as été un peu trop loin…

« Désolé . C’était un peu… brusque. »

Il lève les mains en signe d’apaisement. Désolé ? C’était quoi ça ? Pris d’affection ? T’as rien trouvé de mieux ? Et sérieux, qu’est-ce que tu veux que je dise ? Qu’est-ce que je peux ajouter ? Je fais quelques pas, leur tournant le dos, encore une fois, plus pour me détourner que pour vraiment contrôler les environs, mais bon, en même temps, il a parlé tellement fort…

J’inspire avant de me retourner vers eux. John me regarde avec un sourire. Un peu beaucoup forcé, mais je vois bien qu’il s’en veut. Pour moi. Pas pour Javik.
Mais c’est déjà ça…

« Désolé aussi Javik… je vais faire un effort… je retire mes questions.
Et on sera tous super content quand tu iras mieux et que tu pourras nous aider. »


« Oui, quand tu iras mieux. Te force pas, c’est tout ce qui compte.
Tout ira bien. »


Je regarde John, esquisse un sourire, avant de regarder Javik. Mon regard a à peine le temps de croiser le sien, que mes joues sont déjà rouges. Mon sourire s’agrandit quand même, avant que je ne baisse les yeux.
Et merde. Quelle idée…
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 9 Mar - 0:24

Toute cette tention était bien présente, Javik ne l'avait pas rêvé. Elle ne venait pas de Miria, elle avait l'air sincère et vraiment gentil avec lui. Par contre, quand son frère arriva, comme il l'avait demandé, il vit que c'était une autre paire de manche. Se le mettre dans la poche risque d'être plus long et compliqué. Son regard semble dur, du moins envers Lawson qui n'est qu'un étranger pour lui. C'est compréhensible, vu la manière dont ils l'ont trouvées, il pourrait être n'importe qui. D'ailleurs, c'est bien ce qu'il est, non ? Le genre de personne sur qui on n'aimerait pas tomber. Sa question sur son rétablissement futur sous-entend qu'il veut savoir quand il sera apte pour repartir seul dans ce monde devenu dingue. Pourtant, il le prit plutôt bien et s'en amusa. C'est là l'une des capacités du jeune homme parvenir à manipuler les gens ou leur faire croire ce qu'il veut. Là, en l'occurrence, il lui fit juste penser qu'il n'avait pas senti le sous-entendu. A quoi bon ?

La jeune femme tente de justifier l'attitude de son frère, mais quelque part, il le comprend. Si les gens qu'il a croisés aurait été comme eux, il ne se serait pas fait avoir par les grands sourires du braqueur. Ce fut tout de même une victoire d'entendre le jeune homme dire qu'il pourra les aider, bien qu'il ne devra pas être seul. Oui, la méfiance toujours... Si tout se passe bien, dans quelques temps, cette condition ne fera plus partie de l'équation. Pour ça, il faut juste continuer de jouer dans les règles. John continua et attaquer sur un sujet qui pourrait être sensible. En gros, il voulait savoir pourquoi on l'avait tabassé. En gros, il l'accusait d'avoir attaqué ses hommes. Pour une fois que c'est faux, ceci l'amusa beaucoup et il ne s'en cacha pas en gardant un sourire grandement amusé aux lèvres. La jolie rousse s'en offusque, c'est plutôt sympa de la voir prendre sa défense. Pour le coup, il peut parler simplement sans chercher un mensonge à dire. "C'est eux qui sont venus me chercher. Malgré leur nombre, je n'avais pas vraiment envie de me laisser faire. Des fois, tenir tête à une bande d'idiot suffit à les décourager... Bon, ça a échoué cette fois-ci. Heureusement que vous étiez dans le coin !" répondit-il simplement histoire de positionner le gamin plus où moins en héros des fois que ça puisse flatter son égo.

Le gamin continu, surement pas convaincu parce qu'il a dit. Il l'accuse de ne pas avoir l'air d'un courtier, oui c'est vrai. En même temps, il n'a jamais prétendu être ce genre de personne. Ce n'est pas pour autant qu'il ira avouer être un braqueur, car il sait très bien qu'avec lui ça ne passera pas. Au moment même où il le soupçonnera d'être un criminel, il le tuera ou le tabassera pour l'abandonner au milieu de nulle part. C'est pour ça, qu'il doit jouer avec prudence et avoir l'air d'un homme honnête. Le pauvre Javik se faisait même accusé de ne pas avoir trouvé ses amis. Ça se voit qu'il n'a jamais été attaqué en pleine nuit par un groupe de zombie enragé. Quand tout le monde part dans des directions opposées et que les morts vous suivent, sincèrement c'est difficile de penser aux autres. Miria s'offusque de plus en plus rappelant son frère à l'ordre. On ne dirait pas que son autorité fait vraiment effet. Finalement, il s'excusa auprès de sa grande soeur mais également auprès de Lawson. Pour le moment, il gardait un air sympathique, mais à l'intérieur, il mourrait d'envie de coller son poing dans la figure du gamin. "Je comprends, pas de souci ! Mais je pense qu'il vaut mieux crever l'abcès maintenant, si je peux me le permettre." confia le jeune homme voulant toujours instaurer un climat de confiance. "C'est tout à fait légitime que tu es envie de savoir qui je suis. C'est vrai, je n'étais pas courtier en assurance et heureusement, car ça aurait été d'un ennuie. J'étais dans la sécurité... enfin commercial pour une boite créant des systèmes de haute sécurité. En gros, c'est moi qui vendais les coffres forts et autre dispositif pour empêcher les vols. J'avais de l'argent, une belle voiture et une fille différentes dans mon lit chaque fois si j'en avais envie... décida-t-il de dire en toute honnête en changeant bien sûr une partie de la vérité. Plutôt que de vendre des systèmes de sécurité, lui il les déjouait avec sa bande. Pour le reste, le fait qu'il avait de l'argent était vrai, en même temps c'est tout à fait logique quand vous êtes un braqueur. Quant aux filles, certes, il n'en avait pas une tout les soirs dans son lit. "Pour mes amis, vois-tu je les ai cherchés... Mais je n'ai pas vraiment eu de chance. Ils sont peut-être morts ou à l'opposé, je n'en sais rien. Quand vous m'avez trouvé, j'étais toujours à leur recherche..." le fait d'expliquer qu'il cherche toujours ses amis, peut le faire passer pour un brave type. Un gars qui aide les autres ou un truc du style. Il faut juste espérer que le gamin accepte et comprenne tout ça. "J'ai pas l'intention d'être un poids pour vous. Rassure toi, quand j'irai mieux, je tracerai ma route et tu n'endenteras plus jamais parler de moi. Mais en attendant on doit cohabiter et je préfère que ça se passe de la meilleure façon possible." assure-t-il avec un sourire qui se voulait sincère. Voilà, il avait dit ce qu'il avait à dire. Maintenant, il faut espérer que John comprenne tout ça.


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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 9 Mar - 21:16

Si Javik a l’air de s’en amuser, ce n’est pas mon cas. Je comprends John, dans le fonds, je suis même d’accord avec lui. Mais un coup d’œil à Javik suffit pour se rendre compte qu’il n’est pas las d’être totalement opérationnel.
Et John continue. Là, il commence sérieusement à abuser. Qu’il ne pense pas que Javik dise tout est une chose, je suis loin de tout dire aussi. Je souris à nouveau à la réponse de Javik . John aussi. Pas forcément un sourire de joie, mais plus mi-amusé, mi-dubitatif.

« Ouais, ça suffit parfois. Mais avec les morts autour, ça relève du suicide… ou de la stupidité…
Et c’est pas moi que tu dois remercier. C’est parce que Miria a insisté que j’ai accepté. Moi j’t’aurais laissé sur place. »

Ça c’est dit.

Mais de là à continuer et à le relancer sur les mêmes sujets. Des sujets relativement délicats quand on y réfléchit plus de 2 secondes. Que ce soit au sujet de ses potes, du après ou autres. Bon, ok, j’ai posé plus ou moins les mêmes la veille voir quelques heures plus tôt… mais quand même…
Et malgré mes, d’accord faibles, tentatives de le rappeler à la raison, il continue. Je sais bien tout ça. Mais c’est moi qui ai pris ces décisions, c’est moi qui ai choisi de le sauver et de le ramener. A quoi ça sert de lui foutre tout ça dans la gueule ?
Il finit par capter que non seulement ça risque de mal tourner avec Javik, mais surtout qu’il me blesse en remettant mes décisions en cause… et, oui, en parlant simplement de tout ça.
Pourtant, encore une fois, on dirait que je suis la seule à ne pas trouver ça normal. Javik lui répond, précisant son métier et fournissant des détails sur sa vie dont je me serais bien passée. Je fronce les sourcils malgré moi. Imbécile. N’importe quoi. Rougir pour ça, c’est encore plus stupide que pour le reste. Tu l’as regardé ? Evidemment qu’il avait des filles à la pelle… Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Je détourne les yeux, essayant de ne pas réfléchir à tout ça. Vaut mieux pas.
Je jette un regard en coin à John. Qui a plus ou moins l’air de se radoucir… Il me regarde et soupire.

« Ouais c’est ce que Miria a dit… on a croisé personne dans le coin. Vous avez été séparé où ? et s’ils ont le même genre d’arme que toi, ils ont pas mal de chance de s’en être sortis… sauf si ouais, ils ont envie de se taper tout un groupe armé… »

Super John. Autre chose de positif à ajouter pour le coup ?
Et non, je n’ai pas du tout l’impression de faire plante verte depuis le début… Mais sérieux, je ne vois pas trop quoi dire. Qu’ils se prennent la tête et joue à cache-cache à deux, ça ne m’amuse pas plus qu’avant ces faux semblants de politesse et de bienséance… j’ai jamais trop su quoi dire pour faire des ronds de jambe, c’est aussi pour ça, que les relations sociales et moi…
Et là, même si c’est dans un registre plus tendu qu’auparavant, ça revient au même dans le fond…

Je relève la tête quand Javik reprend à nouveau la parole. Avant d’accorder à John un grand sourire. Mes ses yeux ne sourient pas comme certaines fois quand il se moquait de moi… Plus jamais ? Je cligne des yeux, avant de les baisser à nouveau. Non. Ça ira. Tu ne le connais pas. Il s’en sortira très bien tout seul. Et toi aussi, comme depuis le début avec eux. Pourquoi ça me dérange alors ? Parce que c’est une des seules personnes avec qui tu parles normalement depuis aussi longtemps que tu t’en souviennes. Et qu’il ne fait pas parti de ta famille, ce qui est encore plus étonnant.
Du coin de l’œil, je vois John sourire. Pas encore son vrai et magnifique sourire, mais mieux qu’au début…

« Ouais, on va tenter de faire comme ça alors. Que tout se passe au mieux dans le meilleur des mondes possibles. »
Je souris. Ça c’est une phrase de papa, enfin de Candide… « Tu te soignes, tu nous aides quand ça ira mieux, et dès que t’es guéri, on se sépare. Ça me va. »

John me regarde et me sourit. Un sourire qui monte jusqu’aux yeux pour moi. Il s’approche, me pousse doucement, avant de m’embrasser sur le front et de me murmurer « Fais gaffe à toi Rivière. »
Il ne m’avait pas appelé comme ça depuis des années. Au moins 5 ans… la dernière fois qu’on avait été à la chasse ensemble… Avant ça m’énervait. En même temps vu que c’était une façon de se foutre de ma gueule et de me rappeler que j’avais failli me noyer comme une idiote, ça pouvait se comprendre… Mais là… Il s’inquiète vraiment pour moi.
Je le regarde avec de grands yeux avant de sourire. « Promis »
S’il n’avait pas haussé le sourcil, j’aurais pensé être convaincante…

Je le regarde s’en aller, avant de revenir vers Javik.

« Je suppose que je devrais m’excuser pour lui… mais… il n’est pas méchant, juste un peu… sur les nerfs…
Je suis désolée. »

Je lui souris. J’espère qu’il n’est pas en colère ou autre. Ni contre John, ni surtout oui contre moi…
« On reste encore un peu et on rentre ok ? »
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 9 Mar - 23:59

Il y a deux jours, Javik avait rencontré pour la première fois l'un des frères de Miria, un certain John. Leur rencontre ne fit aucune étincelle... Ce garçon était trop méfiant et n'avait pas l'air de porter le braqueur dans son coeur. En même temps, il avait raison, on peut dire qu'il a un bon instinct le petit. Mais cet instinct et assez merdique, car il met une ambiance assez lourde quand il est dans le coin. Autant dire que Lawson préfère l'éviter, c'est beaucoup plus simple ainsi.

Quand vous êtes estropier, le temps est vraiment long... Pour que sa cheville guérisse plus rapidement, il n'avait pas vraiment le droit de marcher, du moins, il devait limiter un maximum les déplacements qu'il faisait. Chose qu'il faisait à contre coeur. Mais à la longue être à l'intérieur ou devant la cabane à ne rien faire ça lui donne envie de péter un câble. Si seulement il pouvait y avoir une télévision et des DVD à regarder ça pourrait passer le temps. Encore faudrait-il qu'il y ait un générateur pour profiter de l'électricité. La seule occupation qu'il a c'est la lecture. La veille, il avait fini de lire "La ligne verte", c'est rapide de lire un bouquin quand vous n'avez que ça à faire de votre journée. Les moments où il se trouvait dehors, il se contentait de lancer des cailloux ou d'arracher l'herbe pour passer le temps. Oui... c'est passionnant d'être dans la peau de Javik Lawson quand il s'ennuie. Le plus dure, c'est qu'il n'avait même pas un couteau pour tailleurs un bout de bois en copeau... Oui, c'est une occupation inutile, mais du moment que ses mains sont occupées, il ne pense pas à son ennui.

En ce début d'après-midi, ça faisait donc un peu plus de quatre jours qu'il était là. Sa cheville était moins douloureuse et il pouvait presque s'appuyer dessus, chose qu'il ne pouvait pas faire avant. D'après ce qu'il avait entendu, il y avait une source d'eau pas loin, une rivière ou un lac. Bref, peu importe ce que c'était, lui où il voulait uniquement de quoi se rafraichir. Discrètement, il sortit tout en prenant son marteau pour se défendre contre les zombies si jamais il en croise un. Certes, avec un bras ça risque d'être plus compliqué, mais il pourra s'en sortir. Boitillant, il avança en appréciant cette balade improvisée et surtout interdite. En effet, il n'avait prévenu personne, même pas Miria. Vous savez ce qu'on dit, les règles sont faites pour être enfreinte. Justement quoi de mieux pour un braqueur comme lui de ne pas respecter les règles. D'après ce que lui avait expliqué la jeune femme la veille, l'eau était vers le Sud, direction qu'il prit en veillant à ne pas être suivi.

Enfin, il arriva à la petite rivière une bonne vingtaine de minutes plus tard. Ce n'était pas très loin, mais avec sa blessure son rythme était grandement ralentit. Il regarda autour de lui et ne vit personne que ce soit mort ou vivant. Sa main plongea dans l'eau et il se mouilla le visage pour se rafraichir. Bon sang, qu'est-ce que ça pouvait faire du bien, même si c'était frais. Avec délicatesse, il retira le foulard soutenant son bras et retira son t-shirt tout en faisant aussi attention. Bon, ce fut laborieux, mais au moins, il avait réussi. Son torse avait pris des couleurs étranges, les hématomes tournaient au violacer verdâtre... Bref, pas très sexy tout ça. De la même manière que son visage, il se passa de l'eau sur le torse pour se sentir plus propre. Il aurait bien plongé dans l'eau, mais avec son pied et son bras, il aurait du mal à nager.
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMar 10 Mar - 18:17

On ne pouvait pas dire que les derniers jours avaient été follement amusants. L’ambiance était… électrique. Au final, Javik évitait John, et John faisait de même… et je ne parle même pas de Léon et Jena… Du coup, il se faisait chier, je comprenais bien, mais j’y pouvais pas grand-chose.
John était content, il réussissait à attraper des écureuils maintenant. Youpi. C’était pire que les lapins. J’évitais de faire des commentaires, parce qu’il se moquait aussi facilement que Javik, mais… pauvres bestioles…

Un lapin accrochée à la ceinture, je trouve Léon devant la cabane, mais je ne vois ni John, ni Jena.
« Ils sont partis voir un peu plus à l’ouest. Voir ce que ça donne. Me regarde pas comme ça, je les ai croisé sur le chemin en revenant, ils étaient en train de partir. Je suis revenu pour te l’dire. » Ok, pas de raison de s’inquiéter… John se défend plutôt bien… « Tu veux que je m’occupe du lapin ? » « Ouais, s’il te plait, mais attends, il est trop tôt, quand ils seront revenus on sait jamais s’ils ont autre chose. » « Genre des écureuils ? » Oui, lui aussi ça l’amuse.

Je rentre, pose mon sac et mes quelques trouvailles à terre. J’avance et pousse la porte de la chambre, un petit sourire aux lèvres. Ok. Je perds mon sourire et bloque un instant. Je ressors. « T’as vu Javik ? ». Il me regarde avec un sourire en coin « Non. Pourquoi ? Il a disparu ? » « Oui, enfin ses affaires sont toujours là, il doit pas être bien loin… » « J’l’ai pas vu. Il devait déjà être parti quand j’suis arrivé. » Je fronce les sourcils. « T’inquiètes, il doit pas être bien loin. Il a dû avoir envie de marcher un peu… je deviendrais fou aussi enfermé t’sais. » Oui, moi aussi.
Oh pis merde, il est assez grand pour se débrouiller non ? Je ramasse les gourdes et autres. « J’vais chercher de l’eau. » « Tu veux de l’aide ? »
Je le regarde et lui et son bout d’if qu’il essayait de transformer en arc, et sourit. « Non, ça va aller. N’oublie pas de surveiller autour de toi aussi... » Il me sourit et promet.


Me dirigeant vers la rivière, je regarde autour de moi. Non, pas tant pour voir les morts ce coup-ci, que pour trouver Javik… Bon, ok, je m’inquiète. Et oui, ok, je fais des détours de ouf pour essayer de le trouver… il n’a qu’un bras, comment voulez-vous qu’il puisse se défendre ? Non mais sérieusement, il avait besoin de se barrer sans prévenir personne ? Qu’il veuille faire une balade, qu’il en ai marre, et tout le tralala, je comprends parfaitement. Mais, franchement, il abuse là non ? il pense pas une minute qu’on… que je vais m’inquiéter ? Que j’aurais pu l’accompagner ?
Non, évidemment que non. Et forcément, je ne le trouve pas. Et forcément, j’imagine… Non. Il va bien. Il n’est pas assez stupide pour prendre des risques dans son état… Pas comme s’il était assez débile pour s’en prendre à un groupe armé… Et merde.
Et soudain, là, je tourne la tête… pour l’apercevoir à quelques mètres au bord de l’eau, en train de barboter tranquillement. Je m’arrête dans la forêt. Je faisais pas de bruit, il n’a pas pu m’entendre. Je plisse les yeux. Il se fout de moi à faire trempette ?
N’empêche que… Non, te laisse pas distraire parce qu’il est à moitié à poil.
T’es en colère, tu t’es inquiétée à mort, faut qu’il arrête de jouer au con qui n’a aucune…. Merde… ok, j’allais dire attache… c’est pas le bon mot… c’est pas… Colère et inquiétude. Reste sur ça.

J’approche en silence, oui, j’ai de l’entraînement, et lève mon fusil.

« Et là, si je tire, tu fais quoi tout seul ? »
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMar 10 Mar - 23:29

Le jeune homme était heureux d'être dehors loin de cette sordide cabane où il trouvait comme un lion en cage. Être blessé c'est vraiment pas son truc. Qu'est-ce qu'il avait mérité pour qu'on lui fasse ça ? Bon... ce n'est surement pas une bonne idée de demander. S'il y a bien un connard sur cette terre qui mérite ce qui lui arrive c'est bien lui. Mais merde quand même, il n'avait pas besoin de ça. Accroupi au bord de l'eau, il se rafraichissait et se décrassait ce qui ne pouvait pas lui faire de mal. Son bras était douloureux, mais il évitait de le bouger au maximum pour ne rien aggraver.

Une voix ce fit entendre, il la connaissait bien à présent et n'avait pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agit. Vu le ton employé, il pouvait distinguer de l'énervement et de l'agacement. Miria. Elle devait être en colère qu'il soit partie à l'aventure seul et sans chaperon. Sincèrement, il se fichait pas mal de ce qu'elle pourrait lui dire. Comme-ci c'était son truc d'obéir aux autres. Quatre jours à rester sage, c'était bien suffisant pour lui. Lentement, il se releva et se retourna pour voir la jeune femme braquant son arme vers lui. Un sourire lui traversa le visage, est-ce qu'elle comptait lui faire peur de cette manière ? Un léger rire ayant un petit quelque chose d'arrogant lui échappa. "J'ai évalué les risques, Miria !" lança-t-il avec une certaine nonchalance. Puis, il s'avança vers elle doucement comme pour la défier de tirer. Mais soyons honnêtes, nous savons tous qu'elle ne va pas tirer. En même temps, il continua de parler. "J'ai vérifié le coin, pas de zombie. Et l'endroit à assez de brindilles et autres pour que je puisse les entendre et avoir le temps de partir ou de les tuer. Par contre, s'il s'agit d'une personne vivante, comme toi..." exposa-t-il avant de faire une petite pause en se stoppant juste devant elle, en fasse du canon de son arme. "Je suis seul, il n'y a pas de danger apparent. Le plus logique, c'est de m'attaquer par surprise au corps à corps pour ne pas gaspiller des munitions et éviter d'attirer tous les zombies du coin. Alors... laisse-moi réfléchir ?" continua-t-il avec cette même arrogance qui lui va si bien histoire de clouer le bec de la jeune femme. Et avant qu'elle ne puisse agir, il s'empara de son arme avec son bras valide, signe qu'il était loin d'être un pauvre petit agneau sans défense."Et si on me braquait comme toi, j'aurai utilisé l'intimidation pour détourner l'attention de mon adversaire..." Tout en disant ceci, il avait avancé pour se rapprocher de la jeune femme ne laissant que très peu d'espace entre eux. "Comme tu peux le voir...ça marche plutôt bien !" termina-t-il avec un grand sourire avant de lui redonner son arme et de retourner vers l'eau. "Toutefois, je te remercie de t'inquiéter pour moi !" déclara-t-il en se disant que c'était bien l'une des premières personnes de ce monde à avoir ce genre d'attitude envers lui après Danny et sa bande de pote.

Javik se laissa tomber sur le sol pour s'asseoir. Il essayait de parier sur la réaction qu'elle allait avoir après tout ça. Est-ce qu'elle va s'énerver ou va telle rester silencieuse et ne rien dire ? Ou autre ? Il va bientôt le voir et surement même s'amuser de tout ça. D'ailleurs ça commençait, car un petit sourire venait d'atterrir sur son visage comme si tout ça était presque normal qu'il ait joué de son arrogance naturelle.
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 12 Mar - 0:19

Je me demande un instant ce que je fous là. Ce n’est pas comme si c’était quelqu’un de ma famille, quelqu’un à qui je tenais, quelqu’un que j’aimais. Non, je le connaissais à peine.
Alors pourquoi je m’inquiétais autant qu’il soit parti seul ? C’était sa décision, il était responsable, il savait ce qu’il faisait… Pourtant, je n’arrivais pas à ne pas me demander où il était.
Autant dire que oui, le temps de le retrouver, j’étais non seulement inquiète, mais bien énervée. Surtout pour le voir tranquille au bord de l’eau comme si de rien n’était.
Et il se fiche de moi à se comporter comme ça ? Il rit, avance et stoppe juste devant le canon de mon arme. Ok, il sait aussi bien que moi que je ne tirerais pas. Mais cette… suffisance, cette arrogance dans son ton… ça ne fait que m’énerver davantage.
Je le laisse parler, les yeux fixés sur lui, essayant de ne pas laisser dériver mon regard sur son torse. Oui, je suis en colère, non, je ne tirerais évidemment pas, oui il m’énerve davantage. Il s’empare de mon arme, sans que je ne réagisse vraiment, et s’approche encore. Je lève la tête pour pouvoir continuer à le regarder. Merde. Il me suffirait de lever la main pour le toucher. Ce que je ne ferais certainement pas… Non.
Je plisse les yeux quand il sourit en me rendant mon arme.
Il me remercie… ? Et il retourne s’assoir tranquillement au bord de l’eau, retrouvant un semblant de sourire moqueur.

« Ça t’amuses ? Tout ce cinéma, cette scénette ? »

Je m’approche de lui, sans le quitter des yeux.

« Si j’avais pensé que tu étais une menace, seul ou pas, zombies ou pas, j’aurais tiré. Je ne me serais pas approchée. Je t’aurais encore moins laissé te lever et venir.
Tu crois sérieusement que tes potes de l’autre jour te laisseraient la moindre chance ? Qu’ils attendraient que tu viennes les dessaisir de leurs armes bien gentiment ?
T’as pas encore pigé que l’intimidation ne marche pas toujours ? »


Je m’approche encore, me retrouvant en face de lui.

« Tu ne m’intimides pas Javik. Ca ne marche pas non. »

Et merde. La colère s’efface petit à petit, laissant la place à l’inquiétude et la peur. Imbécile.

« Et enlève ce sourire narquois de ton visage. Tu trouves ça drôle ? Je m’inquiète, je parcours la forêt à ta recherche, de peur qu’il te soit arrivé quelque chose… et toi, tout ce que tu trouves à dire, c’est « j’ai évalué les risques, merci » ? Tu as vraiment besoin de te montrer si… suffisant et condescendant avec moi ? Je te demande juste de me prévenir bon sang ! Que je ne me demande pas si tu n’es pas en train de te faire bouffer dans un coin, en train de te relever mort et de mettre en danger les miens, que je ne me demande pas si t’es en danger ! Et arrête de te foutre de ma gueule ! »

Bon, si la colère est toujours là. Bien. Gardes-la présente. Sinon, reste que l’inquiétude et la peur et la tristesse… La colère, là, c’est cool.
Je le fixe un instant, la mâchoire serrée. Avant de secouer la tête en levant les mains.

« Tu sais quoi ? Tu as gagné. Fais ce que tu veux. Tu veux que j’arrête de t’emmerder et de m’angoisser pour toi ? Bien. Fais ce que tu veux Javik… »

Je me détourne, et m’approche de la rivière. Je m’y agenouille et commence à remplir les gourdes. Je ne serais pas venue pour rien. Et non, je ne pleurerais pas. Non, je ne lui donnerais pas cette satisfaction supplémentaire. Lui montrer à quel point je me suis inquiétée est déjà bien suffisant pour qu’il en fasse des gorges chaudes pendant des heures. Qu’il s’en rende compte ou non, je m’en fous. J’ai eu tellement peur. Quelle sombre idiote. Inquiètes-toi pour ceux qui comptent sur toi. Pas pour lui. Pas pour lui…
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 12 Mar - 1:00

Oh, il aurait dû se douter que son attitude n'avait rien de très appréciable. Mais c'est Javik et il a toujours été comme ça. C'est son caractère, c'est tout. C'est son truc de ne pas avoir peur, c'est son truc d'être arrogant et suffisant. Sans ça... ce ne serait plus vraiment lui, mais une autre personne qui ne lui ressemble pas. Pour le moment, elle n'avait pas eu la joie de voir cette facette de son caractère, maintenant c'est fait. Elle lui demanda si ça l'amusait tout ça. Sincèrement... oui peut-être un peu ! Flirter avec le danger ne lui a jamais fait peur et ce n'est pas avec une invasion zombie que ça va commencer. Elle ne le comprendra certainement pas, mais il n'a pas de rien. Le noir n'a rien de terrifiant, c'est juste un passage de la journée sombre et inquiétant pour la plupart des gens. Mais dans le fond, une nuit noire ou une pièce sans lumière reste totalement pacifique. La mort ne lui fait également pas peur, c'est le genre de choses qui arrive à tout le monde un jour de toute manière. La douleur, il en a l'habitude également. "Peut-être bien que oui, peut-être bien que non !" répondit-il à sa petite question sans imaginer la suite.

Miria se justifia en signifiant qu'elle aurait tiré quoi qu'il arrive si elle aurait jugé qu'il était une menace. Eh bien on peut dire qu'elle n'est pas très maligne. Gaspiller des munitions pour lui alors qu'elle aurait pu éviter... Elle lui rappela le groupe qu'il avait croisé quelques jours plus tôt et qui l'avait mis dans cet état pitoyable. C'était petit de faire ça, très petit. Mais ce n'est pas pour autant qu'il allait lui donner parole. Car qu'est-ce qu'il avait fait face à eux ? Il les avait défiés sans avoir la moindre peur. "Je n'ai pas besoin de tes conseils ! Je crois être assez grand pour prendre mes décisions seuls. Et si j'ai envie de tenir tête à une bande de connard, je leur tiendrai tête. Et si l'intimidation ça ne marche pas... tant pis. Des coups, j'm'en suis pris toute ma vie !" siffla-t-il entre ses dents sur un ton assez amer.

Elle finit par s'approcher pour lui dire qu'il n'est pas le genre de personne à l'intimider. Très bien, tant mieux pour elle. "Oh super ! Ça me fait vraiment une belle jambe d'apprendre ça, Miria !" avoua-t-il avec une condescendance presque insolente. Par la suite, elle se calma un peu. Soit disant qu'elle était inquiète. Vraiment ? C'est assez rare que quelqu'un ce souci d'un parfait inconnu si rapidement. "Je suis adulte, je ne crois pas avoir besoin d'une baby-sitter pour me surveiller ! Dois-je te rappeler que j'ai survécu seul assez longtemps ? Certes, tu m'as sauvé et je t'en remercie, mais je ne supporte pas de dépendre autant de quelqu'un. C'est limite si je ne dois pas te demander de me la tenir quand je vais pisser. Alors, pardonne-moi d'avoir envie d'un peu de liberté. Tu sais ce qu'on dit... mieux vaut demander pardon que la permission. Eh bien je suis ce genre de personne, j'agis comme ça sans forcément réfléchir et puis de toute manière, j'ai horreur qu'on me donne des ordres !" déclara-t-il non pas sur le ton de la colère, mais avec un ton qui se trouvait être assez abrupt.

Sur ce coup-là, il avait réussi à s'engueuler avec la jeune femme. Elle rendait les armes, elle levait de drapeau blanc. Il se rendit alors compte de son comportement et soupira. Des excuses ? Non, faut pas rêver, il n'a rien fait de mal. Et puis de toute manière, il n'a pas envie de s'abaisser à ça. "Je suis comme ça Miria. Je peux être sympa, mais je suis également un vrai con quand je veux. Et là, quatre jours à être enfermé et handicapé ça me rend complètement dingue. Sans compter que je n'aime pas dépendre des autres..." confia-t-il un peu plus bas en regardant le sol. "J'ai toujours appris à me débrouiller seul. Alors... avoir l'impression d'être assisté... ça me donne l'impression d'être faible alors que je ne le suis pas. Je me suis fait la promesse il y a bien longtemps, de ne plus jamais être faible !" ajouta-t-il en pensant à son passé. Javik avait pris la décision de ne plus reculer devant les problèmes, de les défier de plein face peu importe ce qu'il lui arrivera. Bon, l'attaque du camp était un échec, mais Ash avait ordonné de partir et c'était bien la seule personne dont le jeune homme acceptait et respectait les ordres. Pour le reste, il s'en fout. Mais est-ce que Miria peut comprendre tout ça ? Le fait qu'il ne veut obéir à personne (sauf s'il y trouve un intérêt), le fait qu'il ne veut pas fuir... Tout ça à un fort rapport avec son histoire, une histoire qu'il garde secrète. "Et ce n'est pas dangereux pour toi... de partir seule dans la forêt ?" demanda-t-il, car elle lui reprochait une chose, mais elle n'avait pas fait mieux, non ? C'est d'ailleurs étonnant que John ne soit pas là.

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 12 Mar - 23:38

Je m’énerve toute seule. Lui s’amuse, se moque, et moi je m’énerve, parce que j’étais stupidement folle d’inquiétude. Je suis en train de lui faire la leçon, parce que j’ai eu peur. Et lui s’en fout royalement.
Je cligne des yeux, me rattachant tant bien que mal à cette étincelle de colère. Toute sa vie ? C’est une raison pour en chercher davantage des coups ?

« Alors réfléchis ! Si tu es assez grand, réfléchis et agis autrement que comme un gamin de 5 ans ! Et les coups de la dernière fois, t’y aurais pas survécu ! Si c’est le pas la prochaine fois et que je ne suis … » pas là pour te protéger…

Sourire narquois et condescendant qui a le don de me mettre hors de moi. L’étincelle de colère se transforme en brasier. Je m’emporte, lui reproche de me faire m’inquiéter, qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, qu’il se fout de ma gueule et de mon angoisse. Je suis en train de… m’exposer et lui, il continue avec son arrogance ?
Je cille quand il me répond. Oh, lui n’est pas en colère, pas encore du moins, mais il est déjà assez dur. Du coup, ça me déstabilise. Oui, non, je n’aime pas les conflits, surtout quand je suis au milieu. J’ai tendance à oublier que je ne suis pas fautive, que ma réaction est justifiée, en partie du moins, et ça me perturbe assez pour que je ne sache plus quoi dire… bon, j’en suis pas encore là. Et encore, ca c’était avant… peut-être que maintenant… je ne sais pas. Autant ne pas savoir.
Je rougis alors qu’il parle, comme si le reste ne suffisait pas. Mais c’est n’importe quoi !

« Que t’ai envie de liberté, je comprends parfaitement. Je te demandais juste de me prévenir, que je ne passe pas des heures à te chercher et à m’angoisser pour toi !
Et je ne te donne pas d’ordres ! C’est une demande. Un souhait bordel ! Essaie un peu de penser à ce que les autres ressentent ! Ce n’est pas parce que toi tu ne t’inquiètes pas que c’est le cas de tout le monde ! Et puis tu sais quoi ? Laisses tomber ! »


Je finis par rendre les armes. Non, je ne peux pas me disputer… encore moins avec lui. Je ne veux pas. Et je veux encore moins qu’il me voit pleurer, si jamais cela devait arriver. Je me détourne, m’agenouillant au bord de l’eau pour remplir les gourdes. Quelle imbécile.
Je referme les gourdes alors qu’il me répond. Je m’en fiche. Je vais le laisser comme il le voulait, tout seul, avec sa foutue liberté. Pourquoi m’angoisser pour quelqu’un qui ne veut pas comprendre ?  
Je le regarde malgré moi. Pourquoi tu l’as regardé ? Tu sais très bien que tu te fais toujours avoir… Je regarde la rivière couler, comme si rien n’avait… non, rien n’a changé. Le monde tourne.

« J’ai remarqué pour le côté con aussi oui… »
Je recule un peu et m’assois à mon tour par terre.  « Javik… » Et merde. « Que ça te rende dingue, comme dit, je comprends. Mais… Je ne vois pas le mal à se faire aider quand on en a besoin. Ça ne fait pas de toi quelqu’un de faible ! Tu as survécu seul, rien que ça, ça prouve à n’importe qui que tu ne l’es pas !
Reconnaitre qu’on a besoin d’aide ou accepter que quelqu’un t’appuie, te soutienne, soit là pour toi… c’est normal. Tu n’as pas à te débrouiller seul tout le temps. Je suis là. Je sais que pour toi c’est loin d’être la solution idéale. Mais… je suis là pour toi, si tu as besoin. »


Je sens mes joues s’enflammer. Ok, j’aurais dû dire nous, nous sommes là… Sauf que non, c’est vraiment plutôt moi. Mais la phrase en elle-même… Merde. Je détourne les yeux et regarde vers la forêt.
Et là, la question qui devait forcément arriver. Je grimace.

« Moi, j’ai mes deux jambes et mes deux bras en état de marche, contrairement à toi.
Je connais ces bois, je viens ici tous les jours. Et… »
Je le regarde, avant de détourner à nouveau le regard. « Et je m’inquiétais vraiment pour toi. J’ai pas vraiment réfléchis…»

Je le regarde. « Je me débrouille seule aussi Javik. Je ne suis pas blessée. Léon sait où je suis. Je me repose sur eux. Tout comme ils se reposent sur moi.
Est-ce que je te donne l’impression d’être faible ? De ne pas savoir me défendre ? De ne pas être capable de protéger les miens ? Parce que si c’est l’impression que je donne, il vaut mieux que je le sache pour tâcher d’y remédier non ? »


Non que je le sois… Je ne pense pas…
Mais s’il pense réellement que dépendre d’autres, se reposer sur d’autres que soi, sont des signes de faiblesses, je ne dois pas franchement … quoi ? L’impressionner ? Lui donner des raisons de me faire confiance ? De… de quoi ? Je n’en sais rien… Je sais juste que je ne veux pas qu’il me trouve fragile…
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 13 Mar - 0:22

Quoi ? Le fait de vouloir se débrouiller seul et de ne pas forcément communiquer ça fait de lui un gamin ? Non, pas du tout ! Il ne pense pas comme elle. Comme il l'a dit c'est un adulte, il est libre de faire ce qu'il veut sans avoir une nounou sur le dos qui guette le moindre de ses faits et gestes. Enfin, il préfère ne pas s'étendre là-dessus, qu'elle pense ce qu'elle veut, lui il sait très bien qu'il n'a pas le comportement d'un gosse.

Miria continuait de s'expliquer, elle voulait juste être prévenue et disait ne pas vraiment avoir donné d'ordre. Ouais... Le truc c'est que Javik fonctionne d'une certaine manière et le simple fait de devoir prévenir quelqu'un pour dire qu'il va ici ou là, ça le gonfle. Si elle espérait un peu d'empathie de sa part, elle avait vraiment de l'espoir. Ce n'est pas le genre de la maison de penser à ce que les autres peuvent ressentir. C'est un égoïste, il ne pense qu'à lui-même et c'est ainsi depuis presque toujours. A quoi bon se soucier des autres ? Il a bien assez de sa propre vie à gérer. "Tu espères un peu trop, Miria. Ce n'est pas dans mes habitudes de m'inquiéter pour les autres. Et puis de toute manière quand je suis parti tu n'étais pas là." Oui, il avait vérifié si elle était là, pour justement pouvoir sortir sans être vu. C'est loin d'être sympa d'avoir fait ce petit coup en douce, mais c'est son genre de faire ça.

Enfin, il expliqua un peu sa manière d'agir, ce n'était pas des excuses, simplement une alternative à celle-ci. Car, Javik Lawson ne demande jamais pardon, ce n'est pas son genre encore une fois. Quand elle dit avoir remarqué qu'il était "con", il ne peut s'empêcher de sourire amusé. Il la regarde venir s'asseoir et l'écoute. Il aima beaucoup moins ce qu'elle avait à dire. Elle trouvait l'idée de ne pas vouloir d'aide stupide surtout pour ces raisons. De toute manière, comment pourrait-elle comprendre ? Ce n'est pas elle qui suppliait sa mère de l'aide quand on père le battait. Ce n'est pas elle qu'on traitait de faible et de minable à longueur de journée. Alors, non ! Elle ne peut pas comprendre cette envie qu'il a de ne pas se montrer faible et de ne demander l'aide de personne. Voyez ça comme un traumatisme, un psy dira surement que s'en est un. Heureusement pour le braqueur, il n'y a pas ce genre de spécialiste dans le coin pour l'étudier. Oh, il ferait un beau spécimen avec tous ses traumatismes d'enfance qui l'ont rendu tel qu'il est aujourd'hui. "Tu ne peux pas comprendre. Ne parle pas s'en savoir de quoi tu parles. Je suis comme ça, un point c'est tout. Si tu acceptes la faiblesse, tant mieux pour toi. Moi... moi je ne peux pas la tolérer. Je me dois d'être fort. Et si je dois me faire casser la gueule ou me faire tuer, je le ferai la tête haute et je ne demanderai pas pitié." déclara-t-il sur un ton assez grave et quelque peu troublé. "Tu devrais moins t'en faire pour les autres et penser un peu à toi, Miria !" conclu-t-il alors qu'elle avait dit s'inquiéter pour lui et qu'elle était prête à l'aider si besoin. Sa bonté la perdra un jour si elle continue.

La concernant, sur le fait qu'elle était venue seule, elle lui répondit que les autres savaient qu'elle était là. Jav' n'était pas vraiment convaincu, mais ne fit aucune remarque. Puis, elle s'inquiéta de savoir si elle avait l'air faible. Cette question le surpris un peu. Il la regarda un instant sans savoir quoi dire. Non, elle n'avait pas l'air faible, mais elle ne reflétait pas non plus l'image d'une femme très forte. Ce n'était pas contre elle, mais c'est juste à cause de son caractère, de sa façon d'être. Elle n'est pas intimidante, pas comme le serait Lara Croft par exemple. "Je pense que tu es à part !" confia-t-il en avançant sans réfléchir sa main vers elle pour passer sa mèche de cheveux roux derrière son oreille. "Tu me donnes l'impression d'être aussi fragile qu'une poupée de porcelaine... Je veux dire par là, que tu as cette gentillesse qui semble totalement infini. Tu as aussi cette naïveté et cette douceur qui te rendent vulnérable," expliqua-t-il avec une certaine douceur. Ce n'était pas pour la critiquer et lui faire du mal, mais juste pour l'éclairer sur la manière dont il la perçoit. Sa main glissa sur sa joue avant qu'il ne continue. "Mais tu as également cette autre facette... Tu t'es mis en danger pour moi, tu n'as pas l'air d'avoir peur facilement. Tu sais être dure et douce à la fois... Oui, tu es une personne à part, faible et forte à la fois. Je crois que c'est justement ça qui fait ta force et qui te permet de tenir," conclu-t-il en retirant doucement sa main de son visage et regardant de nouveau l'eau. "Ne change rien ! Reste la douce et vulnérable Miria aux facettes si différentes..."


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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 13 Mar - 20:59

J’essaie de lui faire comprendre. Je n’ai pas l’impression de lui demander la lune. Juste de me prévenir quand il lui prend une envie de liberté ou d’évasion. Est-ce si compliqué ?
Apparemment oui.

« Je ne te demandes pas de t’inquiéter pour moi… pour nous. Juste… de penser que moi je peux m’inquiéter pour toi Javik ! Et bien évidemment que je n’étais pas là, vu que tu as attendu d’être seul pour te sauver. »

Je laisse tomber, le laisse parler, avant de reprendre à mon tour. Il sourit quand je confirme son mauvais caractère. J’essaye à mon tour de lui faire comprendre ce que je pense, que ce n’est pas une preuve de faiblesse que compter sur d’autres personnes, que j’étais là, si jamais il en avait besoin. Oui, bon, encore une fois, j’arrive à rougir toute seule comme une grande.

« La faiblesse ? Tu préfères te mettre en danger plutôt que de demander de l’aide ? Non, je ne comprends pas. En quoi est-ce fort que de rejeter les autres ? que de repousser ceux qui veulent t’aider ? Pourquoi ne peux-tu … Je ne comprends pas.  
Alors aides-moi à comprendre Javik. Aides-moi à te comprendre. »

Je secoue la tête. « Je penses à moi ! Ce n’est pas parce que je pense aux autres que je ne pense pas à moi. C’est simplement que justement, pour moi, les autres, ma famille, toi, vous êtes importants. Donc je dois prendre soin de vous. »

Et c’est une des raisons… d’accord, la raison principale de ma présence ici. Parce que je le cherchais. Et je cherche toujours à le comprendre. A savoir pourquoi il veut tant se débrouiller seule. A savoir si moi, il me considère faible, fragile, impuissante. Cette idée me déplait au plus haut point, sans que je ne sache réellement pourquoi. Je ne le suis pas. J’ai survécu à trop de choses pour l’être. Je suis toujours debout. Je ne veux pas qu’il me voit ainsi.
Et le fait qu’il me dévisage sans répondre me met mal à l’aise, me blesse stupidement quelque part. Parce que s’il ne le pensait pas, il n’aurait pas eu à réfléchir.

A part ? C’est quoi cette phrase qui ne veut rien dire ? Je le regarde, la bouche entrouverte, m’apprêtant à répondre, lorsqu’il tend la main vers moi. Quoi ?
Je cligne des yeux, alors que sa main reste derrière mon oreille. J’ai un mal terrible à me concentrer sur ce qu’il dit. Sa main m’obnubile. C’est ridicule. Je me concentre, tachant d’oublier la sensation de sa peau contre mon cou. Une poupée de porcelaine ? Aussi fragile que ça ? Je n’ai pas une gentillesse infinie. Je ne suis pas… bon, d’accord, je suis naïve… mais pourquoi est-ce que cela me rendrait… sa main glisse sur ma peau, jusqu’à ma joue. Oh seigneur. C’est juste sa main. Ce n’est rien. Je me tends inconsciemment vers sa main, résistant de peu à l’idée de fermer les yeux et de ne prêter aucune attention à ses paroles. Forte et fragile hein…
Non, ne l’enlève pas. Mais il se détourne vers l’eau.

La colère a disparue, anéantie par sa douceur. Et son impatience et mon inquiétude et son agacement ont également été éclipsés. Enfin, de mon côté en tout cas, c’est sûr.
Je déglutis, sans doute rouge pivoine. Je le regarde, alors que lui regarde ailleurs, tant mieux, et dois m’y reprendre à trois fois avant de parvenir à sortir un mot.

« Je… Je ne suis pas faible. »

T’as besoin d’ouvrir la bouche pour dire ça ? Je détourne les yeux vers la forêt. T’as vraiment besoin d’essayer de le contredire ? Ce n’est pas pour le contredire, je ne veux pas être catégorisée… Mais il ne t’a pas catégorisé, il a justement dit que tu étais à part, aux facettes si différentes… Merde.


« S’inquiéter pour les autres. Tenir à d’autres. Prendre soin des personnes que j’aime. Ce n’est pas un signe de fragilité. »

Je secoue la tête. Non. Si je l’étais, fragile, faible, vulnérable, je me serais écroulée après Alice. Si j’avais cette gentillesse infinie comme il dit, je ne lui aurais pas tiré en pleine tête… Je n’aurais jamais tenue. Je sers les points. J’oublie ma gêne, la colère pas si lointaine, j’oublie que je ne voulais pas pleurer devant lui.

« Je ne suis pas si gentille… ou douce… je … Je ne suis pas vulnérable. Je ne suis pas fragile Javik. »

Bon, peut-être que le sortir sans pleurer en même temps aurait été plus convaincant…
Je détourne les yeux, et me rends compte que oui, je pleure. Merde.

« Ecoute, je ferais mieux d’y aller. Je… vais te laisser… »

Pourtant je n’arrive pas à me lever. Je me contente de reprendre ma respiration. Pourquoi tu t’affoles autant ? Peut-être a-t-il raison. Peut-être que je suis les deux, et que c’est ce mélange qui m’aide à avancer. Mais je ne veux pas l’être. Je ne peux pas me le permettre. Et je ne veux pas qu’il me pense faible, lui pour qui c’est si important d’être fort…
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 13 Mar - 23:59

Non, elle ne pourra jamais comprendre pourquoi il refuse l'aide des autres. Sans connaitre son passé, c'est chose impossible. Mais Javik ne compte pas lui révéler qu'il était un gamin battu, qu'il a dû supporter les coups de son père jusqu'à ses seize ans. Et si ce n'était que des coups... il y avait également les insultes et le fait qu'il le rabaissait tout le temps plus bas que terre. Sans ça, personne ne peut vraiment le comprendre, mais personne ne connait son passé. C'est son secret, son lourd secret et également la chose dont il a le plus honte. Vous l'imaginez raconter que lui, l'homme fort qu'il est aujourd'hui était autrefois un pauvre gosse qui se prenait des coups tous les jours et qui n'était pas aimé de ses parents. Non, c'est tout simplement impossible. Javik a horreur de la pitié et il ne veut surtout pas la voir dans les yeux de Miria. Alors qu'elle ne compte pas sur lui pour avoir des explications, car elle n'en aura pas... jamais ! "Vaut mieux pas chercher à me comprendre. Dit toi que ça fait partie d'un mystère que tu ne pourras pas résoudre !" Par la suite, à la réflexion qu'il avait faite, elle disait penser à elle. Pourtant, il trouve qu'elle s'occupe bien trop des autres. Ceci peut-être quelque part normal qu'elle le fasse, c'est sa famille et c'est elle la plus âgée. Mais elle se préoccupe beaucoup trop des autres. "Dans ce cas, qui prend soin de toi, Miria ?" demanda-t-il sans espérer obtenir de réponse.

Puis, il vint à parler d'elle, elle espérait qu'il ne le pensait pas faible. Disons que non, elle n'était ni vraiment faible, ni vraiment forte. Comme il avait si bien dit, c'est une personne à part qui ne rentre pas dans ses deux cases là. Ce n'est pas si mal, ça fait d'elle quelqu'un d'unique en son genre et d'extrêmement rare. Mais visiblement, elle ne l'avait pas compris. Une fois qu'il eut terminé ses explications, elle répéta qu'elle n'était pas faible. "C'est pas vraiment ce que j'ai dit !" lui confirma-t-il. Elle, elle est entre les deux, faible et forte à fois, elle est spéciale... La jeune femme semblait perdue dans tout ça. Elle continuait de dire des choses qu'il n'avait pas vraiment dites. Elle ne le regardait plus, comme si elle cherchait à le fuir. "Je n'ai pas dit que c'était un signe de fragilité de prendre soin des autres..." lui répondit-il en repensant à ce qu'il avait dit. Disons que s'occuper des autres représente une force certaine, mais ça vous oblige à vous négliger ce qui peut vous affaiblir ou faire commettre des erreurs. Mais elle continue malgré tout en voulant le convaincre qu'elle n'était pas fragile, chose qui aurait pu être convaincante s'il n'aurait pas vu les larmes qui coulaient sur son visage. Eh merde ! A cause de lui voilà qu'elle pleure. Javik... non mais vraiment... un bon à rien... ce n'est pas à lui qu'il faut demander d'avoir des relations quelles quel soit avec les autres. Qu'est-ce qu'il devrait faire ? La réconforter ? Avec sa chance, il va s'y prendre comme un manche et la faire pleurer encore plus. Quand elle dit qu'elle allait y aller, dans sa tête, il y eut presque une "holà" digne d'un stade de foot. Avec un peu de chance, il ne va pas avoir à jouer aux types qui doit dire des trucs sympa pour qu'elle cesse de pleurer. Sauf qu'elle était toujours là et qu'elle pleurait toujours. Oh le malaise ! Un peu perdu et affolé, il regarda autour de lui en espérant voir quelque chose ou quelqu'un venant à sa rescousse. Même John ferait l'affaire pour vous dire le délire que c'est actuellement. Rien n'arriva, rien ne se passa... oh le désespoir. Son attention retomba sur la jeune femme. Il inspira doucement et hésita quelques secondes avant de poser sa main sur son dos, le tapotant doucement pour la réconforter. Oh le boulet ! Donnez-lui la médaille d'or du type pas doué, sérieux ! Qu'est-ce qu'il pourrait dire pour qu'elle cesse de pleurer ? Un truc du style "nan, je déconne, t'es super forte" ? Nan, ça ne passera surement pas. "Heu... faut pas pleurer..." dit-il timidement. Vous parlez d'une parole réconfortante. Qui irait dire ce genre de connerie à quelqu'un qui pleure. Rapidement, il se mit à réfléchir, qu'est-ce qui calme tout de suite une fille en général ? Un câlin !!! Oui, ça peut marcher, enfin il faut espérer. Attention, contact physique dans cinq... quatre... trois... deux... un... IMPACT ! Il la prit dans ses bras, enfin dans son bras valide, la rapprochant de son torse. Le jeune homme tenta d'avoir l'air sûr de lui, mais à l'intérieur, il ne se sentait pas fière. Les gestes affectifs ce n'est pas son truc et je peux vous garantir quand ce moment même, il rêve de prendre ses jambes à son cou et de fuir loin, très loin...
Javik Lawson

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 14 Mar - 19:09

Je l’observe. C’est dingue. Pourquoi il me préoccupe tellement ? Pourquoi j’aurais besoin de le comprendre ? Pourquoi je veux le comprendre ? Je n’en sais rien. Ou je ne veux pas savoir. Je sais uniquement que j’ai envie, besoin de lui parler, de le connaître, et que lui fait tout pour me tenir à l’écart, pour se débrouiller seul, et ça, ça m’énerve.
Un mystère ? C’est nul les mystères. Je me renfrogne, les sourcils froncés.

« Je suis l’ainée, c’est à moi de prendre soin d’eux. Et les autres, John, Jenna, Léon, ils prennent soin de moi malgré tout. Et je n’en ai pas besoin de toute façon. Je vais bien. »

Aussi bien que les cauchemars et les images me le permettent.

Et alors que je veux savoir comment lui me voit, sa réponse ne me plait pas. Oui, je n’aurais pas dû demander si j’avais peur de la réponse. Mais… je l’ai fait quand même. Il me répond, sa main sur ma joue, me faisant oublier tout le reste, tout ce qui a précédé. Pourtant, ça ne me satisfait pas. Je ne suis pas fragile. Pourquoi est-ce si important ? Parce que je dois être là pour m’occuper des autres. Parce que les autres comptent sur moi. Parce que je me dois d’être forte.  Je ne peux pas être faible pour quelques raisons que ce soit.

« Ce n’est pas exactement ce que tu as dit, mais ça revient à ça. Ma gentillesse et ma naïveté… ce qui me fait aider les autres, les protéger, les aimer.  Ne me rendent pas vulnérable. »

Malgré mes belles paroles, je commence à pleurer sans m’en rendre compte. Encore une fois : pourquoi ? Merde. J’essaye juste de m’arrêter. De me calmer. Quelle imbécile. Je ne sais même pas pourquoi je pleure, peut-être juste la fatigue, peut-être juste sa douceur qui m’a fait craquer, peut-être juste que j’ai peur qu’il ait raison et je ne sois pas assez forte. Que je sois trop faible pour les protéger.
Et je vois bien qu’il est gêné, qu’il ne sait pas quoi faire, comment réagir. Il a peut-être envie de s’enfuir, j’en sais rien, j’essaie de me reprendre, de calmer ma respiration. Et il finit par me tapoter maladroitement le dos. Je rirais presque devant tant d’embarras et de maladresse. Presque. Si ce n’était pas lui, si ce n’était pas fait si gentiment, juste pour me consoler. Bien sûr que ça va aller. C’est juste un passage à vide.

Et encore une fois, il me surprend. Il passe son bras dans mon dos et m’attire vers lui. J’oublie momentanément de respirer, et me raidit un instant. Il me fait un câlin ? Pour me réconforter ?
Je pose mes mains sur lui, me raidissant à nouveau quand je me rappelle, quand mes mains sur sa peau me rappellent qu’il est torse nu. Oh et puis, quelle importance. Et je ferme les yeux. Et j’oublie temporairement le reste. Je me rends bien compte que ce n’est pas habituel pour lui, rien que son tapotage était tellement timide… lui qui ne s’inquiète pas pour les autres, qui se doit d’être fort pour x raison. Il prend sur lui pour me calmer et me rassurer. Mes bras passent autour de lui, glissant sur sa peau, tandis que je pose ma tête contre lui. Je ne sais pas combien de temps je reste contre lui, mes larmes cessent peu à peu. Une de mes mains revient jusqu’à moi pour essuyer les dernières larmes, avant de se poser sur son torse. Je reste encore… quoi quelques secondes, minutes ? Je n’en sais rien. Avant de me rendre compte de la situation. Moi, dans ses bras, lui torse nu. Depuis je ne sais combien de temps.
J’ouvre les yeux, devenant rouge cramoisi en une seconde, et de m’éloigner de lui. J’ai essayé de ne pas faire ça trop brusquement. Je lève les yeux vers les lui, avant de détourner le regard. Merde, j’arrive même plus à le regarder en face.

« Pardon. Je… je suis désolée, je n’aurais pas dû… »

Je déglutis, détourne les yeux vers la rivière, avant de revenir lentement vers lui.

« Merci. » J’esquisse un sourire. Après tout, il a été adorable. « Merci de… m’avoir écouté. De… ne pas être parti…de tout ça… » Je le désigne d’un geste vague, comme pour indiquer le câlin.

« Et pardon. D’être aussi ridicule… je… tu as sans doute raison au final. Je ne suis peut-être pas si forte que ça… mais je dois… les protéger. Veillez sur eux. Sur toi. Tu ne comprends peut-être pas. Mais je suis comme ça. Je protège les gens que j’aime. » J’hausse les épaules, en évitant toujours de le regarder. « Alors je dois être forte. »

Je me mords la lèvre. Ma main se tend vers les gourdes, que je récupère. Je dois y aller. Avant de … Avant quoi ? De faire pire ? Difficile à battre…

« Je vais te laisser. Je sais que c’est une demande idiote, mais… Tu fais attention ok ? »

Je le regarde et souris doucement. Pas longtemps, mais c’est déjà ça. Je me lève, récupère mon fusil. « Et ne rentre pas trop tard, la nuit, ces bois sont encore plus… » Je souris à nouveau. « Pardon. Tu le sais déjà... A tout l'heure. » Je lui jette un coup d’œil. Tu vas vraiment le laisser là et te sauver comme une voleuse ? Oui. Je commence à rentrer.
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 15 Mar - 0:05


Javik Lawson qui console quelqu'un... Une fois qu'on a vu ça, on est sûr d'avoir tout vu ! Qui aurait pu croire que le si grand égoïste qu'il est allé faire une chose pareille. Miria allait sentir qu'il n'était pas à l'aise. C'était évident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Pourtant, il tenta de le faire en tapotant son dos amicalement. Ah bon sang, si Cooper était là pour voir ça, il serait déjà en train de se rouler par terre en se tordant de rire. Danny lui serait en train d'halluciner en se demandant si c'était vraiment son meilleur pote qui était assis là à jouer les types sympas. Les pleurs, ce n'est pas son truc, il n'aime pas ça et vu qu'elle l'a en grande partie aidée, s'il se barre en la laissant pleurer toutes les larmes de son corps, ça risque de faire tâche. Pour le moment, il ne peut pas se permettre de se la mettre à dos. Oui, c'est de la manipulation comme il l'a toujours fait... toutefois, il apprécie la jeune femme, il commence à la trouver touchante et peut-être bien plus que ça.

Lui tapoter le dos pour la réconforter était une chose, la prendre dans ses bras pour la "câliner" en était une autre. Finalement, le clin c'était pire que tout. Heureusement qu'elle ne voyait pas son visage, car il avait fait une grimace étrange entre le dégout et le "je vous en prie, sortez-moi de là, buhuuuuu". Au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient, il se surprit à apprécier ce moment, l'avoir là, contre lui... ce n'était pas si mal que ça. Mais cet étrange câlin prit fin, Miria se détachant de lui. Elle avait l'air d'aller mieux, enfin de ne plus pleurer et c'était un soulagement. Il ne put s'empêcher de remarquer ses joues rouges. Bon en même temps, elle venait de pleurer, ceci devait être embarrassant pour elle... Elle s'excusa pour pas grand-chose, elle n'avait pas à le faire. Se serait plutôt à Javik de s'excuser, mais il ne le fera pas, car il n'est pas du genre à demander pardon ou dire un simple "désolé". De nouveau, elle se justifia, indiquant qu'elle devait être forte pour les personnes auxquelles elle tient. Oui, il peut le comprendre, mais qu'elle se contente de ses frères et de sa soeur. Lui n'est qu'un inconnu, il n'est pas de la famille. "Bien sûr ! Mais inquiètes toi pour eux, pas pour moi. Je sais que tu veux me protéger, mais tu l'as fait en me sauvant et c'est largement suffisant. Maintenant, penses à ta famille. Je me débrouille pour le reste," assura-t-il avec un petit sourire.

Finalement, elle récupère ses affaires en disant qu'elle allait le laisser. Bien sûr, elle n'oublia pas de lui demander d'être prudent. Le jeune homme leva les yeux aux ciels comme pour lui faire remarquer que cette demande était absurde. Javik est prudent ! Elle ajouta également comme si c'était sa mère qu'il ne devait pas rentrer trop tard. "Évite de me dire ce genre de choses où je vais faire exprès de rentrer tard... tu sais... l'esprit de contradiction !" s'amusa-t-il à dire juste histoire de plaisanter et peut-être aussi pour la faire sourire. Elle commença à partir, sans vraiment savoir pourquoi, il la regarda jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Son regard resta rivé sur le dernier endroit où il l'avait vu une bonne petite minute avant de se concentrer sur la rive. Un long soupire lui échappa et il s'allongea, regarda le ciel parsemé de nuage. C'est étrange, il n'a jamais été comme ça avec une fille.

Au bout d'une heure à réfléchir, il se releva et attrapa ses affaires. Avec douleur, il remit son t-shirt et le foulard pour maintenir son bras avant de quitter les lieux. Retrouver le chemin de la cabane ne fut pas bien difficile. Tout le monde était là, il crut voir John lui lancer un regard sévère. Il ne savait pas trop pourquoi et franchement, il n'avait pas l'intention d'aller lui demander. Quelque chose lui disait que se devait être en rapport avec sa sœur. C'est surement un frère protecteur... bon sang c'est une plaie ce genre de personne. Il entra à l'intérieur sans dire un mot. Miria devait être dans les parages, il ne l'avait pas encore vu. Il s’apprêtait à entrer dans sa chambre, quand John arriva pas derrière et le poussa fortement contre le mur. Merde, c'est quoi son problème à celui-là ? Javik se retourna pour lui faire face et là il se prit une majestueuse droite sur son visage. Peut-être qu'il aurait dû chercher à calmer les choses, sauf que ce n'est pas son genre. On l'agresse, il répond, c'est comme ça ! A son tour, il frappa de son bras valide. Vous imaginez ça en plus, le type qui attaque un gars qui n'est pas entièrement valide. C'est dégueulasse !

Javik Lawson

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 16 Mar - 0:55

J’étais partie. Non pas que j’en étais fière. Mais je n’aurais pas pu faire autrement.
J’étais partie énervée, à sa recherche, plus ou moins, jusqu’à en être vraiment en colère et inquiète à force de chercher. Et une fois arrivée, après l’avoir retrouvé… J’avais finie en pleurant… et le pire, c’est qu’il m’avait consolé… bon, non, ce n’était pas le pire, ça avait été la partie agréable… c’est quand je m’en étais rendue compte que ça avait été moins cool. Ce n’est pas dans mon habitude de faire des câlins à moitié à poils… même si c’était le seul à l’être. Je ne le connais pas.
Je… ok, je l’aime bien. C’est pour ça que je lui parle si facilement. Ou peut-être que je l’aime bien, parce que je lui parle facilement. Je ne sais pas. Et c’est sans doute pour ça que j’avais… pétée un plomb et que j’avais pleuré… parce que… c’était lui… Gentil. Drôle. Attentionné malgré sa grand gueule. Sexy à mort…
Tu t’écartes du problème là… Tu crois ?...

N’empêche que je n’aurais jamais pensé qu’il me consolerait… et que ça me ferait tant de bien… Je ferme les yeux. Merde. Je sens encore sa peau. J’écoute les alentours, appuyer contre la cabane, sans ouvrir les yeux.
J’étais rentrée y a quelques temps. Les yeux rouges, évitant les conversations. John avait un peu tiqué, encore, mais il n’avait pas posé de question. Enfin, il m’avait juste demandé si ça allait. Ce à quoi j’avais répondu par un oui, oui laconique et évasif, en déposant les gourdes près d’eux. Et j’étais repartie… pour aller me planquer derrière la cabane. Léon avait dû lui dire que j’étais partie chercher de l’eau, ou plutôt à la recherche de Javik.

Merde. Je reste assise, appuyée contre le mur, le visage levé vers le soleil qui filtre à travers les branches. Essayant de calmer les battements de mon cœur. Mon inquiétude. Ma peur. Mes pourquoi… tellement de questions à la con… dont je ne veux pas forcément connaître les réponses qui plus est…
J’entends des bruits. Des bruits de pas. et je sais que c’est lui. Il traine encore un peu la jambe. Et il est plus lourd que les autres… je deviens douée en fait… Je n’ai pas envie. Je ne peux pas y retourner. Je n’oserais jamais…

J’ouvre les yeux. C’était quoi ça ? Et merde. Je me lève, avance vers l’avant de la cabane, en essayant de ne pas courir. Non, je ne m’inquiète pas de ce que mon idiot de petit frère surprotecteur peut encore faire. Je vois Léon qui grimace et Jena qui sort un truc genre « j’ai essayé de lui dire que c’était débile »… merde.
Je rentre. Et là, je vois deux abrutis en train de se cogner dessus. John avec  le nez qui pisse le sang, et Javik pas en meilleur état.

« Non mais vous êtes malades ! Qu’est-ce qui vous passe par la tête ? »

John me regarde méchamment, avant de reporter son attention sur Javik, et de faire mine de s’approcher à nouveau de lui. J’avance et m’interpose entre les deux. Je les regarde à tour de rôle. Non mais sérieusement !

« Je peux savoir ? »Un silence.  « Laisse tomber Miria. » Il fait mine de s’en aller et s’arrête sur le bas de la porte, sans se retourner « Si tu la fais encore pleurer, j’te démolis. » et il se casse. Ok. Super. Je jette un coup d’œil à Javik avant de suivre John. Je le rattrape.
« C’est bon Miria. J’ai rien. » « John, laisses-moi regarder. » Je regarde, le faisant grimacer quand je le touche. « Mais qu’est-ce qui t’a pris John ? » Il me regarde, blasé. « T’as pleuré. A cause de ce connard. » Je secoue la tête. « Non… non, c’était pas sa faute. Je… je suis juste fatiguée ok ? Et franchement… se battre pour ça… » Il grimace, mais cette fois, j’y suis pour rien. Enfin si, mais pas parce que je lui fais mal. « Il faut nettoyer, mais ça n’a pas l’air cassé. » « C’est bon, Jena peut s’en occuper. Tu devrais aller le voir. » Je rêve ou il vient de m’envoyer chier là ? Vu le ton employé, carrément… Il se détourne « Sérieux Miria. Jena va gérer, tu devrais… » Et il fait un geste de la main. Ok… Je regarde Jena qui acquiesce. Ok. Super. « Bien. Si y a besoin… je suis… à côté. »

Tu ne vas quand même pas te remettre à chialer pour si peu ? Je rentre, et inspire profondément. Non. Je me prendrais la tête avec lui un autre jour, là… je ne suis pas assez forte… Je souris malgré moi. Javik a sans doute raison.
Je regarde autour de moi. Il n’est plus là. Je vais toquer à la chambre, avant d’entrer. Ouais, pourquoi toquer… mais la porte était entrouverte…

« Je peux ? » Et toujours sans vraiment attendre de réponse, j’avance vers lui. « Laisses-moi regarder. S’il te plait. »
Je ne le touche pas, j’arrive à peine à le regarder en face. Oui, tout à l’heure, c’était tout à l’heure…
Hum, il aura un joli et énorme bleu, mais il a l'arcade réouverte... entre autre...

« Je suis désolée. Vraiment.
John… il est juste… »

J’hausse les épaules, avant de me mordre la lèvre. « Je ne pense pas qu’il recommence, mais… si tu pouvais… éviter de… Il cherche juste à me protéger. Ne lui fais pas de mal. S’il te plait ? »
Je trouve le courage de le regarder rapidement en esquissant un sourire.
« Je… je vais… » te laisser… Pour aller où ? Et je ne veux pas… je ne veux pas sortir…


Dernière édition par Miria Graham le Lun 16 Mar - 20:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 16 Mar - 11:44

Non, mais c'était quoi leur problème à tous ? A peine est-il rentré qu'il se fait littéralement agresser par John. Pour une fois qu'il n'avait rien fait de mal, pas de regard méchant, pas un mot... non rien ! Alors qu'est-ce qu'on lui reproche ? Juste d'être vivant ? De squatter malgré lui leur petite cabane et leur vie bien tranquille ? Non, sérieux, faudra qu'un jour quelqu'un se décide à lui expliquer pourquoi il y a tant de haine envers lui. Il s'est qu'il n'a rien d'un ange et qu'il a plutôt l'air d'un démon, mais quand même. A moins que l'un deux aient devinés qu'il était un braqueur... Sauf que ça semble impossible, on peut rarement deviner ce qu'était une personne à moins de lui demander ou de connaitre le métier soi-même. Hors, John n'est qu'un gamin et de toute manière ça se sent, il n'a pas la fibre pour être un méchant. Peut-être qu'il a sentit les mauvais côtés de Jav', ce qui explique sa méfiance, mais là c'est clairement abusé. Depuis qu'il est là, il n'a fait de mal à personne.

Si on l'attaque, il riposte. C'est ce que devait chercher le môme, non ? Qu'est-ce qu'il croyait faire en venant lui mettre son poing dans la gueule ? Javik n'est pas du genre à se laisser faire sinon, il n'aurait pas tenu tête à la bande de con qui l'avait mis en mauvais état il y a quelques jours. Avec violence, il riposta avec son bras valide uniquement. Le jeune homme est impulsif, mais pas au point d'esquinter encore plus son bras cassé. Le temps que Miria arrive, les deux c'étaient mis déjà pas mal de coup que ce soit sur le visage ou dans le ventre. Même à moitié handicapé, Lawson avait mis à mal le petit John. Sa soeur arriva à temps pour s'interposer et les séparer. Oh, qu'il a de la chance de l'avoir... vous n'imaginez pas comment il aurait terminé... Le temps qu'elle le sorte dehors, Jav' le regarda méchamment, le genre de regard qui vous dit clairement de faire attention à vous dans les jours qui viennent.

Sans attendre, il entra dans la chambre et claqua la porte. Oui c'est puérile d'agir ainsi, mais il était en colère. On l'agresse sans raison, ça à de coin mettre n'importe qui à cran. Il trouva un miroir qui était accroché au mur et regarda son arcade qui était à présent ré-ouverte. Super, il n'avait pas eu le visage assez tuméfié de son précédent combat. Une serviette trainait pas là, il l'utilisa pour la poser sur son sourcil et faire pression dessus afin de stopper le sang. La jeune femme entra, il n'avait pas vu le temps passer, est-ce deux minutes, dix minutes ou plus... Qu'importe... c'est à peine s'il avait envie d'avoir de la compagnie en ce moment. Elle demanda si elle peut regarder et il lui lance un regard montrant clairement qu'il refusait. Elle croit qu'elle peut arriver comme une fleur après ce que son crétin de frère a fait ? "C'est bon, je peux me débrouiller tout seul !" grogna-t-il tel un chien prêt à mordre si on approche trop. Quand elle prononce le nom de son frère, il ne peut s'empêcher de gronder encore plus. Elle ne compte pas le défendre après ça ? En plus de ça, lui, il devrait le pardonner pour cette erreur... "Si tu penses sincèrement que je vais aller le voir pour faire la "paix" avec lui, oublie tout de suite. Moi j'ai rien fais. C'est lui qui c'est jeté sur moi. Je sais pas pourquoi il m'aime pas, c'est pas mes oignons. Mais t'as intérêt à lui dire de calmer ses hardeurs ou je ne ferai qu'une seule bouché de lui. Je pensais que c'était plutôt claire depuis le moment où vous m'avez ramassés... Je suis pas du genre à me laisser faire. Il ne me fait pas peur et ne m'impressionne pas !" Ce n'était pas tout, c'était quoi se délire de la "protéger". Qu'est-ce que Javik a fait de mal ? Il n'a pas frappé Miria, il n'a rien fait ! "Tu peux me dire ce que j'ai fait de mal ? Car, là vraiment, moi, là je pige pas ! S'il cherche un puchingball, qu'il s'en prenne à un arbre !" râla-t-il. "La prochaine fois, qu'il veut s'en prendre à moi, je le démolis !" cria-t-il plus fort pour être sûr que John puisse l'entendre de dehors. Ça par contre c'était puérile, mais la colère en est la cause.

Puis il recula et avança vers le matelas et se baissa pour attraper son sac et y ranger ses affaires dedans. Si c'est comme ça, autant se barrer, non ?

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MessageSujet: Re: Flash Back : Us [Livre I - Terminé]   Flash Back : Us [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 16 Mar - 22:54

Et voilà. Il fallait bien que quelque chose merde. Pour le coup, j’y étais pour rien. Pour le coup, on en revenait à l’époque d’avant, quand John était au lycée et revenait régulièrement avec un œil au beurre noir ou la mâchoire amochée… Sauf que là, son adversaire était un tant soit peu plus costaud qu’un môme… et c’était Javik. J’aurais dû m’en douter. C’était forcé qu’à un moment ça merde. Vu leur dernière entrevue déjà tendue, oui, j’aurais dû m’en douter… Et au final, si c’était bel et bien de ma faute. Si je n’étais pas rentrée de suite, si j’avais pris le temps de … me changer les idées, John n’aurait rien dit. Mais quel besoin avait-il aussi de vouloir jouer au con ?!

Alors que je rentre dans la chambre, je lui demande gentiment si je peux regarder. Il m’envoie chier. Ouais, ça je m’en doutais… Je reste en retrait, me contentant d’essayer d’évaluer les dégâts de loin… et j’essaie de… Justifier ? Excuser ? John.
Je l’écoute me répondre, alors qu’il est redevenu agressif. Je ferme les yeux alors qu’il crie plus à l’attention de John qu’à la mienne.

« Je te demande absolument pas de faire la paix. Et je n’ai pas dit que c’était toi voyons ! Je sais que c’est lui, d’accord ? Je le connais. Il est… impulsif… et un peu con sur les bords dès fois… »

Je… qu’est-ce qu’il fait ? Il… range ses affaires ? Il compte se barrer ? Non. Non, il ne peut pas. Je me dirige vers lui, oui sans réfléchir, et lui saisit doucement son bras valide, oui toujours sans réfléchir… si je me prends un coup, je l’aurais cherché oui, une partie de moi en est consciente.

« S’il te plait Javik. Ecoutes-moi. »

Je relâche son bras, mais reste à côté de lui. Je le regarde.

« T’en vas pas. S’il te plait. Pas sur un coup de tête. Ecoute… »

Je me mords la lèvre. Non, je ne veux pas qu’il parte. Non, je refuse. C’est stupide. Totalement stupide. Comme si ça dépendait de moi en plus. Comme si j’avais mon mot à dire s’il décidait de partir.

« Il a juste… Tu n’as rien fait de mal. Il s’est juste imaginé des trucs… C’est de ma faute Javik d’accord. Et la sienne parce qu’il ne réfléchit pas… mais…
Il m’a vu revenir, les yeux rouges… il a dû croire que… c’était à cause de toi… »


Je soupire. Je prends son sac, oui, il n’a qu’une main ça aide, non, il ne va pas être content. Je m’éloigne un peu en souriant, genre ça va l’amadouer…

« On avait dit quand ton bras irait mieux. Et laisses-moi regarder ton arcade. »

Je recule toujours.

« Ne t’en vas pas Javik. S’il te plait. Il ne recommencera pas. Il n’est pas stupide à ce point-là. Et techniquement, c’est de ta faute si j’ai pleuré… un peu… peut-être…  »

J’arrive contre le mur. Merde. Je passe le sac dans mon dos. D’accord, il est peut-être… sans doute… pas d’humeur à jouer… si ça lui arrive de l’être… et  ce n’est pas super drôle, je le sais, mais…

« Je ne veux pas que tu partes. » Je le regarde. Je souris. Je rougis. Je ne sais pas. Qu’est-ce que tu racontes. Tu veux le faire fuir encore plus vite ? Et bien sûr qu’il partira…
« Je m’inquiéterais pour toi. Je sais. Tu vas me dire que ça ne me regarde pas, que t’es assez grand pour te gérer… mais… » Je relève la tête vers lui. S’il te plait. Merde. Mais me laisse pas déjà.
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